[RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum

Dieu a dit "que la Lumière fut à genève !" Et Nicbur répondit :"on dit s'il te plait" !

Bonjour tout le monde !

Je ne fais que de passer en ma qualité de passant qui ne fait que passer ... (waouw que je suis fort moa !) mais je vais y aller de mon petit commentaire tout personnel et pas du tout engagé ;-)

J'aime bien le courrier de Isk ! Juste un petit détail : Monseigneur Tibère d'Arcis ... c'est faire trop d'honneur à ce chien que de citer son nom. J'aurais plutôt dit "Monseigneur ... Trouduc (venu) d'Ailleurs ... ou quelque chose du genre" ... et vous me rétorquerez que fort heureusement, je ne suis pas avoyer ... et vous aurez bien raison. On peut peut-être trouver autre chose, ou simplement ne pas le nommer ... Après tout, le faux pape (volontairement sans majuscules) l'a nommé ... j'espère donc pour lui qu'il sait encore qui il a choisi.

Sinon, heu, je ne me présente pas pour représenter les Réformés, tout bêtement parce que je ne le suis pas moi même : je tiens trop à ma Liberté que pour m'associer à d'autres qu'à mon Ely de coeur, et heureusement pour Moa, c'est aussi ça, Genève ... Deos ... Loué soit Ouf ! (ou le contraire ... suivant l'humeur ...)

Par contre, si vous voulez un représentant de mon culte, je me porte volontaire. Il va de soi que personne d'autre que moi ne le pourra vu que je suis le seul à admirer mon Dieu (tous les matins dans le miroir). Mes seuls représentants sur cette Terre sont les Elements : l'Eau, la Terre, le Vent, le Feu, la Lune et le Soleil. Après tout ... en y pensant à deux fois ... le Culte des Elements pourrait peut-être attirer des adorateurs parmi la population ... Si vous l'acceptez, indiquez donc mon nom sur la liste : Philippe Pygmalion, Comte de Trévières-le-Duc, Chasseur de Peaux de Reynes, Grand Sorcier Des Elements de Terre-Mère.
(MDR)

Ben oui, je sais toussa mon bon Luc oups, Vot'Honneur M'sir Le Juge Cantonnal mais personne ne veut m'appeler Deos, alors faut bien que je trouve autre chose pour m'occuper ! et occuper mes zouaves d'ouailles

d'ailleurs, pendant qu'on en parle :

Citation :

Cherche d'urgence nombreuses Oies à l'ail ... dévotion et cotisation requises : minimum 1 nez-cul journalier (si vous ne pouvez pas le faire seul, faites un don à la place), pas de maximum pré-dé-fini. Pour les dons, surtout pas à la banque d'en toine ... parce qu'il y aurait marre gaile, et aïe aïe aïe, c'est bien connu, trop d'ail tue le vent pire et les mousses tiques ! Non : préférez vous adresser chez Ely et Phil, Quai de la Concorde, 53 ... qui ont toujours un bon petit pinard ou une bonne gnôle pas tirée des fagots à vous faire gouter ... (selon la nature du don, bien entendu )

Tu crois que je devrais l'afficher en halle celle là ?

Bah ça mérite au moins ça!

un peu d'amusement en vue ?

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=83636153#83636153



pas bien Phil, pas bien ... si moman voyait ça, elle te gronderait !

Relax isk !
Répétez tous ça 10 fois ... et si vous ne vous plantez pas, vous sentirez s'ouvrir vos shakra !


Allez, tous après moi ...

Relax isk !
Relax isk !
Relaxiste ! Non non non ... pfff ... appliquez-vous, m'enfin ! Allééééééeuh !

oui oui, ça va, je

Citation :

Bon, elles risquent d'un peu brouter les tapis ...

ça devrait les changer que de se faire fumer par les conseillers et les passants et ...

Allez, greffier, faites entrer les accusés ... heu ... pardon ... les brebis ... mais attention hein, pas les galleuses ... on a assez de mal avec les gogo, ls gaugau, les gauloises !

Citation :

Cher Isk,

je trouve ton courrier très bien tourné, bravo.

J'ignorais que Tibère était devenu notre évèque. Décidément, entre la Bourrike et Tibère, nous sommes gâtés. J'espère que la concorde reviendra un jour entre l'Eglise et Genève.

Bon baiser de Barcelone,
Notwen

Citation :

Not,

Merci.

Je vais tout de même un peu le retravailler. Les élections sont presque finies maintenant : je les clos ce soir, à Vêpres.

Prends bien soin de toi et des autres, là-bas, au soleil.

Je vous embrasse tous.

