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| [RP] Ambassade de France | |
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Auteur | Message |
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musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Lun 10 Sep - 18:11 | |
| Sourit en coin.
Je pense que le moment est venu, en effet. De telles façon de faire, ne peuvent, à terme, qu'ébranler tout un système et ... hmmm ... | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Lun 10 Sep - 22:00 | |
| Alors, Excellence, je dirais simplement qu'il y a quelque chose de pourri dans le Royaume de France.
Et cette chose est une de ses contrées, le Lyonnais Dauphiné.
Ses institutions ont injustement condamné Musartine ici présente, et cette injustice a été reconnue par votre bon Roy de France, par le truchement de Sa Cour d'Appel.
En voici ... le verdict. Enfin, une copie.Et de lui glisser un premier parchemin- Spoiler:
Verdict dans l'affaire Musartine & Istanga contre Lyonnais-Dauphiné a écrit: | En ce neuf février de l'an de grâce mil quatre cent soixante,
Au nom de Sa Majesté Nébisa de Malemort, Reyne de France,
Qu'il soit su que les dames Musartine & Istanga, sont venues quérir recours au jugement rendu en première instance par le tribunal du Lyonnais-Dauphiné auprès de la Cour d'appel du Royaume de France.
VU les témoignages de la partie requérante, de la partie défenderesse, des tiers et du procureur général ;
VU les lois locales, notamment la Charte des droits et devoirs des Conseillers Ducaux, et plus particulièrement ses articles 1.3 et 2.8 ;
Citation: |
1.3. De l'immunité liée à la charge : Tout conseiller ducal bénéficie de l’immunité le temps de son mandat. [...] 2.8. De la levée d'immunité : L’immunité dont bénéficie le conseiller ducal ne doit en aucun cas être prise pour acquise, elle ne donne pas au conseiller le pouvoir de faire ce que bon lui semble. Le Duc peut à tout moment soumettre le Conseil à un vote en vue de la lui retirer.
Tout manquement d'un conseiller à un des points de cette charte peut faire l'objet d'un avertissement de la part du Duc. Après 3 avertissements, le Duc, après l'accord des 2/3 des conseillers votant, peut révoquer, priver de son immunité le dit conseiller ducal et demander des poursuites judiciaires pour incurie. |
VU le droit royal, notamment la Charte de bonne justice, et plus particulièrement sa section "Des preuves" ;
Citation: |
Des preuves Un verdict se doit d'être rendu sur base d'éléments présentés au tribunal. La Cour d'appel suggère de considérer ces éléments selon l'ordre suivant : 1. Acte juridique écrit 2. Aveu 3. Témoignage direct 4. Témoignage indirect 5. Autres documents |
ATTENDU que les requérantes, en prime instance, ont été reconnues coupables de trahison envers le duché du Lyonnais-Dauphiné le vingt-deuxième jour du mois de septembre 1459, et condamnées à une peine d'emprisonnement de sept jours ;
ATTENDU que le duc Thibérian Baccard, régnant du Lyonnais-Dauphiné au moment des faits, n'a pas respecté la procédure de levée d'immunité des conseillères ducales Musartine & Istanga en lançant le vote sans avertissement préalable ;
ATTENDU que l'accusation a échoué à apporter quelque preuve probante que ce soit des faits reprochés aux deux accusées ;
ATTENDU que le juge Alan de Talleyrand a reconnu lui-même avoir "tourné le dos à la justice" en rendant son verdict ;
Nous, juges près la Cour d'appel du Royaume de France, infirmons le verdict rendu en prime instance par le juge Alan de Talleyrand au nom du duché du Lyonnais-Dauphiné. Sera donc fait état de la relaxe des dames Musartine & Istanga et de la compensation des sept jours d'emprisonnement, fixée à 105 écus pour chacune d'elles.
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Le Duc du Lyonnais Dauphiné a rejeté ce jugement, sans toutefois faire appel.
Dame Istanga, également partie à ce litige, a reçu l'explication suivante, le 28 février 1460- Spoiler:
- Citation :
Bonjour Istanga,
Je viens juste de voir notre Duchesse afin d'être en accord avec elle. Je prends donc la plume pour vous répondre.
Nous avons déjà eu connaissance du jugement de la CA. Nous ne vous rembourserons pas actuellement pour la simple et bonne raison que la Duchesse conteste le jugement de la CA au Conseil des Grands Feudataires. En attendant, vous ne serez donc pas remboursé. Il n'y a rien à contester dans cette décision puisque de toute façon, aucune date limite ne nous ordonne de vous rembourser. Vous attendrez donc la suite de cette histoire avant de reclamer quoique ce soit.
Bon voyage, puisqu'apparement vous voyagez,
Tristan Macdonald dict Lightwarrior, Juge du Lyonnnais-Dauphiné A noter que Dame Musartine a été déclarée personna non grata par son Duc, et, pour ainsi dire, bannie et exilée pendant une période qui commença le 17 décembre 1459 et s'acheva le 29 juillet 1460.
Pendant tout ce temps, elle ne pouvait réclamer l'exécution de son droit, reconnu par son Roy, en sa contrée.
J'en reprends les actes ici.- Spoiler:
- Citation :
A la Noblesse, au Clergé, au Peuple Lyonnais-Dauphinois, A tous ceux qui liront ou se feront lire la présente,
Salut!
Qu'il soit su, que la Duchesse et son Conseil, déclarent, ce jour, les personnes suivantes: Penelope35, Ghell, Musartine, Anghell, Croma, Peny et Lorrenzzo persona non grata sur les terres dauphinoises, et ce, jusqu'à nouvel ordre compte tenu des évènements récents survenus dans le Comté de Provence, à savoir le pillage, par lesdites personnes, de la ville d'Arles; mais également de la menace qu'ils représentent pour le Lyonnais-Dauphiné, au vu de leurs actions passées sur nos terres. De facto, le droit de fouler le territoire dauphinois leur est interdit.
Fait au Castel de Pierre-Scize, le dix-septième jour du mois de décembre de l'an de grâce mille quatre cent cinquante neuf.
Le Conseil Ducal du Lyonnais-Dauphiné
Et ..- Spoiler:
- Citation :
A tous ceux qui liront ou ouïront,
Salut!
Il arrive parfois que des Dauphinois se chamaillent entre eux, ce qui se produit de partout d'ailleurs. Ce qui est malheureux, c'est que de simples querelles puissent en emmener certains à commettre des actes illégaux en leur propre foyer et devenir menaçant envers leur duché natal, quand des moyens plus simples existent pour régler des désaccords, la lice, la cour de justice ou bien les élections si c'est un conflit d'idées.
Quoiqu'il en soit, en espérant que leçons soient aujourd'hui tirer pour tous, estimant que sept mois sont largement suffisant et souhaitant enfin conclure cette histoire, nous déclarons que sont retirés de la liste des personæ non gratæ, à compter de la présente, les personnes suivantes :
- Ghell
- Musartine
- Anghell
- Croma
Qu'ils reviennent en leur foyer s'ils le souhaitent, qu'ils soient réhabilités dans leur droit en tant que Dauphinois et qu'une nouvelle chance leur soit donnée de montrer qu'ils peuvent être de bons citoyens, pour la gloire du Lyonnais-Dauphiné.
Fait au Castel de Pierre-Scize, le vingt neuvième jour du mois de juillet de l'an de grâce mille quatre cent soixante.
Phelim Guerrero dict l'Imprévisible, Duc du Lyonnais-Dauphiné.
Personne ne nie qu'il y ait eu des différends graves entre le Lyonnais Dauphiné et Musartine, et entre Dame Musartine et le Lyonnais Dauphiné.
Le fait est que, pour un de ces différends, Musartine a obtenu raison auprès du Roy, par la voix de sa Cour d'appel, parce que le Duché du Lyonnais Dauphiné avait bafoué ses propres Lois.
Le fait est que son Duché n'a pas accepté le verdict de cette Cour.
Le fait est que le Duché n'a pas exécuté le verdict de cette Cour.
Le fait est que le Duché n'a pas interjeté appel contre le verdict de cette Cour, comme ses statuts le prévoient.
Le fait est, d'une manière générale, que le Duché du Lyonnais Dauphiné bafoue par cela la Loi de son Roy.
Ce Duché semble coutumier de la chose, et sourd au plus élémentaire bon sens.
Musartine a souhaité tourner cette page de sa vie, et partir sur des bases plus saines, ici, à Genève. Elle a souhaité le faire en étant quitte vis-à-vis de son ancien duché.
Nous avons donc tenté une conciliation, qui a échoué.
Voici les échanges de courriers que nous avons eus avec le Duc Illustre actuel.- Spoiler:
- Citation :
- A l'attention de son Illustre Grâce Samthebeast, Duc du Lyonnais-Dauphiné,
Votre Illustre Grâce,
Par la présente, je sollicite, d'une part, votre permission de passer sans dommage sur vos terres pour y reprendre les biens et effets personnels de Dame Musartine, et, d'autre part, de mettre fins aux litiges qui opposent Dame Musartine à votre contrée, et réciproquement, comme développé ci-après.
A titre liminaire, je préciserai que Dame Musartine souhaite s'établir durablement en notre bonne ville de Genève, et y a d'ores et déjà obtenu droits de cité, y compris celui d'être défendu par notre cité et ses institutions, encore que ce ne soit pas le cas présentement.
Je préciserai également qu'elle souhaite tirer un trait sur son histoire dauphinoise et que, dans un souci d'efficacité et un esprit de conciliation, m'a demandé de parler pour elle présentement, pour ce faire.
Donc, d'une part, je sollicite un laissez-passer, pour mes compagnons de route, Dame Vero de Beausoleil, artiste genevoise, dicte Vero5, Dame Aubanne de Barsac, diplomate, dicte Aubanne., Messire Luc la Misère, Poète Hurlant et juge honoraire de la République libre de Genève, dict Luc_la_misère, Messire Zeph, homme de bien genevois, dict Zeph, auxquels se joindront Dame Musartine, nouvellement bourgeoise de la République libre de Genève et la voix qui réveille nos consciences, dicte Musartine, voire d'autres compagnons, et moi-même, Iskander, berger à Genève et diplomate. Dame Musartine voudrait que je me rajoute le qualificatif de "pacifiste", mais je ne parviens à faire la paix que quand les gens le souhaitent, et n'osent pas vraiment en parler entre eux. Je m'égare, pardonnez-moi.
Nous voyageons armés pour nous protéger des avanies de la route, et en lance pour plus de célérité.
Nous souhaitons venir en votre belle contrée pour y récupérer les biens de Dame Musartine et les emporter à Genève, où elle s'établira, et promettons de ne pas porter atteinte à vos gens, à leurs droits, leurs bêtes ou à leurs biens.
Je sais qu'un tel laissez-passer est inutile en période de paix, comme c'est le cas actuellement. Mais je veux, par cette démarche, vous assurer que vos gens n'ont rien à craindre de nous, et m'assurer pareillement qu'aucune agression se fera contre mes compagnons ou moi-même par négligence ou par inadvertance.
D'autre part, je sollicite de régler les litiges qui opposent Dame Musartine à votre contrée, et réciproquement, par voie transactionnelle.
Nous savons, vous et moi, que des procédures judiciaires sont engagées, ou en passe de l'être.
Je sais que Dame Musartine et ses défenseurs et votre contrée sont prêts à mener ce combat, s'il le faut, avec la pugnacité qu'on leur connait.
Mais, vous en conviendrez, ce n'est dans l'intérêt ni de votre contrée ni de Dame Musartine de s'épuiser à cela : cela ne reviendrait qu'à remâcher un passé bien amer, sans portée politique présente.
Chacun pourrait préférer chercher réparation pour les griefs et les maux qu'il a subis. Et cette quête de réparations ne mènerait qu'à l'épuisement de vos énergies respectives, qui pourraient être utilement utilisées par ailleurs pour construire vos avenirs respectifs, vous le savez.
Une mauvaise paix vaut mieux qu'une bonne guerre.
Et, en l'occurrence, je pense que ce sera une bonne paix.
Concrètement, avec l'accord de Dame Musartine, je vous proposerais ceci, simplement : que ce jour, les dettes passées du Lyonnais Dauphiné envers Dame Musartine soient réduites à néant, et que les dettes passées de Dame Musartine envers le Lyonnais Dauphiné et envers les entités qui lui sont inféodées soient réduites à néant.
Je suis prêt à parler avec vous des termes de cela.
Dans l'attente de vous lire, et en espérant recevoir une suite favorable à mes demandes, je vous prie de croire, votre Illustre Grâce, à l'assurance de ma parfaite considération.
Fait et scellé à Genève ce samedi 25 août 1460,
Iskander Berger à Genève, à la maison de la lanterne aux lucioles
- Spoiler:
- Citation :
- A l'attention de son Illustre Grâce Samthebeast, Duc du Lyonnais Dauphiné,
Votre Illustre Grâce,
Mon pigeon est revenu sans message, et son lien a été délié.
Et je n'ai pas encore reçu de réponse à ma missive précédente.
Je suppose donc qu'elle vous trouve indécis.
Je ne peux que supposer les arguments qui tempêtent. A vrai dire, j'en ai pesé les principaux moi-même avant de vous envoyer ma précédente missive, vous proposant de régler les litiges qui opposent votre contrée à Dame Musartine et Dame Musartine à votre contrée par un quitus mutuel, sans plus.
Je tiens à préciser que ce quitus concerne Dame Musartine, et elle seulement, et votre contrée, bien entendu. Cette démarche ne concerne pas son ancien compagnon, Ghell, dont vous disposerez comme bon vous semble.
Il y a les questions financières et fiscales, celle des réparations dues, celles des intérêts moratoires à mettre en balance avec la questions des exils forcés pendant la période où ils étaient comptés, celles de l'équité, de la tempérance, de la justice, à l'égard de chacun et à l'égard de tous.
