[RP] Ambassade de Bretagne

Présence qui traverse les contrées enneigées des monts et des vallées helvètes. La nièce du Roué voyage incognito..ou presque. Elle ne cache nullement son appartenance à la Garde Grand-Ducale mais la blondine n'est point ici en tant que militaire, mais bel et bien dans sa charge de Consule. Charge qui vient de lui être confiée. Et elle ne tarde point à se mettre au travail, bien décidée à venir faire plus ample connaissance avec ses contrées lointaines mais tout aussi indépendantes, pour celle-ci tout du moins, si ses renseignements pris ne sont point erronnés, que sa Breizh natale.
Elle doit faire la tournée de toutes les avoyeries du coin. C'est qu'elle prend son rôle très à coeur, comme tout ce qu'elle entreprend d'ailleurs. Laissant attelage dans la cour et refusant d'un signe de main agacé les hommes d'armes qui déjà se mettent en oeuvre de l'accompagner.

Que nenni, je n'ai point besoin de vous à l'intérieur, attendez moi donc ici ! Nous ne sommes pas chez les françoys que je sache ! Ce n'est point parce que l'on m'a mise en garde contre quelques fauves rugissants qui séviraient dans le coin que je dois vous coltiner à mes basques toute la journée ! Si besoin je sais rugir moi aussi presqu'aussi fort que le Maréchal !!

Nullement incommodée par les frimas hivernaux, la Consule pénètre dans les lieux, tapant ses pieds bottés au sol et secouant boucles blondes et pelisse d'hermine des quelques flocons qui s'y sont accrochés. Patente en main, la jeune femme attend qu'accueil lui soit fait. Deux perles de lune observent les lieux, se demandant quel accueil va lui être réservé. Au vu des anciens dossiers qu'elle a pu avoir entre les mains, on ne peut pas dire que les relations diplomatiques furent des plus chaleureuses ces dernières années. Elle espérait qu'il en serait autrement, faut dire qu'apparemment ces deux contrées se connaissaient assez mal.

Le chancelier grand et blond comme beaucoup d'Helvète entendit un bruit inhabituel. Une escouade d'hommes en armes, là on avait un peu l'habitude, matée par une brune de belle apparence mais dont l'autorité de la voix n'avait pas l'air d'aimer la réplique. Un soupçon d'accent lui rappelant une visite dans l'ouest près du grand océan.

Bonjour Dame. Vous avez un souci ? SembreEnDevant, chancelier de la République de Genève et qui veille sur ces lieux diplomatique quand j'en ai le loisir.

Sembre regarda son interlocutrice attendant qu'elle s'exprime.

Du mouvement, et un helvète qui se présente. L'attente n'aura de fait pas été bien longue. La Montfort a tout de même pris le temps d'observer les lieux. Et nulle trace de fauve dans le coin, faut croire que l'un de ses patriarches doit avoir le cerveau qui fait preuve de manquement cérébraux. Pauvre oncle Clode..

Enchantée Messire Chancelier. Non aucun souçi, j'intimais seulement à mes hommes de bien vouloir rester au dehors. Je suis Roxanne de Montfort-Laval, Consule bretonne en Confédération Helvétique. Effectuant une première visite des cantons, je me suis arrêtée de par chez vous afin de venir me présenter. Voici d'ailleurs patente.

La blonde chevalier lui tend un parchemin attestant ses dires.

Spoiler:

Sembre jeta un oeil distrait tant tout chez elle, sa tenue soignée malgré la chevauchée, son élocution en bon français où l'accent breton était à peine perceptible, mais surtout l'autorité peut être naturelle mais renforcée par l'éducation noble, disait clairement quel était le rang de la donzelle.

Le froid de Genève n'est pas la douceur océane à laquelle ils sont accoutumés. Si vos hommes veulent aller en salle de garde ou même en taverne, ils en ont le loisir. Et si vous même voulez vous sustenter ou boire, nous pouvons improviser une collation genevoise. Si nous avons à parler.

De la Bretagne, nous n'avons que des échos et des contacts irréguliers et parfois, c'est arrivé, quelque armée brigande se parant de la croix sur la poitrine venant chercher des noises au peuple genevois. Parlez moi de votre pays, souverain, comme Genève dont nous avons suivi l'affrontement avec cette reine sanglante que fut Nébisa.

Et puis, je vous parlerai de Genève, pas de l'Helvètie. Chez nous, les cantons sont souverains. Certains diplomates peu inspirés s'obstinent à les voir comme des villages ou des villes ... maic c'est faire abstraction de ce que nous sommes : une République, indépendante, pleinement souveraine et qui a toujours su trouver les moyens d'affirmer sa liberté, politique et religieuse. Contrairement aux royaumes, principautés, provinces dont vous devez avoir l'habitude, chez nous, le pouvoir est tout au canton et Berne n'est qu'une organisation de coopération et d'harmonisation sans pouvoir politique, autre que celui de rechercher l'union entre Helvètes.

Me fais-je bien comprendre ? En diplomatie, tout se passe ici, à Genève et dans d'autres cantons mais je n'ai guère rencontré ailleurs de diplomates helvètes autres que Genevois.

