[RP] Des cultes à Genève et du Similtaneum

z'êtes facétieux, ô mon avoyer...

Citation :

En effet, l'on ne met pas en procès ou en prison un homme de foi & d’Église.

Nous sommes néanmoins tout à fait d'accord sur le deuxième point : il devait être empalé.
La justice a parfois des raisons que la raison ignore.

Petit brouillon

Citation :

Genève, le 13 octobre 1460,

A Sa Majesté Impériale, en la personne de Flavien-Charles "Fenthick" Galanodel, Son Régent et Son Chancelier impérial,


Votre Majesté,
Excellence,

Votre missive nous est presque arrivée par mégarde. En effet, il n'y a point de "République Réformée de Genève". Genève vit le Simultaneum, et, par lui, permet à chacun d'y pratiquer son culte en paix et garantit cette paix en ses murs et dans le Canton de Genève.

Nous avons également appris les rumeurs relativement à Tibère d'Arcis qui courent et se colportent à la vitesse d'un feu de garrigue, prenant également cette emphase et cette ardeur que chaque narrateur met à rendre son histoire plus fantastique.

Nous n'avons pas mangé Tibère d'Arcis ! Il dispose ce jour encore de sa vie, de l'ensemble de ses membres sauf ceux qu'il avait déjà perdus avant d'arriver à Genève, pour l'essentiel, et pour ce qui est de sa raison, je ne me prononcerai pas, car certaines choses dépassent mon entendement.

Comme vous le savez certainement, la République libre de Genève n'a conclu aucun accord concordataire avec l'Eglise aristotélicienne romaine. Au demeurant, ni ladite Eglise ni le culte réformé n'ont encore proposé un tel accord à Genève. Les clercs, quels qu'ils soient, ne disposent d'aucun privilège de droit ou de juridiction à Genève. Et la loi de Genève est seule à trouver s'appliquer à Genève, pour ce qu'elle régit.

Le fait est que Tibère d'Arcis a enfreint, gravement, les lois de Genève. Il a été poursuivi, et jugé, pour ces faits. En cours d'instance, voyant son argument clé contré, il s'est retiré du tribunal, renonçant ainsi à se défendre. Il fut donc condamné. Et il n'a pas fait appel de ce jugement, comme notre loi lui permettait.

Le fait est que le bourreau de Berne, chargé d'exécuter la sentence prononcée par le juge du tribunal cantonal de Genève, a escamoté Tibère d'Arcis au pied de l'échafaud. Tibère d'Arcis est maintenant réapparu, mais nous ignorons encore tout ce qui lui est arrivé durant ses 8 jours où il s'est trouvé complètement à la merci du bourreau de Berne.

Nous avons initié une procédure judiciaire contre ce bourreau, et, selon ce qui en ressortira, Tibère d'Arcis sera condamné pour l'avoir suborné ou bien pas inquiété voire même indemnisé pour ce qu'il aurait indûment subi entre ses mains.


J'ai également demandé à Sa Sainteté de révoquer son évêque à Genève. En effet, ce dernier, loin de parvenir à mener les genevois sur son chemin vers Dieu, par son attitude, les en éloigne. Il renforce la haine et les extrémismes. Le savoir chef de la milice de l'ordre de Tau et acoquiné aux chiens de guerre qui gravitent dans le sillage de l'Eglise nous fait craindre qu'il profite de sa fonction pour attiser ces haines, provoquer des incident et mener ainsi l'Eglise et Genève à une nouvelle croisade, ce que, j'en suis certain, ni l'Eglise ni Genève ne souhaitent. C'est cette attitude qui l'a conduit à enfreindre les lois de Genève. Et Genève a toléré son attitude jusqu'à ce point.

L'Eglise a certainement du mal à concevoir la chose. Et l'Eglise a également du mal à trouver une manière d'agir qui ne lui ferait pas perdre la face.

