[RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum

En effet...Je le croyais d'une autre carrure le Tibère. Vaut pas mieux que l'ancienne Noblesse Noire et ses procédés, morte par sa bêtise.
Il a raison, faut le mettre en procès à nouveau, le déclarer personnae non grata et demander à Cendres de la lister. Un moment faut user des méthodes coercitives avec la mauvaise graine. Je doute que son appel attire plus de monde que la messe.

... et voilà, trop tard !

(HRP : Dsl, pas moyen de corriger les couleurs IG - ICI )

Bon Ista ! vlà ta réponse au Tutu !

Citation :

A Tibère D'arcis,
de Musartine, en place d'Istanga de Lendelin.

Le bonjour !

Tout d'abord, sachez qu'avec vos antécédents judiciaires, et vos nos réponses concernant certaines questions, appeler une femme "mon enfant" ou dire à une autre qu'elle est une enfant pourrait mener à de forte suspiçions contre vous. Nous veillons à la protection des plus jeunes, veuillez vous contenir je vous prie !

Je prend donc plume en lieu et place de Dame Istanga de Lendelin, qui suite à la violence éhontée de votre missive s'est vue prise d'humeurs. Que votre jugement s'égare au point de ne point reconnaître l'Homme, cela vous regarde et n'engage que vous, mais par pitié, point tant de violence lorsque vous vous adressez à la gente féminine !

Venons en maintenant au fait.

Nul droit ne vous ai accordé de légiférer quand à la légitimité ou non des lois de Genève. Pour cela, il vous faut être membre du consistoire, avec tout ce que cela comporte, et lancer un débat éventuel. Genève est ainsi faite que la voix d'un seul homme ne saurait faire foy de loi. Ainsi donc, que vous réprouviez à titre personnel la charge dont Istanga de Lendelin est investie, reste votre jugement propre, mais rien ne vous autorise à la qualifier de fausse.

J'en viens à vous poser pour la nième fois la même question. Trouvez moi donc l'extrait du droit canon enfreint ainsi par la Dame de Lendelin. Vous n'avez jamais répondu à cette question, même en mon bureau, il serait temps que plutôt que d'user de prérogatives qui ne sont pas les vôtres, vous argumentiez enfin.

Tout ceci n'est cependant rien comparé à ce qui va suivre.
De quel droit un homme, quel qu'il soit, de quel droit un homme ose-t-il se prétendre le chef d'autres hommes ? Qui donc êtes vous pour ainsi vous reposer sur une raison fictive, et venir vous imposer comme étant un "chef" ? N'avez vous donc toujours pas compris que l'Homme a été béni par le Très Haut lorsque celui-ci lui a transmis le Libre Arbitre ? De quel droit allez vous donc à l'encontre de la volonté du Très Haut ?

De toute ma vie, j'ai lutté, autant que j'ai pu avec mes faibles moyens, contre ce que je nomme ni plus ni moins une dictature ! et là, vous osez vous prétendre un dictateur au noms de Dieu ? il s'agit là de la pire chose que la lie humaine pouvait prononcer : c'est non seulement sacrilège envers l'Homme, mais également envers le Très Haut !

Contre cela, vous me trouverez toujours sur votre chemin, et pour cela, Istanga de Lendelin ne répondra pas aux ordres d'un fat prétentieux se prélassant devant le reflet estompé que peut lui renvoyer son arrogance.

Voilà donc, Messire, ce que femme soumise, ce que femme influencée peut répondre à votre requête née dans un esprit façonné par les litanies incomprises, par le narcissisme éhonté d'un tiare sur une tête.

Rien, ni dans vos mots, ni dans vos actes, ne justifie que Dame Istanga de Lendelin démissionne de sa charge de représente du culte Aristotélicien Romain. Et encore moins un chantage digne d'une cours d'enfants de nobliauds, la menaçant de procès inquisitorial si elle ne répond pas à vos caprices. Les enfants nobliauds ont encore l'intelligence de vanter la vaillance de leur père à la guerre, lorsqu'ils pratiquent le célèbre chantage "si tu fais pas ce que je dis, je le dis à mon père, lui il y a gagner la Bataille de Troufignon les oies".

Que le Très Haut, dans son immense bonté, vous protège de votre propre folie,

Musartine, en lieu et place d'Istanga de Lendelin.

Bon ISta !

J'ai eu réponse du Tutu, alors tu vas avoir le droit à l'inquisition, mais tu as des circonstances atténuantes : parait que je te manipule ! sisi ! c'est ce qu'il dit ! Menfin ... il pourrait se renseigner sur nous un peu, tout le monde sait que c'est toi qui me manipule !

