[RP] Annonces & Ambassades du Saint Empire Romain Germanique

Citation :

Pour répondre à vos interrogations et remarques d'hier soir Isk et Sembre, car je n'ai guère eu de temps pour tout expliquer vu l'urgence, et ce soir à vrai dire le temps m'est aussi compté.

Donc non, pas d'initiative personnelle concernant la Lotharingie, l'Empire ou autre. Cela est de votre ressort de diplomates avec le plein accord de l'ensemble du Conseil Genevois.

Hier, l'urgence résidait dans le fait que les genevois me rejoignant à Bourg quittaient Genève hier soir justement... il fallait les avertir au plus vite afin qu'ils ne prennent pas la route, trouver une solution rapidement, et après quelques échanges avec les personnes intéressées, et la réponse que m'a fait Imladris depuis son monastère, j'ai la joie de vous annoncer que personne n'est listé et ne sera fauché, sauf si bien entendu il commet des exactions sur les terres impériales. Ils peuvent donc venir en Savoie sans être inquiétés, leur LP sont entre leurs mains.

Voilà pour le premier point qu'il était nécessaire de régler rapidement. C'est chose faite.

Ensuite, d'autres points que j'aimerais soulever.

1) La Lotharingie.
Aux yeux de Genève elle n'existerait pas. Ce en quoi je ne suis pas d'accord. Elle intéresse ceux qui l'ont formée, qui ont travaillé à son élaboration, aux traités d'alliances, et à la pérennité de son intégralité, nous n'avons pas le droit de leur enlever cela. Tout comme Genève et son indépendance, que nous, nous reconnaissons. Lorsque notre souveraineté est bafouée, nous râlons. Il en va de même pour eux. De quel droit ne reconnaitrions nous pas la souveraineté de la Lotharingie ? Aucun droit ne nous y autorise. Maintenant, nous ne souhaitons pas traiter avec elle, c'est aussi notre plein droit. Et c'est un autre problème.

2) En ce qui concerne le passage de Thoros et de quelques genevois sur les terres comtoises, il me parait tout à fait normal qu'ils rouspètent et se défendent. Rappelons-nous lorsque les croisés venaient chez nous, Wahl et Bruno les ont poursuivi jusqu'au défilé de l'Ecluse et au col de la Faucille. Nous nous défendions. Et nous avions moult ennemis dans nos listes noires, rappelez-vous. Pas plus tard qu'il y a.. peu, j'avais moi-même mis un type en ennemi parce qu'il avait l'outrecuidance de s'être incrusté dans l'oriflamme de l'Edelweiss. J'ai cru comprendre que certains d'entre vous s'en félicitaient lorsque je l'ai lâché en pleine campagne et que nous l'avions poursuivi pour le mettre à mal. Ce n'était que justice à vos yeux ainsi qu'aux miens. Les Comtois font de même, de quel droit leur enlèverions nous ce droit. Genève a accordé sa confiance à Thoros, lui a donné l'agrément, Genève assume ses faits et gestes et n'a pas à faire la vierge effarouchée parce que nos voisins se défendent et clament haut et fort leur souveraineté. Nous avons le droit de faire certaines choses et pas eux ? De quel droit ? Aucun.

Alors, oui à la poursuite de saines et loyales relations avec nos voisins les plus proches, oui à des traités s'il le faut même si je ne suis pas toujours pour, oui à la diplomatie, oui à la reconnaissance de leur souveraineté, oui à ce qu'ils fassent des représailles si Genève dérape, oui à ce que Genève en fasse autant, et oui à l'amitié et la convivialité.

Isk, tes propositions me paraissent saines.

Sur ce, l'on m'appelle, les soins à terminer... je vous embrasse,
Camy

Citation :

De Marc Antoine di Leostilla, Prévôt des Maréchaux de Savoie,

A Caméliane, Capitaine, salut.


Ma dame, je vous joins ce jour le laissez-passer permettant à vos amis de venir vous rejoindre sur Bourg afin de vous escorter à bon port.

Le Royaume de Lotharingie étant indécis sur la question, le Conseil Ducal de Savoie a tranché et a autorisé le passage de :

Leo...