Aussi, si vous aviez quelque poste à pourvoir, en Moldavie, pour un évêque militant prêt à en découdre avec les Tatars, Genève vous serait reconnaissante si vous pouviez offrir à l'Eglise cette porte de sortie honorable pour l'évêque qu'elle a nommé à Genève. Sachant qu'un poste à Trondheim, auprès des nordiques, ou à Tombouctou, chez la animistes, lui conviendrait parfaitement aussi.

Nous vous prions de croire, Votre Majesté, Excellence, à l'assurance de notre parfaite considération.



Iskander
Avoyer de la République libre de Genève

Qu'en pensez-vous ?

marrant ... moi et ma diplomatie, on aurait plutôt écrit quelque chose dans ce goût là :

Citation :

A mon homologue, l'impératrice Adala,
de L'avoyer Iskander.

le bon jour !

Qu'il vous soit rappelé que Genève, ville état, protège la liberté de culte en son sein, et qu'en aucune manière elle ne saurait tolérer que quiconque, de quelques religion que ce soit, ne vienne lui dire quelle attitude opter face à toute personne cherchant à lui imposer sa volonté.

Qu'il vous soit rappelé qu'un homme d'église est, au même titre que n'importe quel quidam, tenu de respecter l'état dans lequel il vit, et tenu d'y faire régner la paix, ce qui n'est pas le cas avec l'évêque Tibère.

Qu'il vous soit rappelé à vso froces diplomatiques que les mots sont des armes extrêmement puissantes, que ceux tenus par Monseigneur Tibère ne sont que morts à venir, et que cela ne saurait être accepté sur nos terres.

Qu'il vous soit rappelé que la République de Genève est terre de liberté, et que toute action visant à éteindre ces libertés rencontrera le couperet nécessaire à la fin de telles exactions.

Qu'il vous soit rappellé que ce sont les hommes d'église qui sont coupables des croisades, ayant menés à la mort nombre d'innocents.

Qu'il vous soit rappelé qu'entendre en messe qu'il vaut mieux tuer, et ne pas obéir même à un duc, plutôt que de conserver son libre arbitre, ne saurait être toléré en nos terres.

Et qu'il vous soit rappelé, que si vous continuez à soutenir de tels propos et de tels actes, vous en connaîtrez la sentence.

blablabla

... oui, il y a quelques petites choses à ...

Sourit en coin

Citation :

Genève, le 13 octobre 1460,

A Sa Majesté Impériale, en la personne de Flavien-Charles "Fenthick" Galanodel, Son Régent et Son Chancelier impérial,

De la part d'Iskander, Avoyer de la République libre de Genève,


Chère Cousine,
Excellence,

Votre missive nous est presque arrivée par mégarde. En effet, il n'y a point de "République Réformée de Genève". Genève, république libre et souveraine, vit le Simultaneum, et, par lui, permet à chacun d'y pratiquer son culte en paix et garantit cette paix en ses murs et dans le Canton de Genève.

Nous avons également appris les rumeurs relativement à Tibère d'Arcis qui courent et se colportent à la vitesse d'un feu de garrigue, prenant également cette emphase et cette ardeur que chaque narrateur met à rendre son histoire plus fantastique.

Nous n'avons pas mangé Tibère d'Arcis ! Il dispose ce jour encore de sa vie, de l'ensemble de ses membres sauf ceux qu'il avait déjà perdus avant d'arriver à Genève, pour l'essentiel, et pour ce qui est de sa raison, je ne me prononcerai pas, car certaines choses dépassent mon entendement.

Comme vous le savez certainement, la République libre de Genève n'a conclu aucun accord concordataire avec l'Eglise aristotélicienne romaine. Au demeurant, ni ladite Eglise ni le culte réformé n'ont encore proposé un tel accord à Genève. Les clercs, quels qu'ils soient, ne disposent d'aucun privilège de droit ou de juridiction à Genève. Et la loi de Genève est seule à trouver s'appliquer à Genève, pour ce qu'elle régit.

