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| [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum | |
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+25Elysabeth philippe_pygmalion luc la misère musartine Rgmax Freng Akhilleúsyon zarathoustra Iskander xmanfe1999 glover SembreEnDevant gaia leo Rodrigue de la Mancha Ange_Dechu tatoumi barkus Kirkwood iZaac Meliandulys Von Holstein Magenoir Notwen de la Concorde Precye Vanitas 29 participants | |
Auteur | Message |
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istanga de lendelin flâneur
chez moi : Genf qualité particulière : xx inscription le : 06/06/2011
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Sam 6 Oct - 13:26 | |
| Eh bien, Isk, j'en pense grand bien... Regard qui frétille. Oui, un regard peut frétiller, comme un poisson.
Je change ma responsabilité en représentation, donc, comme tu le suggères. | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Sam 6 Oct - 15:30 | |
| - Citation :
Genève, le 6 octobre 1460
A Monseigneur Ludovi de Sabran, représentant l'Eglise Aristotélicienne Romaine,
Monseigneur,
Nous avons bien reçu votre épitre du 4 octobre dernier. Elle a retenu toute notre attention.
Nous notons à quel point votre paradigme est éloigné du nôtre.
Genève est libre et souveraine et n'est liée par aucun concordat. De ce fait, nos autorités temporelles ne sauraient se plier à aucune injonction spirituelle sur base de leur seule primauté, qui n'est pas, ni n'est reconnue. Et cela vaut tant pour le culte aristotélicien romain que pour le culte aristotélicien réformé. Je ne qualifierai ni l'un, ni l'autre d'orthodoxe.
Dieu doit sans doute bien se rire de nous, de nous voir ainsi quereller sur la manière de suivre le chemin qui mène à Elle, ou à Lui. Le Simultaneum permet cette quête du chemin de Dieu. Et c'est sur le chemin de cette quête que Genève se place.
Le Simultaneum permet à chacun de tremper sa propre Foi à la lumière de la Foi de l'autre. Je ne le vois pas "mal" en soi, mais dangereux pour les simples d'esprits ou pour ceux dont la Foi n'a jamais été mise à l'épreuve, n'a jamais été construite, pièce par pièce. Celui-là verra sa Foi ébranlée à Genève, ou, à l'instar de Monseigneur Tibère, s'enfermera dans des raisonnements tout faits, qu'il n'a jamais compris, les répétant sans cesse pour les croire plus forts, sans vraiment en mesurer la force.
Et, oui, nous comprenons que le Simultaneum vous fasse peur. Mais cela ne devrait pas être le cas, si votre Foi est forte, et bâtie sur du granit. Si elle est bâtie sur du sable, je comprends que vous le craigniez.
Nous acceptons tout à fait le fait que Monseigneur Tibère ne puisse prêter serment de prime allégeance à Genève, du fait de son état et de son sacerdoce. C'est la raison pour laquelle il a pu s'installer en notre ville, mais en renonçant à ses droits de bourgeoisie. Cela lui permettait d'exercer librement son ministère. Il l'avait accepté, mais il l'a renié. Et nous pensons que ce fut déraison de sa part.
Il a par ailleurs fort exprimé sa haine pour Genève, ses institutions et ses gens, par ses paroles, ce qui n'est pas interdit à Genève, et par ses actes, ce qui l'est beaucoup plus, d'autant plus qu'ils ont été fort méchants et ont très gravement violé nos lois, au point que notre juge a décidé de le condamner à la peine de mort. Sa décision a été confortée par le fait que Monseigneur Tibère a quitté la tribunal en cours de procès, refusant sa juridiction quand l'argument qu'il invoquait a été balayé et, je pense, qu'il a senti qu'il allait perdre, chose qu'il se refuse à reconnaître. Eût-il fait amende honorable, sans doute en eût-il été autrement. Mais cela, Dieu seul le sait maintenant.
Je dois également vous avouer que cette peine n'a pas pu être exécutée, contre notre gré et malgré nous. En effet, notre bourreau s'est manifestement volatilisée, emportant Monseigneur Tibère avec elle. Nous ignorons où elle le retient présentement, dépouillé de ses attributs, et craignons pour sa vertu. Il y a là grande faute de la part de notre bourreau, faute irréparable en ce sens que seule la peine qu'elle aura imposée à Monseigneur Tibère aura pu être appliquée, même contraire au jugement. Il est pour ainsi dire son jouet.
Nous ne pourrons donc pas exécuter Monseigneur Tibère, comme la sentence l'imposait. Mais nous poursuivrons notre bourreau pour son forfait, et Monseigneur Tibère, s'il s'est fait son complice, l'a subornée ou l'a conduite à satisfaire son vice, ce qui n'est pas encore établi ce jour. Et s'il est innocent, il pourra lui réclamer réparation pour les sévices qu'il aura indûment subis entre ses mains.
Dame Istanga a souhaité répondre pour ce qui la concernait. Nous lui laissons entière liberté en cela, comme cela se doit.
Je vous prie de croire, Monseigneur, à l'assurance de ma parfaite considération.
Iskander Avoyer de la République libre de Genève
Quelque chose ainsi ? | |
| | | Bigmamma_fwi loquace
chez moi : Barcelone et au soleil qualité particulière : Voix catalane inscription le : 23/09/2009
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Sam 6 Oct - 15:57 | |
| - Citation :
- Que Genève réintègre le chemin de la Vertu en obéissant à la Très Sainte Église ou elle connaîtra le même funeste destin qu'Oanylone.
Que Monseigneur Multichelieu retrouve déjà lui-même le sens primaire du mot vertu et son unicité personnelle et ensuite nous pourrons peut-être tenir compte d'une infime partie de ses paroles ! Que l'EA choisisse cet homme en particulier pour nous donner des leçons prouve combien elle est en déliquescence, il est l'archétype de Ce qui nous conforte dans notre foi réformée et rien que pour cela il est à remercier. | |
| | | istanga de lendelin flâneur
chez moi : Genf qualité particulière : xx inscription le : 06/06/2011
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Sam 6 Oct - 17:07 | |
| J'approuve vigoureusement du chef la femme qui vient de parler. Voici ma dernière mouture. Je ne m'attends guère à un "adoucissement" de leur position. Je souris. - Citation :
- De Istanga de Lendelin,
Maison de la Lanterne aux Lucioles Genève
à Monseigneur Ludovi de Sabran Archevêque d'Aix Cardinal Romain
Monseigneur,
J'ai éprouvé une sainte colère à la lecture de votre lettre emplie d'humanité, tel que le dogme vous l'enseigne.
Permettez moi de douter de votre capacité de juger des affaires spirituelles, alors que je vous sais bardé de charges temporelles, et que vous vous présentez comme tête de liste aux comtales de Provence, profitant de votre charge pour éliminer certains de vos adversaires non baptisés, dans le cadre de ce concordat ridicule, qui pousse les aspirants à la vie politique à se vendre à votre église. Un vil marchandage.
Permettez moi de vous demander en quoi je dois me mettre en conformité avec mon Eglise. Ne suis-je pas baptisée ? N'ai-je pas entamé une licence ? Qu'attendez-vous de moi ?