Morille

Tom_lissime

Bloudas

Antoine.

Malgré leur appartenance à la liste de Lotharingie. La Savoie prône son amitié avec la République de Genève et entend bien rester en de bons termes avec ladite cité. Nous condamnons fortement cette liste aléatoire de suspects.

Les présents laissez-passer sont attribués pour une durée indéterminée. Toutefois, il est interdit au groupe de rester plus d'une journée à Chambéry.

Car nous croyons en la force diplomatique avant celle des armes,

Que vivent la Savoie et l'Empire !



Fait le 15 juin 1460,

Au palais des ducs de Savoie,
Par Marc Antoine di Leostilla.
Censuré par Sa Grâce Alinoe de Chenot,
Pour les oreilles du Royaume.

Il est agréable de voir une saine réaction de la part des autorités savoyarde c'est tout a leur honneur

Citation :

Monsieur Di Leostilla.... Dieu que vostre autorisation de passage pour mes amis et le petit mot l'accompagnant me font plaisir... En passant par la gargote, j'ai eu la surprise de voir votre annonce officielle, je ne savais s'il m'était permis de l'envoyer à mon Avoyerie. C'est chose faite maintenant, mes collègues du consistoire vont pouvoir la consulter.... Alors mille mercis à vous, pour faire preuve d'intelligence et de clairvoyance. Vous avez même réussit à faire naître des larmes dans mes yeux, chose bien rarissime.

Je suis pour une amitié saine et loyale entre nos pays, pour des échanges culturels et commerciaux équitables, pour un respect mutuel de nos us, coutumes et cultes, et vous serez plus que le bienvenu lors des prochaines joutes lémaniques si le coeur vous en dit, elles sont là aussi pour lier et entretenir des relations fortes avec des personnes telles que vous. Ou vous pourrez tout simplement venir visiter notre lac, ses rues joyeuses et marchés bien achalandés, tenus par les jolies genevoises, si du moins vostre coeur est libre et goûter à nos spécialités fromagères qui ne sont guère si différentes que les vostres en définitive.

Par la présente, au nom de mes amis, je remercie aussi cette chère Alinoë, ainsi qu'Eden Blue, la pétillante bourgmestre de Bourg, et toute personne ayant contribué parfois dans l'ombre à la paix entre la Savoie et Genève.

Encore merci...
Que Déos soit chaque jour à vos côtés et ceux que vous aimez,
Amitiés sincères,
Caméliane.

J'en reviens à ceci ... est-ce bon, des choses à ajouter, à nuancer, à retirer ?

Citation :

1° L'Empire et Genève se reconnaissent chacun et mutuellement souverains sur leurs terres.

2° L'Empire et Genève reconnaissent la liberté de chacun d'emprunter le Rhône.

3° L'Empire et Genève accordent mutuellement et réciproquement droit de passage inoffensif sur leurs terres, à leurs ressortissants.

4° L'Empire et Genève se donnent mutuellement et réciproquement protection contre le passage par leurs terres de forces, d'armées ou de groupes d'individus étrangers qui souhaitent leur nuire.

5° L'Empire et Genève se reconnaissent mutuellement le droit d'accorder asile sur leurs terres.

L'empire a le port de Belley qui se trouve en Savoie.

Un pigeon, venant de loin.

Citation :

Aux autorités genevoises,

Certains de mes oisillons m'ont fait savoir que Genève compterait reprendre les négociations avec l'Empire.
Je tiens à vous rappeler que si j'ai quitté votre ville, ce ne fut pas par gaieté de coeur, mais pour une raison assez particulière, qui n'est autre que l'incapacité de vos autorités a accepter les règles que vous imposer vous mêmes aux autres en votre ville.

A titre plus personnel, j'ajouterai qu'il vous faudrait voir à tenir la bride à votre Chancelier, qui en plus de menacer les autorités savoyardes de façon officieuse, alors qu'elles sont celles qui sont le plus à même de vous soutenir, commence à me courir sur le haricot à penser qu'il est le seul à pouvoir poser son paquet sur la table.
J'ajouterai qu'il ferait bien de ne pas trop se comparer à Izaac, en rapport duquel il ne vaut pas un pet de lapin.

