[RP] Au sujet des institutions de la république de Genève

Belle leçon de tolérance...

Où avez-vous entendu que j'étais tolérant ??? Lorsque Monsieur Hobb chemine dans les rues de Genève tel l'agneau innocent la veille de l'aïd, je suis la sica.

Ho! vous ne respectez donc plus la coutume? coutume de tolérance.

Tout se perd!

Meuhh nan, monsieur Freng, la tolerare de Genève n'est qu'une façade ! Un outil aiguë que l'on enfonce doucement dans la cuirasse de l'Eglise. Vous le savez très bien. Il y a bien encore une petite vingtaine de naïfs qui y croient, m'enfin, ne soyez pas aussi benet qu'eux, monsieur Freng ! Je ne me permettrai jamais d'insulter votre intelligence de certaines choses.

En effet, je le sais et vous savez que je sais.

Mais vous savez aussi que d'autres y croient ou disent y croire. Tant que l'on dit franchement que l'on sait que c'est faux c'est honnête.

Je réserverai donc l'argument de la tolérance aux autres maintenant.

Monsieur Freng ! Dans mes bras ! Que je vous embrasse ! Nous sommes du même bord !

La tolérance, il ne reste plus qu'à ouvrir des maisons pour ça...

Non, je ne mange pas de ce pain-là^^

Voilà, on y fera des prières courtes et ferventes.

Zut ... 19, Freng en moins ...

Yavhé dit à Abraham, " si tu trouves 20 tolérants au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville à cause d'eux"

...

Il nous en faut un autre ... vous croyez que Hobb va devenir tolérant ?

Pas plus que moi j'pense

... que pensent les réformés du Pardon ?

Le pardon suppose une prise de conscience, une accessibilité à la raison et une volonté de s'amender. Il peut se pratiquer à titre privé mais en politique, il a un nom : amnistie et suppose que les anciens conflits soient réglés. Nous sommes loin du but : la religion réformée est toujours poursuivie, le simultaneum même est rejeté et je ne parle pas de la République.

Le temps est à la lutte, Isk. Pas au pardon ni même à la discussion. Nous choisirons le terrain et nous devrons frapper fort, semer les troubles et la peur chez ceux qui prétendent contraindre Genève. Ainsi serons nous reconnaissables.

... la plume et l'épée Sembre. L'épée et la plume.

C'est en maniant bien les deux qu'on arrive.

Si tu penses seulement avec ton épée, tu n'en sortiras jamais.

Si je pense seulement avec ma plume, je ne m'en sortirai jamais.

Le réformés ne disposent pas d'une seule voix qui puisse parler au nom de toute leur communauté. Moi qui suis réformé pense que le pardon ne peut être accordé que par le Très Haut. Celui qui me casse les pieds, je le tape jusqu'à ce qu'il s'arrête. S'il s'arrête, je n'ai plus de raison de lui en vouloir. S'il continue, je tape. S'il meurt, je passe à autre chose.

Une plume? Bof... Même bien aiguisée une plume est quand même considérablement moins maniable qu'une sica.

La présence de Tibère ou de nouveaux venus à la croix montrent qu'il est un danger militaire mais peut être un danger électoral en raison de l'absence de beaucoup d'entre nous.

Aussi, réfléchissant aux valeurs fondamentales de notre République et aux textes qui les formalisent.

Je vous propose, de manière urgente, de donner à ces texte une valeur supérieure à la loi ordinaire. Toute abrogation ou modification ne se ferait pas simplement entre avoyer et Conseil mais supposerait :

- un vote conforme et public des citoyens de Genève sur la halle et ici, pour les genevois absents de Genève.

- une entrée en vigueur différée à trois jours après l'élection de l'avoyer suivant le mandat de celui sous lequel a été adopté la réforme.

Ainsi nous éviterions qu'une majorité de rencontre, change les règles essentielles constituant Genève.

Il faut donc voter quasiment en parallèle et dans l'urgence pour que ce texte entre en vigueur avant la prochaine élection.

Spoiler:

tatoumi a écrit:

Citation :: De la citoyenneté genevoise, de ses droits et de ses devoirs

Préambule – Le conseil des Bourgeois, considérant que la République de Genève a pour vocation d’être le phare de l’aristotélité, a résolu d’exposer dans ce texte les conditions permettant d’accéder à la citoyenneté genevoise. Celle-ci offre à tous les gens de bonne volonté la garantie première qui sied à tout individu, la liberté. Elle est ouverte à ceux qui aspirent à la prospérité et au bonheur de notre ville. Etre citoyen de Genève est un honneur et une fierté.