Permettez-moi de vous affirmer que moi, Istanga, croyante mais pas brebis bêlante, n'ai jamais eu d'autre but, en postulant à cette « charge » de représentante du Culte Aristotélicien Romain de Genève, que celui de faire le lien, de la façon la plus diplomatique possible, entre l'Eglise Romaine et Genève, et permettre aux fidèles de l'église d'assister au Culte dans de bonnes conditions, ce que ne semble pas comprendre Monseigneur Tibère.
Je puis pourtant mettre un frein à ma colère, en vous proposant ceci : une sorte de jugement divin. Le messager qui vous remettra cette lettre vous portera aussi un agnelet de dix jours, que je choisirai avec soin dans l'élevage d'Iskander, l'avoyer.
Je vous demande de le bénir. L'agneau, pas Iskander, quoique... et de le remettre entre les mains de ce même messager.
Je tuerai l'agneau et le mangerai. Non, pas de métempsycose, rassurez-vous.
Après cela, j'irai ouvrir la porte de la « Cathédrale » de Genève.
Si la clé entre sans problème, je me plierai à vos ordres.
S'il m'est impossible d'ouvrir la porte, alors nous aurons la preuve que ce n'est pas Dieu qui vous guide.
Et alors...
Sans doute vous laissera-t-on à vos mornes bulles,
Sans doute vous laissera-t-on à vos mantras,
Sans doute recherchera-t-on Dieu dans ce qui nous entoure.
L'homme est, l'agneau est, le lion est, le panais est.
Par la grâce de Dieu.
Istanga de Lendelin | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Sam 6 Oct - 20:22 | |
| Petite adaptation cosmétique ... et envoyé. - Citation :
Genève, le 6 octobre 1460
A Monseigneur Ludovi de Sabran, représentant l'Eglise Aristotélicienne Romaine,
Monseigneur,
Nous avons bien reçu votre épitre du 4 octobre dernier. Elle a retenu toute notre attention.
Nous notons à quel point votre paradigme est éloigné du nôtre.
Genève est libre et souveraine et n'est liée par aucun concordat. De ce fait, nos autorités temporelles ne sauraient se plier à aucune injonction spirituelle sur base de leur seule primauté, qui n'est pas, ni n'est reconnue. Et cela vaut tant pour le culte aristotélicien romain que pour le culte aristotélicien réformé. Je ne qualifierai ni l'un, ni l'autre d'orthodoxe.
Dieu doit sans doute bien se rire de nous, de nous voir ainsi quereller sur la manière de suivre le chemin qui mène à Elle, ou à Lui. Le Simultaneum permet cette quête du chemin de Dieu. Et c'est sur le chemin de cette quête que Genève se place.
Le Simultaneum permet à chacun de tremper sa propre Foi à la lumière de la Foi de l'autre. Je ne le vois pas "mal" en soi, mais dangereux pour les simples d'esprits ou pour ceux dont la Foi n'a jamais été mise à l'épreuve, n'a jamais été construite, pièce par pièce. Celui-là verra sa Foi ébranlée à Genève, ou, à l'instar de Monseigneur Tibère, s'enfermera dans des raisonnements tout faits, qu'il n'a jamais compris, les répétant sans cesse pour les croire plus forts, sans vraiment en mesurer la force.
Et, oui, nous comprenons que le Simultaneum vous fasse peur. Mais cela ne devrait pas être le cas, si votre Foi est forte, et bâtie sur du granit. Si elle est bâtie sur du sable, je comprends que vous le craigniez.
Nous acceptons tout à fait le fait que Monseigneur Tibère ne puisse prêter serment de prime allégeance à Genève, du fait de son état et de son sacerdoce. C'est la raison pour laquelle il a pu s'installer en notre ville, mais en renonçant à ses droits de bourgeoisie. Cela lui permettait d'exercer librement son ministère. Il l'avait accepté, mais il l'a renié. Et nous pensons que ce fut déraison de sa part.
Il a par ailleurs fort exprimé sa haine pour Genève, telle qu'elle est, ses institutions et ses gens, par ses paroles, ce qui n'est pas interdit à Genève, et par ses actes, ce qui l'est beaucoup plus, d'autant plus qu'ils ont été fort méchants et ont très gravement violé nos lois, au point que notre juge a décidé de le condamner à la peine de mort. Sa décision a été confortée par le fait que Monseigneur Tibère a quitté la tribunal en cours de procès, refusant sa juridiction quand l'argument qu'il invoquait a été balayé et, je pense, qu'il a senti qu'il allait perdre, chose qu'il se refuse à reconnaître. Eût-il fait amende honorable, sans doute en eût-il été autrement. Mais cela, Dieu seul le sait maintenant.
Je dois également vous avouer que cette peine n'a pas pu être exécutée, contre notre gré et malgré nous. En effet, notre bourreau s'est manifestement volatilisée, emportant Monseigneur Tibère avec elle. Nous ignorons où elle le retient présentement, dépouillé de ses attributs, et craignons pour sa vertu. Il y a là grande faute de la part de notre bourreau, faute irréparable en ce sens que seule la peine qu'elle aura imposée à Monseigneur Tibère aura pu être appliquée, même contraire au jugement. Il est pour ainsi dire son jouet.
Nous ne pourrons donc pas exécuter Monseigneur Tibère, comme la sentence l'imposait. Mais nous poursuivrons notre bourreau pour son forfait, et Monseigneur Tibère, s'il s'est fait son complice, l'a subornée ou l'a conduite à satisfaire son vice, ce qui n'est pas encore établi ce jour. Et s'il est innocent, il pourra lui réclamer réparation pour les sévices qu'il aura indûment subis entre ses mains.
Dame Istanga a souhaité répondre pour ce qui la concernait. Nous lui laissons entière liberté en cela, comme cela se doit.
Je vous prie de croire, Monseigneur, à l'assurance de ma parfaite considération.
Iskander Avoyer de la République libre de Genève
Quelque chose ainsi ?[/quote] | |
| | | musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Lun 8 Oct - 17:57 | |
| - --_Magenoir a écrit:
-
- Citation :
- A Iskander, Avoyer de la République libre de Genève,
Aux peuple genevois, Aux croyants et aux fidèles,
Dominus Vobiscum !
Par la présente, le consistoire pontifical francophone, ayant autorité sur la zone géodogmatique francophone, fait annonce de ce qui suit.
Le pouvoir temporel, quel qu'il soit, n'a aucun autorité pour gérer l'organisation religieuse et ne peut remettre en cause le choix souverain du gouvernement de l’Église. Un évêque est élu par ses pairs, selon et conformément au droit canon. Il apparait intolérable qu'un dirigeant temporel quel qu'il soit puisse se poser en organisateur de la gestion d'un diocèse ou d'une paroisse.
Le consistoire rappelle que l'Église Aristotélicienne est Seule détentrice de la Vérité Divine et de la Vraie Foi. Elle est habitée par l’Action Divine et est l’organe par lequel s’exprime sur Terre et sur la communauté des fidèles la volonté du Tout-Puissant, elle transcende les lois et vérités temporelles. Ainsi, elle ne saurait tolérer plus longtemps les attaques faites à l'un de ses ministres en la personne de Tibère d'Arcis, évêque du diocèse de Genève.