Iskander

Citation :

Genève, le 29 septembre 1460

Votre Saintenté,
Eminences,
Monseigneur de Richelieu,
Monseigneur de Nivellus,
Messeigneurs,

J'espère que la présente vous trouve en pleine félicité.

Par la présente, je viens vous informer de ce qui se passe relativement à votre Eglise à Genève, et vous solliciter.


Monseigneur Tibère d'Arcis, que vous avez nommé évêque à Genève, ne convient pas du tout à la ville et à ses gens.

Vous avez envoyé plusieurs croisades contre notre ville, menées par quelques gens loyaux à l'Eglise, droits et honnêtes, trainant derrière eux la crapule des royaumes, aventuriers de tous poils qui, sous prétexte d'une noble cause, cherchaient au mieux à tromper leur ennui et, pour beaucoup, sont venus montrer au monde ce dont la lie de l'humanité était capable.

Les croisades ont reflué. Personne ne s'est avoué vaincu. Personne n'a été déclaré vainqueur. Mais tous les genevois, réformés ou aristotéliciens, ont été meurtris par elle. L'Eglise, la leur ou celle de leurs voisins, a été leur tourmenteur.

Genève a continué à pratiquer le simultaneum, permettant à chacun de suivre son chemin vers Dieu et de vivre en paix avec son voisin, aristotélicien romain ou aristotélicien réformé, ou, comme moi, n'ayant pas encore trouvé mon chemin vers Dieu.

Vous nous avez ensuite envoyé un évêque, Monseigneur Tibère d'Arcis, portant pour tout expression de l'amour de Dieu pour les hommes sa morgue et son mépris de nos gens. Aux questions qui lui sont posées sur le chemin de Dieu, il ressasse les réponds et répète par coeur le dogme et les textes, sans accéder au dialogue, conspuant les "hérétiques" sans chercher, par une action sereine, à les amener à se poser des questions sur leur foi et, qui sait, à la amener dans le giron de l'Eglise.

Je suis particulièrement déçu par lui. Il eût pu être le ferment d'un nouvel équilibre à Genève. Il eût pu réconcilier les genevois avec l'Eglise. Il eût pu ... et en somme n'est que cela, espoirs déçus.

Il a la qualité de son défaut : il est tenace. Des insultes qu'il a commises à l'égard des gens de Genève, par son attitude ou par ses paroles, il en a sans doute reçues autant en retour, blessé toujours dans son honneur ou dans son orgueil, sans jamais réaliser à quel point il avait blessé les gens en retour.

Le fait qu'il soit général d'une milice qui se fait nommer l'ordre de Tau ne facilite pas les choses. Et le fait que cette milice est venue, par son ordre semble-t-il, assassiner deux genevois, en terre genevoise, sans autre forme de procès, rend les choses plus compliquées encore. Et l'un d'eux au moins était un aristotélicien romain, baptisé.

Pourquoi donc nous l'avez-vous envoyé ? Quel message vouliez-vous envoyer aux genevois en envoyant une telle personne pour représenter l'Eglise à Genève ? Ces questions sont sans réponses, et nous laissent perplexes, tous.

Genève ne sera pas convertie par le sabre, vous le savez, quelle que soit sa forme.

Nous eussions préféré un prélat docte, un théologien habile, un missionnaire, un homme bon, qui eût pu non pas forcer, mais comprendre, aider, montrer, guider, tout cela.

Pourquoi nous avez-vous envoyé un tel prélat ?


Je nourris, en écrivant la présente, l'espoir que vous saurez réorienter votre action à Genève.


Mais cela vous appartient.


Par contre, il m'appartient de faire appliquer nos lois à Genève.

Nous avons deux lois fondamentales que Monseigneur Tibère refuse de respecter.

La première est la charte de prime allégeance. Genève est libre, indépendante et souveraine, et ne saurait souffrir une personne qui prête une allégeance plus grande qu'à elle et qui exerce les droits de bourgeoisie, notamment celui d'être électeur ou candidat aux élections municipales. Monseigneur Tibère en a été informé. Nous avons longuement discuté, et nous avons convenu qu'il pouvait venir s'établir à Genève, et exercer son ministère librement sans devoir prêter ce serment.

Or, le fait est qu'il a transgressé cette loi, en se présentant aux élections municipales à Genève, sans avoir reconnu sa prime allégeance à Genève.

J'ai donc déposé plainte contre lui, et il est actuellement en procès pour cela, et pour le meurtre qu'il aurait commandité, que j'ai évoqué ci-avant.

Nous lui assurons un procès équitable, je m'en porte garant.


