[RP] Ambassade de Savoie

Celui-ci peut-être ?

Ouvre son porte documents, déplie un vélin un peu chifonné... l'aplatit de la main et le montre.

Citation :

De nous, Raboude Modrianus de Ligne, Empereur ,
Bobyzz de Sparte, Roi de Lotharingie,
Imladris van Ansel, Conseiller Impérial aux affaires étrangères,

A John Edward, avoyer de la République de Genève
Au dénomé Thoros

Nous tenons à condamner fermement la protection que Genève accorde au brigand Thoros.

Cet être sans scrupule a commis des méfaits aussi bien auprès de notre amie la France mais également en Lorraine en pillant des villes Impériales. Cette armée en plus de s'attaquer aux intérêts impériaux violent nos lois, nos gens et nos terres.

Nous laissons une chance unique à Genève de prouver par un geste fort leur lien d'amitié envers nous et par ce geste d'amener la sérénité dans ses relations avec l'Empire et la Lotharingie. Par la réponse qui sera apportée par les représentants de Geneve, l'Empire saura si il s'agit d'une ville amie ou pas. Si Genève souhaite être réellement traitée comme une ville indépendante et amie de l'Empereur qu'elle le prouve par les actes.

De ce fait, nous demandons à Genève d'ordonner la démobilisation de l'armée de Thoros endéans 3 jours. Passez ce délai pacifique, nous attendons que Genève prenne les mesures nécessaires pour démanteler cette armée. Soit par le biais de son armée, soit par le biais de nos armées. Nous ne permettrons plus jamais que Thoros pose de nouveau les pieds sur nos terres avec une armée.

Dans le cas contraire, nous serons obligés de cesser tout dialogue entre Genève et le reste de l'Empire, de fermer les frontières et d'agir par nous même.

Tenons à prévenir le vil Thoros, qu'il est reconnu personna non gratae sur tout le territoire impériale. De ce faict, si jamais ce dernier entre sur nos terres sans aucun accord dument signé de notre main, toute personne pourra le traquer, l'attaquer et nous le ramener mort ou vif sans être inquiété par la justice.

Nous espérons que Genève saura prouver son amitié en nous aidant à endiguer toute organisation criminelle qui sevira sur nos terres respectives.

Faict à Strabourg, le dix neuvième jour du mois de décembre quatorze cent cinquante neuf.

SMI Raboude Mondrianus de Ligne
Divina favente clemencia Romanorum imperator electus semper augustus


SMR Bobyzz de Sparte
Roi de Lotharingie


SE Imladris van Ansel
Conseiller Impérial aux affaires étrangères

Ils s'inquiètent bien trop, voilà leur soucis, idem pour nos voisins comtois, dès que Genève bouge un orteil, ils se mettent dans la semoule quitte à s'y noyer. Pourtant... nous voulons être amis, je ne comprends pas. La semoule ça fait tousser quand on l'avale de travers. Ils se font du mal tous seuls.

Dépose le parchemin sur la table... Se demande ce que ce serait si Genève bougeait les autres doigts de pieds...

J'en ai un autre exemplaire quelque part. Bon, nous n'avons plus qu'à patienter que la situation revienne à la normale.

Après avoir écouté amusé les échanges entre Camy et l'avoyer et s'être demandé si la capitaine de l'Edelweiss ne prenait pas des postures et des positions ... hum ... réformées, le blond chancelier prit la parole.

Je crois que Dame Braie a anticipé des évolutions de la Savoie que la situation dans l'Empire et la démission qui n'est que partielle, du Chancelier Imladris, rendent un peu prématurées.

Il n'en demeure pas moins, l'Edit de l'Empereur pèse au moins autant sur les provinces impériales voisines de Genève que sur nous. Je me tiens à la disposition des autorités savoyardes pour reprendre le cours de nos échanges pour un mutuel bénéfice. Je sais que de son côté, notre avoyer est disposé à la même chose.

Je ne doute pas que Dame Braie et son supérieur sauront retrouver le chemin de Genève. Nous sommes convenus de prendre un repas avec eux quand il le pourront. Nous savons qu'il y aura de la quiche au poisson en entrée.

Le Chancelier entendant à nouveau de l'animation dans les locaux diplomatiques savoyards revint sur ses pas, légèrement surpris de voir Dame Braie de retour.

Bonjour Dame Braie. Je suis heureux de vous accueillir à nouveau. Restez vous un moment chez nous ?

Braie vit entrer Precye et elle la salua.

Oh bonsoir vous que faites vous ici,
chancelier je ne puis faire de la diplomatie en vos murs.

je ne veux pas que mon duché passe pour félon alors je ne sais pas.

Non mais je suis contente de vous voir! il n'y a pas de méchanceté à cela, c'est votre travail que j'ai repris parce qu'l est bon...

Se tournant vers Méliandulys,[/i]

Etre esclave ne m'enchante en rien sir mais je suis là et dans ce bureau car notre province et la votre sont voisines.

Et la savoyo-genevoise de venir déposer une annonce en provenance de Savoye. Quand les bonnes vieilles habitudes nous tiennent. Faut dire que c'est l'un de ses homologues qui la lui a faite passer.

Citation :

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Nous, Nerval de Vandimion, Duc de Savoie ainsi que le conseil ducal ordonnons que:

Outre les dispositions déjà existantes concernant le cumul des mandats publics en Savoie, aucun soldat engagé de l'Ost savoyard, Maire ou Conseiller ducal élu ou non élu (soit les onze Conseillers ducaux, le Duc régnant, le Chancelier, le Maistre du Palais et le Sénéchal) en exercice ne peut cumuler ses fonctions avec la charge de Ministre royal de Lotharingie, ni avec celle de Ministre du Saint Empire Romain de la Nation Germanique.