Le fait est que Tibère d'Arcis a enfreint, gravement, les lois de Genève. Il a été poursuivi, et jugé, pour ces faits. En cours d'instance, voyant son argument clé contré, il s'est retiré du tribunal, renonçant ainsi à se défendre. Il fut donc condamné. Et il n'a pas fait appel de ce jugement, comme notre loi lui permettait.

Le fait est que le bourreau de Berne, chargé d'exécuter la sentence prononcée par le juge du tribunal cantonal de Genève, a escamoté Tibère d'Arcis au pied de l'échafaud. Tibère d'Arcis est maintenant réapparu, mais nous ignorons encore tout ce qui lui est arrivé durant ses 8 jours où il s'est trouvé complètement à la merci du bourreau de Berne.

Nous avons initié une procédure judiciaire contre ce bourreau, et, selon ce qui en ressortira, Tibère d'Arcis sera condamné pour l'avoir suborné ou bien pas inquiété voire même indemnisé pour ce qu'il aurait indûment subi entre ses mains.


J'ai également demandé à Sa Sainteté de révoquer son évêque à Genève. En effet, ce dernier, loin de parvenir à mener les genevois sur son chemin vers Dieu, par son attitude, les en éloigne. Il renforce la haine et les extrémismes. Le savoir chef de la milice de l'ordre de Tau et acoquiné aux chiens de guerre qui gravitent dans le sillage de l'Eglise nous fait craindre qu'il profite de sa fonction pour attiser ces haines, provoquer des incident et mener ainsi l'Eglise et Genève à une nouvelle croisade, ce que, j'en suis certain, ni l'Eglise ni Genève ne souhaitent. C'est cette attitude qui l'a conduit à enfreindre les lois de Genève. Et Genève a toléré son attitude jusqu'à ce point. Et sa tolérance est remarquable, dans la mesure où, dans un passé encore frais en nos mémoires, l'Eglise a fait ravager les terres et les gens de Genève, aristotéliciens réformés, aristotéliciens romains ou encore n'ayant pas rejoint l'un ou l'autre culte, par une croisade aveugle et cruelle.

L'Eglise a certainement du mal à concevoir la chose. Et l'Eglise a également du mal à trouver une manière d'agir qui ne lui ferait pas perdre la face.

Aussi, si vous aviez quelque poste à pourvoir, en Moldavie, pour un évêque militant prêt à en découdre avec les Tatars, Genève vous serait reconnaissante si vous pouviez offrir à l'Eglise cette porte de sortie honorable pour l'évêque qu'elle a nommé à Genève. Sachant qu'un poste à Trondheim, auprès des nordiques, ou à Tombouctou, chez la animistes, lui conviendrait parfaitement aussi.

Nous vous prions de croire, Chère Cousine, Excellence, à l'assurance de notre parfaite considération.



Iskander
Avoyer de la République libre de Genève

Ainsi ?

... oui, il y a quelques petites choses à ...

Sourit en coin

Citation :

Genève, le 13 octobre 1460,

A Sa Majesté Impériale, en la personne de Flavien-Charles "Fenthick" Galanodel, Son Régent et Son Chancelier impérial,

De la part d'Iskander, Avoyer de la République libre de Genève,


Chère Cousine,
Excellence,

Votre missive nous est presque arrivée par mégarde. En effet, il n'y a point de "République Réformée de Genève". Genève, république libre et souveraine, vit le Simultaneum, et, par lui, permet à chacun d'y pratiquer son culte en paix et garantit cette paix en ses murs et dans le Canton de Genève.

Nous avons également appris les rumeurs relativement à Tibère d'Arcis qui courent et se colportent à la vitesse d'un feu de garrigue, prenant également cette emphase et cette ardeur que chaque narrateur met à rendre son histoire plus fantastique.