Il y a les questions d'honneur, les amour propres bafoués, ces petites blessures que chacun maintient purulentes, volontairement ou pas.
Toutes ces questions, ma démarche veut simplement ne pas les aborder. Elles existent, certes, je ne les nie pas, nous ne le nions pas.
Mais que gagnerons-nous à les résoudre ? Quelle bataille gagnerons-nous ? Et après quel épuisement ?
J'ai évoqué vos pugnacités respectives, à Dame Musartine, à ses défenseurs, et à vous. Croyez-vous seulement un instant que l'un de vous acceptera de ployer devant l'autre ? Quels que soient les intérêts financiers derrière, d'un denier ou de mille écus, aucun n'acceptera d'en céder la moindre limaille dans la mesure où cela consistera à concéder à l'autre la moindre raison.
J'ai lu les comptes rendus et les actes. Ils sont éloquents à cet égard.
Ce combat serait sans issue. Chaque bataille "gagnée", si tant est que la victoire soit reconnue, serait simplement le prélude à une nouvelle bataille.
Votre Illustre Grâce, je pense que vous, et Dame Musartine, pouvez mieux utiliser vos forces qu'à cela.
Dans cette démarche de quitus mutuel, il n'y a pas de vainqueur. Il n'y a pas de vaincu. Il y a simplement cessation des hostilités.
Vous ne devez pas vous soucier en cette affaire du "comment vivre ensemble" après, car Dame Musartine ne vivra plus avec vous. Il n'y a rien à reconstruire. Il n'y a rien à remettre en place.
En somme, ma démarche vise essentiellement à permettre de tirer un trait sur tout ce passé, et à permettre à chacun de vivre, en cicatrisant définitivement cette plaie des liens qui vous unissaient.
Et je pense que votre contrée et Dame Musartine ne pouvez que ressortir grandis d'accepter de mettre ainsi fin aux litiges qui vous opposent, grandis vis-à-vis de vous-même, pour avoir réussi à prendre le recul nécessaire à vous en extraire, grandis vis-à-vis du monde extérieur, parce que vous aurez ainsi démontré cette maturité.
Comme évoqué dans ma missive précédente, je suis prêt à discuter des termes de cela.
Dans l'attente de vous lire, et en espérant que la présente vous aidera à prendre une décision, je vous prie de croire, votre Illustre Grâce, à l'assurance de ma parfaite considération.
Fait et scellé à Genève, le 30 août 1460
Iskander Berger à Genève, à la maison de la lanterne aux lucioles
- Spoiler:
- Citation :
- A l'attention d'Iskander,
Par la présente veuillez trouver réponse à vos demandes ainsi qu'à certaines allégations.
Tout à votre diatribe pacifiste vous avez semblé oublier, par inadvertance j'en suis persuadé, que ce sont surtout des Genevois qui se sont attaqués à notre Duché et non des Lyonnais-Dauphinois qui sont allés à Genève bafouer vos lois et couler vos bateaux. Lorsque des Genevois sont tombés sous les coups de nos soldats, ils n'avaient demandé aucune autorisation de passage et nous étions en état d'alerte, les frontières fermées. Que s'est-il passé alors ? Un bateau battant pavillon Genevois est venu s'attaquer à des navires civils. Vous avez donc beau jeu de venir parler de paix. Ne vous méprenez pas sur mes paroles, je crois en la paix mais vos paroles sonnent comme une leçon et en ce domaine il ne faut rien avoir à se reprocher afin de pouvoir faire la morale à ses contemporains.
Cette petite mise au point étant faite venons-en au fait de vos missives car ce n'est point l'indécision qui aura retardé ma réponse mais plutôt le contenu car certaines choses ont déjà été annoncée comme par exemple le statut de personne non gratae qui a été levé il y a de cela un certain temps maintenant. Il a également fallu vérifier certaines informations aussi suis-je à présent en mesure de vous répondre
Concernant votre demande de laisser-passer sur les terres lyonnaisses-dauphinoises, vous y êtes autorisés ainsi que votre lance, sous conditions que nul ne s'aventure hors des chemins tracés par nos ancêtres. Ordre sera donné de ne pas porter atteinte à l'intégrité de votre groupe tant qu'il respectera les us et coutumes de notre Duché.
Concernant votre intervention en lieu et place de Dame Musartine, elle n'a jamais rien eu à craindre de moi et ne devrait pas avoir peur d'écrire un courrier qui me serait adressé. Se peut il que cela soit au dessus de ses forces ou qu'elle ne puisse le faire sans en référer à son compagnon mais puisque vous vous dites son intermédiaire c'est donc à vous que je répondrais.
En ce qui concerne les dettes dues et à percevoir, vous semblez en savoir plus que moi car la seule chose dont j'ai souvenir se trouve être le jugement de la cour d'appel, rejeté par mes prédécesseurs donc toujours en suspens. Afin de tirer un trait, il faut qu'il y ait des torts à reprocher de part et d'autre. Aussi si Dame Musartine souhaite se mettre en règle avant de partir, nous lui conseillons de prendre contact avec la bourgmestre de sa ville s'il reste quelques dettes à régler.
Vous souhaitant bonne et paisible route jusqu'en Valence,
Que le Très-Haut veille sur vous,
Fait au Castel de Pierre-Scize, le XXX ieme jour du mois d'Août de l'an de grâce MCDLX.
Samuel Rossal dict l'Impartial Duc du Lyonnais-Dauphiné Vicomte de Sassenage Seigneur de Poligny-sur-Drac
- Spoiler:
- Citation :
- A l'attention de son Illustre Grâce Samuel Rossal, Duc du Lyonnais Dauphiné,
Votre Illustre Grâce,
Votre réponse nous est bien parvenue. Je note que votre réponse tardive est due à la prudence plutôt à l'indécision, et m'en réjouis.
Je vous remercie pour votre bon accueil, et réitère par la présente ma promesse de passage paisible par votre belle contrée.
Comme évoqué liminairement dans ma prime missive, Genève n'est pas impliquée dans la présente démarche. Je sais, pour avoir participé aux échanges épistolaires à ce propos, combien les relations entre nos deux contrées peuvent être tendues. Si vous souhaitez apaiser ces tensions, je vous engage à prendre plume avec la chancellerie de la République libre de Genève.
Pour l'heure, Dame Musartine m'a prié de négocier avec vous la fin des litiges entre votre contrée et elle, et réciproquement, et cela seulement.
Après tant de mandats ducaux, vous n'ignorez pas les avantages qu'il y a à avoir un tiers non impliqué dans les litiges pour négocier. N'y voyez pas la marque d'une crainte quelconque, ou d'une défiance de votre personne, de quelque manière que ce soit, mais voyez plutôt en cela la fermeté de son souhait de voir la présente démarche aboutir.
Pour l'heure, donc, en cette affaire, je reste votre interlocuteur. Ou celui de votre représentant s'il vous sied d'en désigner un.
Si vous le souhaitez, je vous présenterai un mandat de Dame Musartine me sollicitant à cette fin.
Pour ce qui concerne le jugement d'appel en question, il fait en effet partie du "paquet" dont question ici.
Je dois vous avouer que vos prédécesseurs vous ont laissé là un bien vil héritage. En effet, les statuts de la Cour ne prévoient pas qu'une partie, succombante de surcroit, puisse elle même, et de sa propre initiative, suspendre l'exécution de son verdict. Les statuts de la Cour d'appel donnent à Sa Majesté, et à Lui seul, le pouvoir de casser son verdict, et, ce, sur recours motivé déposé entre Ses mains dans un délai préfixe de 15 jours à compter de la publication dudit verdict, ce qui n'a pas été le cas. Et vous savez mieux que moi à quel point un Roy peut être jaloux de Ses prérogatives, soucieux du bon fonctionnement de Ses institutions, et attentif au respect de la justice en Son pays.
Pour l'heure, je pense préférable d'en venir à un accord amiable, notamment sur cette question, que jeter opprobre et ridicule sur votre contrée pour avoir été condamnée en appel pour ne pas avoir respecté ses propres lois, et se voir poursuivie ensuite pour ne pas avoir respecté le droit de son Roy, dans la même affaire.
Je comprends que cette situation est délicate et sensible, d'autant plus qu'elle fait suite à un litige où comme je l'ai évoqué précédemment, les questions d'amour propre ont pris le pas sur la raison. Et ces questions d'amour propre sont toujours présentes, je le sais, autant que vous.
C'est la raison pour laquelle, notamment, je vous propose une solution qui me semble préférable, à savoir résoudre cette question de manière amiable.
Vous ne souhaitez pas mener ce vain combat, j'en suis certain.
Pour ce qui concerne les dettes de Dame Musartine, il y a en effet, la question de l'impôt Ducal. Vous savez mieux que moi que le maire de Valence est chargé de sa perception et de son recouvrement, et de cela seulement. C'est vous qui fixez le taux de l'impôt, son assiette, et qui en récoltez le fruit que vous distribuez selon ce qui vous semble le plus nécessaire, le plus juste ou le plus opportun. C'est donc avec vous que la question fiscale doit être négociée, et pas avec celui qui doit assurer son exécution.
S'il reste un litige entre Dame Musartine et la mairie de Valence, nous trouverons un arrangement avec le maire de Valence, directement.
J'en reviens donc à ma question première : acceptez-vous de mettre fin aux litiges qui opposent Dame Musartine à votre contrée, et votre contrée à Dame Musartine, par un quitus mutuel ? Et souhaitez-vous en discuter les termes ?
Je vous prie de croire, Votre Illustre Grâce, à l'assurance de ma parfaite considération.
Fait et signé le 31 août 1460,
Iskander Berger à Genève, à la maison de la lanterne aux lucioles
- Spoiler:
- Citation :
- A l'attention d'Iskander,
Nous constatons que vous n'avez point souhaité continuer à évoquer les conflits antérieurs peut-être dois-je y voir une sorte de condamnation pour les actes commis envers les civils. Espérons-le. Revenons donc à vos intentions premières qui tendaient vers le "mettons les bouliers à zéro et n'en parlons plus".
J'ai profité du temps qu'il m'a été donné avant que de recevoir votre pigeon pour me renseigner sur les sommes dues par Dame Musartine à la ville de Valence et donc au duché mais également du duché envers Dame Musartine. Vous me parlez donc de lois et de jugements, moi je vous parlerais d'équité morale et de justice.
Le duché de par sa condamnation par la cour d'appel, que nous continuons de rejeter je le redis mais ignorons ce fait peu m'importe, a été condamné à verser 105 écus à Dame Musartine. Voici donc la part due par le duché. Notez bien le montant dans un coin de votre esprit nous y reviendrons.
- Citation :
- Nous, juges près la Cour d'appel du Royaume de France, infirmons le verdict rendu en prime instance par le juge Alan de Talleyrand au nom du duché du Lyonnais-Dauphiné. Sera donc fait état de la relaxe des dames Musartine & Istanga et de la compensation des sept jours d'emprisonnement, fixée à 105 écus pour chacune d'elles.
Comme je vous le disais précédemment, j'ai fait mandé à la bourgmestre de Valence Dame Annick Roche les impayés, s'il y en avait, de Dame Musartine. Oh surprise ! En effet une somme plus que rondelette pour les divers impôts passés est due à la ville de Valence. Les chiffres étant bien plus parlants je vous en fournis une copie avec plaisir pour que vous constatiez par vous-même le montant du à la ville. Ce relevé date du 2 septembre de cette année donc plus le temps passe et plus les impayés augmentent bien entendu.
- Citation :
- Musartine : 14,00 écus (+21,28 écus de pénalité) avant le 1460-04-13
Musartine : 16,00 écus (+18,56 écus de pénalité) avant le 1460-05-19 Musartine : 14,50 écus (+10,58 écus de pénalité) avant le 1460-07-01 Musartine : 31,00 écus (+71,30 écus de pénalité) avant le 1460-01-26 Musartine : 14,00 écus (+23,10 écus de pénalité) avant le 1460-03-31 Musartine : 16,00 écus (+16,32 écus de pénalité) avant le 1460-06-02 Musartine : 16,50 écus (+14,52 écus de pénalité) avant le 1460-06-16 Musartine : 15,50 écus (+5,89 écus de pénalité) avant le 1460-08-05 Musartine : 15,50 écus (+2,94 écus de pénalité) avant le 1460-08-24 Musartine : 44,00 écus (+110,00 écus de pénalité) avant le 1460-01-06 Musartine : 15,50 écus (+8,52 écus de pénalité) avant le 1460-07-19 Musartine : 14,50 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-08 Voici donc ce que je vous propose afin de rester dans cet esprit que j'approuve qui est de remettre les choses à plat et de se quitter "bons amis" comme l'on dit parfois. Le duché règle la somme due à Dame Musartine et celle-ci règle à Valence les sommes impayées qu'elle lui doit. C'est bien à cela que vous pensiez dans votre première missive ce me semble lorsque vous disiez je cite :
- Citation :
- Concrètement, avec l'accord de Dame Musartine, je vous proposerais ceci, simplement : que ce jour, les dettes passées du Lyonnais Dauphiné envers Dame Musartine soient réduites à néant, et que les dettes passées de Dame Musartine envers le Lyonnais Dauphiné et envers les entités qui lui sont inféodées soient réduites à néant.
J'accède donc à votre demande et suis ravi que vous ayez fait ce pas au nom de Dame Musartine. Je pense que la ville de Valence vous en sera reconnaissante également.
En attendant de vous relire,
Que le Très-Haut veille sur vous,
Fait au Castel de Pierre-Scize, le IIIième jour du mois de Septembre de l'an de grâce MCDLX.