Le chancelier sourit à la jeune femme, se demandant quelle serait sa réponse.

Apparemment, l'accueil semble mitigé. Elle écoute sans sourciller explication à propos de la souveraineté des cantons. Elle le sait déjà la Consule est d'ailleurs plutôt au fait du fonctionnement helvète. Elle avait bien conscience des difficultés qui allaient jalonner son parcours. Difficulté du fait de ses prédécesseurs et surtout elle savait pertinemment que l'Eglise n'y était pas étrangère. Oui mais voila, le regard helvète porté sur elle lui fait bien comprendre qu'elle est jugée sur ce qu'elle n'est pas forcément.

Gast !! je n'ai pas été nommée au hasard en ces contrées. Je sais parfaitement que le système helvète ne fonctionne pas comme les royaumes ou principautés avec lesquels je suis également amenée à travailler. Pour tout vous dire, l'un de mes oncles était helvète. Et oui étonnant. Autant nous pouvons avoir un patriarche au sein de l'Eglise en la personne de Clodeweck, autant l'un de ses frères était helvète. Simply était De Murten. Il y a longtemps vécu et a même combattu dans les armées helvètes lors de la première croisade. Et je suis restée très proche de son fils Meerclaw, qui a lui vécu sur Grandson à la mort de mon oncle, avant de rejoindre la Bretagne. Mon cousin m'a longuement parlé de vos contrées. Alors quand l'ambassade a fait savoir que le poste était disponible, j'ai demandé à l'avoir.

Concernant la guerre contre la France, effectivement, nous avons combattu en tant qu'alliés du Ponant. Un sourire. J'y étais. Pour le moment la trêve est maintenue. Et nous attendons l'élection du nouveau souverain. Nous espérons grandement que la paix sera enfin signée. La Bretagne est Grand-Duché souverain tout comme vous l'êtes également. Et je suis tout à fait disposée à discuter avec la République de Genève en tant que république souveraine. Je sais que ce n'était pas l'avis de mes prédécesseurs. J'ai une vision différente. L'un de nos vice-chancelier admettait encore hier auprès de moi avoir bien du mal à comprendre le fonctionnement helvète.
J'ai pu comprendre que l'Eglise a instauré une certaine méfiance entre les helvètes et les bretons. Actuellement, l'Eglise est comment dirais-je, pas vraiment en odeur de sainteté chez le peuple breton. Trop d'abus ces derniers temps.
En tant que Consule, je déplore que mes prédécesseurs n'aient pas plus prêté attention que cela à vos contrées. Et je pense que nous pourrions dans un premier temps apprendre à mieux nous connaitre.

La Consule espère avoir au moins passé le test de présentation correctement.

Quant à mes hommes, ils sont habitués à climat plus humide. La douceur océane chez nous, au risque de vous contredire, il n'y en a pas. Surtout en cette période de l'année.

Sembre écoutait et au fur et à mesure, ses traits s'agrémentèrent d'un léger sourire.

C'est déjà une saine attitude, si je puis me permettre, que de venir en s'informant un peu des us et coutume et de se tenir à distance de quelques préjugés.

L'Eglise, au moins sa hiérarchie officielle, a quelque mal à tolérer à Genève et dans quelques cantons helvètes, pas tant la présence des adeptes de la Foi réformée que la coexistence, somme toute pacifique, et garantie par une loi, que nous nommons Simultaneum, des adeptes de toutes les religions qui sont, d'abord et par dessus tout Genevois.

Je crois que ce n'est pas tant la Réforme que les Croisés combattent que la Liberté qui ici prévaut, en religion, comme en politique. Mais écouter cela, pourrait vous faire encourir des foudres éminentes, d'une éminence comme Clodeweck peut être, bien que lui, contrairement à Groar, ait consenti à négocier officiellement avec Genève.

Le chancelier regarde attentivement Roxanne de Montfort Laval.

Il est vrai que Clodeweck, si j'ai bonne mémoire, étant de Montfort-Toxandrie, il est peut être de votre cousinage, au moins tel que la Bretagne définit cette parenté ?

Un hochement de tête alors que l'helvète semble se montrer un peu plus conciliant.

Je me fais un point d'honneur de toujours me renseigner sur les us et coutumes des endroits où je me rends. La Confédération Helvétique n'est point mon seul "bureau" en ambassade bretonne. Avant de venir, j'ai eu en main tout un ancien dossier concernant mes prédécesseurs. Pour tout vous dire, j'ai du même faire ouvrir nouveau bureau dans mon aile du Consulat pour ce qui est de la Confédération Helvétique. A croire qu'elle avait été rayée de la carte et tombée dans les oubliettes. Je trouve cela vraiment dommage et négligeable de la part de mes prédécesseurs.