Pour mémoire, l'évêque est un clerc choisi par le Pape, ou par ses pairs avec le consentement du Pape, pour diriger un diocèse, et révocable discrétionnairement par ces mêmes personnes. Il ne saurait être toléré qu'un dirigeant temporel dicte la conduite que le gouvernement de l'Eglise doit tenir.
L’évêque gouverne son diocèse dans les limites édictées par son assemblée épiscopale, le Droit Canon de l’Église et les doctrines et prescriptions édictées par Elle. Ainsi, monseigneur Tibère d'Arcis est seul décisionnaire, dans le respect de l'action de la Sainte Église, de l'action à mener dans le diocèse de Genève.
Le consistoire pontifical rappelle qu'aucune loi humaine ne saurait se substituer à la loi du Très Haut. Ainsi, l'attaque inacceptable portée à l'encontre de l'un de ses clercs est un acte d'une mesquinerie pitoyable. l’Église condamne fermement toute action contre la personne de son représentant dans le diocèse de Genève, monseigneur Tibère d'Arcis. Il est inqualifiable de condamner un homme pour sa simple appartenance à la Sainte Église. Il est inqualifiable que, en raison d'un tolérance douteuse faisant le lit de l'hérésie, l'on condamne un clerc qui a pour seul tort de respecter les règles édictées par le Droit Canon. Le consistoire pontifical appelle les dirigeants de la république de Genève à la raison. La tolérance qui est si souvent mise en exergue par le simultaneum genevois n'est qu'une façade pour condamner les ecclésiastiques romains et les juger à l'aune de valeurs injustes et haineuses.
Ainsi, et pour toutes les raisons précisées ci-dessus,
Nous, cardinaux du consistoire pontifical francophone demandons l'abandon de toute charge à l'encontre de monseigneur Tibère d'Arcis.
Nous, cardinaux du consistoire pontifical francophone demandons aux dirigeants de la cité de Genève d'accepter le choix souverain du Concile Episcopal Impérial Francophone et de ne pas empêcher la tenue du ministère de monseigneur Tibère.
Nous, cardinaux du consistoire pontifical francophone proposons une période de grâce à celles et ceux qui se sont égarés dans des croyances hérétiques et qui désireraient embrasser la Vraie Foi en leur proposant d'abjurer auprès de monseigneur Tibère d'Arcis.
Enfin, et pour conclure, nous cardinaux du consistoire pontifical francophone, voulons rassurer les croyants et fidèles du Très Haut en leur disant qu'ils ne sont pas et ne seront jamais oubliés. La nomination de monseigneur Tibère fait foi de la préoccupation de l'Eglise à leur attention. Nous rappelons également que toute exaction à l'encontre d'un croyant ou d'un fidèle de la vraie foi est intolérable et sera fermement condamnée.
Ad Maiorem Dei Gloriam,
SE Uriel de Réaumont Kado'Ch, Cardinal National électeur
SE Childebert de Béarn Cardinal national suffragant,
SE Bender.B.Rodriguez Cardinal national suffragant
j'me trompe où ils miaulent ? | |
| | | musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Lun 8 Oct - 18:27 | |
| [quote="Hobb"] - Citation :
- A l'avoyer de la république de Genève,
Au peuple genevois, aux fidèles et croyants aristotéliciens,
Nous, Hauts Dignitaires de l'Ordre Teutonique, Ordre Militaro-Religieux reconnu par Rome, chargé de défendre la Vraie Foi et d'assurer la paix au travers des territoires parcourus par l'ombre du Très Haut, tenons à nous élever haut et fort à l'encontre des procès et propos tenus sur la personne de monseigneur Tibère d'Arcis, évêque du diocèse de Genève.
En tant que prélat romain, responsable du diocèse de Genève, monseigneur Tibère n'a eu pour tort que de chercher à remplir la mission pour laquelle il a été élu. La stratégie qui voudrait l'accuser de tous les maux et qui en fait le bouc-émissaire de tous les égarements de la cité helvétique ne trompe personne. Dans cette affaire, il n'y a qu'une seule victime : monseigneur Tibère d'Arcis.
Ce frère aristotélicien, clerc flamboyant, droit, intègre et vertueux, ne saurait être trainé ainsi dans la boue par des accusations allant jusqu'à le tenir pour meurtrier. Il va de soi que tout cela n'a pour but que de déstabiliser les fidèles et croyants aristotéliciens en les séparant de leur guide spirituel. En coupant la tête du corps, l'on compte ainsi mettre fin à un situation qui inquiète les tenants de croyances hérétiques. Monseigneur Tibère est un clerc charismatique ayant une fermeté sans pareille à l'encontre de toutes les hétérodoxies, c'est cela que ses détracteurs veulent l'atteindre. L'on cherche, par ces perverses manœuvres, à saper l'influence et à casser le moral d'un leader qui ne s'est pas laissé corrompre par les supercheries malhabiles d'un simultaneum, symbole de l'abandon de toute réserve à l'égard de l'hérésie.
C'est pourquoi, nous, hauts dignitaires de l'Ordre Teutonique, par notre voix et au nom de tous nos frères et sœurs, apportons notre inconditionnel soutien à monseigneur Tibère. Nous ne laisserons pas un frère se faire lyncher et traiter comme le dernier des brigands. Monseigneur Tibère, évêque de Genève est placé sous la protection du Très Haut par son rang et nous comptons bien lui assurer qu'il n'est pas seul dans son combat. Derrière lui, tout l'Ordre Teutonique se lève comme un seul homme pour applaudir son combat et lui signifier sa fierté quant à sa conduite irréprochable et sa ferveur sans pareille.
Pour la plus grande gloire du Très Haut,
Fait dans la commanderie Teutonique de Thorens le septième jour du mois de septembre de l’an d'Horace MCDLX, sous le pontificat de Sa Sainteté Inocentius VIII,
Au nom de l'Ordre Teutonique,
Monseigneur Izidore de Castelléo, Ritter Teutonique, Seigneur de Fontaine.
Son Eminence Bender.B.Rodriguez, Ritter et Gross Hospittler de l'Ordre Teutonique.
sourire en coin | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Lun 8 Oct - 21:14 | |
| Comme quoi ... leur état ne permet sans doute pas d'être criminel ... | |
| | | musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Lun 8 Oct - 21:20 | |
| ça me démange de faire une lettre anti dictature toussa toussa ... longtemps que j'en ai pas faite en plus ... | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Lun 8 Oct - 21:22 | |
| On va commencer par pas répondre tout de suite.
Réfléchir à une gentille réponse raisonnable.
Je pense utiliser une méthode ecclésiastique : répondre par des questions.
Ils sont champions pour trouver des réponses.