Enfin, j'ajouterai qu'il serait bien que Genève n'aille pas trop à se mêler des affaires internes d'Empire, de Lotharingie, et d'ailleurs.

A force de prêcher le blanc, et de faire le noir, on obtient que le gris, et mon poing dans la gueule. Parce qu'être pris pour une buse, cela ne me convient guère.

A bon entendeur, et en espérant que la ville de Genève se porte bien malgré tout.

Flavien-Charles Galanodel "Fenthick"

Un pigeon un peu dodu repart de Genève. Mais attention, dodu ne veut pas dire poussif.

Citation :

Messire Fenthick, j'ose me présenter à vous, Dame Bigmamma di Foscari Widman d'Ibelin, plus connue ici sous le nom de Bm et présentement sans "paquet" à poser sur la table ! Et croyez que souvent je le regrette !

Effectivement, malgré tout, comme vous le dites si bien, la ville de Genève se porte bien et compte le faire encore longtemps !

Il est vrai que nous sommes quelque peu occupés en ces douces soirées printanières, mais nous gardons le cap. Nous comptons donc toujours parvenir à faire comprendre au monde connu et inconnu (ça, c'est le John's style) que nous sommes indépendants, souverains, plein de bonne volonté, que nous respectons nos voisins quand ils nous respectent, que nous avons les orteils chatouilleux mais le coeur sur la main et que nous considérons la Savoie comme notre amie tant qu'elle veut bien nous considérer comme telle.

Ceci posé, il me semble que nos autorités n'ont en rien enfreint les rêgles qu'elles imposent aux autres puisque nous avons scrupuleusement respecté l'intégrité territoriale de nos voisins, allant même jusqu'à remplacer les brins d'herbes écrasés par le passage de quelques amis un peu nomades.

Nous n'avons pas souhaité votre départ, nous n'avons pas non plus cherché à aller contre volonté parce qu'ici, la liberté de penser et donc d'agir en conformité avec ses idées est un précepte intangible. Nous avons déploré ce départ, en avons pris acte, mais ne nous sommes pas mêlés des affaire internes de votre Empire, de votre Royaume ou de votre Duché comme vous avez voulu le faire en vous ingérant dans nos affaires militaires par exemple.

Je vous l'accorde, notre chancelier peut quelques fois être rugueux, tout comme notre ancien sait être piquant, mais j'ose vous prévenir qu'il est risqué de le comparer à un lapin lorsqu'on se compare sois-même à un pied de haricots !

Vous le voyez Messire Fenthick, tout est dans la façon de présenter les choses. Nous souhaitons vraiment discuter avec vous, de manière civilisée même si nous somme moins policés que vous. Mais que voulez-vous, le vernis empire n'adhèrent pas sur notre cuir épais et s' il est possible que nos manières vous heurtent, elles n'empêchent pas la volonté et où il y a volonté, il y a chemin ...

Je suis hélas dans l'obligation de cesser ce rafraîchissant intermède épistolaire, mais le bien être de nos visiteurs est actuellement ma principale préoccupation et je me dois d’aller leur proposer un assortiment de fruits variés, poires, pêches ou châtaignes à leur choix si jamais la faim les surprend dans la nuit.

Je vous souhaite, Messire, une très douce nuit.

Bigmamma di Foscari Widman d'Ibelin
Membre du consistoire de Genève
Colonel de l'ARg
apprentie diplomate.

Citation :

Dame Bigmamma,

Cessons là ce jeu d'hypocrites un instant, et exprimons-nous tout de go.
Vous êtes apprentie diplomate, aussi pouvez-vous sans doute compter sur un jugement qui n'aura pas été usé par des centaines de ritournelles diplomatiques, à l'inverse de moi-même, et je compte sur vous pour comprendre ce que je vais tenter d'exprimer clairement.