Tout Maire ou Conseiller ducal élu ou non élu en exercice qui serait appelé à endosser pareille charge est tenu de donner sa démission dans les 7 jours qui suivent sa nomination à la charge de Ministre.

Tout soldat engagé de l'Ost savoyard qui serait appelé à endosser pareille charge est tenu de demander sa mise en congé de l'Ost dans les 7 jours qui suivent sa nomination à la charge de Ministre. Cette mise en congés se fera sans perte d'ancienneté ou prejudice quelconque et pourra réintegrer l'Ost des la fin de sa charge de Ministre.

De même, aucun Sujet savoyard exerçant une charge de Ministre royal de Lotharingie ou de Ministre du Saint Empire Romain de la Nation Germanique ne peut prétendre à une charge de Maire ou de Conseiller ducal élu ou non élu, ni entrer comme soldat au service de l'Ost savoyard si, préalablement à sa prise de fonction dans les Institutions savoyardes, il n'a pas remis son mandat en les mains de l'Autorité royale ou impériale dont il dépend.

Toute personne se plaçant sciemment dans un cas de cumul sera poursuivie pour Haute Trahison.

En outre, tout Sujet savoyard qui serait appelé à endosser la charge de Secrétaire, Conseiller ou Ministre, que ce soit auprès du Royaume de Lotharingie ou du Saint Empire Romain de la Nation Germanique, est tenu d'en informer le Duc régnant.


Pour la Savoie,
Fait le 26 février 1460
Au château de Chambéry.


Duc de Savoie

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Et quand les bonnes vieilles habitudes continuent.

Citation :

Savoyards, Notre peuple aimé !

Nous avons perdu notre Empereur Raboude, cette perte plonge tout l'Empire dans l'affliction.
Pour partager notre peine, nous demandons à tous de mettre les drapeaux en Berne. La durée
du deuil durera sept jours.
Prions pour l'âme de Notre Empereur qui est à coté du Très-Haut

Qu'Aristote nous soutienne

Fait le 2 avril 1460,
Au Château de Chambéry,

Nerval de Vandimion,
Duc de Savoie.
Ainsi que son conseil ducal.

Citation :

Au Peuple de Savoie.
A tout ceux qui liront.

Il y a eu une révolte hier soir pour prendre la Capitale, Chambéry. Cette révolte a eu lieu avec l'assentiment du Duc de Savoie et de son conseil.
En effet suite au regrettable accident du Sieur Steeven qui était maire de Chambéry, le conseiller Valzan, vicomte d'Aix les Bains a du reprendre la mairie. Seulement pour être en conformité avec la loi sur le non-cumul des mandats. Le Duc et sont conseil ont demandé aux conseillers municipaux de la ville de Chambéry de choisir un remplaçant. Ce fut Le Vicomte de la Frasse qui fut nommé. Il sera le maire remplaçant jusqu'aux prochaines élections.

Pour la grandeur de la Savoie

Pour la Savoie,
Fait le 7 avril 1460
Au château de Chambéry.


Duc de Savoie

Citation :

Au Peuple de Savoie.

Il y a quelques temps, durant la guerre Savoie/Genève pour être plus exact, le conseil de l'époque avait contracté des dettes vis à vis des duchés qui nous avaient secourus. Les dettes ont été épongées. Toutes ? Non pas toutes. Il restait une que chaque conseil se repassait tour à tour. Notre conseil a décidé d’honorer cette dette. Le duché voulait un bateau en paiement de cette dette.
Le bateau a donc été construit et il est livrable. Nous avons honoré toutes les dettes de la Savoie vis à vis des duchés et comtés amis qui nous ont prêtes main forte, en hommes. Toutes ? Toutes !

Pour la Grandeur de la Savoie


Pour la Savoie,
Fait le 7 avril 1460
Au château de Chambéry.


Duc de Savoie

Comme à son habitude depuis qu'il était revenu de son lieu de "pèlerinage brumeux", Khonsou fréquentait assidûment les couloirs de l'avoyerie de Genève. L'Histoire ne l'avait hélas pas attendu. Pendant qu'il prenait du bon temps, beaucoup d'événements s'étaient produits dans sa ville d'adoption, chose qui l'avait au début passablement inquiété, puis, très rapidement stimulé. Après tout, n'était-il pas venu dans cette ville justement parce qu'elle était vivante et que l'imprévu ne manquait pas ? Alors quand celui-ci arrivait, il valait mieux s'en réjouir et saisir les opportunités de divertissement qu'il offrait. Et les saisir, Konsou le comptait bien. Il avait peut-être manqué le début, mais pour le reste, il comptait bien apporter sa pierre à l'édifice.

Le voilà donc tranquillement adossé contre un des murs de l'avoyerie, à regarder d'un œil nonchalant, ce chancelier venu directement de Savoie. La raison de sa visite était déjà connue. Un courrier avait été envoyé au sujet de la mine d'or de Nyon et visiblement, les savoyards comptaient enfoncer le clou en faisant venir cet "émissaire".

Décidément, en plus de manquer du plus élémentaire bon sens de scrupules, ils ajoutaient à cela, le fait d’être terriblement insistants... A tel point, que tout bon genevois ne pouvait pas manquer de se demander, si dans cette histoire de mine, l'intérêt pécuniaire des savoyards n'était pas beaucoup plus important pour eux, qu'ils ne voulaient bien le laisser supposer de prime abord...

Voilà en tout cas, une affaire à éclaircir d'urgence, avant de prendre la moindre décision..