Posons-leur des questions alors ... | |
| | | Kirkwood Bourgeois
chez moi : Genève qualité particulière : grunt inscription le : 05/07/2008
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Mar 9 Oct - 8:36 | |
| Un truc efficace pour répondre aux discours de propagande et montrer qu'on peut les retourner point par point, et donc démontrer leur inanité : il suffit de recopier quasi mot-par-mot, de remplacer ce qu'il faut en inversant les données et de renvoyer à l'auteur. C'est un peu paresseux, mais assez réussi, surtout si on poste à la suite de celui qu'on conteste. Ex rapide avec le début du courrier de Magenoir. - Citation :
- Par la présente, l'avoyerie de Genève, ayant souveraineté pleine, entière et légitime sur son canton, fait annonce de ce qui suit.
Le pouvoir spirituel du pape, quel qu'il soit, n'a aucun autorité pour gérer l'organisation politico-juridique genevoise et ne peut remettre en cause le choix souverain du gouvernement de la république de Genève. Un évêque a beau être élu par ses pairs, selon et conformément au droit canon, cela n'a aucune application en Genève, canton sans lien concordataire. Il apparait intolérable qu'un dirigeant spirituel quel qu'il soit puisse se prétendre au-dessus des lois communes à toute l'Aristotélicité, que certains membres de son organisation violent régulièrement en se prétendant au-dessus des autres hommes. | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Mar 9 Oct - 23:07 | |
| Gros brouillon sur la trame proposée par Kiki ... - Citation :
Genève, le 10 octobre 1460,
Au Consistoire Pontifical francophone, A Son Eminence Uriel de Réaumont Kado'Ch, A Son Eminence Childebert de Béarn, A Son Eminence Bender.B.Rodriguez, Ses représentants
Eminences,
Pax Vobiscum !
Par la présente, la République libre du Canton de Genève, étant pleinement souveraine sur les terres de son canton, fait annonce de ce qui suit.
Comme évoqué dans un courrier précédent à Monseigneur Ludovi de Sabran, nos paradigmes semblent fort éloignés.
En l'absence de tout accord concordataire, un pouvoir spirituel, quel qu'il soit, n'a aucune autorité pour gérer l'organisation de Genève, ni pour remettre en cause ses choix souverains, ni les décisions souveraines de son juge. En l'absence de tout accord concordataire, nos ordres juridiques s'ignorent mutuellement. Au demeurant, aucun accord concordataire n'a été proposé à Genève, ni par Monseigneur Tibère, ni par ses prédécesseurs, ni par le culte Réformé. Les lois de Genève trouvent donc à s'appliquer pleinement sur son territoire, pour assurer le bien commun et la paix commune. Il apparait intolérable qu'un dirigeant spirituel, quel qu'il soit, puisse nier les lois de Genève et troubler sa paix.
Genève rappelle que sa loi permet à chacun, de professer sa vérité, et éprouver sa foi au contact de celle de l'autre, ou de coexister avec l'autre, en paix, quelle que soit sa foi. Genève rappelle que nul Souverain ne concède, le cas échéant, la transcendance d'une loi de l'Eglise avant d'avoir conclu un accord concordataire, et le fait par l'accord concordataire et, de ce fait, par un acte de pleine souveraineté. Elle rappelle que la Loi de l'Eglise ne prime pas comme absolu, mais et uniquement dans la mesure où l'accord concordataire le lui concède, et qu'un tel accord est rétractable et a été maintes fois rétracté déjà dans d'autres contrées par le passé.
Genève s'interroge sur les desseins de l'Eglise Aristotélicienne Romaine la concernant, dans la mesure où, pour guider ses gens sur le chemin de Dieu, elle envoie un homme pétri de condescendance, de morgue et d'intolérance à l'égard d'elle-même, de ses institutions et de ses gens, quelle que soit leur foi. Elle s'interroge sur son dessein quand elle envoie un homme qui a pour seul talent de missionnaire le psittacisme, pour seule manière de convertir la menace et l'intimidation. Elle s'interroge sur son dessein quand elle envoie un homme dont les méthodes ne font qu'éloigner les gens de Genève de l'Eglise plutôt que les en rapprocher. Elle ne saurait tolérer plus longtemps les attaques faites à ses gens, de toutes confessions, et à ses institutions par la personne de Tibère d'Arcis, qu'elle a désigné à Genève, en pure perte pour ce qui concerne le chemin de Dieu. Mais pourtant, elle les tolère, car telle est sa loi, tant que cet homme ne viole pas sa loi, ce qu'il fini par faire.
Pour mémoire, l'évêque est un clerc choisi par le Pape, ou par ses pairs avec le consentement du Pape, pour diriger un diocèse, et révocable discrétionnairement par ces mêmes personnes. Genève est bien consciente qu'aucun dirigeant temporel ne peut révoquer un évêque, raison pour laquelle dans son courrier précédent, Genève a sollicité l'Eglise pour qu'elle révoque son clerc précité. Genève rappelle par ailleurs qu'en l'absence de tout accord concordataire, comme le précise sa loi, elle laisse aux genevois croyants de chaque culte le soin de désigner leur représentant auprès d'elle, sans que cela interfère ou se substitue de manière quelconque avec la nomination ou la révocation d'un évêque. Elle rappelle enfin que Monseigneur Tibère d'Arcis ne s'est pas avancé pour représenter les croyants aristotéliciens romains à Genève et qu'en cela, son attitude est paradoxale : il a violé la loi sur la prime allégeance en se présentant comme candidat aux élections cantonales, mais ne se présente pas comme candidat à l'élection en qualité de représentant du culte aristotélicien romain à Genève, pour laquelle il eût été pleinement et légalement éligible.
Genève entend que l’évêque gouverne son diocèse dans les limites édictées par son assemblée épiscopale, le Droit Canon de l’Église et les doctrines et prescriptions édictées par elle et que, ainsi, monseigneur Tibère d'Arcis est seul décisionnaire, dans le respect de l'action de la Sainte Église, de l'action à mener dans le diocèse de Genève. Genève veut croire que Monseigneur Tibère d'Arcis est seul responsable de ses actes, entre autres devant les tribunaux ecclésiastiques, pour ce qui les concerne, ce en quoi elle n'interfère pas, et devant son propre tribunal pour ce qui la concerne, ce en quoi elle ne tolère pas que quiconque interfère. Ainsi, Genève veut espérer que l'Eglise Aristotélicienne Romaine vaut mieux que l'évêque qu'elle lui a envoyé.