Je préfèrerai avoir des Genève ce discours, dont je sais qu'il est l'officieux tenu et qui a le mérite d'être franc et sincère :

" Nous sommes les plus beaux, les plus forts, si les gens veulent obtenir quelque chose de nous, ils doivent venir à nous, sinon, l'on s'en moque, on impose nos lois et notre vision des choses, sinon l'on cogne".

Or, quel est le discours tenu par vos diplomates, Iskander et Sembre en tête, et d'ailleurs le premier de ceux-ci, au vu de ses expériences passées, doit bien sentir qu'il est petit à petit en train de perdre tout crédit auprès des ambassades d'Europe, au vu des agissements de votre cité :

" Nous respectons les paroles données, nous voulons juste être respectés".

Excusez moi du peu, ma chère, mais il est IMPOSSIBLE d'obtenir de vous ne serait-ce que le départ de vos terres du triste Thoros sans passer par les notre, ce qui est possible par le Rhône que vous chérissez tant, tandis que votre Chancelier menace la Savoie de représailles si elle a l'audace de laisser passer une armée en son territoire?
Ou est le respect de la part de Genève?

Quelle est la dernière marque d'irrespect des provinces impériales pour Genève? Depuis la guerre de Savoie, aucune.

De votre côté, vous laissez une armée avec l'agrément helvète faire ce qu'elle veut, et vous ne seriez pas plus responsables que nous de ses faits, et bien moins à blâmer que nous si nous faisions de même? Allons, soyons sérieux.

Quand à l'ingérence en nos affaires internes, ne vous en faîtes pas et ne détournez pas la question, Sembre comprendra très bien de quoi je parle.

Maintenant, je serai heureux de revenir discuter en Genève, quand ses autorités auront compris deux ou trois notions qui ne m'apparaissent pas comme si superflues puisqu'elles sont prônées par celles-ci même :

- la cohérence
- le respect MUTUEL
- la parole donnée et respectée

Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de journée,

Flavien-Charles "Fenthick" Galanodel.

Citation :

A son Excellence Flavien-Charles "Fenthick" Galanodel.

Excellence,

Dame Bigmamma m'a laissé parcourir votre correspondance.

Elle me surprend.

Pas par la considération que vous avez pour notre diplomatie, que je comprends tout à fait, encore que Dame Bigmamma ait des mérites que vos dires semblent ignorer.

Ce qui me surprend est ce que votre correspondance passe sous silence.

Si je comprends bien la situation, vous venez de laisser passer et laissez passer par vos terres des armées qui ont pour objectif de détruire Thoros, ce qu'elles ont fait, ainsi que certaines composantes qui gouverneraient Genève.

Vous-même reprochez à Sembre de se mêler des affaires intérieures impériales.

Votre acte n'est-il pas lui aussi une forme d'ingérence ? J'ai plus envie de le qualifier comme un acte de police sur une terre étrangère sans l'assentiment de cette terre, ce qui revient "presque" au même, à savoir exercer de force l'imperium sur la terre d'une autre contrée. La nuance est importante pourtant, car elle vous confère la responsabilité de l'acte, sa cause, sa mesure et, surtout, une certaine forme de légitimité. J'y reviendrai.

Je sais et comprends les motifs de votre départ de Genève, et votre déception terrible à cette occasion.

Cet aveu me coûte, mais la situation est telle que vous l'avez décrite, et je ne saurais rien dire qui pourrait l'atténuer.

Nous pourrions en rester là, à chacun prendre par la force dont nous disposons ce que nous voulons chez l'autre, nous, le passage par vos terres d'une armée indépendante, vous, la réparation de la situation par une armée croisée qui, mercenaire, vient pallier aux déficiences de vos propres forces.

Nous en sommes malheureusement là.

Mais voilà, cette situation purulente nous coûte aujourd'hui, tant à vous, en terme d'engagements envers des tiers, directement ou indirectement, et en terme d'insécurité future quant à la retaliation, qu'à nous, en terme de sécurité et qui sait, demain, en terme de quoi. Nous en viendrons à nous épuiser mutuellement ainsi.

J'ignore s'il sera possible de renouer un dialogue, comme je l'espérerais, basés sur un respect mutuel, une confiance mutuelle, une loyauté mutuelle dans la négociation.