Samuel Rossal dict l'Impartial Duc du Lyonnais-Dauphiné Vicomte de Sassenage Seigneur de Poligny-sur-Drac
- Spoiler:
- Citation :
- A l'attention de son Illustre Grâce Samuel Rossal, Duc du Lyonnais Dauphiné,
Votre Illustre Grâce,
J'aime à lire votre réponse. Vous saviez que j'avais compté. Je savais que vous feriez compter le maire de Valence.
Comme je l'ai évoqué précédemment, l'objectif de ma démarche est que Dame Musartine et le Lyonnais Dauphiné vous donniez mutuellement quitus pour les dettes échues.
Vous me proposez un payement mutuel.
Depuis le 9 février 1460, vous devez 105 écus à Dame Musartine, sur base d'un verdict de la Cour d'appel que vous dites rejeter, mais que vous n'avez pas contesté par la voie légale. De ce fait, aucun débat contradictoire n'est possible. Je dirais même plus, aucun débat contradictoire n'est plus possible sur cette question, vu que le délai préfixe de 15 jours pour interjeter un recours motivé contre ce verdict est échu.
Tout à fait accessoirement, l'argument selon lequel ce verdict n'est pas exécutable car la date à laquelle il doit être exécuté fait défaut dans l'acte manque doublement de pertinence : d'une part, aucun jugement de la cour d'appel ne comporte de date à laquelle il doit être exécuté, ce qui les rend soit tous inexécutables soit, et plus vraisemblablement, immédiatement exécutables, et, d'autre part, les jugements du tribunal du Lyonnais Dauphiné ne comportent pas, non plus, de date à laquelle ils doivent être exécutés, or, ils le sont.
A cela viennent s'ajouter les intérêts moratoires sur cette somme.
Vous avez énuméré le décompte des taxes dues à Dame Musartine, et des intérêts moratoires dus par elle.
Je le reprends ici, dans l'ordre chronologique :
- Citation :
- Musartine : 44,00 écus ( 110,00 écus de pénalité) avant le 1460-01-06
Musartine : 31,00 écus ( 71,30 écus de pénalité) avant le 1460-01-26 Musartine : 14,00 écus ( 23,10 écus de pénalité) avant le 1460-03-31 Musartine : 14,00 écus ( 21,28 écus de pénalité) avant le 1460-04-13 Musartine : 16,00 écus ( 18,56 écus de pénalité) avant le 1460-05-19 Musartine : 14,50 écus ( 10,58 écus de pénalité) avant le 1460-07-01 Musartine : 15,50 écus ( 8,52 écus de pénalité) avant le 1460-07-19 Musartine : 16,00 écus ( 16,32 écus de pénalité) avant le 1460-06-02 Musartine : 16,50 écus ( 14,52 écus de pénalité) avant le 1460-06-16 Musartine : 15,50 écus ( 5,89 écus de pénalité) avant le 1460-08-05 Musartine : 15,50 écus ( 2,94 écus de pénalité) avant le 1460-08-24 Musartine : 14,50 écus ( 0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-08
Donc, le 17 décembre 1459, Dame Musartine est déclarée personna non grata, sans jugement, et menacée d'une mort certaine, sans autre forme de procès, si elle met un pied au Lyonnais Dauphiné, ce, jusqu'au 29 Juillet 1460.
Dame Musartine a fait vendre ses champs sans attendre, avec diligence et promptitude, juste après son banissement.
Pendant cette même période, vous exigez l'impôt pour une échoppe qu'elle ne peut brûler, car elle ne peut venir y mettre le feu elle-même par son bannissement précité, et à laquelle personne ne peut venir y mettre le feu à sa place.
Et vous calculez des intérêts moratoires sur les sommes dues, sachant qu'elle ne peut venir les payer, car vous l'avez déclarée personna non grata.
Et si je compte bien, son bannissement a duré du 17 décembre 1459 au 29 juillet 1460, soit 7 mois et la bagatelle de 19 jours, ce qui est un peu plus long que les 3 mois prévus par la charte du juge. Et, cela, sans jugement.
Et vous me parlez de justice et d'équité.
Je pense que vous pouvez proposer mieux que cela.
La proposition d'un quitus mutuel, pur et simple, tient toujours.
Chacun y a quelque chose à perdre, une vengeance que l'on pense savoureuse, alors qu'elle sera juste vaine et épuisante, de l'argent, que l'on espère gagner, mais qui sera perdu en fin de compte, la vie et l'âme des coupables d'actes odieux.
Le calcul que je vous propose ne tient pas à tout cela. Il ne conduit pas non plus à être bons amis.
Il conduit simplement à reconnaitre mutuellement que vous ne vous devez plus rien, que vous préférez une paix que chacun trouve mauvaise, à une guerre que l'on espère bonne, mais qui sera mauvaise pour chacun.
Je vous prie de croire, votre illustre Grâce, à l'assurance de ma parfaite considération.
Fait et signé à Valence, le 4 septembre 1460,
Iskander Berger à Genève, à la maison de la lanterne aux lucioles
- Spoiler:
- Citation :
- A l'attention d'Iskander,
N'ayez point d'inquiétude quand à mes facultés j'avais bien compris que vous escomptiez une annulation pure et simple des dettes passées. Cela ne sera point.
Les 105 écus dus à Dame Musartine seront versés par mes conseillers économiques dès que j'en donnerai l'ordre n'en doutez pas. En revanche ce que j'attends de mon coté c'est que Dame Musartine règle à Valence les impôts passés. Mais avant de continuer plus avant dans mon ultime proposition vous me permettrez de vous reprendre sur ce point.
- Citation :
- Et si je compte bien, son bannissement a duré du 17 décembre 1459 au 29 juillet 1460, soit 7 mois et la bagatelle de 19 jours, ce qui est un peu plus long que les 3 mois prévus par la charte du juge. Et, cela, sans jugement.
Elle a été considérée comme "persona non grata" du 17 décembre 1459 au 29 juillet 1460 donc ne me parlez pas de bannissement dans vos courriers je vous en serais gré. D'ailleurs juste pour votre information personnelle, même si je ne doute pas de vos connaissances, je vous mets ici une copie d'un arrêt de règlement de la Cour du Parlement datant du 27 juillet 1458 à ce sujet.
- Citation :
- Arrêt de règlement de la Cour du Parlement
Concernant le bannissement et les personae non gratae.
Attendu les quiproquos existants sur la notion de bannissement et les personae non gratae, définissons iceux dans le domaine juridique ;
Ordonnons que la peine de bannissement, définie par le pouvoir judiciaire et d’une durée maximale de trois mois, ne peut être soumise que comme peine d’un procès ;
Ordonnons que le statut de persona non grata, défini arbitrairement par le pouvoir exécutif, n’est pas un fait suffisant pour mener à l’ouverture d’une audience ;
Conseillons de n’utiliser le statut de persona non grata que comme avertissement, nominativement, dans la défense d’un territoire et avec des conséquences militaires, dans l’aggravation des faits postérieurs à la définition dudit statut et dans l’interdiction de rassemblement conséquent. Le Chancelier de France a écrist, Le Parlement a ratifié.
Fait le 27 juillet de l’an de grasce 1458, à Paris. Grégoire d’Ailhaud, Chancelier de France.
Mais revenons-en à notre différend. Après discussion avec Dame Annick Roche la bourgmestre de Valence, la totalité des pénalités demandée à Dame Musartine a été annulée hier soir, elle doit d'ailleurs pouvoir s'en rendre compte elle-même ce jour, ce qui donne une somme due par elle à la ville de Valence. Cette annulation due à la générosité de la bourgmestre, à qui j'avais juste demandé si elle pouvait l'envisager, réduit considérablement la dette. A ce jour Dame Musartine ne doit plus que 227 écus au lieu des 530,01 écus qu'elle devait en date du 2 septembre.
- Citation :
- Musartine : 31,00 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-12
Musartine : 14,00 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-12 Musartine : 16,00 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-12 Musartine : 14,50 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-12 Musartine : 16,50 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-12 Musartine : 15,50 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-12 Musartine : 15,50 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-12 Musartine : 44,00 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-12 Musartine : 15,50 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-12 Musartine : 14,00 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-12 Musartine : 16,00 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-12 Musartine : 14,50 écus (+0,00 écus de pénalité) avant le 1460-09-12 Veuillez considérer ce geste comme le dernier qui sera fait concernant les sommes dues et à payer par chacune des parties. Réfléchissez bien avant de répondre à ma missive. Parlez-en avec Dame Musartine qui n'a toujours pas daigné m'écrire afin de soutenir votre demande. 105 écus à percevoir du duché contre 227 écus à payer à la ville de Valence afin de tirer un trait sur le passé. C'est une proposition plus qu'honorable et surtout ce sera la dernière qui vous sera faite.
Que le Très-Haut veille sur vous,
Fait au Castel de Pierre-Scize, le IVième jour du mois de Septembre de l'an de grâce MCDLX.
Samuel Rossal dict l'Impartial Duc du Lyonnais-Dauphiné Vicomte de Sassenage Seigneur de Poligny-sur-Drac
- Spoiler:
- Citation :
- A l'attention de son Illustre Grâce Samuel Rossal, Duc du Lyonnais-Dauphiné,
Votre Illustre Grâce,
Je lis et relis votre dernière missive.
Je suis surpris par ce que vous présentez comme un truisme, une évidence, tant elle est corroborée par un arrêt de la Cour du Parlement.
J'aimerais reprendre ce texte, si vous le permettez.
Il parle bien de la peine de bannissement, tout d'abord, le définissant assurément comme peine, prononcée donc par un tribunal, qui a pour effet de chasser une personne d'un territoire, et de lui interdire de revenir. Et il dit bien, en somme, que lorsqu'une telle peine est prise, et est supérieure à 3 mois, elle devient sujette à recours, auprès de cette instance, je suppose.
Il dit ensuite que la seule décision d'un pouvoir exécutif de déclarer une personne "non grata" n'est pas suffisant pour que cette décision soit assimilée à un bannissement. Il dit, effectivement, que ce n'est pas suffisant. A contrario, cela voudrait dire qu'il faudrait peut-être plus que cet argument seulement pour pouvoir ester.
Ce texte est juste et équilibré. Il précise enfin son conseil de mesure dans l'utilisation de ce mécanisme.
La décision du 17 décembre 1459 de déclarer Dame Musartine, et d'autres personne, personna non grata, fait suite à leur agression en Arles, et a cela pour cause principale, notamment. Cette agression ne menaçait nullement le Lyonnais Dauphiné. Cette décision, pour cet aspect de sa motivation, vise essentiellement à sanctionner un fait.
L'autre pan de motivation de la décision du 17 décembre 1459 est "la menace qu'ils représentent pour le Lyonnais-Dauphiné, au vu de leurs actions passées sur nos terres". Il ne s'agissait pas là de défendre vos terres contre une menace actuelle et avérée, mais juste potentiellement, en raison des "actions passées". S'il n'y avait pas de menace actuelle, ne s'agissait-il pas là, clairement, de l'aspect préventif autant que répressif d'une peine ?
En cela, cette déclaration de "personne non grata" me semble sémantiquement identique à celle d'un "bannissement". Et il ne sera pas difficile de le démontrer devant une Cour, pour ce cas d'espèce.
Il y a eu des désordres, des troubles, des mots et des maux. Je pense que personne ne peut le nier.
Dame Musartine a une langue bien acérée, et douloureuse.
Il y a eu des blessures d'amour propre, beaucoup, je l'ai déjà dit.
J'en viens à cela, à l'autre aspect de votre lettre qui m'a surpris, doublement.
Agréablement, d'abord. Je conçois à quel point votre geste a dû vous coûter, de concéder, une partie. Et je vous en suis gré.
Et étrangement, ensuite, car vous réclamez toujours payement mutuel.
Je ne mettais pas en doute votre entendement quant à ma demande première.
Mais je m'interroge sur votre compréhension de notre présente démarche.
Je ne cherche pas à ce que vous vous pardonniez, ni à ce que vous vous excusiez, ni à ce que vous deveniez "bons amis", je l'ai écrit déjà. Je ne m'attends pas à ce que vous oubliiez.
Mais il y a cet aspect important de dire : "Nous sommes quittes".
J'ai tenté de l'expliquer, sans doute pas assez.
Vous donner mutuellement quitus implique d'une part une pleine conscience de ce que l'autre vous a fait, et de ce que vous avez fait à l'autre. C'est une forme de lucidité, très cruelle, je le sais, mais nécessaire.
Vous donner mutuellement quitus implique d'autre part d'accepter de préférer faire la paix plutôt que de vous venger de ce qui vous a été fait, et de tenter d'échapper à la vengeance pour ce que vous avez fait, éternellement.
A vous lire, je conçois que reconnaitre ce que vous avez fait à l'autre vous pose encore un problème énorme. Ce qui fait que vous calculez et que vous vous défendez, encore.
J'ai tenté de vous faire transcender les positions défensives que vous avez adoptées, en démontrant leur précarité, parce que je sais qu'elles sont autant de prétextes, autant de moyen de légitimer, vainement, ce qui est, tout au fond, l'expression d'un conflit qui a dégénéré, de part, et d'autre.
Votre Illustre Grâce, je veux croire à un sursaut ultime. Je veux croire que vous, autant que Dame Musartine, accepterez, d'égal à égal, de mettre fin aux litiges qui vous opposent, non pas en tentant de les résoudre pour assouvir une vaine vengeance, mais pour mettre fin à tous ces maux vains dont vous vous accablez mutuellement à des fins vindicatives.
Comme je l'ai évoqué dans mes missives antérieures, je pense sincèrement que vous en sortirez chacun grandi. Vous en sortirez mutuellement vainqueurs, pas parce que vous aurez "damé le pion" à l'autre, mais parce que vous serez parvenus, en pleine conscience, à dépasser les différends qui vous opposent pour les regarder tels qu'ils sont : des chancres qui empoisonnent votre vie.