Genève rappelle qu'elle est seule compétente pour juger des violation à ses lois, et qu'en l'absence de tout accord concordataire, les ecclésiastiques, quel que soit leur confession, n'y disposent d'aucun privilège de juridiction ni d'aucun privilège de droit. Ainsi, les violations à ses lois commises sciemment et en pleine connaissance de cause par Monseigneur Tibère d'Arcis ont été dénoncées, poursuivies et jugées comme elles l'auraient été pour quiconque les aurait commises dans les mêmes circonstances. Genève rappelle que le Simultaneum permet à chacun de suivre son chemin vers Dieu, en paix, paix que Monseigneur Tibère d'Arcis n'a de cesse de troubler pour imposer sa foi, idiotement. Eût-il tenté de convertir sans enfreindre la loi de Genève qu'il n'eût pas été inquiété par les juridictions de Genève, ce qui avait été le cas, au demeurant, jusqu'à ce jour funeste où il est revenu sur son engagement du 19 juillet de cette année, violant ainsi, successivement, les lois les plus fondamentales de Genève. Genève ajoute par ailleurs que Monseigneur Tibère d'Arcis a quitté le tribunal en plein débats, lorsque son point de vue sur ses lois, exposé par lui avec pour seul argument la force de sa conviction, s'est trouvé contredit et qu'il s'est vu dépourvu d'un quelconque motif de droit ou de fait pour contredire ses accusateurs, et qu'il a ainsi décidé de son propre chef de se retirer plutôt que se défendre encore ou faire amende honorable. Genève précise enfin que Monseigneur Tibère d'Arcis n'a pas interjeté appel contre le jugement qui l'a condamné, comme ses lois lui permettaient.
Enfin, Genève précise que, par un curieux fait de l'homme, Monseigneur Tibère d'Arcis a échappé à l'exécution de sa condamnation. En effet, le bourreau de Berne l'a, semble-t-il escamoté au pied de l'échafaud. Le bourreau de Berne est poursuivi par Genève pour ce fait. Selon ce qui sera avéré, Monseigneur Tibère d'Arcis pourra être poursuivi pour avoir suborné son bourreau ou laissé quitte de toute autre peine s'il est innocent, voire même indemnisé s'il a eu à souffrir injustement entre les mains dudit bourreau dont il aura été le jouet pendant un temps. Ses lois s'appliquent pleinement à lui, comme à quiconque.
Ainsi, et pour toutes les raisons précisées ci-dessus,
Genève ne saurait défaire ce qui a été coulé en force de chose jugée, et qu'il appartenait à Monseigneur Tibère d'Arcis d'agir pour faire invalider ce jugement, conformément à ses lois, ce qu'il n'a pas fait. Genève ne saurait non plus défaire la sentence qui a été exécutée, même si elle différait de celle prononcée.
Genève précise qu'elle n'a jamais empêché ni n'empêchera Monseigneur Tibère d'Arcis d'exercer son ministère, pour autant qu'il se conforme à ses lois.
Genève s'étonne de la grâce proposée, car l'action de Monseigneur Tibère d'Arcis éloigne les gens de l'Eglise plutôt que les en rapproche.
Enfin, et pour conclure, Genève veut rassurer les croyants et fidèles du culte aristotélicien romain en leur disant qu'ils ne sont pas et ne seront jamais oubliés, qu'elle garde l'espoir que la nomination de monseigneur Tibère, si elle fait foi de la préoccupation de l'Eglise à leur attention, n'est certainement pas le visage que l'Eglise aimante veut montrer à ses fidèles. Genève rappelle également que toute exaction à l'encontre d'un croyant ou d'un fidèle de quelque culte que ce soit est intolérable et sera fermement condamnée.
Post tenebras, Lux,
Iskander Avoyer de la République libre de Genève
| |
| | | luc la misère loquace
chez moi : Geneve de temps en temps qualité particulière : Ex juge de sa race pour deux mois a ben non quatre... inscription le : 10/10/2011
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Mer 10 Oct - 0:49 | |
| tres bon
Juste un doute sur le fait que tu sembles insister et quémander sur la forme pour un concordat alors qu'on en as rien a foutre parce qu’on est pas des chiens en laisse mais c'est peu être que du langage diplomatique.....
Sinon je mettrai a la place de ça - Citation :
- . Genève rappelle également que toute exaction à l'encontre d'un croyant ou d'un fidèle de quelque culte que ce soit est intolérable et sera fermement condamnée.
ça - Citation :
- Genève rappelle également que toute exaction de la part de l'église romaine à l'encontre d'un Genevois ou d'une Genevoise de quelque culte qui soit est intolérable et sera fermement condamnée et chatiée
après moi j'aurais pas dit pareil j'aurais commencé direct par un on vous emmerde bande de loques et tout et tout mais bon je sais être sage parfois Sourit | |
| | | Kirkwood Bourgeois
chez moi : Genève qualité particulière : grunt inscription le : 05/07/2008
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Mer 10 Oct - 13:31 | |
| - Citation :
- psittacisme
Ouah.... Bon, j'ai trouvé mon maître : plus didactique que Kiki, Iskan le Grand Et d'accord avec Luc, on ne leur accordera quand même pas un concordat, oh ?! | |
| | | musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Mer 10 Oct - 13:56 | |
| ils nous offriront un beau refus... n'est-il pas ? | |
| | | Kirkwood Bourgeois
chez moi : Genève qualité particulière : grunt inscription le : 05/07/2008
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Mer 10 Oct - 19:35 | |
| 'Faut quand même pas sous-estimer l'ennemi. | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Mer 10 Oct - 19:39 | |
| J'ai tourné et retourné la question ...
Je dirais : concordat, oui, à condition qu'il reconnaisse Genève, respecte le simultaneum et la prime allégeance. En gros, il ne restera plus grand chose.
Qu'en pensez-vous ?
| |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Mer 10 Oct - 19:46 | |
| Grrr je parle trop vite.
Bon, donc, complément et nuance pour un éventuel concordat : il restera la représentation de l'Eglise pour les négociations avec la ville, ce genre de trucs.
Luc, je suis d'accord avec toi, mais je nuancerai encore ... en gros : pas touche aux genevois, de quelque culte que ce soit. | |
| | | SembreEnDevant loquace
chez moi : Entre Genève et les flots bleus qualité particulière : Passant inscription le : 06/01/2011
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Mer 10 Oct - 23:09 | |
| - Iskander a écrit:
- J'ai tourné et retourné la question ...
Je dirais : concordat, oui, à condition qu'il reconnaisse Genève, respecte le simultaneum et la prime allégeance. En gros, il ne restera plus grand chose.
Qu'en pensez-vous ?
Ce serait une bonne solution qui ne peut que rebuter une poignée de Genevois hors d'âge et à vrai dire hors du monde et qui n'ont que peu compris et goûté à la réforme. Mais si à Genève, c'est une idée qui sera soutenue par des Genevois de toutes confessions, pour signer un Concordat, il faut être deux. Et le Tibère qui pourtant débloque beaucoup me semble bloquer et bloqué sur ce point.
Enfin, si tu crois au pouvoir du verbe, je ne veux te dissuader ni te décourager et encore moins t'interdire. | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Mer 10 Oct - 23:35 | |
| Dans ce sens alors, ce soir ... au demeurant, nous ne proposons pas de concordat ... - Citation :
Genève, le 10 octobre 1460,
Au Consistoire Pontifical francophone, A Son Eminence Uriel de Réaumont Kado'Ch, A Son Eminence Childebert de Béarn, A Son Eminence Bender.B.Rodriguez, Ses représentants
Eminences,
Pax Vobiscum !
Par la présente, la République libre du Canton de Genève, étant pleinement souveraine sur les terres de son canton, fait annonce de ce qui suit.
Comme évoqué dans un courrier précédent à Monseigneur Ludovi de Sabran, nos paradigmes semblent fort éloignés.
