Vous souhaitez faire partie du Consistoire des Bourgeois de la République

Dieu que les hommes peuvent être idiots !

Elle avait vraiment raison de leur flatter la testostérone la jolie Madame, mais il fallait bien qu'elle se dise que la chose serait moins aisée avec les "femmes oestrogénées" du consistoire !

Je ne vous souhaite donc pas encore la bienvenue, je me contente de vous observer de près ! Sachez que j'ai l'oeil aiguisé et la griffe acérée, et qu'en toutes choses j'ai la mémoire fidèle ! Mais surtout, mon instinct me guide, et là ....

Mélian .. , à ne pas confondre avec la femme d’Acar, rien à voir en fait. Comme ce nom me rappelait quelque chose ! N’était-ce pas ce nom précisément dont j’avais, d’un temps précis, certaines fois entendu oncle Hettar s’entretenir avec mère tardivement le soir, issu de quelques conversations avec Sabotin ou peut-être s’agissait-il d’avec Syerry ?? Ces souvenirs d’enfance étaient devenus si lointains en ma mémoire; qu’est-ce que l’on pouvait en entendre des choses en l’innocence angélique que l’on croyait bien sagement endormi.

Je secouai très discrètement la tête d’un fin mouvement comme pour retrouver mes esprits, engourdi en songe le temps d'une brève torpeur. Après tout, les enfants ne sont pas les parents et parfois fort heureusement ! Il valait donc beaucoup mieux à me concentrer sur ce qu’il venait de dire précédant sa présentation et ce qui s’en suivi.

- C’est plaisir de faire votre connaissance, je puis ainsi me présenter à vous en tant que tel; jeune femme avide d’apprentissage; Eireen !

Comme je m’apprêtai à entrouvrir mes lèvres à nouveau pour m’exprimer sur mes préférences, il se retourna vivement. Et qui aperçu-je ? Mon attention valsait de l’un à l’autre, attentive à leur propos, les observant discuter un temps, comment faire autrement ?

- Je ne manquerai pas de prendre le temps nécessaire afin de voir ce que je pourrai offrir de mieux à Genève, et ce dans toute mon intégrité. Puis-je assurer en tout les cas que je n’ai aucunement l’envie de ressembler à qui que ce soit, ma personnalité propre m’étreint déjà en suffisance. Je vous remercie d’avoir éclairer ma lanterne sur les éventuelles possibilité du consistoire bourgeo..

Ma parole se coupa brusquement, une nouvelle personne présente, soucieuse de m'aider dans mon cheminement ? Ou peut-être pas ..

- Je suis encore bien jeune vous savez Dame, et je ne demande qu’à apprendre sans plus. Mon inconscience ne voudrait démesurer involontairement votre jugement. Vous pourrez bien m’observer tant qu’il vous plaira mais je suis certaine qu’avec votre œil aiguisé et la griffe acérée telle que vous le mentionner il est d'intérêt à ce que nous regardions toutes deux en la même direction; Genève.

Mais qu’étais-ce donc que tout ce cirque, pour une seule et unique question, je commençais sérieusement à me demander si j’avais l’estampage d’une tête d’affiche en plein milieu du front ! J'étais en étude de procès ou quoi ? J’en avais les yeux tout ronds, incapable de bien cerner si cela d’écoulait encore de cette histoire de femme Capitaine. C’est qu’il fallait bien en revenir un jour hein .. et surtout ne pas le prendre personnel. Que pouvais-je y faire si de toute mon enfance je n'avais connu en exemple qu'un père Capitaine !

- Si cela vous convient au mieux, je peux aussi ressortir un peu plus rapidement que je suis entrer .. Je ne suis pas ici pour le joli cadrage du fait, ne me condamné pas à l'avance pour ma liberté d'expression que vous prôner tant en ces contrées. ! Que vous doutiez de moi je peux fort bien m'en accomoder mais que vous me jugiez à l'avance c'est une toute autre chose.

Me retournant vers John et Mélian, je ne pu qu'ajouter ..

- Tout compte fait, je crois bien que je devrais d'abord entamer par quelques essentiels en diplomatie pour ma propre évolution personnelle au risque d'en avoir éventuellement besoin !

L'avoyer était arrivé. Puis Bigmamma avait pointé sa frimousse dans la foulée.
Le Capitaine, opportuniste, allait en profiter pour prendre la poudre d'escampette. C'était l'heure de son gouter et des tartines l'attendaient.

John, je dois m’éclipser et m'absenter un petit moment. Une affaire de la plus haute importance pour... non, il ne pouvais pas dire pour son estomac, ça manquait de sérieux... une affaires de la plus haute importance sur laquelle on m'a demandé la plus grande discrétion. Je te laisse terminer avec cette bonne âme voulant œuvrer pour Genève.

Notamment lui expliquer ce qu'il y a besoin de lui expliquer, le serment à prêter par exemple... Et voir avec elle quelle fonction pourrait-elle et voudrait-elle occuper. Tu n'auras plus qu'à me dire ce que je dois peindre sur le fronton de l'avoyerie et quelles clefs je dois lui donner.

Sans même laisser le temps au frangin de répondre, le Capitaine disparut en petites foulées, suivit par un borborygme stomacal à la sonorité de fin des temps.

Je voyais bien Melian qui semblait se pousser en douce, John qui me répondit ensuite, fouillant dans sa poche. Je le regardai faire un instant, puis lorsque je relevai les yeux, tout dans l'expression : Oui en divertissement je suis bonne hein ! Je me contentai donc sur l'instant d'acquieser d'un mouvement de la tête a tout ce qu'il venait de dire. Avec son regard qui en disait tout plein, valait bien au mieux que je prenne un petit deux minutes avant de répondre.

- Si jamais l'envie me prend, je ne manquerai pas de vous en informer ! Je vous remercie d'avoir pris en considération ma demande.

Elle puait le poisson, rien à faire même un bain fleurant bon la lavande n'arrivait pas à faire disparaitre les effluves de ces vertébrés aquatiques. Au moins elle avait la peau des mains douces. Rien de mieux qu'une cure de graisse de poisson pour avoir une peau satinée à souhait.

Bah autant faire local que de sentir la poire ou la pomme dans une ville pêcheuse .

Mesdames , Messieurs de l'avoyerie ,

je désire participer un peu plus dans la vie de Genève. Je m'occupe actuellement de la pêche mais je peux apporter un peu plus si besoin. Mes états de services sont plus basés sur l'économie: mairesse cac bailli cam dans des provinces savoyardes et françoises, et quelques randonnées économiques hydriques en Gascogne, y a longtemps mais c'était le bon temps .

Ce sourire ravageusement niais était pour elle,rien que pour elle et personne d'autre qu'on se le dise.

Emportée par une joie explosive, la mamelle frétillante comme un gardon et les mains poisseuses encadrant le visage du blondinet avoyer, Moirha le bisouilla sur le nez.

Merci !

Nous allons prêter serment, Mon John. Un moment d'émotion en perspective...Mais avant...

Adriano sortit de la poche droite de sa zibeline un cadeau qu'il tendit à son Avoyer.



Cet anneau a été créé dans le pays des Kilts, chez les amateurs de petits pois, les Cosses. Nous te conseillons de le mettre à un doigt de la main, mais...D'autres endroits aiment aussi le contact avec l'argent de qualité, coquinou.
J'ai fait graver à l'intérieur la phrase suivante...

Citation :

A John, La Force Tranquille. Signé Adri.

Une accolade et un clin d'oeil plus tard, le Cianfarano quitta la pièce et se dirigea vers le lieu féerique de la Promesse.