Dans l'espoir que cette ultime supplique vous convaincra, je vous prie de croire, votre Illustre Grâce, à l'assurance de ma parfaite considération.
Fait et scellé ce vendredi 7 septembre 1460,
Iskander Berger à Genève, à la maison de la lanterne aux lucioles
- Spoiler:
- Citation :
- A l'attention d'Iskander,
Cette missive sera donc l'ultime réponse étant donné que vous ne semblez guère avoir saisi toute la portée de mes mots dans la précédente. Ne craignez rien j'ai bien compris les vôtres ce sont toujours les mêmes depuis le début et ils sont lassants.
Il n'y aura pas d'annulations de ma part. "Nous serons quittes" une fois que les sommes dues auront été versées de part et d'autres car il n'y aura plus d'arrangements. Je me suis déjà montré magnanime en ayant accordé beaucoup de choses à Dame Musartine.
Lorsque Dame Musartine aura réglé ses impôts auprès de la ville de Valence, à savoir 227 écus, et que preuve m'en aura été fournie, je donnerais l'ordre de régler à Dame Musartine la somme de 105 écus.
Je ne peux être plus clair, des efforts ont été fournis par la ville de valence et par moi-même. Vos grands mots pour tenter de m'amadouer ou de me faire changer d'avis ne servent à rien. Cela vous attriste si j'en juge le contenu de votre dernière missive. Ce qui m'attriste c'est de voir que pour pouvoir régler l'affaire et économiser quelques écus, Dame Musartine se sente obligée de demander une annulation de ses dettes.
Vous souhaitez que le problème soit réglé à vous de vous débrouiller de votre coté. Vous avez mon point de vue et je n'en changerais plus.
Que le Très-Haut veille sur vous et éclaire enfin votre raisonnement,
Fait au Castel de Pierre-Scize, le VIIIième jour du mois de Septembre de l'an de grâce MCDLX.
Samuel Rossal dict l'Impartial Duc du Lyonnais-Dauphiné Vicomte de Sassenage Seigneur de Poligny-sur-Drac
- Spoiler:
- Citation :
- Au duc du Lyonnais Dauphiné, Samuel Rossal,
de Musartine.
Si j'ai demandé à Messire Iskander de prendre plume en ma faveur, c'est pour ses capacités à utiliser des mots calmes, pour sa patience, pour ses compétences pacifistes. La même proposition, écrite de ma plume, aurait eu un effet autrement plus rédhibitoire, convenons-en, vous et moi.
Chaque missive échangée, je l'ai lue et relue.
Et j'en viens, ce jour-ci, à prendre moi-même la plume et écrire ces mots qui peut-être seront "acérés et douloureux".
L'on utilise Milles et un qualificatifs à mon propos. Manipulatrice, turbulente, incrontrôlable, rusée, et j'en passe. J'imagine que vous pourriez en rajouter d'autres, peu importe, là n'est pas le propos. Le propos est : croyez-vous sincèrement que pour une simple histoire d'écus, je lui aurais demandé de négocier avec vous, alors qu'il suffisait pour cela de s'adresser directement à la maire de Valence ? N'avez vous donc jamais envisagé que la réalité de ce que je proposais, se trouvait ailleurs ?
Si Iskander a insisté, c'est que l'enjeu était de taille. Mes écus n'ont jamais étés ma priorité, si tel devait être le cas, j'aurai fait comme nombre de personnes : je serais restée bien sage, à faire ce que l'on attend d'un mouton, à économiser en tas ces petites piècettes brillantes, qui n'apportent rien à personne ainsi.
Or, vous le savez aussi bien que moi, je n'ai jamais agis ainsi.
Mais soit, vous avez refusé de voir la transcendalité de tout ceci, de ce que cela impliquait, le grandissement que cela offrait. C'est votre choix. Mais n'ayez pas le toupet de tenter de réduire cette démarche à ce qu'elle n'est pas. Assumez vos propres décisions, et laissez leur les dimensions que vous leur avez données.
Ainsi, dernière proposition vous a été faite, et je n'y ai rien décelé. Soit, l'affaire suivra son cours, puisque vous l'avez voulu ainsi. Choix vous a été fait, vous avez choisi.
Que le Très Haut vous garde,
Musartine. Oui, je sais, cela fait beaucoup de rouleaux. Je vous aiderai à les porter.
Nous avons donc tenté cette conciliation. Et elle a échoué.
La première étape suivante est la présente, à savoir vous en informer, afin que vous puissiez en informer à votre tour vos autorités, et, par elles, votre Roy.
Dame Musartine est citoyenne genevoise à présent.
Nous avons donc un problème, Dame Musartine, et ses défenseurs, d'une part, et votre Roy, d'autre part.
La question donc, que je vous pose, est : Comment votre Roy compte-t-Il participer à la résolution de ce problème ?
Rendra-t-Il Justice ? | |
| | | Amalric chilperic
chez moi : Lyon qualité particulière : Ambassadeur Royal de France auprès de la Confédération Helvétique inscription le : 28/08/2012
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Mar 11 Sep - 8:59 | |
| Se tournant tour à tour vers les deux arrivants, un moulin cette ambassade, le Brocéliande les salua.
Messire, madame, enchanté.
Il écouta ensuite patiemment tout ce qu'on avait à lui dire, un sourire en coin au visage à l'évocation du Lyonnais-Dauphiné puis pris connaissance des nombreux, très nombreux, vélins fournit, avant d'enfin reprendre la parole.
Messire, si je puis me permettre, j'aurais une remarque pour commencer, suite à votre exposé, puis une question.
Je commence par la remarque, elle concerne le droit français, je ne sais si il vous est familier, le contraire serait fort excusable vu que vous n'êtes pas sujet de notre Royaume, mais toujours est il que vous semblez confondre le statut de bannie et exilée avec celui de persona non grata, laissez moi vous rassurer sur ce point, le deuxième statut, celui qui a donc concerné madame durant une certaine période n'est pas celui d'un bannissement et le droit royal n'autorise pas qu'une personne soit mise en procès sur ce simple statut, ce qui est tout différent d'un bannissement, une persona non grata a le droit de voyager sur les terres concernées, elle est simplement mise au courant que ses faits et gestes seront épiés alors.
Toute province française qui agirait autrement contreviendrait au droit royal, mais il ne semble pas dans votre exposé que durant cette période de sept mois, le lyonnais se soit comporté ainsi, non ? Si tel était le cas, je vous serais gré de revenir sur ce point pour me l'expliquer.
Le plénipotentiaire semblait s'être endormi sur place, le Brocéliande n'eut donc aucun scrupule à se resservir lui même et à se désaltérer avant de reprendre.
Concernant votre demande, j'aurais besoin de quelques précisions. Sans revenir sur les agissements des précédents régnants du Lyonnais, je pense qu'il sera plus utile que nous nous concentrions sur le présent afin d'avancer dans cette affaire, il me semble au vu des velins que vous m'avez fait lire, que l'actuel Duc du Lyonnais et du Dauphiné reconnait la dette de sa province envers dame Musartine, et donc le jugement rendu par la Cour d'Appel Royale.
Il fait néanmoins état d'une dette supérieure de celle ci envers sa province, vous qui me semblez avoir la justice à coeur, pouvez vous m'en dire plus à ce sujet ? Madame ici présente conteste t'elle cette dette ? Et si c'est le cas, puis en connaître la raison et les arguments ?
J'espère que vous ne vous offusquerez pas de mes questions, elles ont simplement pour but d'appréhender tous les points de cette affaire afin de la relayer du mieux possible.
Pendant que je vous tiens, pourrais-je abuser de votre temps et vous demander de m'éclairer sur la situation genevoise au sein de la confédération, le mode de fonctionnement de votre république et ses relations avec Berne, et notamment dernièrement avec le changement de gouvernement de la confédération, cela a t'il eu des répercussions sur votre république ? | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Mar 11 Sep - 13:20 | |
| Et d'écouter toutes ses explications ... Et bien, Excellence, cela fait plein plein de choses.
Ma foi, concernant le fait d'être déclaré Personna Non Grata emporte-t-il le droit pour la contrée qui le décide de tirer à vue sur la personne indésirée si elle franchit une frontière ?
J'aimerais développer le sujet, car je pense que la règle doit être tempérée par sa mesure, et que mesure il n'y a pas eue. Mais je préférerais d'abord laisser à Musartine le soin de préciser son vécu de la chose, avant d'en revenir à son droit.
...
Pour ce qui concerne les dettes, si nous devons parler d'argent, il s'agit d'une dette fiscale, qui est contestée pour une raison d'équité : Dame Musartine a été ... "déclarée personna non grata" et, de ce fait, ne pouvait plus revenir à Valence, sa ville, pour y détruire son échoppe ou en profiter. Si la dette fiscale est due, c'est du fait du Prince, et pas du fait de Dame Musartine. Réclamer cette dette fiscale à Dame Musartine est inique.
Au demeurant, par contre, elle a pu faire vendre ses champs, dont elle ne pouvait pas jouïr non plus, du fait du Prince, ce qui a, de facto, éliminé la fiscalité qui en frappait la possession.
Quant au "calcul", et bien, je ne pense pas qu'on puisse en déduire du fait que le Lyonnais Dauphiné accepte de payer qu'il accepte le verdict de la Cour d'appel.
Il a toujours conçu que la proposition qui lui était faite était un marchandage. Or, il n'en était rien. Cette proposition visait à mettre fin à l'ensemble des litiges qui grevaient encore les relations de Musartine et du Lyonnais Dauphiné, ceux pour lesquels une décision de justice était coulée en force de chose jugée, et ceux encore à porter devant les prétoires ou pour lesquels une juste vengeance aurait pu être exercée ou réclamée.
Et le Duc Illustre a maintenu son "rejet" du verdict de la Cour d'appel, notamment le caractère infamant qu'il avait à son encontre.
Quant à Genève...
Vous trouverez, juste à coté, les recueils de nos textes de lois - ici.
Si je puis résumer ainsi :
La Confédération est une confédération des cantons. Les gens du Conseil à Bern sont des fonctionnaires au service des cantons. Ils n'ont aucun pouvoir propre, si ce n'est que ceux que leur confèrent leur fonction, et aux fins de l'exercer, conformément à ce que les avoyers - nos "maires" - leur demandent.
Ainsi, par exemple, nous n'avons pas un juge à Bern, mais un "bourreau". La justice est rendue par le tribunal cantonal. Le bourreau exécute ses décisions.
Chaque canton gère ses propres affaires de manière autonome, en Etat souverain et indépendant.
Garwin était fou. Il a cru pouvoir bouleverser tout cela simplement parce qu'il avait été nommé chancelier par les avoyers. Deosadmin l'a brulé d'un rayon ardent, pour sorcellerie, sans doute aggravée par cela, notamment, et par le fait qu'il faisait tout en langue française, ce qui était fort désobligeant pour les gens des cantons alémaniques.
Le Conseil actuel est celui qui a repris les choses en main, et s'efforce de tout remettre à flot.
Notre avoyère actuelle est Caméliane. Mais elle est souffrante présentement.
Genève est dirigée par son avoyer et par le Consistoire des bourgeois. C'est relativement ouvert et anarchique comme organisation : nous n'avons pas de noble, tous sont égaux, et ont voix égale dans les décisions.
Comme vous pourrez le lire, nous avons très peu de lois. Et les lois essentielles concernent le simultaneum, et la tolérance. Chacun peut librement vénérer Dieu selon son rite à Genève. Nous avons des gens de toutes confessions. Une autre est la prime allégeance : la prime allégeance des genevois va à Genève.
Voilà, en quelques mots.
Et de respirer un instant.
Puis de reprendre.Cela me fait penser à un "détail" : La République libre de Genève et le Royaume de France ne se sont pas encore reconnus mutuellement.
C'est une "formalité" lourde de sens. Et un préalable à tout dialogue diplomatique "porteur".
Pensez-vous que cela soit envisageable ?
Ce pourrait être fait tout simplement : quelque chose comme :
- Citation :
- "Par la présente, le Roy de France reconnait la souveraineté de la République libre de Genève sur ses terres et la République libre de Genève reconnait la souveraineté du Roy de France sur ses terres.
Le Roy de France et la République libre de Genève acceptent réciproquement d'échanger et recevoir leurs ambassadeurs sur leurs terres, de leur accorder protection et libre passage et de ne pas les poursuivre, molester ou tuer, directement ou indirectement, pour ce qu'ils auraient à exprimer dans le cadre de leur fonction." Ou quelque chose comme cela ? C'est juste une proposition. Elle devrait être discutée de part et d'autre, mais je voulais lancer l'idée, juste au cas où. | |
| | | musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Mar 11 Sep - 13:34 | |
| Muse écoute bien sagement toutes les interventions, puis à son tour prend la parole.
Bien. Concernant la distinction personna non grata et bannissement, je la connais pour ma part. Le bannissement, apanage d'un tribunal, n'a de fait pas été prononcé contre moi. A l'inverse, j'ai été déclaré personna non grata après mon départ de Valence, via cette annonce qu'Isk vous a montré précédement.
Comme il l'a dit, j'ai de suite mis mes champs en vente, et ne pouvait incendier ma boulangerie.
Maintenant, dans les faits. Dans les faits, l'annonce stipule bien, textuellement : "De facto, le droit de fouler le territoire dauphinois leur est interdit.". Afin de palier à une éventuelle tentative de notre part de mettre un pied en Valence, depuis la parution de cette annonce, jusqu'à celle annonçant la fin de ce statut, une armée contrôlait jour et nuit les entrées en Valence.
Ainsi, dans les faits, il s'agit bien d'un bannissement. L'annonce prime étant elle-même contestable devant un tribunal, si une telle envie m'avait prise ...