Quant à votre question concernant son Eminence, - la Consule se targue d'un air amusé- il n'est point mon cousin. Mais il se trouve être mon grand-oncle. Tout comme je suis la petite nièce de notre Grand-Duc Elfyn de Montfort, le souverain de Bretagne. Et autant vous dire que si je m'entends fort bien avec mon oncle grand-ducal, il n'en est pas de même avec mon grand-oncle épiscopal. Sur un ton mi-rieur mi sérieux de rajouter. L'un de mes loisirs est d'étudier le Druidisme, ce qui n'est pas forcément de son goût. Vous n'êtes sans doute pas sans savoir qu'en Breizh, l'Eglise fait tout ce qu'elle peut pour condamner le Druidisme. Comme quoi, j'ai peut-être plus latitude que vous ne le pensez à comprendre ce qui se passe par chez vous également. Mais je serais curieuse d'en apprendre davantage sur votre République.

Attirée par le bruit à l'Extérieur, BM venait voir qui faisait tout ce tapage. Apercevant Sembre en conversation avec une Dame, elle allait passer son chemin quand le mot "Bretagne" retint son attention.

S'approchant d'eux, elle resta derrière Sembre, détaillant plus avant la jeune femme qui lui faisait face. Elle avait l'air d'avoir de la poigne et de l'autorité, tout ce qu'il fallait pour plaire à une genevoise plus habituée à la cotte de mailles qu'à la dentelle. Et son discours lui plaisait bien aussi ... Peut être l'occasion de quelques discussions interessantes ....

Sembre entendit Bigmamma arriver et entrer dans la pièce. il prit le temps de finir le propos entamé.

Elfyn, son nom ne m'est pas inconnu, sa personne non plus d'ailleurs bien que je ne l'ai vue que dans un forêt, très proche de Genève, à l'heure où les Grands Ducs sortent d'ailleurs. Il était accompagné d'une éminente guyennaise, membre du Ponant. Mais dans cette forêt, nous ne pratiquons pas le druidisme mais si cela fait grimacer votre grand oncle élevé à la dignité cardinalice, ce ne peut être entièrement mauvais.

Sembre sourit et présenta, la nouvelle arrivante.

Madame la Consule, j'ai le plaisir de vous présenter, Dame Bigmamma, bourgeoise de Genève et membre du Consistoire qui administre notre République. Bigmamma entreprend un voyage au long cours, qui la mènera jusqu'en Calédonie, qu'ont dit aussi Ecosse et en Eire ou Ireland et je crois qu'elle séjournera un grand moment dans votre Bretagne. Bigmamma, représente Genève auprès de ces terres et de ces gouvernements qui nous sont largement méconnus, avec rang d'ambassadeur plénipotentiaire autant itinérant de la République.

Sembre se tourne vers Bigmamma.

Chère BM, voici Mad... ame légère hésitation car le jeune bretonne ne lui a rien dit mais cela n'a pas d'importance.Madame Roxanne de Montfort-Laval, diplomate bretonne qui a fait l'effort de venir, de nous comprendre un peu, nous, Genève et ses particularités politiques et religieuses.

Sembre très légère ironie se tourne vers Roxanne.

Vous faites l'effort de nous apprendre et nous ferons de même, espérant cependant en Deos, que votre sagesse puisse être communiquée à ceux qui avec vous, on des liens avunculaires, car ils n'ont pas fait montre d'autant de clairvoyance que vous, Mad.ame.

Elle écoute le chancelier lui parler de ses grand-oncle. Enfreindre les foudres de son épiscopal patriarche, ce ne serait pas la première fois , surtout chez les Montfort-Laval. Tout en restant respectueuse, la jeune femme s'il le faut sait se faire entendre, sans doute pour cela que l'oncle Elfyn lui avait demandé d'être la Dileuriad de du clan familial. Se gardant bien d'émettre le moindre commentaire sur les sorties nocturnes de son Grand-Duc de grand-oncle, la Chevalier se tourne vers une personne qui vient d'entrer. Se sentant observée, elle ne bronche pas.

Madame la Consule, j'ai le plaisir de vous présenter, Dame Bigmamma, bourgeoise de Genève et membre du Consistoire qui administre notre République. Bigmamma entreprend un voyage au long cours, qui la mènera jusqu'en Calédonie, qu'ont dit aussi Ecosse et en Eire ou Ireland et je crois qu'elle séjournera un grand moment dans votre Bretagne. Bigmamma, représente Genève auprès de ces terres et de ces gouvernements qui nous sont largement méconnus, avec rang d'ambassadeur plénipotentiaire autant itinérant de la République.
Chère BM, voici Mad... ame.Madame Roxanne de Montfort-Laval, diplomate bretonne qui a fait l'effort de venir, de nous comprendre un peu, nous, Genève et ses particularités politiques et religieuses.

Pour un peu, elle en rirait la Consule. Tellement habituée à être nommée Excellence ou Chevalier l'hésitation manifeste du chancelier l'amuse. Hochement de tête approbateur.

Oui. C'est cela. Madame. Ne trébuchez donc point sur les mots monsieur le chancelier, vous êtes dans le vrai.

Puis se tournant vers la Genevoise.