Vue la situation, je ne vous ferai pas l'affront de vous proposer de croire en la parole de Genève de faire des choses qu'à ce jour elle n'a encore jamais faites, ou de respecter ce qu'elle n'a, à ce jour, directement ou indirectement, jamais respecté.

Il serait illusoire de vouloir voir demain en Genève un état policé. Après-demain, peut-être. Mais demain, pas.

Il s'agit, en somme, d'acter la situation.

Quel bénéfice en tirerions-nous ? Simplement faire des faits des droits correspondants.

Je partirais de ceci :

Une reconnaissance mutuelle des interlocuteurs et de leur souveraineté, à savoir Genève, et l'Empire, et les personnes qui les représentent à divers titres dans leurs sphères de compétences matérielles, personnelles et territoriales. Par là, notamment, la reconnaissance pour chacun du droit de rendre la justice sur ses terres.

Une reconnaissance mutuelle du droit de libre passage inoffensif par le Rhône et par la terre.

Une reconnaissance mutuelle du droit d'asile sur ses propres terres. Et une reconnaissance mutuelle de l'intangibilité de ceux qui bénéficient de l'asile tant qu'ils résident sur les terres de l'autre.

Cela, Genève le fait et pourrait vous garantir ces droits.

Si vous acceptez ces conditions, et si mes combourgeois les acceptent également, nous pourrions métamorphoser la situation, en en changeant le sens, et la courtoisie.

Et si respect de cela vient, peut-être pourrons-nous renouer un dialogue sur de meilleures bases.

Qu'en pensez-vous ?

Cordialement,

Iskander

Citation :

Excellence Iskander,


Vous comprendrez que les provinces de l'Empire sont libres de prendre les décisions qui touchent à leur souveraineté territoriale. Vous comprendrez aussi que l'Ordre Teutonique et l'Empire et ses provinces ont toujours entretenu des relations amicales. Vous comprendrez aussi que l'armée teutonique n'avait aucunement un agrément d'une province impériale. Vous comprendrez enfin que cette armée n'a en rien trahit l'Empire, et que nous autres, ne pouvons nous prétendre à régir ce qui se passe en dehors de nos frontières.

Aussi, en quoi l'Empire et ses provinces devrait-il plus être tenu responsable des agissements en Helvétie de l'armée teutonique, que la ville de Genève de l'attitude de Thoros?

En rien.

Vous êtes maître chez nous, nous sommes maîtres chez nous. Et de ce que vos agissements nous ont fait comprendre, l'on peut laisser passer qui l'ont veut sans en être responsables.
Vous remarquerez que nous n'avons en rien aidé les teutoniques, mais avions nous à connaître leur destination et leurs intentions? Visiblement pas. Quand a y voir mesquine vengeance de la part de l'Empire, ce serait bien vous fourvoyer que de penser cela.
L'Ordre Teutonique en veut suffisamment à votre ville pour qu'il n'y ait besoin d'aller chercher plus loin. Quand nous avons proposé la voie de la diplomatie, qui n'a pas été entendue, ou suivie.

Vous proposez, Excellence, et c'est fort aimable à vous, de repartir sur des bases assainies et raisonnables. Je ne demande que cela, croyez le bien. Seulement, je ne vois en rien dans vos propositions un reflet de celles, déjà fort diluées et argumentées auprès du Conseil Impérial, que j'ai pu vous faire lors de ma visite. Vos propositions sont unilatérales, sans concessions aucune. Que me donnez-vous finalement, le droit d'offrir l'asile en nos terres sans être inquiétés? Mais ce serait bien là le comble! Quand à cette remarque d'ailleurs, que je vous redonne ..

Citation :

Une reconnaissance mutuelle du droit d'asile sur ses propres terres. Et une reconnaissance mutuelle de l'intangibilité de ceux qui bénéficient de l'asile tant qu'ils résident sur les terres de l'autre.

.. je vous renverrai à la dernière croisade, à Cendres en eaux dauphinoises, ou aux armées de Namaycush et autres poursuivies en nos terres pour me permettre de douter du respect de la chose par la République.