Alors oui, il est particulièrement culotté de déclarer une personne non grata, de mettre en place le nécessaire afin de s'assurer qu'elle n'y mette pas un pied, et de venir néanmoins lui réclamer ses impôts. C'est cela que je conteste, le principe, et non les sommes.
Au détail, puisqu'il nous parlons des sommes.
L'annonce est parue comme dit, suite à mes actes en Arles. D'Arles, nous arrivions direction Valence en foncet. Navire qui fut coulé par le LD. Lorsqu'un navire coule, tout ses passagers se retrouvent sans plus rien dans les poches, plus un écu, plus une denrées pour se nourrir, et fortement affaibli. Ainsi donc, payer des impôts (qui est déjà chose difficile pour nombre de personnes en voyage) devient particulièrement ardu. Mais si les conditions avaient étée différentes, je les aurais payé, en retard surement, mais payer en silence. | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Jeu 13 Sep - 22:45 | |
| Et de voir l'ambassadeur français tout ... et bien tout silencieux un moment.
Vous voulez une sucette ? J'en ai à l'anis, à la rhubarbe, à la fraise des bois et à l'églantier.
C'est bon et ça aide à réfléchir calmement.
Et de lui présenter un assortiment ... et à John et Musartine également. | |
| | | musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Ven 14 Sep - 7:58 | |
| et de voir l'assortiment que présente Isk.
Oh ! c'est gentil ! hmmm
Hésite, les regarde, hésite, puis en prend une au hasard ...
Merci !
Tu devrais en faire commerce le Berger ... je suis sure que dans pas longtemps, il y aura une opportunité commerciale ... non ?
Et de croquer la sucette, un tout petit peu, pas beaucoup, mais c'est tellement tentant. | |
| | | SembreEnDevant loquace
chez moi : Entre Genève et les flots bleus qualité particulière : Passant inscription le : 06/01/2011
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Mer 19 Sep - 21:37 | |
| Un pli décacheté arriva de Barcelona. - Citation :
A Monsieur de Chilperic Ambassadeur de France près la République de Genève Aux bons soins de Messire Iskander, Avoyer de la République
Monsieur l'Ambassadeur,
Je vous écris de Barcelone d'où je contemple de très actives Drassanes, c'est ainsi qu'en langue catalane on nomme les chantiers navals.
Pourriez vous nous donner des nouvelles récentes de Messire Namaycush, Monsieur Frère du Roy, je vous prie ?
Dernière édition par SembreEnDevant le Jeu 20 Sep - 1:53, édité 1 fois | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Mer 19 Sep - 22:00 | |
| ...
Et de laisser tomber une plume. Et attraper le message de Sembre.
Excellence, un ange est passé. Et me voici avoyer de la République libre de Genève.
... et voici un billet pour vous. | |
| | | Iskander loquace
chez moi : Transhumant qualité particulière : sans inscription le : 13/12/2010
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Ven 16 Nov - 21:00 | |
| - Citation :
- Excellence,
Je voulais juste vous écrire un mot.
Le temps a passé.
Je suis devenu avoyer, puis ai cessé de l'être.
Le Duc du Lyonnais Dauphiné a accédé à la demande de Musartine et les choses semblent réglées aujourd'hui.
Si ce problème était la cause de votre absence, ma foi, vous pouvez revenir, je pense.
Cordialement,
Iskander Berger à Genève, à la maison de la lanterne aux lucioles | |
| | | musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Mar 18 Déc - 11:23 | |
| et voilà un texte particulièrement loin d'être anodin qui vient d'être affiché par chez nous. - Fastidius a écrit:
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- Citation :
- ------------------------------------------------Eusaias Blanc-Combaz, Par la Grâce de Dieu, Roi de France
À l'attention de Aaron de Nagan, Cardinal, À l'attention de Navigius di Carrenza, Primat de France, Aux esprits féaux du Royaume de France, À l'ensemble de Nos sujets, À tous ceux qui la présente liront ou se feront lire.
L'Après Rome - Mesures Préliminaires
Voilà des années que tous les sujets du Royaume s'accordent à affirmer que l'Église Aristotélicienne Romaine est malade. Aux messes vides, ont suivi les cures désertes. Aux cures désertes, ont suivi les évêchés vacants. Aux évêchés vacants, a succédé le déchirement de la Curie en son propre sein. Silencieuse, aimante, fidèle, la France a jusqu'ici enduré au travers d'une patience et d'une dévotion qui l'honorent tout le laxisme, toutes les incohérences, toutes les approximations, toutes les frasques des hauts représentants Romains qui ont conduit nombre de nos provinces au bord de la guerre civile. Aux messes vides, aux cures désertes, aux évêchés vacants, au déchirement de la Curie, se succède désormais la menace aux vassaux de France, l'incitation à la sédition, la tentative de déstabilisation du Royaume, sous prétexte qu'inapte à accomplir sa mission dans Nos cités et Nos villages de France elle entend Nous rendre responsable du fait que les sujets du Royaume se choisissent des représentants qui ne se soumettent pas à son influence. La Curie Romaine a décidé de tout examiner, de tout remuer, sans exception et sans ménagement, dès lors qu'il s'agit de se mêler de féodalité, d'allégeance, et de pouvoir temporel. Il Nous appartient désormais de la ramener à l'humilité qu'elle n'aurait jamais dû quitter, en sombrant sous Nos yeux impuissants dans les noirs marécages de l'orgueil ; tout comme il est de Notre Aristotélicien devoir de lui faire comprendre ce qu'il en coûte d'avoir tête de plomb et pieds d'argile.
Nous lui avons laissé deux jours pour se rétracter de ses errements. Au lieu de quoi, avons reçu invitation à l'élaboration d'une "profonde réflexion" sur nos actes de la part du Primat de France. Nous aurions souhaité, que charité bien ordonnée, Monseigneur Navigius commence par engager sa propre réflexion sur lui-même et ce qu'il représente. En vain, car si l'Église mettait autant d'énergie dans sa remise en question qu'elle ne met de venin dans ses élégances d'élocution, sans doute n'aurait-elle pas besoin d'instiller la peur pour se faire aimer. Au silence méprisant des uns, Nous recevons donc la littérature des autres. Ces Messieurs, infiniment tristes et blessés au cœur, Nous rappellent avec des regrets que Nous préjugerons comme honnêtes et sans doute très légitimes, qu'hélas, l'Église est régie par des lois, et que ces lois étant ce qu'elles sont, nul ne peut s'y soustraire, même si c'est l'âme meurtrie qu'ils prennent l'infinie et douloureuse décision d'excommunier le Roy, de menacer d'excommunication ses vassaux, d'affirmer un jour que les non-baptisés peuvent être excommuniés comme les autres et d'affirmer le lendemain que c'est une aberration, de pratiquer le terrorisme de conscience sur Notre sol, de revenir sur des décisions prises par des Cardinaux juste avant la fin d'élections royales et de décider d'appliquer à la carte le respect ou non des concordats signés avec l'Église Romaine.
C'est un langage qu'en tant que Souverain, ayant la lourde charge de diriger un État et de veiller sur ses Sujets comme sur ses propres fils, Nous ne pouvons que comprendre. Sed Lex, Dura Lex. Cependant, il s'avère que le Royaume de France est lui aussi régi par des lois, et que ces lois étant ce qu'elles sont, nul ne peut s'y soustraire. C'est donc l'âme profondément meurtrie qu'en ce jour, Nous constatons que la Curie que le peuple n'a jamais mandaté, a adopté et entend imposer à la France des lois qui vont à l'encontre de celles dont s'est doté le Royaume et dont dépendent à la fois sa stabilité et sa souveraineté, et que par conséquent, attristés par ce douloureux constat, Nous ne pouvons qu'être dans la bouleversante obligation d'appliquer Nos propres lois et nos propres mesures dans la juste défense et la bonne protection des sujets de France.
Aussi, par la présente, déclarons:
- Aaron de Nagan, Vicomte d'Ivry , Seigneur d'Arches et de Germigny, Félon à la Couronne, Traître & Ennemi de la France, avec toutes les conséquences qui en découlent. Qu'il soit destitué sur le champ de ses terres en Notre Domaine ; destitution assortie d'une demande expresse auprès de ses Suzerains de les déchoir dans le même sens s'ils ne veulent pas hériter de la même sentence ; placement en liste d'ennemi par Nos armées en tant que nuisible.
- Navigius di Carraza, Traître & Ennemi de la France, avec toutes les conséquences qui en découlent. Qu'il soit sorti et interdit d'entrée sur le champ de notre chambre des Feudataires et placé en liste d'ennemi par Nos armées en tant que nuisible.
Au motif de:
- Nuisance au Suzerain - Opposition à l'autorité royale - Atteinte aux intérêts, à la stabilité et à l'intégrité du Royaume de France dans son ensemble, en ce compris son peuple. De fait, Toute personne soutenant des ennemis de la France dans leur œuvre de nuisance, de sédition, et de trahison, Toute personne s'associant à eux dans des listes, groupes, association etc. Toute personne obéissant ou suivant leurs directives subira le même sort qu'eux par la simple commission du fait.
De la même façon, Nous invitons cordialement, dans un esprit de compassion évidemment fort chagriné, tous ceux qui soutiennent ces signataires à se manifester auprès de Notre personne afin qu'ils entérinent leur choix définitif quant à leur allégeance, afin que Nous puissions prendre en bon père de famille les aimables dispositions pour qu'en toute quiétude, après s'être dépouillés des terres, privilèges de charges, honneurs et avantages qui les relient à notre sol et à nos institutions, ils puissent avec la disgrâce quitter sereinement le territoire, la tête sur leurs épaules alourdies par les forfaits qu'il leur plaît de se rendre coupables.
Aussi, annonçons solennellement dès à présent et jusqu'à nouvel ordre:
- La caducité de fait du Concordat de Paris
- La non-reconnaissance par le Roy, les Pairs de France, les Grands Officiers, les Officiers, et plus généralement les institutions de la Couronne de tout Concordat provincial contracté avec Rome
- La perte de valeur juridique immédiate au devant de Nos institutions du statut d'hérétique ; de toute excommunication passée, présente, comme future agréée par la Curie Romaine indépendamment de Notre volonté.
- La non-reconnaissance par la Hérauderie de France de Sacrements réalisés par des traîtres ou des ennemis de la France sous ce statut, ce qui entend à dater du moment où leur trahison et leur statut d'ennemi est avéré, sans effet rétroactif.
- L'amendement de tous Nos textes par lesquels Nos vassaux, Notre noblesse, et Nos sujets, auraient à souffrir des chantages de la Curie, afin qu'il leur soit fait nul dommage ni dans leur dignité, ni dans leurs biens.
Ces mesures étant préliminaires, qu'il soit entendu que d'autres suivront. Une aube nouvelle se lève sur l'Aristotélicité. Elle se fera avec la France, avec le Roy, avec le Pape, avec les Clercs féaux, et tous les sujets de bonne volonté. Trop de largesses ont asséché le cœur de ceux qui par Nous tiraient leur prestige, et qui l'ont funestement oublié. Désormais, Paris reprend la main et au chaos engendré par l'acédie et les ambitions déplacées des Hommes en pourpre, avec la loyauté de tous, finira par remettre bon ordre.
Pour la France ... ainsi Je frappe !
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| | | SembreEnDevant loquace
chez moi : Entre Genève et les flots bleus qualité particulière : Passant inscription le : 06/01/2011
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Mar 18 Déc - 16:30 | |
| Cela ressemble à un simultaneum à la française et ouvre la voie à la reconnaissance pleine et entière de la Foi réformée et de la liberté des cultes.
En outre, il y aurait même la possibilité d'une prime allégeance pour les religieux devant faire passer leur foi après la fidélité à la France.