Dame Bigmamma, je suis ravie de rencontrer mon homologue. Non seulement pour ce qui est de la Bretagne mais également pour ce qui concerne les Iles du Nord et plus particulièrement l'Ecosse. Je suis entre autre Consule de Bretagne en Ecosse et de ce fait je connais particulièrement bien ces contrées. J'ai d'ailleurs été invitée à la Winterfest en Irlande, festivités qui s'y déroulent à l'heure actuelle et ma présence est également requise pour les festivités de la Saint-Patrick au mois de mars. Je suis donc particulièrement de près mon dossier écossais, que ce soit au niveau diplomatique et militaire. Ne s'attarde pas sur le sujet volontairement. Je peux vous dire que les irlandais et les écossais sont des gens tout à fait charmants. Mais nous sommes des Celtiques donc nos peuples ont pas mal de choses en commun. Si je puis vous être d'une quelconque aide, je suis à votre disposition Dame. Et concernant votre futur séjour en Bretagne, c'est auprès de ma personne que vous serez en contact au niveau de la Diplomatie. Je serais enchantée de vous faire découvrir les us et coutumes locales. Je suis vannetaise de coeur mais je vis sur Rennes pour des raisons militaires. D'ailleurs cela me fait penser que ma tante est venu passer séjour de longue durée chez vous il y a deux années je crois. Il faudra que je le lui redemande. De plus, si vous avez besoin d'un garant pour obtenir les laisser passer car on ne rentre pas en Bretagne si facilement, je me tiens à votre disposition.

Se tourne de nouveau vers le chancelier tout en notant très clairement la nuance dans sa dernière phrase.

La Confédération Helvétique se trouve être assez mal connue en Bretagne ou tout du moins plus connue sous le jour que l'Eglise veut bien en montrer. Et encore certains s'entendent à parler de "pseudo" République de Genève. Croyez bien que je compte remédier à cela et faire rapport fort détaillé du fonctionnement des cantons helvètes. D'autre part vous pouvez me confirmer qu'aucun traité amical ou de coopération entre nos contrées n'existe ? Car j'ai eu beau farfouiller je n'en ai pas trouvé trace dans nos archives. Et je ne voudrais point commettre d'impairs et donc m'assurer que c'est bien le cas.

Et c'est sur ces entrefaites que le Capitaine arriva. Avec autant d’à-propos que le poil s'enlisant dans la fondue. Comme souvent.
Bien qu'il faut reconnaitre que suivant la provenance du poil en question et le contexte, la rencontre n'apparait pas forcément désagréable, bien qu'étrange.

Je crois pouvoir affirmer sans trop m'avancer que rien ne lie Genève à la Bretagne, de pres ou de loin. Si ce n'est les voyages qu'ont pu faire quelques ressortissants de nos contrées par chez vous et vis versa. Voilà qui est bien maigre, il faut bien le reconnaitre et vous n'en trouverez nullement traces dans vos archives.

Semblant se rendre compte de son approche cavalière et de son absence de manière.

Je ne me suis pas présenté. Vous excuserez, je l’espère, ce manque de courtoisie... Mélian, humble bourgeois du consistoire ayant fait un jour la démarche de visiter vos contrées. En tant que voyageur curieux, avide de découvertes d'une part. Mais aussi en tant que représentant d'une République Genevoise voulant œuvrer à quelques échanges cordiaux. L'affaire ne s'est malheureusement pas passée comme on aurait pu s'y attendre. En effet, ma présence n'était clairement pas...

Il se tut quelques secondes avant d'offrir un sourire.

Je vous épargnerais les détails. L'affaire est ancienne et vous n'y êtes pour rien après tout.
Et si il ne faut oublier le passé, c'est bien en se tournant vers l'avenir que l'on peut rendre le présent radieux.

Sourire à la Consul dont le grand chancelier à la blonde crinière de fauve apprécie le piquant de l'esprit

Madame la Consule, j'ai aussi ... hum ... farfouillé comme vous dites, dans nos archives et je n'ai pas trouvé trace de traité liant la Bretagne et notre République. Je n'ai rien contre le fait que nous mettions à l'étude quelques modalités mais cela passera par l'approbation du Consistoire des Bourgeois de Genève et bien sûr de notre Avoyer pour lequel le Consistoire a rôle de conseil.

Se tourne vers Bigmamma.

Je crois, chère BM, que ta mission pourra permettre de défricher les aspects commerciaux et militaires.

Yeux sombres se reposant sur le visage de Roxanne de Montfort-Laval.

Une reconnaissance réciproque entre nos Etats de nos indépendances et souverainetés, qui pourrait au surplus s'étendre à la souveraineté en matière religieuse, me paraît un préalable intéressant. Au-delà, Genève a peu de goût pour l'accumulation de traités qui s'amoncèlent sans effets concret autre que de gâcher parchemins et vélins. S'il y a des accords, ils faut qu'ils aient des résultats tangibles, appréciables et visibles pour les habitants concernés des entités signataires.

Entendant Melian qui vient d'arriver, le chancelier approuve les propos tenus par le valeureux capitaine genevois d'un hochement de tête et reprend pour la diplomate bretonne.