Ah oui ! tu viens de nulle part aussi, limite personne ne te connaissait ! vaut mieux entendre ça que d'être sourd hein !

Bon, je résiste pas, je lui répond !

La femme tend alors à son amie la dite missive, avant de répondre elle-même au Tutu perverti.

Citation :

A Tibère d'Arcis,
de Musartine.

Le Bonjour !

Je vous ai déjà stipulé de ne pas m'appeller "mon enfant". Je ne vous reconnaîs pas ce droit, il va falloir vous y faire. Par contre, pour les gens de votre espèce, j'autorise que l'on me nomme de patronyme complet, à savoir : Musartine. Peut-être etes vous à la recherche d'une nouvelle tenue de danseuse, mais je ne vous permet pas de tentez de m'amadouer pour obtenir la moindre aide à ce sujet, de même, je ne vous permet pas d'évoquer vos désirs (probablement inavoués) envers ma personne, j'ai bien assez de prétendants éconduits comme cela, je ne tiens pas en plus à devoir gérer la virilité refoulée d'un évêque.

Si vous parvenez, à la lecture de ma missive, à en déduire que je manipule Dame Istanga de Lendelin, je vous conseille fortement de ne surtout jamais pratiquer une enquête, vous en seriez en fort grande difficulté. En effet, il est de notoriété publique que c'est la Dame de Lendelin qui me manipule, et non l'inverse.

Quant à la liberté de Genève, je vous ferais l'honneur de vous instruire à ce sujet, le jour où vous cesserez de porter oeillères fermant votre vision à tout ce qui ne représente pas votre propre point de vue. Vous aurez alors appris - car c'est le seul moyen d'y parvenir - à argumenter et écouter arguments, ce qui serait un grand progrès de votre part.

D'autre part, le droit canon, je l'ai lu, plus d'une fois, j'ai également lu nombre d'éxègèses, et je n'ai pas souvenance d'avoir lu quelque part quoique ce soit stipulant que la charge dont est affublée la Dame de Lendelin, est en inadéquation avec ce droit canon. La preuve en est qu'un tel texte n'existe qu'à part me dire "lisez le droit canon", vous n'avez vous-même jamais su me trouver ce texte. Si vous vous êtiez un tant soit peu informé de vos ouailles, vous auriez pourtant appris que je pose souvent questions sans arrière pensée, en attendant uniquement la réponse afin de parfaire ma réflexion. Or, vous fuyez cela, cherchant à m'imposer votre interprétation. C'est cela la manipulation, c'est cela le manque de liberté, et vous espérez le maitriser à merveille, là aussi, vous avez encore progrès à faire, vos manigances se voient comme le nez au milieu de la figure.

Quant à votre pathétique "Istanga est baptisée et par conséquent membre de la grande communauté aristotélicienne qui est de droit bien supérieure à la communauté de Genève, puisque placée à un niveau supérieur.", il ne s'agit là, une fois de plus, que d'un postulat imposé par vous, postulat que je refuse, car rien ne le justifie.
Argumentez le donc, et peut-être discussions pourront être tenues.

N'oubliez jamais les mots que je vous ai prononcé : la Vérité est Homme. Méditez bien ce que cela sous entend. Et respectez un peu l'Oeuvre du Très Haut. Non l'Oeuvre transformée par la vénalité humaine.

Que le Très Haut vous accorde la possibilité d'assumer ce que vous êtes,

Musartine.

Du coup, il est facile de faire croire à de la manipulation... Et j'ai bien dit croire

La dispute religieuse est libre. Moi, les calotins, je cause plus avec, je suis plus intolérant que monsieur Hobb. Ces gens là ne méritent que d'être pendus au crochet du boucher avec les tripes du dernier de leur pape. Mais si il y en a qui veulent, la halle leur est grande ouverte. Pour ce qui est du droit, j'en reste à ce que j'ai toujours dit : les romains n'admettant aucun représentant élu pour leur communauté, devant la loi genevoise, le simultaneum ne s'applique pas. Monsieur Tibère a pris acte puisqu'il fait sa messe en conciliabule avec monsieur Hobb, en catimini au presbytère. Et Dieu seul sait ce qui se passe entre le bénitier et l'alcôÔôve. S'il vient nous provoquer en pavanant à l'église Saint Pierrot, tant que cela ne trouble pas le culte, je laisse faire : la Loi n'est pas un but en elle-même, elle est là pour trancher en Majesté, lors d'un conflit. Sans conflit d'usage, je ne lancerai pas de procès contre monsieur Tibère, trop heureux de montrer sa calotte au tribunal, quand personne ne le voit dans la nef.