Bref, Genève a servi d'éclaireur mais ... si la France applique le régime genevois c'est Paris qui sera phare et nous pauvre lumignon. | |
| | | musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Mer 19 Déc - 7:44 | |
| Et qu'est-ce qui compte le plus au final ? Que Genève soit toujours celle qui est différente, ou que peu à peu les autres esprits s'ouvrent à la lumière ? | |
| | | musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Sam 26 Jan - 14:26 | |
| La Muse en vacances fit parvenir quelques souvenirs de voyages, étrange manie qu'elle avait toujours eu. Il est difficile pour l'esprit d'appréhender de sang-froid ce que peut être un procureur Cardinalice -et donc un Pape en devenir- aux ambitions criminelles. D'après nos récentes constatations, c'est un homme qui tire bénéfices de sa charge en parquant les autres dans les charrettes de l'ostracisme. C'est le pourvoyeur attitré des croisières infernales. Du reste, il nous apparaît que c'est un monsieur qui dispose de certaines prétentions à l'esthétique et au savoir, qui est éloquent ou qui plus souvent croit l'être, qui récite au besoin une ou deux maximes latines avant de sceller un avis d'excommunication, qui cherche à impressionner, qui affecte la fatuité de la noblesse. Ses semonces sont travaillées comme des poèmes, qu'il orne d'or, d'images et de symboles, qu'il remplit d'exemples, il faut que cela soit bien tourné, beau au regard, admirable à l'écoute, et que cela ravisse les bons sentiments des dames. Il a ses galanteries de langage, ses délicatesses, ses subtilités, comme autant de ficelles d'écrivassier. N'ayons point peur qu'il nomme ses actions telles qu'elles sont, grand Dieu, surtout pas ! Il a pour tout jugement péremptoire dont l'austérité et l'invective nous révulseraient toute sorte de travestissements de prédicats et de louanges. Ô misère ! Rome est si Unie, si Forte, si Vraie, si Juste, que les notes de service de sa Sainteté le Pape se retrouvent ainsi affichées publiquement, au vu et au su de tous, décrédibilisant autant l'institution qu'elle représente que la droiture morale qu'elle prétend défendre. Nous profitons donc de ces manquements pour affirmer le plus sereinement du monde les choses suivantes : Le Royaume de France a au moins autant besoin de missionnaires et de clercs que les terres Scandinaves. Autant besoin de missionnaires et de clercs que les pâturages d'Irlande. À moins que Sa Sainteté ne se réjouisse de l'état de délabrement spirituel dans lequel elle a laissé sombrer le Royaume. Ce qui est sûr, en revanche, c'est que le Royaume de France ne saurait être dévoué en premier lieu qu'à ses sujets, et s'il plaît à Rome d'inféoder un Royaume sous son autorité, nous ne pouvons que l'inviter à se tourner vers le Grand Royaume d'Albanie. Au moins là-bas fera-t-elle mine de combattre les représentants du crime. En France, elle se contente de défendre les crimes de l'Anjou, qui arme et mandate sans vergogne des Hydres, Lycans, et autres hommes de main du dévoyé Thoros. Mais bien sûr, quand c'est un clerc qui emploie des repris de justice patentés en son nom propre pour semer la mort et le chaos sur les terres fertiles de France, il n'est plus question de baptême, d'excommunication, ou de vertu. Tout devient légitime. À force de n'aborder que des sujets concernant la guerre, la féodalité, l'armée, la justice, l'autorité, il devient évident que Rome se perd en se posant non comme la suprême émanation d'une quintessence spirituelle d'inspiration divine, mais comme une autorité étatique qui se veut concurrente des Royaumes. Plaise à l'Albanie de s'y retrouver. Nous remarquons simplement que lorsque ces royaumes auxquels Rome doit si peu agissent dans le sens de la paix, ils sont traités avec les égards que Rome n'accorde pas à la France quand celle-ci ne demande qu'à être respectée dans sa Souveraineté. La guerre serait-elle une condition sine qua non aux yeux de la Curie Romaine pour que ses interlocuteurs acquièrent son respect ? Dans ces conditions, nous nous interrogeons encore une fois sur le caractère raisonnable d'une Curie Romaine qui s'étonne de voir s'éloigner de sa morale à géométrie variable des États comme la France et comme l'Irlande. La France, qui, pourtant, a toujours soutenu les Princes de l'Église, ses représentants, sa légitimité, jusqu'au point de couvrir leurs torts, de les endosser en son nom, de ne conserver rancune de ses errements, de ne pas lui demander de compte sur l'état dans lequel se trouvent nos cures, de demander à ce que l'on célèbre, encore dernièrement, une messe quand un Cardinal ayant malencontreusement embarqué sur un navire pirate, s'est vu envoyer par le fond par des forces étrangères. Abjurer, nous l'avons déjà fait. Mais notre levée d'excommunication, validée, puis annulée pour conflit interne à la Curie, prête à être de nouveau levée, puis re-confirmée pour avoir refusé de reconnaître un Duc qui pourtant l'était déjà de fait, est au centre de manigances qu'aucun esprit éclairé ne saurait décemment cautionner. Si pour cette raison Sa Sainteté déclare la guerre au Royaume, qu'il soit su que sans le moindre état d'âme, la France rendra coup pour coup face aux orgueilleux qui prétendent vouloir l'enchaîner au boulet de leur démence. De surcroît, nous ne pouvons décemment prendre au sérieux l'Empire qui se pose en médiateur d'un conflit dans lequel, dans la même annonce, il a déjà pris parti. Cela ne serait que ridicule, si cela n'était pas affligeant, et cela Nous prêterait qu'à rire, si les enjeux n'étaient point graves. Aucune discussion ne sera engagée avec les représentants de Rome sans levée expresse de notre excommunication. Nous n'y dérogerons pas. Ainsi, Sa Sainteté nous apprend que Rome lavera son linge sale en public, sur la place d'Aristote. Nous ne pouvons que nous réjouir du caractère public de ce procès, même si nous aurions préféré sans doute voir au banc des acc... condamnés les fauteurs de guerre plutôt que les partisans de la paix, et exprimons notre surprise de constater avec ironie que l'on a pris soin de casser la levée d'excommunication à notre endroit agréée par les accusés avant même qu'un verdict ne soit rendu à leur encontre. Toutefois, le simulacre de justice dont Rome se pare, ne saurait en aucun cas remettre en cause Notre Sacre, qui se fera, avec ou sans son aval, des mains de clercs qui révoltés par les manigances des Princes Romains, ont su conserver leur loyauté vis-à-vis du Roy et des fidèles pour ce que Rome a délibérément failli à sa mission. Ceux-la nous ont contacté. Ils trouveront en nous réponse favorable. Si Sa Sainteté persiste à vouloir divorcer de la Couronne, la Couronne saura combler son manque en trouvant les guides pour lesquels les vertus de tempérance, d'amitié, de conservation, de conviction, de don de soi, de plaisir, et de justice ne seront pas de vains mots, et qui auront à charge, collégialement, de sauver les âmes, en se détachant d'une autorité spirituelle qui tolère de certains prélats qu'ils maquillent leurs vices de vertus, comme se farde une putain. Sa Sainteté a tout de même un peu forcé, et nous fait même quelque infidélité avec le Royaume d'Albanie. En ce sens, il ne lui apparaîtra pas anormal que nous collaborions avec ceux qui se détournent d'elle. Car il faut bien cela, quand elle traite d'hérésiarque de la Religion prétendue Réformée Notre Dauphin, revenu de longue date dans le giron de l'Église Romaine ou d'anti-Roy, celui qui a su rassembler autour de son projet une large majorité de ses sujets, quand bien même ce choix Souverain déplairait aux teckels de Sa Sainteté. Il est des Roys & il est des prêtres. Pour qu'il y ait des Roys Prêtres, il ne suffit que d'une condition: rassembler la France. Sa Sainteté et ses séides, hélas, n'ont de cesse en la matière de montrer le mauvais exemple. Qu'elle s'avise en France de vouloir des Régnants du Pape. Elle n'aura que des Prêtres du Roy. La lune vous appelle, Papa. Cessez donc de vomir, pour ne point la faire attendre. Et qu'Il vous garde. Sans qu'on ne sache bien qui. In Majorem Franca Gloriam, Eusaias, Tyrannosaurus Rex. | |
| | | musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Sam 26 Jan - 14:29 | |
| - Citation :
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- Citation :
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Nous, Eusaias de Blanc Combaz, Roy de France par la volonté du peuple et la grâce de Dieu, À vous, Clodeweck de Montfort-Toxandrie, cardinal-archevêque de Tours, Primat de Bretagne, Mais aussi à tous ceux qui la présente liront ou se feront lire,
« Un bateau ne peut naviguer sans capitaine à sa tête, et si le Très Haut le veut, je serais ce capitaine. » Saint Bonifacius, réorganisateur de l'Église corrompue et détruite.
Réaffirmons notre volonté de préserver tout sujet du Royaume de France, qu'il soit clerc ou laïc, des manœuvres de la Curie Romaine. Au-devant de cette dernière qui souhaite la mort de Nos gens pour ce qu'ils remplissent leur devoir envers le Royaume de France avons-Nous déjà déclaré vouloir tout mettre en œuvre pour contrecarrer leurs noirs desseins. Car s'il Nous déplaît d'être au cœur des manipulations Romaines, Nous déplaît plus encore l'idée que Notre peuple ait à en subir les conséquences. Mais Nous tenons le peuple Françoys pour ce qu'il est, à savoir un peuple fort dans l'épreuve et valeureux dans l'adversité, prenant en horreur le fait d'être menacé chez lui, en son propre sol, sans égard aucun à la considération qu'il mérite.
Nous Nous voyons forcés en ce jour de couper toutes nos relations avec les prélats fictifs et les prêtres dissolus qui ne correspondent plus en rien à l'exemple des héros de la foy qui les ont précédés. Nous prions en ce jour pour qu'ils reviennent sur le chemin de les vertu et qu'ils se remémorent les justes paroles de Saint Trufaldini:
« En nos temps incertains, quoi de plus rassurant pour le fidèle que de prendre exemple sur un homme dont la vie et la piété furent exemplaires ? Les saints sont là pour nous guider, ils nous permettent de nous rattacher à quelque chose, à une tradition, à une manière de vivre ; ils sont donc utiles à la foi, aux œuvres, à la vertu ... ils participent à l'Aristotélisation de notre terre. »
Que tous les prêtres dont l'esprit est agité par la haine Romaine l'entendent s'ils ne souhaitent finir dans les griffes de Belial:
- Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi s'oppose le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.
- La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance s'oppose la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.
- La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice s'oppose l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.
- La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce. A la conviction s'oppose la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.
Les cardinaux qui prennent en ce jour en otage le Royaume de France ont oublié les vertus qui faisaient d'eux des prêtres. À ces derniers qui appellent à une guerre guidée par l'orgueil, le Roy les rappelle à leurs devoirs de clercs. La Curie qui n'a jamais été l'Église ne se donne même plus l'effort d'être la foy. C'est la Couronne de France qu'elle veut sur sa tête, quitte à décapiter le Royaume. Roy de France et Lieutenant de Dieu en le Royaume, Nous assumerons nos responsabilités. Les lois temporelles et les forces séculières s'abattront sur les ennemis de la France, d'où qu'ils viennent.
Nos actes seront assumés devant le Très-Haut, puisqu'en ce jour, Nous en sommes plus que jamais l'humble Serviteur. Les anathèmes lancés par la Curie Romaine n'ont plus aucune valeur légale au regard de la Couronne. Il apparaît aujourd'hui vital qu'ils n'aient plus non plus aucune valeur spirituelle. Votre Éminence, Nous vous chargeons de contacter les évêques de France et de réunir les prêtres qui ont encore le désir de remplir leur mission sans se mêler de féodalité et qui ont à cœur de mettre fin à la surenchère dérisoire dont des prélats imbus d'eux-mêmes se rendent coupables, afin de participer à un Concile qui déterminera avec Nous ce qu'il est juste qu'il advienne de l'Église sur l'étendue du Royaume et ce que Nous pourrons faire pour elle, en terme de garanties et d'avantage à l'aune de ce qu'elle pourra sacrifier aux fidèles du Royaume de France.
Le terrorisme de conscience de la Curie ne saurait Nous empêcher de régner. Le Pape est alité, et au regard de ses dernières communications, Nous comprenons tout de suite pourquoi. Dans ces conditions, Nous vous demandons d'organiser notre Sacre qui se tiendra en la Cathédrale de Tours. L'hérésie des hommes en pourpre est aujourd'hui telle et si manifeste que s'ils Nous proposaient d'officier, nous ne le voudrions même pas, par respect pour le Royaume que Nous représentons et que de toute évidence, ces gens là méprisent.
Éminence, c'est avec tous les clercs de France qui refusent de continuer à être instrumentalisés par une poignée que Nous corrigerons ceux qui se sont écartés des vertus cardinales de notre foy. Cette concorde qu'offre le Royaume Nous apparaît salvatrice et nécessaire pour préserver les fidèles de France de l'enfer auquel d'avance Nos accusateurs et Nos juges, se prenant pour le Divin, semblent les vouer.
Que la Curie menace. Convoque à ses procès truqués. Ses paroles tournent à vide et ses visages livides ne prennent plus la lumière. Que Dieu pardonne la perversité de ces fols, qui de toute évidence, ne savent plus ce qu'ils font. De Notre main, ces infâmes fauteurs de trouble et d'hérésie seront justement châtiés. Autant de fois que la protection de Nos sujets le nécessitera.
À ceux qui convoitent le bien d'autrui, Saint Michel leur dirait:
« Si ton œil droit t’attire vers ce qui ne t’es pas destiné, arrache le et brûle le, car mieux vaut qu’une partie de toi périsse, plutôt que d’attirer vers toi la colère de Dieu. »
Et comme Barbare et Monique, face à leur fiel Nous leur disons:
« Nous adorons le seul vrai Dieu et suivons nos uniques maîtres, Aristote et Christos. »
L'assemblée de nos évêques respectueux des fidèles dont ils ont la charge et de l'autorité temporelle qui les protège et leur garantit leurs droits sera le roc de la paix Aristotélicienne qui s'étendra sur le Royaume sous Notre regard bienveillant. Cette paix qui s'étendra des Flandres aux Pyrénées, de la Bourgogne à la Normandie, Nous en serons le parrain, Nos clercs consciencieux en seront les acteurs. Ainsi seulement nous sauverons les âmes en rendant justice aux corps. Car protecteur des fidèles du Royaume, Nous Nous engageons à conforter les âmes sur le chemin de la vraie foy. Nous Nous engageons, à faire preuve envers Nos enfants de la clémence que Rome n'a pas. Nous Nous engageons à étendre les rameaux protecteurs du Lys sur tous ceux qui désirent vivre sur le territoire de France dans la vertu, l'harmonie, et la paix.
Ainsi seulement nous serons tous libres d'aller à travers les prés et les bois en fredonnant ici un refrain, là une élégie, de nous désaltérer à l'eau cristalline d'un ruisseau gazouillant ou d'une rivière limpide. Les vergers nous donneront sans compter de leurs fruits juteux et savoureux, le chêne vert un tronc contre lequel nous reposer de nos fatigues ; le saule nous offrira son ombre ; les roses, leur parfum ; les vastes prairies, un tapis émaillé de milles couleurs champêtres ; l'air pur, sa fraîche haleine mentholée ; les astres et les étoiles, leur clarté dans la nuit ; les chants de Sylphaël , du plaisir ; les complaintes, de la joie ; l'Action Divine nous inspirera des vers et l'Amour Aristotélicien de si belles pensées que Nous autres Français seront célèbres et illustres jusque dans les siècles à venir.