En l'absence de tout accord concordataire, un pouvoir spirituel, quel qu'il soit, n'a aucune autorité pour gérer l'organisation de Genève, ni pour remettre en cause ses choix souverains, ni les décisions souveraines de son juge. En l'absence de tout accord concordataire, nos ordres juridiques s'ignorent mutuellement. Au demeurant, aucun accord concordataire n'a été proposé à Genève, ni par Monseigneur Tibère, ni par ses prédécesseurs, ni par le culte Réformé. Les lois de Genève trouvent donc à s'appliquer pleinement sur son territoire, pour assurer le bien commun et la paix commune. Il apparait intolérable qu'un dirigeant spirituel, quel qu'il soit, puisse nier les lois de Genève et troubler sa paix.
Genève rappelle que sa loi permet à chacun, de professer sa vérité, et éprouver sa foi au contact de celle de l'autre, ou de coexister avec l'autre, en paix, quelle que soit sa foi. Genève rappelle que nul Souverain ne concède, le cas échéant, la transcendance d'une loi de l'Eglise avant d'avoir conclu un accord concordataire, et le fait par l'accord concordataire et, de ce fait, par un acte de pleine souveraineté. Elle rappelle que la Loi de l'Eglise ne prime pas comme absolu, mais et uniquement dans la mesure où l'accord concordataire le lui concède, et qu'un tel accord est rétractable et a été maintes fois rétracté déjà dans d'autres contrées par le passé.
Genève s'interroge sur les desseins de l'Eglise Aristotélicienne Romaine la concernant, dans la mesure où, pour guider ses gens sur le chemin de Dieu, elle envoie un homme pétri de condescendance, de morgue et d'intolérance à l'égard d'elle-même, de ses institutions et de ses gens, quelle que soit leur foi. Elle s'interroge sur son dessein quand elle envoie un homme qui a pour seul talent de missionnaire le psittacisme, pour seule manière de convertir la menace et l'intimidation. Elle s'interroge sur son dessein quand elle envoie un homme dont les méthodes ne font qu'éloigner les gens de Genève de l'Eglise plutôt que les en rapprocher. Elle ne saurait tolérer plus longtemps les attaques faites à ses gens, de toutes confessions, et à ses institutions par la personne de Tibère d'Arcis, qu'elle a désigné à Genève, en pure perte pour ce qui concerne le chemin de Dieu. Mais pourtant, elle les tolère, car telle est sa loi, tant que cet homme ne viole pas sa loi, ce qu'il fini par faire.
Pour mémoire, l'évêque est un clerc choisi par le Pape, ou par ses pairs avec le consentement du Pape, pour diriger un diocèse, et révocable discrétionnairement par ces mêmes personnes. Genève est bien consciente qu'aucun dirigeant temporel ne peut révoquer un évêque, raison pour laquelle dans son courrier précédent, Genève a sollicité l'Eglise pour qu'elle révoque son clerc précité. Genève rappelle par ailleurs qu'en l'absence de tout accord concordataire, comme le précise sa loi, elle laisse aux genevois croyants de chaque culte le soin de désigner leur représentant auprès d'elle, sans que cela interfère ou se substitue de manière quelconque avec la nomination ou la révocation d'un évêque. Elle rappelle enfin que Monseigneur Tibère d'Arcis ne s'est pas avancé pour représenter les croyants aristotéliciens romains à Genève et qu'en cela, son attitude est paradoxale : il a violé la loi sur la prime allégeance en se présentant comme candidat aux élections cantonales, mais ne se présente pas comme candidat à l'élection en qualité de représentant du culte aristotélicien romain à Genève, pour laquelle il eût été pleinement et légalement éligible.
Genève entend que l’évêque gouverne son diocèse dans les limites édictées par son assemblée épiscopale, le Droit Canon de l’Église et les doctrines et prescriptions édictées par elle et que, ainsi, monseigneur Tibère d'Arcis est seul décisionnaire, dans le respect de l'action de la Sainte Église, de l'action à mener dans le diocèse de Genève. Genève veut croire que Monseigneur Tibère d'Arcis est seul responsable de ses actes, entre autres devant les tribunaux ecclésiastiques, pour ce qui les concerne, ce en quoi elle n'interfère pas, et devant son propre tribunal pour ce qui la concerne, ce en quoi elle ne tolère pas que quiconque interfère. Ainsi, Genève veut espérer que l'Eglise Aristotélicienne Romaine vaut mieux que l'évêque qu'elle lui a envoyé.
Genève rappelle qu'elle est seule compétente pour juger des violation à ses lois, et qu'en l'absence de tout accord concordataire, les ecclésiastiques, quel que soit leur confession, n'y disposent d'aucun privilège de juridiction ni d'aucun privilège de droit. Ainsi, les violations à ses lois commises sciemment et en pleine connaissance de cause par Monseigneur Tibère d'Arcis ont été dénoncées, poursuivies et jugées comme elles l'auraient été pour quiconque les aurait commises dans les mêmes circonstances. Genève rappelle que le Simultaneum permet à chacun de suivre son chemin vers Dieu, en paix, paix que Monseigneur Tibère d'Arcis n'a de cesse de troubler pour imposer sa foi, idiotement. Eût-il tenté de convertir sans enfreindre la loi de Genève qu'il n'eût pas été inquiété par les juridictions de Genève, ce qui avait été le cas, au demeurant, jusqu'à ce jour funeste où il est revenu sur son engagement du 19 juillet de cette année, violant ainsi, successivement, les lois les plus fondamentales de Genève. Genève ajoute par ailleurs que Monseigneur Tibère d'Arcis a quitté le tribunal en plein débats, lorsque son point de vue sur ses lois, exposé par lui avec pour seul argument la force de sa conviction, s'est trouvé contredit et qu'il s'est vu dépourvu d'un quelconque motif de droit ou de fait pour contredire ses accusateurs, et qu'il a ainsi décidé de son propre chef de se retirer plutôt que se défendre encore ou faire amende honorable. Genève précise enfin que Monseigneur Tibère d'Arcis n'a pas interjeté appel contre le jugement qui l'a condamné, comme ses lois lui permettaient.
Enfin, Genève précise que, par un curieux fait de l'homme, Monseigneur Tibère d'Arcis a échappé à l'exécution de sa condamnation. En effet, le bourreau de Berne l'a, semble-t-il escamoté au pied de l'échafaud. Le bourreau de Berne est poursuivi par Genève pour ce fait. Selon ce qui sera avéré, Monseigneur Tibère d'Arcis pourra être poursuivi pour avoir suborné son bourreau ou laissé quitte de toute autre peine s'il est innocent, voire même indemnisé s'il a eu à souffrir injustement entre les mains dudit bourreau dont il aura été le jouet pendant un temps. Ses lois s'appliquent pleinement à lui, comme à quiconque.
Ainsi, et pour toutes les raisons précisées ci-dessus,
Genève ne saurait défaire ce qui a été coulé en force de chose jugée, et qu'il appartenait à Monseigneur Tibère d'Arcis d'agir pour faire invalider ce jugement, conformément à ses lois, ce qu'il n'a pas fait. Genève ne saurait non plus défaire la sentence qui a été exécutée, même si elle différait de celle prononcée.