La seconde loi, que j'ai déjà évoquée ci-avant, est celle sur le simultaneum. En somme, aristotéliciens romains et aristotéliciens réformés peuvent librement suivre leur chemin vers Dieu à Genève. Ces lois organisent cela, sobrement.

Un des aspects de cela est l'élection des représentants des cultes précités par leurs croyants. Nous n'avons pas de concordat et organisons donc les choses par nous-même. Notre loi dit que si un des cultes n'a pas de représentant à Genève, son culte ne peut être célébré dans les lieux de cultes, qui sont municipaux à Genève.

Le culte réformé a eu un seul candidat pour le représenter, en la personne de Nicbur.

J'ai sollicité Monseigneur Tibère pendant toute la période de dépôt de candidature, qui s'est achevée ce soir, à Vêpres. Il n'a rien voulu entendre, même pour le salut des croyants de l'Eglise aristotélicienne romaine à Genève. Aussi ais-je été grandement soulagé quand Dame Istanga s'est présentée pour cette élection, en qualité de représentant du culte aristotélicien romain.

Et Monseigneur Tibère m'a d'autant plus déçu, car je lui ai expliqué qu'il ne devait pas prêter serment de prime allégeance pour cela, juste se présenter à cette élection. Il eût ainsi, par un tel acte, respecté à la fois la volonté de celle qui l'a commandité à Genève, et la volonté des genevois.

Quoiqu'il en soit, Dame Istanga de Lendelin représente désormais les aristotéliciens romains de Genève, pendant deux mois à compter de ce jour et jusqu'aux prochaines élections. Je voulais vous informer tout particulièrement de cela.


Votre Sainteté, Eminences, Monseigneur de Nivellus, Monseigneur de Richelieu, Messeigneurs, à la lecture de tout ce qui précède, vous comprendrez ma requête : rappelez votre évêque, rappelez cette personne qui ne parvient pas à parler aux gens de Genève.

Je reste persuadé qu'il est possible de mener débats religieux et controverses à Genève, autrement qu'à coup d'épée. Vous le savez, tout le monde devient sourd quand on vous tape dessus. Surtout quand ce discours concerne Dieu et tout l'amour qu'il a pour nous.

Si vous le souhaitez, envoyez-nous un nouvel évêque, qui ait à coeur d'apprendre à aimer les genevois et à les guider sur le chemin de Dieu.




Dans l'espoir de vous lire bientôt, je vous prie de croire, Votre Saintenté, Eminences, Monseigneur de Richelieu, Monseigneur de Nivellus, Messeigneurs, à l'assurance de ma parfaite considération.


Iskander
Avoyer de la République libre de Genève

Lignes 7 & 8, mon avoyer... Les réformés sont aristotéliciens. Aristotélicien réformé de confession genevoise en ce qui me concerne. L'Eglise de Rome, elle, prescrit l'irrespect du 17éme logion. Je doute qu'on puisse la qualifier sincèrement d'aristotélicienne. Tout au plus Eglise soi-disant d'Aristote.

Je m'interroge aussi sur le rôle que vous souhaitez donner au représentant des cultes. Il me semble que dans l'esprit originel du document, le représentant des cultes devant le gouvernement de Genève, faudrait-il précisé, est responsable devant notre justice du bon respect de nos lois. C'est faire grand tort à mademoiselle Istanga de la rendre responsable des boutefeux qui refusent le simultaneum et le décret de Guidrion sur la paix religieuse. La condamnera-t-on pour crime de trahison parce qu'un teutonique ou un milites de Tau aura conspué et troublé le culte, aura rappelé les bénédiciteurs à servir l'Eglise au lieu de notre cité lors de la prochaine croisade ? Ou botterons-nous en bord de soule et laisserons-nous encore faire et dire dans les murs juste pour le satisfecit d'aujourd'hui de voir une médaille d'Aristote épinglée sur le sein de mademoiselle Istanga et une croix poissonnée en stigmate sur le torse imberbe de monsieur Nicbur ?

Moi, Nefti, Avoyere de Genève, rappelle hautement que le simultaneum est loi dans Genève. Considérant, ce Jour, que la pratique de la foi ne peut être le sujet de troubles à l'ordre public, ni laisser place à des conflits d'usage des bâtiments du canton de Genève,il appartient exclusivement aux croyants de notre cité de décider de qui doit diriger les communautés des fidèles genevois, afin de représenter ces communautés, auprès des autorités du canton et devant la justice de la cité si nécessaire [...]


https://mairiegenevoise.forumactif.info/t3p20-lois-et-decrets-du-canton-souverain-de-geneve-fev-1455#21801