J'apprécie néanmoins votre franchise, Excellence.
Mais quoi qu'il en soit, et si je suis prêt à faire des concessions, je ne saurai m'engager dans la voie unilatérale de la République de Genève. Ou est par exemple la mesure sine qua non d'extradition des criminels réciproques? Et je ne vous parle de faire de Genève un Etat policé, mais bien de respecter les droits les plus stricts à la Justice de votre voisin. Cette Justice qui est tant clamée par la République serait elle réservée au seul Consistoire?

Croyez bien qu'il ne me ferait plus grand et chaleureux plaisir que d'arriver à la conciliation entre nos deux parties. Mais en l'état et au vu de la politique que veulent mener vos autorités, je ne crois pas que cela soit possible.

Nous vous avons tendue une main, je me suis déplacé à Genève, comme promis, et je ne le regrette pas.

Je regrette simplement le peu de cas qui put être fait de ces efforts.

Portez vous bien, Excellence. J'espère que mon prochain courrier ne se verra pas entaché d'une nouvelle aventure militaire de votre part.


Cordialement,

Flavien-Charles "Fenthick" Galanodel

Citation :

Bonsoir Messire Fenthick,

Comme vous l'avez dit, il est bien plus facile d'aller droit au but.

Je m'y rends donc d'un pas alerte ... enfin, jusqu'au fauteuil hein, parce que j'ai l'impression que la discussion risque d'être longue !

Tout d'abord, et pour en finir une bonne fois pour toute avec ce sujet qui semble vous cacher tout le reste, je vous pose une simple question : Thoros a-t-il l'âge de Mathusalem ? Parce qu'à vous entendre, Thoros par ci, Thoros par là, on le croirait responsable de tous les différents qui nous séparent ! Est-ce parce que l'Empire, dans certaines de ses composantes n'a pas été capable de lui tenir tête alors que nous, nous avons su lui demander d'épargner Franche-Comté et Savoie et que nous l'avons obtenu ? Est-ce là un des effets de notre rugosité ? J'aime à le penser.

Nous sommes rugueux, nous sommes entêtés, nous sommes impertinents, mais nous sommes vrais. C'est peut être pour cela que tant de gens viennent rejoindre cette ville qu'ils savent pourtant la cible de croisades aussi récurrentes qu' inefficaces.
Et comme nous somme vrais, nous n'oserons jamais, nous, dire, dans deux phrases presque voisines, nous ne sommes pas responsables des agissements des teutoniques et nous vous avions proposé la diplomatie : tout simplement parce que ça revient à dire que si nous avions accepté la diplomatie, vous auriez retenus les teutoniques !!! Oui, je sais, je schématise, mais ayez la bonté de vous souvenir que je ne suis qu'apprentie diplomate.

Vous reprochez à mon ami Iskander de ne rien vous proposer, non effectivement, il ne propose pas parce qu'il ne peut rien proposer avant que notre souveraineté n'est été reconnue, pleinement, entièrement, comme nous reconnaissons la votre. Il ne peut rien proposer tant que nous serons considérés comme des interlocuteurs de seconde zone à qui on vient tirer l'oreille quand on estime qu'ils ne sont pas sages.

Et surtout, sachez Messire Fenthick qu'il est illusoire de jouer avec nous au jeu de la division, il n'y a pas chez nous Sembre le caractériel, Iskander le fourvoyé et Bigmamma l'oie blanche, il y a une équipe diplomatique qui peut faire des erreurs, ne peut en retenir d'autres, mais travaille de concert et fait bloc. C'est peut être aussi là que réside une des forces de Genève. Aujourd'hui, nous sommes là, hier d'autres étaient à notre place, demain d'autres nous succéderons, mais le but ultime est et sera toujours Genève, pas la course aux titres ou aux postes.

Je vois que vous dans votre courrier à Iskander, eh oui, il me l'a montré ... Une équipe vous-dis-je, je vois que dans votre courrier, vous nous reprochez encore et toujours l'équipée dauphinoise de Cendres ou la poursuite de Namaycush, mais ce sont des faits de guerre ! En quoi l’agression teutonique sur un canton qui ne demandait rien peut-elle leur être comparée ? Vous aimez parler de deux poids et deux mesures, moi j'entends de votre part un double langage !