Genève précise qu'elle n'a jamais empêché ni n'empêchera Monseigneur Tibère d'Arcis d'exercer son ministère, pour autant qu'il se conforme à ses lois.
Genève s'étonne de la grâce proposée, car l'action de Monseigneur Tibère d'Arcis éloigne les gens de l'Eglise plutôt que les en rapproche.
Enfin, et pour conclure, Genève veut rassurer les croyants et fidèles du culte aristotélicien romain en leur disant qu'ils ne sont pas et ne seront jamais oubliés, qu'elle garde l'espoir que la nomination de monseigneur Tibère, si elle fait foi de la préoccupation de l'Eglise à leur attention, n'est certainement pas le visage que l'Eglise aimante veut montrer à ses fidèles.
Genève rappelle enfin que toute exaction à l'encontre d'un genevois, qu'il soit croyant ou d'un fidèle de quelque culte que ce soit, est intolérable et sera fermement condamnée.
Post tenebras, Lux,
Iskander Avoyer de la République libre de Genève
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| | | Aelig Bourgeois
chez moi : Genève qualité particulière : Tribun inscription le : 22/02/2011
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Mer 10 Oct - 23:36 | |
| Je suis contre un concordat personnellement d'autant plus qu'on fait une grosse affaire pour un evêque et un teutonnique forts en gueules qui sonnent les mâtines chaque jour et cassent les pieds de tout le monde dans le but de nous amener à penser que nous sommes en faiblesse et que nous avons interêt à fléchir. Lâcher du leste, hors de question. Il ya plus d'un an, nous repoussions des centaines de croisés, n'avons rien à concéder. Après je vois bien la tentative d'une nouvelle approche dans les relations entre Genève et l'EA, le côté progressiste de la chose mais ne donnons point de signes qui pourraient faire songer à de la déficience de notre part. Je pense pas qu'ils accepteront de leur côté, pas tant que l'EA restera l'ante de l'obscurantisme.
Dernière édition par aelig le Mer 10 Oct - 23:51, édité 1 fois | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Mer 10 Oct - 23:48 | |
| Zut ... oublié la demande essentiel : rappelez Tibère ... - Citation :
Genève, le 10 octobre 1460,
Au Consistoire Pontifical francophone, A Son Eminence Uriel de Réaumont Kado'Ch, A Son Eminence Childebert de Béarn, A Son Eminence Bender.B.Rodriguez, Ses représentants
Eminences,
Pax Vobiscum !
Par la présente, la République libre du Canton de Genève, étant pleinement souveraine sur les terres de son canton, fait annonce de ce qui suit en réponse à votre épître Dominus Vobiscum.
Comme évoqué dans un courrier précédent à Monseigneur Ludovi de Sabran, nos paradigmes semblent fort éloignés.
En l'absence de tout accord concordataire, un pouvoir spirituel, quel qu'il soit, n'a aucune autorité pour gérer l'organisation de Genève, ni pour remettre en cause ses choix souverains, ni les décisions souveraines de son juge. En l'absence de tout accord concordataire, nos ordres juridiques s'ignorent mutuellement. Au demeurant, aucun accord concordataire n'a été proposé à Genève, ni par Monseigneur Tibère, ni par ses prédécesseurs, ni par le culte Réformé. Les lois de Genève trouvent donc à s'appliquer pleinement sur son territoire, pour assurer le bien commun et la paix commune. Il apparait intolérable qu'un dirigeant spirituel, quel qu'il soit, puisse nier les lois de Genève et troubler sa paix.
Genève rappelle que sa loi permet à chacun, de professer sa vérité, et éprouver sa foi au contact de celle de l'autre, ou de coexister avec l'autre, en paix, quelle que soit sa foi. Genève rappelle que nul Souverain ne concède, le cas échéant, la transcendance d'une loi de l'Eglise avant d'avoir conclu un accord concordataire, et le fait par l'accord concordataire et, de ce fait, par un acte de pleine souveraineté. Elle rappelle que la Loi de l'Eglise ne prime pas comme absolu, mais et uniquement dans la mesure où l'accord concordataire le lui concède, et qu'un tel accord est rétractable et a été maintes fois rétracté déjà dans d'autres contrées par le passé.
Genève s'interroge sur les desseins de l'Eglise Aristotélicienne Romaine la concernant, dans la mesure où, pour guider ses gens sur le chemin de Dieu, elle envoie un homme pétri de condescendance, de morgue et d'intolérance à l'égard d'elle-même, de ses institutions et de ses gens, quelle que soit leur foi. Elle s'interroge sur son dessein quand elle envoie un homme qui a pour seul talent de missionnaire le psittacisme, pour seule manière de convertir la menace et l'intimidation. Elle s'interroge sur son dessein quand elle envoie un homme dont les méthodes ne font qu'éloigner les gens de Genève de l'Eglise plutôt que les en rapprocher. Elle ne saurait tolérer plus longtemps les attaques faites à ses gens, de toutes confessions, et à ses institutions par la personne de Tibère d'Arcis, qu'elle a désigné à Genève, en pure perte pour ce qui concerne le chemin de Dieu. Mais pourtant, elle les tolère, car telle est sa loi, tant que cet homme ne viole pas sa loi, ce qu'il fini par faire.
Pour mémoire, l'évêque est un clerc choisi par le Pape, ou par ses pairs avec le consentement du Pape, pour diriger un diocèse, et révocable discrétionnairement par ces mêmes personnes. Genève est bien consciente qu'aucun dirigeant temporel ne peut révoquer un évêque, raison pour laquelle dans son courrier précédent, Genève a sollicité l'Eglise pour qu'elle révoque son clerc précité. Genève rappelle par ailleurs qu'en l'absence de tout accord concordataire, comme le précise sa loi, elle laisse aux genevois croyants de chaque culte le soin de désigner leur représentant auprès d'elle, sans que cela interfère ou se substitue de manière quelconque avec la nomination ou la révocation d'un évêque. Elle rappelle enfin que Monseigneur Tibère d'Arcis ne s'est pas avancé pour représenter les croyants aristotéliciens romains à Genève et qu'en cela, son attitude est paradoxale : il a violé la loi sur la prime allégeance en se présentant comme candidat aux élections cantonales, mais ne se présente pas comme candidat à l'élection en qualité de représentant du culte aristotélicien romain à Genève, pour laquelle il eût été pleinement et légalement éligible.
Genève entend que l’évêque gouverne son diocèse dans les limites édictées par son assemblée épiscopale, le Droit Canon de l’Église et les doctrines et prescriptions édictées par elle et que, ainsi, monseigneur Tibère d'Arcis est seul décisionnaire, dans le respect de l'action de la Sainte Église, de l'action à mener dans le diocèse de Genève. Genève veut croire que Monseigneur Tibère d'Arcis est seul responsable de ses actes, entre autres devant les tribunaux ecclésiastiques, pour ce qui les concerne, ce en quoi elle n'interfère pas, et devant son propre tribunal pour ce qui la concerne, ce en quoi elle ne tolère pas que quiconque interfère. Ainsi, Genève veut espérer que l'Eglise Aristotélicienne Romaine vaut mieux que l'évêque qu'elle lui a envoyé.