Nous pouvons accueillir favorablement cette démarche qui mettrait un terme aux moments d'incompréhension voire de heurt, auxquels faisait allusion le Capitaine. Toutefois, l'aval de votre grand oncle celui qui est grand duc par l'autre, sera nécessaire, et, bien que Grand Duc, cela devra se faire dans la clarté et non au creux de la nuit comme cela eut pu se faire. Moyennant quoi, plusieurs perspectives pourraient se faire jour, surtout si Genève entre dans une ère nouvelle. Qu'en pensez vous, Madame de Montfort-Laval ?

Que de monde dans cette entrée. Voilà maintenant une haute silhouette qui arrive d'un bon pas. Et qui lui confirme ce dont elle se doutait déjà, que rien de concret à ce jour ne relie de près ou de loin la République de Genève au Grand-Duché de Bretagne.

En effet je n'ai rien trouvé de probant dans nos archives, hormis quelques ébauches de traités qui n'ont de toute manière, vous me le confirmez vous même jamais vus le jour.

L'homme se présente, elle note malgré son comportement quelque peu cavalier qui ne la dérange au demeurant pas, qu'il possède certaine prestance. La Consule, si elle n'est point dans ses bureaux ou en visite diplomatique, passe l'autre partie de son temps dans l'Oratoire de la garde Grand-Ducale. Et elle est donc largement habituée aux manières peu protocolaires, ou tout du moins plus laxistes, de ses frères et soeurs d'armes. La boucle d'or Montfort est certes noble, mais si elle fait preuve de tout le protocole et l'étiquette nécessaire lorsqu'elle s'y trouve dans l'obligation, dès qu'elle en a latitude, elle est une jeune fille qui ne s'embarrasse point de préjugés

Vous me voyez navrée que l'hospitalité bretonne que l'on dit pourtant sans défaut et particulièrement chaleureuse de par nos contrées, n'ait point fait preuve de meilleur accueil à votre encontre. Mais vos paroles sont sages, sans renier notre passé, il est parfois plus clairvoyant d'avancer dans une même direction, et en une confiance réciproque.

Se tourne vers le chancelier qui lui aussi a bien vu que c'était plus un néant ou des discussions stériles comme elle a pu le voir dans les dossiers passés entre ses mains. Elle l'écoute avec attention tout en remarquant présence discrète de l'un de ses hommes près de l'entrée. Un regard sur l'estafette auprès de qui elle vient prendre message apporté. Lecture rapide de celui-ci avant que trait de malice n'apparaisse sur son visage. Et oui, la Montfort est une vraie Chipie à ses heures. D'un signe du menton, elle indique à l'homme d'armes qu'il peut disposer et s'excusant de la légère interruption, reprend le fil de la conversation.

Je suis entièrement d'accord avec vous et rien ne m'horripile davantage que de voir traîner parchemins et bouts de papiers qui ne servent qu'à faire joli et qui n'apportent rien de tangible. Quant à l'aval du Grand-Duc, il est évident que mon grand-oncle en fera état en toute connaissance de cause. Il est le chef de notre diplomatie. Tout traité est ratifié de sa main et discuté également avec le Chambellan et le vice-chambellan et moi-même. Et ce dans une aura lumineuse et non dans forêts quelconques et assombries.

Une pause avant de continuer, à son tour d'avoir légère ironie qui apparait sur le visage. Il se trouve que Son Excellence Trandhuil le Chambellan et son Excellence Tadeus de Montfort-Vendôme, le vice-chambellan sont tous deux des hauts fonctionnaires de l'Eglise. Ne précise pas que Tadeus est un proche cousin, la famille est tellement vaste, ils s'y perdraient de toute façon. Et de rajouter. Autant le Chambellan que le Vice-chambellan sont deux hommes qui font passer les intérêts de la diplomatie bretonne avant que ceux de l'Eglise. Chose qui n'était point le cas il y a encore quelques mois. Mais Diplomatie et affaires religieuses sont deux choses différentes.

Une autre pause. C'est qu'elle commence à avoir la gorge sèche. Les perles lunaires se font pétillantes, ses doigts s'amusant à froisser parchemin entre ses mains.

Puis-je donc vous proposer de continuer discussion dans nos salons bretons ou dans tout lieu de votre convenance qui soit un peu moins exposé aux courants d'air ? Je me ferais un plaisir que de vous convier, Madame l'Ambassadrice ainsi que Monsieur le Chancelier, dans l'un de nos salons et de vous présenter chambellan et vice-chambellan. Ainsi que le Grand-Duc. Certains chez nous s'entendent à le qualifier de tyran. Mais mon grand-oncle est un homme tout à fait charmant. Qui se fait âgé certes, mais point sénile.

Froissement final du bout de papier entre ses doigts. Ce n'est pas pour rien que l'on dit de l'Ordre des Trente que ses membres sont l'élite militaire de la Breizh. Il est évident que sa présence en ces lieux fait grincer quelques dents. Mais la Consule sait pertinemment qu'aucune ingérence dans la diplomatie bretonne, par tout étranger quel qu'il soit, ne sera tolérée.

La Chevalier se tourne vers le dernier arrivant.