Alors, je ne vais pas plus longtemps user vos yeux et votre chandelle. Je n'ai, moi non plus, rien proposé, j'ai simplement tenté de vous expliquer qui se trouve en face de vous, afin qu'à votre prochaine visite vous ne repartiez pas en ne voyant qu'un poing là où il y a simplement une main qui protège ses doigts.

Nous sommes tout disposés à vous écouter messire Fenthick, essayez simplement, vous, de nous entendre !

Je vous souhaite une agréable journée

Bigmamma di Foscari Widmann d'Ibelin

mon sieur Fenthich j'y vais de la bafouille parce que c'est pas parceque je suis né de la dernière pluie que je doit me la fermer

vous etes un type potable.... même bien je dirais même bien mais je m'avance peu etre

Quand l'armée de Thoros passe deux fois en paix Franche Comté sans rien faire chez vous c'est un vilain brigand
et vous prévenez les bourguignons
Quand les ensoutanés arrivent pour assassiner deux pauvres vieillards en retraite qui discutaient convention obsèques vous ne dites rien
c'est normal....

je le note....


Monsieur Fenth qui m'avais donné un pain a manger au lieu d'un coup de botte comme les ensoutanés je me fend d'une réponse en mémoire de cet acte honorable et je n'ait pas la mémoire courte

voulez vous voir vos pays a feux et a sang?
revenir avant la paix de Dole?
en etes vous sur?

Citation :

Salut Fenthick,

On m'a informé que c'était vos pigeons qui survollant ma chaumière avait l'don de chier dans mon puit! J'suis pas à la maison pour me pratiquer au maniement de l'arc et mon art incroyable du lancé de bouchons ne serait que peu efficace en la matière... Tout ça pour dire qu'il n'y a rarement de pigeons sans message et quand il y a des messages qui passent en la République parfois il passe mal...

Comme depuis votre départ je trouve que vous négligez amèrement notre amitié qui dépasse bien quelques broutilles diplomatiques, et comme je me sens dans un manque d'attention terrible... Je prends la peine de vous écrire depuis le soleil chaud et le sable parfumé de Catalogne. Oui... J'ai choppé un coup d'soleil pour vous... pourrez vous en réjouir...

Donc l'essentiel de mon propos est de savoir si on continue à jouer aux sales bêtes qui s'ignorent ou on discute de tout et de rien et d'États et de pêche dans un lac quelconque.... Bref, savez c'que c'est papoter avec le Fléau d'Genève... Ça vous fera un bien fou selon-moi! Mais soyez assuré d'une chose, j'parle pas l'officiel, j'prends que des nouvelles...

Cordialement,

John Edward.

Bel échange entre personnes intelligentes...

Citation :

Monsieur Marc Antoine di Leostilla.

Grand merci pour ce laisser passer, nous sommes actuellement à Bourg où nous attendons le rétablissement de dame Caméliane.

Pour éviter tout malaise et tout malentendu, nous avons même soigneusement évité votre capitale.

Peut être aurais je le loisir de vous croiser dans votre université.
Portez vous bien et que l'Unique vous comble de ses bienfaits.

Leo..., forgeron Genevois.

Citation :

De Marc Antoine di Leostilla, Prévôt des Maréchaux de Savoie,

A Leo, Forgeron de Genève, salut.



Votre geste a été très remarqué lorsque vous avez évité Chambéry. Jamais je
ne vous remercierai assez. Même si les Savoyards ne sont pas tous
hostiles, une majorité hélas l'est quand elle entend parler de Genevois.
Je ne vous cache point que j'en fus et qui sait, peut-être qu'un jour
en serais-je encore.

En attendant, profitez de votre séjour en Savoie. Récupérez votre
Capitaine, passez-lui mon bon souvenir voulez-vous ? J'ai cru comprenre
qu'elle avait hâte de se rediriger vers sa cité. Comme l'homme loin de
sa ville est malheureux ! Je la comprends tellement. Bien qu'elle ne fût
point maltraitée à Bourg, et plutôt choyée par l'adorable et très
gentille maire de Bourg.