Palais du Louvre, le 14e de Janvier 1461.
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| | | musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Sam 26 Jan - 14:31 | |
| - Citation :
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Rome et le Léviathan.
Tout clerc de la société sise en le Royaume soucieux de l'intérêt de la foi et de ses fidèles ne saurait se contenter de traiter ses petites affaires pendant que cette chose monstrueuse s'accomplit. Cette chose monstrueuse destinée à broyer la simplicité du libre arbitre n'est rien d'autre que la transfiguration de l'institution cléricale en une machine de haine soucieuse d'affirmer sa toute puissance par le sang quand la Couronne n'a eu de cesse de tendre la main aux compromis les plus raisonnables.
Ciselée est Notre plume et fermes sont Nos résolutions, mais nul ne saurait prétendre avoir subi du sceptre les abus d'autorité d'où découlent l'injustice. Pour preuve, le Primat de France par Nous détenu après qu'il se soit rendu sans heurts, n'a subi ni violence ni outrage, et sous notre égide, jamais sa sécurité ne fut inquiétée. Mieux encore, il fut traité durant sa détention avec les égards dus à son rang et à sa position, car seules les inspirations démoniaques du Sans Nom invitent à abuser de la domination du fort sur la vulnérabilité du faible.
Nous regardons droit dans les yeux cette Église qui ajoute à la force ce qui lui manque à la vertu, et qui use de l'héritage que lui ont légué nos prophètes pour se faire craindre au lieu de se faire aimer. Pour ce que le bien est supérieur au mal, le vice sera toujours plus aisé que la vertu. Tel Gabriel face à Léviathan, Nous fixons nos Pères qui se veulent Nos ennemis avec la générosité qu'octroie une foi impavide, sans colère ni haine. C'est sûre d'elle et apaisée en sa conscience que la Couronne dirigera les affaires du Royaume, par delà les coups et les troubles que les malveillants stipendiés par le vice voudront lui porter. Jamais, sous Notre égide, elle se taira face au crime. Jamais, sous Notre bienveillance, elle ne se confortera dans le laxisme.
De la même manière regardons-Nous Namaycush de Salmo Salar, qui inspiré par les murmures de Satan, se fourvoie dans le péché d'envie en se croyant aujourd'hui habilité à Nous relever de Nos fonctions, et croyant Nous subjuguer par la triste imposture dont il s'enorgueillit d'être le dupe. Nul esprit sain et de bonne foi ne peut un seul instant croire qu'un félon turbulent placé sous interdit par l'Église qui devient en l'espace d'un jour le champion de Rome contre les hérésies fantasmées de la Couronne par le fait d'un billet rédigé à la hâte n'est pas victime d'une tragique escroquerie. Un certain ébahissement Nous gagne cependant quand nous voyons avec quelle facilité l'Église se satisfait de son rôle de prétexte au règlement de querelles personnelles ou politiques, avec quel aplomb elle excommunie un Roy pour ne pas avoir sanctionné un élu du peuple Aristotélicien réformé reconnu Duc par son prédécesseur pour mieux s'empresser de désigner un homme sous interdit à la prétendue légitimité du Trône.
Il appartient au peuple de France de se montrer clairvoyant dans cette affaire éminemment grave dans ce qu'elle ne compte rien de sérieux. Le ralliement du Sud au félon Namaycush a une apparence: la sécession de trois provinces. Elle a une réalité: le recel par trois petits fonctionnaires de nos provinces du Midi à ceux qui ont pour ambition affichée de porter le fer et le feu, la mort et le chaos, au cœur de l'unité du Royaume en totale violation avec la responsabilité que leur peuple leur avait confié. Obscure fut leur manœuvre pour ce qu'elle a sans doute de honteux au devant de leur conscience. Mais la clandestinité de l'acte illustre à lui seul la qualité morale de ses auteurs. À leur endroit et pour cet action pleine de petitesse, seul un doux dédain Nous invite, pour ce que les décisions des-dit traîtres ne sauraient être davantage reconnues par Nous durant leur règne que les verdicts rendus par leur semblant de justice. Nos sujets eux-mêmes ainsi que notre noblesse, insidieusement trompés par cette forfaiture, avec l'aide de leurs voisins féaux, sauront corriger les coupables irresponsabilités de Riwenn de Castel-Vilar, d'Azilize, et de Rozenn, qui entachent l'Armagnac, les Comminges, le Béarn, et la Gascogne du scel infamant de la lâcheté et du parjure. Ceux-la ne sont rien sans leurs villes et de leurs honorables habitants, que ces derniers, que j'appuie, se le remémorent.
Nos priorités résolues, viendra l'heure des comptes. Il appartient désormais à chaque sujet de France et fidèle Aristotélicien de se regarder dans la glace et de prendre sa responsabilité de Français et de Croyant en se posant la question: "Où se trouve le droit ?" et "Où se trouve la vertu ?" Alors les justes rejoindront les honorables rangs de nos braves par la saine vigueur de la foi. Et les déchus fourvoyés par le reflet de fausses vérités se condamneront à la perdition pour avoir osé croire qu'ils étaient à même d'ébranler les fondements d'un Royaume éternel.
Pour la plus grande gloire de France, Par delà les Temps.
Fait et scellé au Louvre, le 16e de Janvier 1461.
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| | | iZaac Bourgeois
chez moi : Genève qualité particulière : Babouches à grelot inscription le : 28/04/2008
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Mer 30 Jan - 11:40 | |
| - Citation :
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Nous Eusaias Blanc Combaz, Roi de France par la Grâce du Tout Puissant et de l'élection des français.
Par la présente nous tenons à nous exprimer au sujet de l'empereur des germains, l'interdit Fenthick & aux francophones sous domination germanique.
Avant même nos accessions aux couronnes de France pour l'un et celle des germains pour l'autre, ce n'était pas l'amitié qui présidait à nos relations déjà tumultueuses. Si lui ne nous aimait pas, alors ce n'est que du sincère dégoût que nous lui portons depuis ses trahisons en retour. Dès lors, depuis qu'il est l'empereur prétendument saint des germains, il n'a de cesse d'intervenir et d'interférer dans les affaires de la Nation France.
Par un désir que nous ne pouvons qualifier que d'opportuniste et de vengeance envers notre personne, il ne peut s'empêcher de tenter de provoquer et d'alimenter la discorde entre les français. Il a violé les traités de non agression signés depuis Levan et LongJohnSilver, faisant de lui un parjure.
C'est un homme sans parole donc, qui agresse jusque les équilibres politiques et héraldiques des royaumes dans leur fondement. Mais nous ne resterons pas sans réponse. Et la réponse sera l’expression impitoyable de la Justice de France contre les ennemis qui l'agressent.
Alors que l'aveuglement de Fenthick le porte à renier l'ambition suprême de l'empire germanique, à savoir convoiter à son profit la notion d'universalité de Rome, d'où l'auto-proclamation de sainteté dans le nom de l'empire, il se fait le champion en culotte courte de l'intolérance et du fanatisme rétrograde d'une partie de l’Église.
Nous commencerons donc par lui répondre ceci :
- Tout d'abord apprenez déjà à penser par vous-même, et non pas à faire le béni oui-oui de certains de vos conseillers, ou plutôt conseillère, qui vous tient par les roubignoles dans le seul désir d'un jour vous succéder.
- Ensuite, et c'est bien là l'essentiel, cessez d'occuper indignement des provinces qui ne parlent ni de près ni de loin la langue germaine. Sans vouloir parler de la liberté des États de langue italienne, qui ont toute légitimité pour construire la propre unicité d'un Royaume du nord au sud de la Péninsule sans occupation étrangère, je vous parle ici des provinces et fiefs souverains francophones qui survivent malgré tout sous votre joug.
De ces personnes, nobles ou roturiers de culture et de langue française depuis la création de l'Empire de la fleur de Lys par le bras armé de Charlemagne 1er dit le Grand, que vous obligez à venir combattre contre leurs frères et leurs cousins chez nous. De ces personnes qui, parce que fieffées en France et dans les provinces francophones sous le contrôle germanique, doivent abandonner au nom de votre parjure, une partie de leurs terres, une partie de leur cœur, une partie de leur raison.
Votre propagande et vos mensonges qui alimentent l'ignorance d'une partie de cette population ne gagneront pas.
Nous le disons sans ambages, nous accorderons la protection et la reconnaissance pour l'ensemble des Terres à tous les nobles qui ne voudront pas combattre pour vous, Fenthick l'Interdit. A tous les nobles, qui n'aspirent qu'à prêter une double allégeance sans être déchirés et obligés par un empereur opportuniste d'aller combattre l'autre moitié de leur cœur. Placez vous sous notre protection, et nous vous protègerons, vous rendrons justice, vous reconnaitrons, et en échange de votre fidélité, vous permettrons de continuer à obtenir subsistance.
Comme à chacun de nos sujets loyaux et fidèles aux descendants portant la Couronne francophone de l'Illustre Charlemagne 1er dit le Grand, comme à tous ceux qui refuseront de nous combattre au nom de tout ce qui nous lie, nous nous battrons pour leur assurer le droit à une existence libre parmi leurs frères français au sein d'une seule et même Nation. La Nation réunissant l'ensemble des populations francophones des royaumes, voilà le sens de notre histoire, voilà l'expression du peuple français.
Vous retrouverez votre autonomie institutionnelle provinciale, vous serez libérés de vos tyrans qui vous ont abandonné dans un royaume imaginaire, crée sur l'autel de leur vanité pour se distribuer des titres et des postes aussi fantoches qu' indus.
Vous serez pris directement sous notre aile en ayant la reconnaissance des us et coutumes des origines, à savoir des provinces souveraines ne prêtant allégeance qu'à votre Roi, celui-ci voulu par le Tout Puissant et les électeurs francophones.
Amis, cousins, roturiers et nobles, notamment ceux portant double allégeance, soyez de nouveau nos frères d'esprit partageant un destin commun comme ce que vous n'auriez jamais dû cesser d'être depuis le règne de Charlemagne.
Soyez fort, comme vous avez toujours su l'être et rejoignez nous ! Venez à France, la France viendra à vous !
Fait le 29 janvier 1461 Au Louvre
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| | | musartine Bourgeois
chez moi : pas loin du gibet qualité particulière : milite pour le droit d'être multicentenaire inscription le : 04/05/2012
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Ven 1 Fév - 15:05 | |
| - Citation :
- Nous, Eusaias de Blanc-Combaz, Roi de France par la Grâce du Tout Puissant et du peuple français, déclarons par la présente notre position vis à vis de l'Eglise Aristotélicienne siégeant à Rome.
Tout d'abord, nous voulons nous exprimer à notre fier et indomptable peuple de France. Françaises, français, je sais que les troubles actuels avec l'église de Rome vous inquiètent et vous perturbent. C'est bien normal. Moi-même il m'est délicat de porter aujourd'hui le fer contre ceux qui devraient représenter Chritos et Aristote. Ma conscience est forcement en questionnement permanent entre vouloir être une bonne brebis du Tout Puissant, et défendre les intérêts supérieurs et inaliénables de la France. Car si je crois dur comme fer dans le Tout Puissant, j'ai aussi de par mon élection au trône de France, la responsabilité suprême d'incarner, de protéger et de gouverner l’État. Ce sont les devoirs d'un monarque que d'être la main qui tient le bouclier et qui fait s'abattre l'épée contre tous les ennemis qui remettent en cause les intérêts supérieurs de la France. Or, en ces jours sombres pour tout fidèle sincère, nous voici, et moi en premier lieu en tant que votre roi, devant un choix cornélien. Un choix difficile, qui a un prix exorbitant. La douleur en moi est terrible rien qu'à y penser, mais ce choix le voici : Ou nous protégeons la France, son histoire, sa culture et sa souveraineté inaliénables, ou nous nous abaissons à devenir les esclaves des étrangers fossoyeurs de Rome, de leur suppôts infiltrés comme ceux de l'extérieur, parjures à leurs serments, fieffés menteurs qui veulent violer et profaner le territoire sacré de la France. Ou nous défendons l'indépendance et la liberté de la France et des français, ou nous ployons genoux devant les étrangers qui se salissent le nom du Tout Puissant pour dicter des lois grotesques, rétrogrades, intolérantes qui sèment la discorde en notre sein, en notre cœur. Sur notre sol.
Fille ainée de l’Église, la France de foi éternellement aristotélicienne, est fidèle à ses valeurs, à son indépendance, à sa souveraineté, à sa tolérance, à la puissance et la splendeur de son Nom et de son Histoire. Nous n'avons jamais ployé le genoux devant les menaces et l'intrusion dans les affaires de l’État, d'étrangers intolérants et passéistes. Parce que nous prônons en vérité, fidèles en cela à l'enseignement véritable d'Aristote, fondateur de notre Religion en France, la tolérance vis à vis de ceux qui choisissent les moyens d'exprimer leur foi d'une façon différente pour louer Notre Seigneur Tout Puissant;
- Parce que nous prônons l'usage de la raison, et le respect de la différence pour exprimer notre foi plutôt que la barbarie aveugle et rétrograde des anathèmes, des excommunications, et des buchers;
- Parce que nous prônons notre liberté d'action face aux délires ecclésiastiques étrangers qui se targuent d'interdictions compulsives à travers des textes inapplicables, ne provoquant ainsi que rancœur et haine pour leur crasse ignorance;
- Parce que nous disons haut et fort que nul étranger ou agent de l'étranger n'a le droit de dicter la politique de la France;
- Parce que nous leur signifions haut et fort que la France n'est pas une théocratie où le politique est soumis aux délires de l'intolérance religieuse;
- Parce que nul n'a le droit de se substituer à notre Seigneur Tout Puissant qui seul, a décidé d'instaurer d'une part un régime électif sans contrainte de sacrement par une puissance étrangère; d'autre part qu'il a lui-même interdit les invasions permanentes des dits étrangers ne sachant pas maitriser la langue de manière courante où ils vont semer la misère et la discorde;
- Parce qu'enfin, pendant que nous tentons de négocier avec la puissance étrangère de Rome pour renouer les fils conduisant au chemin de l'apaisement, ceux-ci nous attaquent au mépris de tous les traités de paix datant de Levan et de LongJohnSilver.