Après quelques essais infructueux de réponse à celui qui se dit mon Supérieur, j'ai laissé tomber et chargé Muse de répondre pour moi. Débarrassée de la corvée. Pourtant, lorsqu'elle m'apporte la réponse, je respire un grand coup, histoire de dissiper la moutarde qui me monte au nez.

Voilà, je vais me fendre d'un courrier.

Citation :

Monseigneur Tibère,

A la lecture de la lettre que vous avez adressée à Musartine, je me suis empourprée. Pas de la pourpre cardinalice qui sied si bien au Cardinal Trichelieu, magouilleur devant l'éternel, mais le pourpre d'un emportement bien compréhensible.

Saisissez-vous seulement, juste un poil, la teneur de vos propos ? Vous ne me connaissez point et me jugez à l'emporte-pièce, me prêtant mollesse et soumission.

Si vous le permettez, je vais reprendre vos termes.

"Cette femme est apparue de nulle part, à postuler pour une charge illégale aux yeux de l'Eglise "

De nulle part... pensez-vous réellement que je me sois matérialisée là, juste au moment où était recherchée une personne acceptant de prendre la responsabilité de vos – futures et possibles – exactions contre la population genevoise ? Pour votre gouverne, sachez que j'ai vécu avant Genève, et vous devriez le savoir s'il vous arrive de communiquer avec les vôtres et, en particulier, le Cardinal Richelieu, avec lequel j'ai fait un mandat de procureur en Provence, tandis qu'il était Conseiller extraordinaire....
Sachez aussi que j'ai été juge, controversée, certes, du Lyonnais Dauphiné.
Sachez aussi que, quelques années auparavant, j'ai fait partie de ces « loyalistes » qui voulaient le retour de la Provence dans le giron impérial, et servi sous les ordres du Capitaine préféré de la "grande" Ingeburge. J'ai, il est vrai, changé d'optique depuis, mais les faits sont là.
De nulle part, donc...

"Une charge illégale aux yeux de l'église."
Vous, et vous seul, dites que cette charge est illégale. Moi, je prétends que cette charge est légitime. Mettre un peu d'eau dans votre vin qui est, suivant les rumeurs, très bon, vous ferait envisager la chose plus sereinement.

L'existence même de cette charge vous permet – et permet au haineux Hobb – de cracher votre venin en toute quiétude dans la Cathédrale de Genève, où je ne vois d'ailleurs plus aucune activité. Vous préférez visiblement chercher la petite bête dans des points de détail, somme toute peu importants, plutôt qu' entretenir la foi des fidèles de l'église romaine.

Je vous le répète, je suis la garante de cette possibilité d'officier en toute quiétude à Genève.

Genève n'est pas formée que de réformés ou de membres du Lion de Judas. C'est vous, et l'Eglise, qui stigmatisez la ville, ce sont vos agissements qui font que, de plus en plus, les fidèles vous délaissent. C'est vous, et votre chien galeux de teutonique, qui me faites envisager la Réforme avec plus d'intérêt que je n'en ai jamais eu.

Si vous êtes si certains de détenir la Vérité, faites le ! Argumentez ! Apportez des preuves fiables, et ne vous retranchez pas systématiquement derrière votre dogme, telle une ibère s'éventant pour éviter les coups de chaleur.

Ce que je crois, moi, c'est que votre foi est si tiède que vous ne trouvez d'autre moyen de nous y faire croire qu'en attaquant ceux qui ne prient pas comme vous.

Ce dont je suis certaine, c'est que vous évitez de réfléchir en vous protégeant derrière des textes surannés écrits par des aveugles, ou des borgnes, allez, je ne suis pas vache, je vous accorde un œil.

Je précise donc, car c'était le but de votre demande, que je refuse catégoriquement de démissionner et ce, sans que qui que ce soit me souffle cette réponse.

J'ai toujours été libre, malgré l'adversité.

Je vous présente toutefois mes respects, au pluriel, ce qui change tout.

Istanga de Lendelin

PS : Vous n'avez toujours pas répondu à ma demande de vous avoir comme enseignant, pour la suite de ma licence de théologie. C'est dommage, sachant que je suis soumise, j'aurais pu faire une bonne petite servante.