Genève rappelle qu'elle est seule compétente pour juger des violation à ses lois, et qu'en l'absence de tout accord concordataire, les ecclésiastiques, quel que soit leur confession, n'y disposent d'aucun privilège de juridiction ni d'aucun privilège de droit. Ainsi, les violations à ses lois commises sciemment et en pleine connaissance de cause par Monseigneur Tibère d'Arcis ont été dénoncées, poursuivies et jugées comme elles l'auraient été pour quiconque les aurait commises dans les mêmes circonstances. Genève rappelle que le Simultaneum permet à chacun de suivre son chemin vers Dieu, en paix, paix que Monseigneur Tibère d'Arcis n'a de cesse de troubler pour imposer sa foi, idiotement. Eût-il tenté de convertir sans enfreindre la loi de Genève qu'il n'eût pas été inquiété par les juridictions de Genève, ce qui avait été le cas, au demeurant, jusqu'à ce jour funeste où il est revenu sur son engagement du 19 juillet de cette année, violant ainsi, successivement, les lois les plus fondamentales de Genève. Genève ajoute par ailleurs que Monseigneur Tibère d'Arcis a quitté le tribunal en plein débats, lorsque son point de vue sur ses lois, exposé par lui avec pour seul argument la force de sa conviction, s'est trouvé contredit et qu'il s'est vu dépourvu d'un quelconque motif de droit ou de fait pour contredire ses accusateurs, et qu'il a ainsi décidé de son propre chef de se retirer plutôt que se défendre encore ou faire amende honorable. Genève précise enfin que Monseigneur Tibère d'Arcis n'a pas interjeté appel contre le jugement qui l'a condamné, comme ses lois lui permettaient.
Enfin, Genève précise que, par un curieux fait de l'homme, Monseigneur Tibère d'Arcis a échappé à l'exécution de sa condamnation. En effet, le bourreau de Berne l'a, semble-t-il escamoté au pied de l'échafaud. Le bourreau de Berne est poursuivi par Genève pour ce fait. Selon ce qui sera avéré, Monseigneur Tibère d'Arcis pourra être poursuivi pour avoir suborné son bourreau ou laissé quitte de toute autre peine s'il est innocent, voire même indemnisé s'il a eu à souffrir injustement entre les mains dudit bourreau dont il aura été le jouet pendant un temps. Ses lois s'appliquent pleinement à lui, comme à quiconque.
Ainsi, et pour toutes les raisons précisées ci-dessus,
Genève ne saurait défaire ce qui a été coulé en force de chose jugée, et qu'il appartenait à Monseigneur Tibère d'Arcis d'agir pour faire invalider ce jugement, conformément à ses lois, ce qu'il n'a pas fait. Genève ne saurait non plus défaire la sentence qui a été exécutée, même si elle différait de celle prononcée.
Genève précise qu'elle n'a jamais empêché ni n'empêchera Monseigneur Tibère d'Arcis d'exercer son ministère, pour autant qu'il se conforme à ses lois.
Genève s'étonne de la grâce proposée, car l'action de Monseigneur Tibère d'Arcis éloigne les gens de l'Eglise plutôt que les en rapproche.
Enfin, et pour conclure, Genève veut rassurer les croyants et fidèles du culte aristotélicien romain en leur disant qu'ils ne sont pas et ne seront jamais oubliés, qu'elle garde l'espoir que la nomination de monseigneur Tibère, si elle fait foi de la préoccupation de l'Eglise à leur attention, n'est certainement pas le visage que l'Eglise aimante veut montrer à ses fidèles.
Genève rappelle que toute exaction à l'encontre d'un genevois, qu'il soit croyant ou d'un fidèle de quelque culte que ce soit, est intolérable et sera fermement condamnée.
Enfin, Genève réitère sa demande au Pape et à son Conseil de révoquer l'évêque Tibère d'Arcis qui, par son action, éloigne les gens de l'Eglise et nourrit tous les extrémismes. Genève veut décevoir les espoirs des chiens de guerre de tous bords de voir une nouvelle croisade pour justifier leur utilité.
Tibère d'Arcis, de l'ordre de Tau, est en train d'entrainer l'Eglise et Genève sur la pente de cette guerre. Il est encore temps pour l'Eglise de changer sa manière d'envisager ses relations avec Genève.
Post tenebras, Lux,
Iskander Avoyer de la République libre de Genève
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| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Jeu 11 Oct - 0:05 | |
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| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Ven 12 Oct - 18:54 | |
| Décidément ... faire appliquer sa loi fait remuer du monde ! - Citation :
Le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicae, en la personne de son Chancelier et Régent, Flavien-Charles "Fenthick" Galanodel,
Aux autorités de la République Réformée de Genève,
Salutations cordiales.
Honorables,
Nous avons appris que la République Réformée de Genève mettait en procès un Évêque de la Très Sainte Église Aristotélicienne Romaine, en la personne de Monseigneur Tibère d'Arcis, Évêque de Genève. Bien que l'Empire ne souhaite en rien s'ingérer en la justice de Genève, force est de constater que le cas est particulier, sinon spécial et unique.
En effet, l'on ne met pas en procès ou en prison un homme de foi & d’Église.
Un homme d'Eglise n'est pas armé, n'agit pas pour faire le mal, ne défend que la volonté du Très-Haut, ne peux répondre de ses actes que devant ses supérieurs et le Très-Haut lui-même.
Nous souhaitons que vous nous exposiez les griefs dirigés à l'encontre de Monseigneur Tibère d'Arcis, afin d'en avoir connaissance, et d'en comprendre les raisons. Nous vous invitons à prendre contact, en cas de comportement déplacé ou douteux d'un homme d’Église, ce dont nous doutons en l'espèce, avec ses supérieurs hiérarchiques à Rome, et non à céder aux plus faciles actes de répression, et de répondre de façon malheureuse.
Nous dénonçons fermement tout recourt à des moyens de sanctions temporels en ces affaires spirituelles, et vous invitons à repenser la sentence d'incarcération dirigée contre Monseigneur d'Arcis, ou plus simplement, à l'annuler, en lui préférant une solution plus approprié au statut de Monseigneur d'Arcis.
Nous rappelons que les hommes d’Église ne sont en rien des sanguinaires, et qu'ils ne sont plus dangereux que le mouton en la bergerie. Genève a su prouvé à tous ses détracteurs qu'elle savait être raisonnable, en plus de facétieuse.
Nous gageons que ce seront ces deux seuls traits de caractère qui se seront exprimés en cette affaire.
Que Dieu Vous Garde,
Pro Imperium!
Le Douzième d'Octobre Mille Quatre Cent Soixante,
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| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum Ven 12 Oct - 19:00 | |
| ... je ne sais pas pourquoi, j'ai presqu'envie de répondre "trop tard, nous l'avons déjà mangé" ...
Hum ...
... | |
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| | | | [RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum | |
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