Nous, Roi de France déclarons solennellement que :
La France est, et restera éternellement aristotélicienne, en tant que seule foi reconnue d’État.
Que nous décrétons la liberté et la tolérance, le tout dans le respect réciproque envers toutes les minorités qui choisissent des manières différentes d'exprimer leur foi envers le Tout Puissant, comme coutume française de notre univers des royaumes renaissants. Que la quête de fidèles et la saine divergence dogmatique, doit à présent s'exprimer dans le respect mutuel, sans employer de moyens inéquitables tels que la persécution judiciaire ou politique. Qu'avant d'être papiste, réformé, libéral ou conservateur, magouilleur, ermite ou vertueux, les membres de notre glorieuse Nation aristotélicienne, de culture et de langue française, sont avant tout et par dessus toute différence d'opinion des français faisant vivre leur royaume et déléguant à leur Roi élu la gestion de tout intérêt supérieur de la France.
Que ce qu'ils nomment hérésie n'est autre que désir de liberté et d'émulation pour tous. Que ce désir est normal dans nos royaumes, et que seuls les esprits déments, rétrogrades ou trompés prétendent le contraire. Que ce qu'ils nomment Église gallicane, n'est autre que l'affirmation du pouvoir temporel sur le pouvoir spirituel des étrangers romains. Que ce qu'ils nomment dans leur esprit étriqué concordat, n'est qu'un texte passéiste et mal écrit, privant de liberté politique et religieuse les habitants de la France, tout en pourrissant ceux qui ne pensent pas comme eux à coup de procédures judiciaires et d'ignorance crasse. Et aujourd'hui, ils viennent de nous inventer la "croisade pour les nuls" ! N'oublient ils pas que par exemple l'Empire Byzantin a une tradition césaro-papiste depuis toujours ? Que le pouvoir politique de l’État, de l'élu prime et commande sur la religion particulière ou les agents étrangers sans faire aucun remoud ni esclandre et encore moins de guerre d'intolérance ? Que l'empereur Constantin lui-même commandait à la nomination des évêques sans que drame ne s'opère ? Alors pourquoi s'en prennent ils à nous, au delà des apparences qu'ils tentent de distribuer aux moutons du troupeau bien servile ?
Pourquoi ? parce qu'au delà des phrases creuses de nos ennemis d'aujourd'hui, nous sommes tolérants et respectueux de la différence d'opinion et de l'expression de la liberté religieuse de chaque français. Que le talent doit se trouver là où il se trouve, et que si le meilleur pour servir la Couronne est un prétendu réformé, et bien alors la France est heureuse de pouvoir compter sur son concours, son travail et sa compétence. Que si pour protéger les intérêts supérieurs de la France, nous devons avoir une église autonome et qui n'est plus mise en esclavage intellectuel par les suppôts de Rome, alors implacablement nous le ferons.
Mais que si les agents de Rome veulent négocier, sans guerre et sans intrusion politique avec nous, nous serons toujours magnanimes et à disposition. Mais que si foule d'étrangers ne maitrisant même pas notre langue venait à violer les terres sacrées de la Nation française sur son ordre, interprétant malhonnêtement de par leur intolérance et barbarie les propos d'un pape fantoche à la botte de ses cardinaux, nous rappelant d'ailleurs de tristes heures en France où des oligarques sans légitimité des élections, menaient à la baguette le dernier lévanide absentéiste, alors :
Alors oui, le combat sera total, et, tels nos ancêtres et illustres prédécesseurs, nous bouterions hors de France les étrangers voulant priver les français de leur liberté inaliénable. Car, hier, les anglais tentaient déjà d'asservir la France injustement au nom d'alliances avec de perfides traitres à l'intérieur de nos frontières. Hier déjà, la France et les français se sont levés contre la tyrannie de textes putrides permettant aux étrangers de commander chez eux. Hier déjà, la France a vaincu ses ennemis en les chassant de ses Terres, sans jamais faiblir.
Aujourd'hui, votre Roi élu vous le dit, en toute connaissance de cause, et bien conscient des épreuves présentes et à venir, du choix douloureux qui consiste à élever son esprit vers la raison, le courage et la liberté, rien, n'y personne d'autre que le Tout Puissant ne viendra dicter sa loi et sa conduite à la France. Ni ceux qui manipulent un pape fantoche, ni les passéistes intolérants et fanatiques, ni les cardinaux pratiquant la magie noire qui se targuent de connaitre et d'utiliser notre correspondance privée, ni ceux qui menacent d'enfer des âmes aristotéliciennes qui pourtant auraient bien des choses à leur apprendre quant au respect et la liberté de conscience, l'emploi de la raison voulu par Aristote, ni ceux qui veulent mettre la Couronne de France à genoux. Nul d'entre eux n'aura raison du peuple français et de la France.
Unis autour du drapeau français, autour de la Couronne, prêtant concours pour la défense de notre Terre et de notre État, tous ensemble, français nous pouvons et nous réussirons à vaincre les défis que les étrangers nous imposent, et ce pour et par la France. Ensemble, nous sommes résolus, nous sommes conscients même si nous avons mal au cœur. Mal que l'ignorance et les intérêts particuliers viennent nous attaquer. Mais de cette douleur, nous en ferons naitre la force nécessaire afin de gagner sur le champs de bataille, qu'elle soit faite par les armes ou par l'emploi de l'esprit et de la raison.
Car oui françaises, français, fidèles à votre nation et à votre Couronne, votre roi vous connait, vous aime et vous sait capable de soulever des montagnes pour la défense héroïque de son indépendance et de sa liberté.
Vive la France !
Fait au Louvre, le 31 Janvier 1461.
Eusaias Blanc Combaz, Très Puissant et Très Redouté Roi de France.
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| | | Kirkwood Bourgeois
chez moi : Genève qualité particulière : grunt inscription le : 05/07/2008
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Ven 1 Fév - 21:25 | |
| KAP du jour traduit : - Citation :
- 01/02/1461 GUERRE
Le Règne de France a déclaré la guerre à Sacré Romano Impero.
De jours les signaux de quelque gros problème étaient évidents. La République de Gênes avait fermé ses frontières le 30 janvier, sans donner des explications officielles mais en prévision de problèmes militaires.
Le Duché de Milan dans donnée 31 janvier a décrété la fermeture des frontières en suite à un communiqué du régent impérial Jade de Sparte, avec laquelle on fermait les frontières parmi SRING et confédération elevetica en suite à un assaut d'une armée suisse à une ville de SRING francofono.
À l'instant d'aller à l'impression tous les États italici adoptent des mesures analogues.
Après divergés entretiens infructueux l'Église Aristotélicienne avait lancé un anathème contre le Roi de France et avait déclaré la Croisade pour le déposer. La plupart des États français de est rangée à flanc du Roi mais certains par contre ont adhéré à la Croisade et on est des joints aux premiers heurtes en terre française, entre des troupes fidèles au Roi de France et des troupes de l'Alliance de Posant avec prise de la ville d'Angers. Que la situation mêmes en dégénérant ère évidente depuis longtemps, l'Empereur rassemblait des troupes en Savoia et avait pris des accords avec le prestigieux Ordre des Nemesi – Semper fidelis pour l'envoi de cavaliers en Savoia et quelques de cet étaient impliqués dans un incident dans la République de Venise vraiment pendant qu'étaient dirigée à se rendre au service de l'Empereur. L'Amiral de l'Ordre, le Marquis de Famagosta Margab, chez nous interviewé en intention, a déclaré d'avoir reçu de jours une demande officielle de la part de l'Empereur de préparer et envoyer des troupes.
Dans le communiqué du Régent impérial de fermeture des frontières on fait référence même à une déclaration de guerre : le Règne de France a officiellement déclaré la guerre à SRING suite à la partecipation à la Croisade pour déposer le Roi de Francia Eusaïas de blanc-Combaz. Dans telle déclaration le Roi de France déclare entre autre « Demain, sans certaine s'arrête, nous reprendrons les sentiers de la guerre, puisqu'un Empereur de 30 argents d'argent a décidé de nous faire la guerre. Bien que le prétentieux Empereur, sans autres adversaires rappelons le lui, d'une domination très vaste ses armées beaucoup moins sont fournies de les nôtre. La victoire sera la nôtre parce que Dieu et la Justice est à notre flanc. »
Elle est la première fois que les deux États descendent ouvertement en conflit, donnée la grande disponibilité d'hommes et les ressources on prévoit que le conflit soit le long de et difficile pour toutes les deux les parties.
Sources : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2089589 http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2089589 http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2086911 http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2084379 | |
| | | iZaac Bourgeois
chez moi : Genève qualité particulière : Babouches à grelot inscription le : 28/04/2008
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Ven 3 Avr - 11:35 | |
| - Citation :
A l’Empire, A la Franche Comté, Aux Sparte
Adishatz !
En vertu des pouvoirs qui nous sont conférés par Sa Majesté Angelyque , Reine de France, au vu des tentatives de spoliation de terres sous souveraineté française par le biais de l’Impératrice décédée Jade de Sparte et de son Roi d’armes, l’Empire s’est rendu coupable de forfaiture en violant délibérément les traités de Bolchen et de Cologne, traités délimitant précisément les territoires sous dominance de la France,
Nous ordonnons à toutes les forces vives régulières et irrégulières engagées dans l’opération « Montrecul » de donner assaut sans plus tarder envers la Franche-Comté, ses armées, ses villes et son Chef-Lieu, sans pitié, sans quartiers.
Néanmoins, nous exhortons les populations civiles à se cantonner dans leurs habitations et de ne point se mêler aux conflits armés dans l’intérêt de leur intégrité.
Ainsi rédigé le IIIème d’Avril 1463, en Cambrousse, sur les chemins de notre destinée.
Namaycush Salmo Salar, Général de France, en charge du Corps expéditionnaire.
Carmin. - Citation :
-
Angelyque, par la Grâce de Dieu, Reyne de France.
À tous ceux qui liront ou se feront lire ce qui suit, Salut et paix.
Sous la guidance du Très-Haut et de son incommensurable sagesse, soutenu par Aristote et Christos, puisse leur grande clairvoyance en aiguiller d’autres comme elle aiguille chaque jour Notre esprit, inspirée par Saint Bynarr mais aussi Saint Ânani Mhour qui Nous soufflent Nos mots & guident nos pas,
Faisons annonce ce jour d'hui de la vive douleur que nous avons ressenti au-devant de cette terrible nouvelle qui marquera à jamais un tournant dans l'Histoire, après que l'Empire ait perdu une si haute et si noble figure en la personne de son Impératrice Jade de Sparte. Aussi, nous ne pouvions ne pas nous adjoindre à la solennité des funérailles de l'Impératrice sans envoyer au SRING demeurant notre allié de toujours, notre plus féale et estimée délégation Françayse menée par le très adoré Namaycush de Salmo Salar.
Aussi, avons-nous pris la décision de lui confier le soin de rassembler autour de sa personne admirateurs et pèlerins, afin de faire valoir auprès de nos voisins Franc-Comtois toute l'immensité de notre peine suite à cette disparition tragique et la haute étendue de notre solidarité en ces heures de deuil particulièrement difficiles pour toute une région.
Car ainsi nous l'avons décidé et parce que tel est notre bon plaisir.
Donné et scellé à Paris, le 2ème jour d'avril 1463
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| | | Kirkwood Bourgeois
chez moi : Genève qualité particulière : grunt inscription le : 05/07/2008
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Ven 3 Avr - 15:03 | |
| - Spoiler:
Ouah, z'ont découvert le sens de l'humour
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| | | Cromwell loquace
chez moi : Genève qualité particulière : Lord protector inscription le : 31/08/2009
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Ven 3 Avr - 16:47 | |
| Genève serait opportuniste, je dirais que voilà l'occasion rêvée d'emmerder les Comtois et d'annexer Saint-Claude et ses pipes taillées. Mais ce serait mal de s'en prendre à un moribond. | |
| | | iZaac Bourgeois
chez moi : Genève qualité particulière : Babouches à grelot inscription le : 28/04/2008
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Ven 3 Avr - 17:34 | |
| - Dole est assiégée depuis ce matin. | |
| | | Magenoir Juge cantonal
chez moi : Ici et là qualité particulière : Encapuchonné inscription le : 04/01/2008
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Ven 3 Avr - 18:29 | |
| Tout cela est réjouissant! Bien que j'soutienne pas la France, attaquer la Franche-Comté n'est que positif! Il est regrettable que la grand ambassadeur de France mette tant de temps à prendre la peine de me répondre... Saint-Claude ou bien Pontarlier en effet! | |
| | | Tonic curieux
chez moi : Hum qualité particulière : Aucune inscription le : 17/11/2012
| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France Ven 3 Avr - 18:57 | |
| Angelyque ne sera pas éternellement Reyne de France. Elle mourra bientôt, et la guerre s'estompera probablement. L'Empire n'aura alors qu'un pas à faire pour reprendre les terres que les helvètes lui auront volé et peut être reconquérir la Suisse par vengeance.
Aider la France n'amènera rien à long terme malgré les éventuelles promesses qu'elle peut faire. Aider l'Empire en revanche apporterait une amitié durable. Rester neutre, l'un ou l'autre, mais sans aucun risque. | |
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| Sujet: Re: [RP] Ambassade de France | |
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| | | | [RP] Ambassade de France | |
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