Nous n'avons pas mangé Tibère d'Arcis ! Il dispose ce jour encore de sa vie, de l'ensemble de ses membres sauf ceux qu'il avait déjà perdus avant d'arriver à Genève, pour l'essentiel, et pour ce qui est de sa raison, je ne me prononcerai pas, car certaines choses dépassent mon entendement.

Comme vous le savez certainement, la République libre de Genève n'a conclu aucun accord concordataire avec l'Eglise aristotélicienne romaine. Au demeurant, ni ladite Eglise ni le culte réformé n'ont encore proposé un tel accord à Genève. Les clercs, quels qu'ils soient, ne disposent d'aucun privilège de droit ou de juridiction à Genève. Et la loi de Genève est seule à trouver s'appliquer à Genève, pour ce qu'elle régit.

Les faits sont sans doute beaucoup moins romantiques que ce que la rumeur vous a rapporté.

En effet, Tibère d'Arcis a enfreint, gravement, les lois de Genève. Il a été poursuivi, et jugé, pour ces faits. En cours d'instance, voyant son argument clé contré, il s'est retiré du tribunal, renonçant ainsi à se défendre. Il fut donc condamné. Et il n'a pas fait appel de ce jugement, comme notre loi lui permettait.

Ensuite, le bourreau de Berne, chargé d'exécuter la sentence prononcée par le juge du tribunal cantonal de Genève, a escamoté Tibère d'Arcis au pied de l'échafaud. Tibère d'Arcis est maintenant réapparu, mais nous ignorons encore tout ce qui lui est arrivé durant ses 8 jours où il s'est trouvé complètement à la merci du bourreau de Berne.

Genève a donc initié une procédure judiciaire contre ce bourreau, et, selon ce qui en ressortira, Tibère d'Arcis sera condamné pour l'avoir suborné ou bien pas inquiété voire même indemnisé pour ce qu'il aurait indûment subi entre ses mains.

J'ai également demandé à Sa Sainteté de révoquer son évêque à Genève. En effet, ce dernier, loin de parvenir à mener les genevois sur son chemin vers Dieu, par son attitude, les en éloigne. Il renforce la haine et les extrémismes. Le savoir chef de la milice de l'ordre de Tau et acoquiné aux chiens de guerre qui gravitent dans le sillage de l'Eglise nous fait craindre qu'il profite de sa fonction pour attiser ces haines, provoquer des incident et mener ainsi l'Eglise et Genève à une nouvelle croisade, ce que, j'en suis certain, ni l'Eglise ni Genève ne souhaitent. C'est cette attitude qui l'a conduit à enfreindre les lois de Genève. Et Genève a toléré son attitude jusqu'à ce point.

Et sa tolérance est remarquable, dans la mesure où, dans un passé encore frais en nos mémoires, l'Eglise a fait ravager les terres et les gens de Genève, aristotéliciens réformés, aristotéliciens romains ou encore n'ayant pas rejoint l'un ou l'autre culte, par une croisade aveugle et cruelle.

L'Eglise a certainement du mal à concevoir la chose. Et l'Eglise a également du mal à trouver une manière d'agir qui ne lui ferait pas perdre la face.

Aussi, si vous aviez quelque poste à pourvoir, en Moldavie, pour un évêque militant prêt à en découdre avec les Tatars, Genève vous serait reconnaissante si vous pouviez offrir à l'Eglise cette porte de sortie honorable pour l'évêque qu'elle a nommé à Genève. Sachant qu'un poste à Trondheim, auprès des nordiques, ou à Tombouctou, chez la animistes, lui conviendrait parfaitement aussi.

Je profite de la présente pour vous inviter à participer au Tournoi du Léman, avec un compagnon, en toute discrétion, ou une suite appropriée, comme il vous sied. C'est une joute épique qui se joue chaque année dans le canton Genève. L'on y combat par couple. Et chaque combattant y apporte la mise de 50 écus.


Nous vous prions de croire, Chère Cousine, Excellence, à l'assurance de notre parfaite considération.