Peut-être accepteriez-vous également de vous joindre à nous ? Ainsi je vous montrerais que nous savons faire accueil courtois. Cela vous ferait non pas oublier le passé mais envisager meilleurs auspices à venir ?

Le chancelier sourit à la Consule qui semblait entrer dans le vif du sujet. Il fit signe que l'on apporta à boire et un peu à manger, car la voix de la jeune femme semblait parfois s'étrangler en fin de phrase.

Vous savez, dire que Genève est une République, signifie que ses autorités agissent au vu et au su des genevois. Nous ne sommes que les exécutants, précaires et révocables ad nutum, de leur volonté. Je conçois votre volonté de discrétion sur certaines affaires, notamment vis à vis des grands Etats voisins. Genève ne pratiquant pas la diplomatie secrète et affichant toujours ses positions et ses choix, ce que je puis vous proposer est de parler ici, des grands principes et d'aller dans des salons plus fermés, accessibles au seuls combourgeois du consistoire pour parler des détails et des modalités qui devraient rester discrètes ou nécessiteront un temps de mise au point.

La collation genevoise de fromage, de vin fendant et d'eau produite par la fonte des plus purs glaciers arriva.

Servez vous, Madame la Consule, vous me direz après ce que vous pensez de la proposition.

Et d'acquiescer aux paroles du chancelier.

Gast !! Ce n'est nul votre Consistoire qui me gêne, bien au contraire. Mais comme vous le dites vous-même, certains états voisins ont regard sur l'entrée de vos locaux et mes hommes viennent déjà de me prévenir que certains avaient été aperçus. Et j'estime que nos conversations ne les regardent nullement. Je ne pratique point la langue de bois et j'ai pour habitude de dire les choses telles qu'elles sont.
Donc votre proposition me convient amplement.

Sourire satisfait de la Consule, voilà donc les quelques esgourdines qui traînent dans les parages averties.

Qu'est-ce donc ce fromage, Monsieur Le Chancelier ?

Se penche afin d'en humer l'odeur et d'en regarder la texture.

Madame l'Ambassadrice, si vous souhaitez parler dans la salle plus discrète qui à été ouverte par le Capitaine Meliandulys à la demande notre avoyer. Elle ne sera accessible qu'aux membres du Consistoire des Bourgeois de Genève. Les travaux d'aménagement ont pris un peu de temps, ce dont je vous prie de bien vouloir nous excuser.

Toutefois, dans la mesure du possible, pour que les habitants de Genève soient informés comme nous pensons qu'ils ont le droit de l'être, nous pourrons parler des grandes lignes ici-même.

Elle avait écouté les dernières paroles du chancelier.

Cela me sied parfaitement. J'ai amené avec moi quelques parchemins concernant notre gouvernement actuel. Car si votre République est riche en particularités, il en est de même pour notre Breizh. Et l'une d'elle concerne la Diplomatie. Vous n'êtes sans doute point sans savoir que la Bretagne se dote d'un Grand-Duc qui est élu à vie mais également d'un Duc, élu lui tous les deux mois. Et tout ce qui a trait à la Diplomatie bretonne, n'est pas du ressort du Duché, mais uniquement du grand-duché,notamment pour la mise en oeuvre des relations avec les états étrangers. Je me ferais un plaisir que de répondre à vos éventuelles questions si tant est que vous en ayez.
Le premier vélin présente donc le gouvernement en place à ce jour.

Spoiler:

Et celui-ci, concerne plus particulièrement la composition du Conseil Grand-Ducal

Spoiler:

BM admirait l'aisance de la jeune femme et l'enviait même un peu. Comme elle, elle n'avait pas de problème pour parler à la troupe, le contact des gens d'armes était son quotidien, mais la fréquentation des salon une toute autre affaire!

Dame Roxanne alignait les parchemins, détaillait les conseils de sa contrée d'origine et BM se rendait compte que la Bretagne aussi, était aussi pleine de particularismes.

Pendant que Sembre et John prenaient les parchemins, Bm s'approcha de la Dame et lui suggéra :

Dame, en nous rendant dans le petit salon pour parler plus à l'aise, verriez-vous un inconvénient à m'éclairer sur un sujet qui m’intéresse au plus haut point : j'ai ouie dire que les druides sont de retour chez vous. Est-ce vrai ? Et quand est-il de leur liberté de pratique et d'enseignement sous la domination de l'EA ? J'aimerai tellement approfondir mes connaissances en ce qui concerne ces antiques pratiques. Je pense qu'il y a toujours matière à tirer leçons des croyances et expériences de nos anciens.

Grisailles qui se font attentives auprès de l'ambassadrice alors que la Consule emboite le pas à la dame.

- Aucun inconvénient. Mais je ne comprends pas, pourquoi parlez-vous de "retour" des druides ? Il y a toujours eu des druides en Bretagne. Quant à leur liberté de pratique et d'enseignement, elle est respectée par l'EA bien que mon grand-oncle son Eminence Clodeweck, soit réputé pour ne point trop apprécier les druides. Vous avez les réformés, nous avons les druides. Bien que chez nous le Druidisme ne soit en aucun cas une religion. Le druide aujourd'hui est le guide spirituel et le garant des traditions celtes qui ont nourri et bercé la Terre de Breizh. Il intervient dans bien des domaines tels que la diplomatie, les arts et cultures, la médecine et la justice ou encore les rites traditionnels.
Notre croyance envers "La Mère" est basée sur une seule phrase : -""Nous sommes tous de petites étincelles issues d'une grande flamme, et cette flamme est la source de tout ce qui a été et de tout ce qui sera."