Pour vous avoir donné ce laissez-passer, le Régent de Lotharingie m'a
mis au coin avec le chapeau d'âne sur la tête. Méchant que je suis.
C'est vrai, après tout, je laisse passer d'immondes terroristes en nos
terres, meurtriers, violeurs et brigands ! Listés injustement sur un
parchemin. Vagues noms jetés sur un velin par convenance. Dès que je
vous aurais envoyé sous le sceau du privé cette lettre, les espions du
Royaume l'auront déjà lue, vous pouvez en être sûr ! Et le vilain Prévôt
aura le droit d'avoir les oreilles tirées.

Je stoppe cette lettre ici, et vous souhaite un bon séjour.

Que Dieu vous projette sur les bons et vertueux chemins.

Vive l'Empire.


Fait le 21 juin 1460,

Au château des ducs de Savoie,

Par Marc Antoine di Leostilla

Citation :

John,

Revenez donc de vos bêtises en Catalogne, et nous irons pêché.
Je ferai rôtir un ou deux de mes vieux pigeons pour votre vengeance.

A bientôt de vous revoir, vieille fripouille. Et par pitié, ne parlons pas Etats, nous y laisserions des plumes!

Fenthick

Post supprimé

Citation :

Aux autorités genévoises

Sincères Salutations,

En nostre qualité de Chancelière Impériale nouvellement nommée, nous aurions préféré de loin débuter ce mandat par une approche plus conviviale mais le devoir faisant, c’est plutôt avec une interrogation que nous nous tournons vers vous.

Nous avons appris la récente prise de Pontarlier par une association prônant la célébration du 4ème anniversaire de la république léonine. Nous aimerions donc connaître la position officielle de Genève face à cet événement ou toute autre information que vous pourriez juger utile de nous transmettre.

Cordialement

Jade de Sparte
Chancelière Impériale

Même endroit. Un nouveau pigeon qui se pose. Izaac coche dans le beurre de la tartine. Une encoche, c'est un truc à faire. Répondre à sa grace, Jade de Sparte, chancelière impériale.

Post supprimé

Citation :

À l’Avoyer de Genève,


Sincères Salutations,

Nous sommes étonnée de n’avoir reçu aucune réponse de vostre part.  Les pigeons impériaux sont-ils donc si appétissants ? Nous connaissons la teneur de vostre réponse à la Franche-Comté mais avions décidé de néanmoins vous contacter directement espérant que c’était une relation tendue de longue durée qui était à la base de la missive au Franc Comte.

Devons-nous comprendre que l’Empire n’a pas le mérite d’une réponse ?

Cordialement

Jade de Sparte
Chancelière Impériale

Citation :

Madame la Chancelière,

Je vous prie de pardonner le retard de mon pigeon, j'avais quelques bricoles à finir et j'ai laissé votre pli sur ma table. Le suisse prend le temps, c'est sa nature. L'Empire réclame la position politique de ma cité sur le pillage de Pontarlier. Je répondrai simplement que si ma cité protège des brigands, la Franche Comté, elle, est le siège d'assassins. Je préfère mille et une fois la compagnie de trousseurs de bourses que celle des coupeurs de têtes. Voler, c'est Mal, c'est le petit Christos qui l'a dit. Soit, Omar l'averroïste nuance légèrement, m'enfin bon, je concède que chez les romains, on lit peu Omar. C'est bien dommage. Mais tuer, c'est Très Très Mal. C'est le petit Christos en pagne qui l'a dit aussi. Les Genevois sont des Femmes fières. Ils peuvent être les meilleurs amis de l'Aristotélité, mais faut pas les chercher de trop. En cette veille de fête, méditons les paroles du Second Prophète et prions.
Ci-joint, en présent pour Votre Seigneurie, un exemplaire des Quatrains d'Omar, tamponné à Genève.

Je vous prie d'agréer, Madame la Chancelière, l'expression de mes très respectueuses et néanmoins sncères salutations.

Izaac, avoyer de la république de Genève et accessoirement chancelier de la confédération helvétique