Iskander
Avoyer de la République libre de Genève

Pom pom pom pom

ah ben moi je préfère largement !

edit :

pour rappeler qu'elle est son égale, et non sa supérieure.

... Donc ... version définitive, envoyée ...

Citation :

Genève, le 13 octobre 1460,

A Sa Majesté Impériale, en la personne de Flavien-Charles "Fenthick" Galanodel, Son Régent et Son Chancelier impérial,

De la part d'Iskander, Avoyer de la République libre de Genève,


Chère Cousine,
Excellence,

Votre missive nous est presque arrivée par mégarde. En effet, il n'y a point de "République Réformée de Genève". Genève, république libre et souveraine, vit le Simultaneum, et, par lui, permet à chacun d'y pratiquer son culte en paix et garantit cette paix en ses murs et dans le Canton de Genève.

Nous avons également appris les rumeurs relativement à Tibère d'Arcis qui courent et se colportent à la vitesse d'un feu de garrigue, prenant également cette emphase et cette ardeur que chaque narrateur met à rendre son histoire plus fantastique.

Nous n'avons pas mangé Tibère d'Arcis ! Il dispose ce jour encore de sa vie, de l'ensemble de ses membres sauf ceux qu'il avait déjà perdus avant d'arriver à Genève, pour l'essentiel, et pour ce qui est de sa raison, je ne me prononcerai pas, car certaines choses dépassent mon entendement.

Comme vous le savez certainement, la République libre de Genève n'a conclu aucun accord concordataire avec l'Eglise aristotélicienne romaine. Au demeurant, ni ladite Eglise ni le culte réformé n'ont encore proposé un tel accord à Genève. Les clercs, quels qu'ils soient, ne disposent d'aucun privilège de droit ou de juridiction à Genève. Et la loi de Genève est seule à trouver s'appliquer à Genève, pour ce qu'elle régit.

Les faits sont sans doute beaucoup moins romantiques que ce que la rumeur vous a rapporté.

En effet, Tibère d'Arcis a enfreint gravement les lois de Genève. Il a été poursuivi et jugé pour ces faits. En cours d'instance, voyant son argument clé contré, il s'est retiré du tribunal, renonçant ainsi à se défendre. Il fut donc condamné. Et il n'a pas fait appel de ce jugement, comme notre loi lui permettait.

Ensuite, le bourreau de Berne, qui, en l'occurrence, est une bourrelle, chargé d'exécuter la sentence prononcée par le juge du tribunal cantonal de Genève, a escamoté Tibère d'Arcis au pied de l'échafaud. Tibère d'Arcis est maintenant réapparu, mais nous ignorons encore tout ce qui lui est arrivé durant ses 8 jours où il s'est trouvé complètement à la merci du bourreau de Berne.

Genève a donc initié une procédure judiciaire contre ce bourreau, et, selon ce qui en ressortira, Tibère d'Arcis sera condamné pour l'avoir suborné ou bien pas inquiété voire même indemnisé pour ce qu'il aurait indûment subi entre ses mains.

J'ai également demandé à Sa Sainteté de révoquer son évêque à Genève. En effet, ce dernier, loin de parvenir à mener les genevois sur son chemin vers Dieu, par son attitude, les en éloigne. Il renforce la haine et les extrémismes. Le savoir chef de la milice de l'ordre de Tau et acoquiné aux chiens de guerre qui gravitent dans le sillage de l'Eglise nous fait craindre qu'il profite de sa fonction pour attiser ces haines, provoquer des incident et mener ainsi l'Eglise et Genève à une nouvelle croisade, ce que, j'en suis certain, ni l'Eglise ni Genève ne souhaitent. C'est cette attitude qui l'a conduit à enfreindre les lois de Genève. Et Genève a toléré son attitude jusqu'à ce point.

