[JUGE Nefti]Plainte contre Yohann65 [VERDICT RENDU]

HRP: Désolé, soucis de compréhension de ma part, j'edite et je te laisse terminer ^^

Notwen se demanda si le début de son récit n'avait pas été un poil trop long... empêchant ainsi les auditeurs de maintenir leur attention jusqu'au bout... m'enfin elle se dit que ceux qui connaissaient Kirkwood avait connu bien pire...

Elle reprit donc :

— Mmm... nous en étions donc au moment historique où le bien-aimé maire de Genève, tout de blanc vêtu, sortait courageusement de l'enceinte protectrice de la ville qui l'avait vu naître, quelques décennies plus tôt, dans une étable entre un âne et une vache...

Notwen se dit qu'elle devrait essayer de faire court...

— ... donc vous l'avez compris : il sortait.
Il se dirigeait vers les lignes des assiégeants, quand on vit une troupe se ruer sur lui...
C'était l'armée commandée par l'ex-curé de Genève, défroqué, le dénommé Yohann65. Les soldats, brandissant leurs épées, donnèrent un spectacle d'horreur. Oser frapper, à plus de 10 contre 1, un homme sans arme, un plénipotentiaire, vous imaginez ça M'sieur le juge ?
Le pauvre homme a brandi son drapeau blanc vers le ciel... j'aurais aimé voler à son secours, mais le Très-haut ne m'a point doté d'ailes, M'sieur le juge, donc je n'ai pas osé tenter le saut, ç'aurait été sot.

Notwen pensait aux anges... ceux-là même que Petitced devait cotoyer à présent...
Deux larmes coulèrent sur ses joues roses...

— Et c'est ainsi, le drapeau blanc bien haut, que Petitced reçu une multitude de coups d'épées... ... avant de s'effondrer sur le sol de la bonne terre de genève, qui nous a tous nourrit depuis notre tendre enfance et nous nourrit encore avec bonté et prodigalité...

Notwen dévisagea l'assistance, et se demanda si son émotion lyrique était partagée... ... elle décida donc, une dernière fois, d'abréger .

— Euh... voila M'sieur le Juge... à la tête des assaillants il y avait bien Yohann65 en personne. Et à ce que j'ai vu, aucun soldat d'une armée autre que celle de Yohann65 n'a participé au meurtre. Meurtre... on peut dire assassinat me semble-t-il, enfin c'est au procureur d'en décider.

Épuisée par ce récit d'horreur, Notwen recula et tomba sur sa chaise.

Le Juge écoutait attentivement le récit de la Chancelière, il était bouleversant.
Cette scène, Mage s'en souviendra toute sa vie, il était lui aussi sur les remparts ce funeste jour... mais il ne devait pas faire entrer les sentiments et devaient rester juste et impartial.
Il remercia Notwen, puis se tournant vers le Procureur:

-Monsieur le Procureur, j'aimerai votre réquisitoire, en effet, vous n'avez pas formulé la peine que vous souhaitiez, ensuite Maitre Garwin pourra plaider.

[Eh oh... tu vas un peu loin, là ]

[tu crois ?! nooooon !]

Citation :

La forme de la braquette de l'uniforme de lieutenant avait toujours intrigué Power. C'est en écoutant le récit de Notwen qu'il comprit qu'il s'agissait en fait du trou laissé par l'épée qui avait achevé l'ex-avoyer de Genève.

[hrp, lol Jeff, le seul lieutenant à avoir eu un costume blanc c'est toi... et le Lieutenant de Police de l'époque était Misskanoueg, ensuite ce fût moi. Petitced n'était plus Lieutenant depuis quelques temps déjà.]

[Lep, il faut relire attentivement la 1ère partie de mon témoignage... c'est expliqué^^]

[Va falloir créer un post HRP à part maintenant, pour commenter mes vannes à 2 derniers;]

[autant pour moi Notwen....mais cela voudrait dire que Yohann s'est acharné à coup d'épées également sur le drapeau ?? ou uniquement sur Petitced ?? relis bien ]

[ ]

Notwen se réveilla.

Elle se trouvait dans une salle d'audience. Autour d'elle, non seulement il n'y avait pas de prévenu et pas d'avocat, mais elle s'aperçut que même le juge était parti.

Alors Notwen fit comme tout le monde, elle sortit...

Leprieure se demandait lui aussi ce qu'il faisait là, salle déserte, pas besoin de son témoignage...il parti en direction de la taverne d'RG pour retrouver sa belle et les joies de la boulasse

En sortant du tribunal désert, Notwen croisa Maître Garwin et le salua courtoisement.
Elle compatit avec le dur métier d'avocat, déjà délicat quand le client est absent de son procès, mais surement consternant quand le procureur, le greffier, et même le juge s'en absentait.

[Autant en rire un peu ]

HRp: Mage a été démis, il ne doit plus s'occuper des affaires...

[Désolée, j'ai pas pu m'empêcher ]

Le verdict de ce procès est attendu avec impatience par les autorité du duché du Périgord. Yohann y est devenu ... curé. Je ne ferai pas de commentaire sur cette infâme institution versatile, népotiste et sodomite, mais je remarque qu'il y a à peine un mois, l'assassin était excommunié. Je suis yohann depuis qu'il a quitté Genève en avril 1456. Il s'est d'abord réfugié en Bourgogne, à la suite de notre victoire et du départ des armées impériales. La protection que lui accordait alors ce duché a attiré les sicaires. Un mois de guerre là-bas ont été nécessaire pour obtenir qu'il leur soit livré. Hélas, il a fuit à Dole avant qu'il ne soit serré. Une sœur camelot le retrouve quelques semaines plus tard, en novembre 1456, dans une arme comtoise, à Saint Claude, alors que Pendarric entre dans les faubourgs de Grandson. Cette armée, je l'ai su plus tard, était destinée à nous assaillir. Mais l'initiative de Pendarric a fait grenouiller le projet. Quand les helvètes se sont montrés fermes, les dolois se sont divisés et ont révisé leur projet d'invasion. Ils pensait alors que Genève la réformée (et grandson qu'ils assimilaient également à la réforme) ne serait pas défendue par les autres suisses. Yohann, dépité, rejoint alors une compagnie d'aventuriers qui s'en prennent à Munich. Yohann, duc usurpateur, s'en fuit rapidement, à travers l'Helvétie, sans que personne ne s'en inquiète. Je le retrouve abrité en Savoie, que je presse alors de conclure le traité d'extradition. Mais les savoyards sont plus lents que les suisses... Yohann finit par quitter la Savoie, et je le retrouve dans une prison, à Béziers dans le Languedoc. J'ai fait jouer alors le traité d'extradition qui nous unit avec eux. Yohann est banni du Languedoc. Il ne demande pas son reste, et se réfugie dans le Périgord. Je presse donc notre juge de conclure. Le chambellan du duché truffier attend.

Je poursuivrai Yohann jusqu'au bout de l'Aristotélité. Je le jure. Je tiens toujours mes promesses. Tant que cet assassin ne sera pas venu payer sa dette, il ne trouvera nul asile chez les amis de Genève.