Il y a trois voies de connaissance dans le druidisme. La Scelaigie dont le barde perpétue la tradition orale et la mémoire. Il se spécialise en histoire et généalogie mais également, le chant, la musique et le conte font partie de ses attributions. Il y a aussi le béléanisme qui est l'art de la transmission de la connaissance des Anciens et des rituels de nos traditions et enfin, l'ovatie qui est la pratique d'une médecine traditionnelle par l'art des plantes.

Ton de confidence.

Je suis moi-même une formation auprès des druides. Je souhaite être Scelaig mais je me dois d'apprendre les trois voies de la connaissance. Actuellement en Breizh, nous célébrons Alban Eiler,l 'Equinoxe de printemps. Une Montfort qui se tourne vers le druidisme c'est plutôt rare chez nous. Sa Majesté mon grand-oncle l'avait fait, ma grand-tante Gannika aussi et j'ai une cousine qui est druide. Mais j'avoues qu'au sein même des Druides, ils se sont posés moult questions avant que de m'accepter auprès d'eux.

Quant à vous dire que l'EA accepte le druidisme, selon la charte druidique, ils en ont l'obligation tant que le Druidisme reconnait l'EA. Mais de longues palabres ont lieu. En effet, l'EA reproche actuellement aux druides d'être un peu trop présent sur la place publique et il est vrai que nombre de bretons ont aspiration à découvrir les aspects du druidisme. Une autre forme de spiriualité qui se rapproche plus de la Nature et de nos ancêtres.
Pour vous donner un exemple de la place qu'occupe le druidisme en Bretagne, lors de l'intronisation du Duc ou de la Duchesse, qui a lieu tous les deux mois, il y a bien sûr une cérémonie religieuse mais c'est ensuite un druide qui pratique la cérémonie afin de transmettre l'Epée du Duc de Bretagne.

Une porte ouverte au fin fond d'un petit couloir.

Nous y voici non ?

Léger hochement de tête adressé à l'ambassadrice.

N'hésitez point si vous avez d'autres questions, ce sera un plaisir que de vous faire découvrir les particularités et les traditions de ma Breizh.

Elle le savait avant l'heure mais voila que c'est officiel. Elle dépose l'édit de son Grand-Duc et se prépare à répondre aux questions qui ne tarderont certainement pas. Le régent, elle le connait bien, il fut l'époux de l'une de ses feues cousines.

Spoiler:

Elle fait son devoir. Familial celui-ci. Deux familles qui se cotoyent souvent. Deux familles en pleurs aujourd'hui. Et tout un Grand-Duché aux couleurs endeuillées. La Bretagne vient de perdre son souverain. La Bretagne vient de perdre un grand homme.
La mine de la blonde est sombre en cette journée. Elle a longuement parlé avec ses patriarches à elle. Dont l'un se présente pour la succession de l'homme qui vient de s'éteindre. Quand deux grandes familles se soutiennent l'une, l'autre.
Roxanne passera plus tard, dans l'immédiat, moult choses à régler et à préparer. Et leur famille se retrouve, plus soudée et unie que jamais. La consule l'a réveillé aux aurores ce matin afin de lui transmettre la nouvelle et le pli.

Les azurs sont assombris aujourd'hui. Et la diplomate dépose le vélin.

Citation :: De Nous, Roxanne de Montfort-Laval, Chevalier de Langolen
A Vous, République Souveraine de Genève

d'ar Merc'her 2 a viz Mae 1460

Nous, Roxanne de Montfort-Laval, Chevalier de Langolen et Dileuriad de la Maison de Retz, Consule de Bretagne en Ecosse, Confédération Helvétique et Grèce, Gonfanonier de l' Ordre des Trente et Sage à la Citoyenneté,

Nous avons la douleur de vous faire part du décès et de l'envol de notre Patriarche, Grand-Duc souverain du Grand-Duché de Bretagne, Elfyn de Montfort.

Qu'en ce jour du premier mercredi de ce mois, d'ar Merc'her 2 a viz Mae 1460, sous la bienveillance de notre Reyne Nathan, son âme trouve enfin la paix.

Nous vous adresserons prochainement invitation afin de vous rendre aux obsèques organisés par la famille en la Cathédrale de Nantes.

Que ce soit su et entendu.

Roxanne de Montfort-Laval,

En sa qualité de Dileuriad de la Maison de Retz

Pour la Maison de Retz

Sans un mot, de s'en aller préparer bagages afin d'honorer ses titres et son fief et surtout soutenir famille et proches en ce jour funeste. Il y a des évènements auquels, malgré ses principes, elle ne déroge pas. Celui-ci, en fait assurément partie.