Et la tolérance de Genève est remarquable, dans la mesure où, dans un passé encore frais en nos mémoires, dans nos coeurs et dans nos corps, l'Eglise a fait ravager les terres et les gens de Genève, aristotéliciens réformés, aristotéliciens romains ou encore n'ayant pas rejoint l'un ou l'autre culte, par une croisade aveugle et cruelle.

L'Eglise a certainement du mal à concevoir la chose. Et l'Eglise a également du mal à trouver une manière d'agir qui ne lui ferait pas perdre la face.

Aussi, si vous aviez quelque poste à pourvoir, en Moldavie, pour un évêque militant prêt à en découdre avec les Tatars, Genève vous serait reconnaissante si vous pouviez offrir à l'Eglise cette porte de sortie honorable pour l'évêque qu'elle a nommé à Genève. Sachant qu'un poste à Trondheim, auprès des nordiques, ou à Tombouctou, chez la animistes, lui conviendrait parfaitement aussi.


Je profite de la présente pour vous inviter à participer au Tournoi du Léman, avec un compagnon, en toute discrétion, ou une suite appropriée, comme il vous sied. C'est une joute épique qui se joue chaque année dans le canton Genève. L'on y combat par couple. Et chaque combattant y apporte la mise de 50 écus. Le vainqueur du tournoi est celui qui récupérera le plus de mises, avec la plus belle prouesse.


Nous vous prions de croire, Chère Cousine, Excellence, à l'assurance de notre parfaite considération.



Iskander
Avoyer de la République libre de Genève

Averroiste, spinoziste, platonicien alors ?

Petite précision un peu tard dommage.....

Si j'ai prononcé l’empalement c'est pas pour ces actes de petit délinquant en goguette mais bien pour son rôle de général dans le Tau donc de l'homme qui as donner l'ordre d'assassinat avec les conséquences qu'on connais

Je viens d'entendre un prêche de celui que je suis censée suivre aveuglément... Soupir.

Citation :

Vous entendez un pr?che de Tibere

"l'Etre Divin est tout-puissant."

Je m'adresse à vous en tant qu'évêque de Genève pour vous informer de la situation de notre cité.
On vous dit que la liberté règne mais c'est faux. Je sors de 8 jours de prison pour avoir osé penser différemment que le pouvoir en place.
Sachez aussi que la cathédrale risque bientôt d'être fermée au culte sur décision de la mairie. Ce sera la prochaine étape avant de nouvelles persécutions.
On essaie partout de réduire à néant la sainte foi aristotélicienne en harcelant ses pasteurs. Mais sachez qu'on ne me fera pas taire ainsi ! Les messes reprennent In Gratibus (IG) à compter de demain, mais elle se feront chez moi, au presbytère de Genève. Des miliciens sont en effet postés devant l'église cathédrale afin de relever les noms des fidèles qui se risqueraient à venir. Je ne veux vous faire courir aucun risque. Par cette diversion, vous pourrez venir prier sans craindre les foudres de la mairie dirigée par un lion de juda notoire.
Il est aussi temps de nous organiser afin d'être plus fort. J'appelle donc tous les fidèles, les croyants et les gens de bonne volonté à entrer en contact avec moi. Il est temps que cesse l'injustice à Genève ! Il est temps que le droit et la justice soient rétablis ! Il est temps que l'Eglise romaine soit de nouveau pleinement reconnue afin que soit rétabli le saint ordre voulu par le Très Haut.
Je vous parle ce jour, mais je ne sais si demain je ne serai pas à nouveau traîné devant un tribunal pour ce prêche. Nous verrons bien. On m'a déjà condamné une fois à mort depuis mon arrivée. L'acharnement que je subis n'entamera en rien ma volonté de faire triompher la Vérité.
Je rappellerai pour conclure les divines paroles de notre prophète Christos : "Aimez Dieu comme Il vous aime et vivez en toute amitié avec les autres, comme vous l'a enseigné Aristote."
Des mots que les hérétiques devraient bien faire leurs.
Que le Très Haut vous garde !
Votre évêque qui vous aime !