Citation :: À Roxanne de Montfort-Laval,

Je tiens d'abords à vous présenter mes condoléances les plus sincères. Inutile de rapeller combien ces moments sont difficiles pour tous ceux qui auront eu la chance de connaître un tant soit peu le défûnt. Je tiens à vous témoigner mon appuit dans cette épreuve et espère que vous aurez le courage et la force pour surmonter ces jours sombres.

La Bretagne est aujourd'hui dans un point charnière de son histoire. Par le passé en de tels moments elle a su en sortir plus forte et plus grande, souhaitons qu'il en soit de même aujourd'hui.

La Bretagne pleure un des siens, le Monde connu s'approche de plus en plus vers le gouffre du chaos et Genève demeure témoin des faits qui l'entoure. Souhaitons que le jour où nous surpasserons les considérations actuelles soient proches pour que tous puissent goûter des jours de libertés et de prospérités.

Avec mes sincères respects & amitiés,

John Edward.

Voici le brouillon de la lettre de créance de Bigmamma, pour respecter le cadre protocolaire.

Citation :: Moi, Rgmax, Avoyère de la République de Genève, désigne à titre d’Ambassadrice plénipotentiaire auprès du Grand Duché de Bretagne, Dame Bigmamma di Foscari Widmann d'Ibelin.

Sous la responsabilité du Chancelier de la République, SembreEnDevant, l’Ambassadrice auprès du Grand Duché a en charge la représentation de l’ensemble des intérêts de la République et notamment la mission de préparer la conclusion d’un traité de reconnaissance et de coopération mutuelle entre la Bretagne et Genève.

En ces temps troublés, l’affirmation de liens d’amitié, de coopération et d’assistance mutuelle avec d’autres Etats indépendants des grands royaumes et Empire est une impérieuse nécessité pour Genève. Puisse la Bretagne accueillir favorablement cette mission de paix et de concorde et l’Ambassadrice de Genève.

Fait à Genève, le 2ème jour de juin 1460,

Rgmax
Avoyère de la République

Citation :: Grand-Duché de Bretagne :

Grand-Duc - néant

Régent - Sa Magnificience Myrlin de Pontcallec

Composition du Conseil Ducal du Grand-Duché de Bretagne :

Duchesse - Sa Grasce Anne-Solenn Wolback

Commissaire au commerce – Roxanne de Montfort-Laval, Chevalier de Langolen
Commissaire aux mines - Diat
Bailli – Tualenn ap Maëlweg-Kerdraon

Juge - Pelotine Salaün de Kerkreñv, Dame de Concoret
Procureur - Ascelin de Mauny

Capitaine -Anakin de la Croix de Rigole
Connétable - Slicer Strandhögg, Chevalier de Pluguen
Prévôt des maréchaux - Marzina de Montfort-Penthièvre, Princesse de Bretagne et Baronne de la presqu'île de Quiberon

Porte-parole -Missanges de Kerrandic, Vicomtesse des forges
Conseiller - Niark de Ratspoutine
Conseiller - Ankou de Coëtivy

Diplomatie du Grand-Duché de Bretagne :

Chambellan - Père Thrandhuil,
Vice-Chambellan - Roxanne de Montfort-Laval,
Père Tadeus de Montfort-Vendôme, Seigneur de Torfou
Grain de Sel de Bretagne - Marie de Kermorial, Marquise de Cesson, Dame de Buzay et de l'île de Groix

Université de Bretagne :

Recteur -
Missanges de Kerrandic, Vicomtesse des forges

Villes :

Roazhon - Rennes (capitale) :

Productions locales : Fruits
Maire : Ascelin de Mauny

Reoz - Rieux :

Productions locales : Fruits
Maire : Mike de Nauériels de Kermabon

Felger - Fougères :

Productions locales : Fruits
Maire : Selene

Roc'han - Rohan :

Productions locales : Bois
Maire : Bioul de Lanngroez, Comte de Saint Etienne du Gué de l'Isle et Baron de Trébeurden

Gwened - Vannes :

Productions locales : Bois
Maire : Grand Sage de Kerdraon, Duc d'Ouessant

Brest - Brest :

Productions locales : Poissons
Maire : Ankou de Coëtivy

Kastell Paol - Saint Pol de Léon :

Productions locales : Poissons
Maire : Joeboy de Kastell Vampy

Landreger - Tréguier :

Productions locales : Poissons
Maire : Saloméd'Artignac, Comtesse de Mondoucet

Saint Brieg - Saint Brieuc :

Productions locales : Poissons
Maire : Myssycat

Mines :
3 Mines d'or
1 Mine de fer
2 Mines de pierre

Diplomatie Bretonne :

http://diplomatie.bretagnerr.info/

État des frontières : Fermées

Bm, penchée avec attention sur le parchemin, félicitait Dame Roxanne pour ses nouvelles fonctions.

Vous allez avoir bien du travail Dame, tenir la haute main sur le commerce d'un si grand Duché doit être tâche de titan.

Venez en attendant prendre une collation afin de vous reposer de votre voyage et nous parlerons tranquillement par la suite.

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