Art.1. Est citoyen bourgeois genevois tout habitant de Genève qui y a acquis une résidence. Cette citoyenneté est accordée à vie sauf en cas de déchéance.

Art.1bis. Un citoyen peut renier sa citoyenneté pour des raisons qui lui sont personnelles. Il ne sera alors plus possible pour lui de la recouvrer ultérieurement.

Art.2. Le gouvernement de la République se réserve le droit d'honorer du droit de bourgeoisie qui bon lui semble.

Art.3. Chaque citoyen a le devoir de respecter les lois et décrets de la République y compris ceux de paix religieuse. Il doit également payer ses impôts et observer strictement les règles édictées pour le Vendredi des Humbles.

Art.4. Tout citoyen, qu’il soit nouveau ou ancien, doit être recensé dans la milice cantonale de la République qui en assure la défense aux côtés de la Garde Genevoise. Ce service permet à Genève de renforcer sa défense en cas de menace. Elle prémunit aussi la ville des risques de tyrannie.
Le citoyen doit respecter la Charte de la Milice cantonale.

Art.5. Le citoyen genevois a le droit de voter et d'être élu. Il doit cependant avoir résidence depuis un mois au moins s’il veut se présenter à la charge d’avoyer.

Art.6. Tout citoyen a le droit de déposer candidature auprès de l'avoyer afin d'intégrer le conseil des bourgeois de la cité. Cependant, celle-ci ne sera validée qu'après avoir juré fidélité à Genève et prêté serment de prime allégeance en fonction de sa condition.

Art.7. Le gouvernement de la République de Genève s'engage à assurer la protection des intérêts de ses ressortissants où qu'ils se trouvent dans l'Aristotélité.

Art.8. La citoyenneté confère une protection judiciaire. En cas de procès, le citoyen genevois a le droit de se faire représenter par un avocat.

Ont participé au vote : Cromwell, Gaïa15, Queen65, Moi1711, Powerjeff et Tatoumi.
L'avoyère, Tatoumi.
Le 17 novembre 1458.

Spoiler:

Citation :: Du Fonctionnement des Institutions de la République de Genève.

Nous Avoyer, et Consistoire des Bourgeois de Genève décrétons,

Art. 1 : L'Avoyer
L'Avoyer préside le Conseil des Bourgeois de la République de Genève et il a le devoir de voter et proposer les décrets et lois du canton. Il est le Chef de "l'armée" de Genève, quelque soit le nom qu'on lui donne. Les Lois sont des "super décrets", qui nécessitent une votation populaire en halle. La différence entre lois et décrets, est fixée par le Conseil. Lorsqu'il vote parmi les conseillers, la voix de l'Avoyer l'emporte en cas d'égalité.

Art. 2 : Le Conseil des Bourgeois
Le terme de "bourgeois" désigne les habitants du bourg de Genève, c'est à dire ceux qui vivent dans la cité ceinte de ses remparts. Ils bénéficient de droits particuliers.
Les Conseillers sont désignés par l'Avoyer. Un Conseiller a une responsabilité politique. Il a le devoir de participer aux discussions en salle du Conseil et de voter. Il est révocable par l'Avoyer dans les cas de non assiduité flagrante et non justifiée.
Un candidat d'opposition, malheureux lors de l'élection en mairie, est de droit Conseiller, s'il a obtenu au moins 10% des voix. Il y a autant de conseillers que l'Avoyer le désire.

Art. 2 bis : Le Serment de Fidélité
Il est prêté par tous les officiers avant leur entrée en fonction ainsi que par les bourgeois qui souhaitent devenir membre du conseil après que leur candidature ait été acceptée par l’avoyer.
Il est renouvelé lorsqu’un avoyer différent du précédent est élu.
Ce serment est prêté sur le Livre des Vertus après avoir pris connaissance de la Charte de Prime Allégeance de février 1457 et a la teneur suivante :

Moi ........ et bourgeois de Genève, en ce ..ème jour du mois de ........ de l'an de grâce 14.., je jure solennellement et publiquement devant Dieu de servir notre Cité de Genève en tant que conseiller.
Item, jure de respecter le suffrage souverain de ma bonne cité de Genève, qui désigne et légitime l’Avoyer pour la durée de son mandat.
Item, manifesterai ma fidélité à ma bonne cité de Genève en évitant les paroles sales et fâcheuses envers mes concitoyens et les autres syndics du conseil.
Item, défendrai la ville et la mairie contre toute attaque, atteinte, tromperie ou autres malhonnêtetés...
Aucun serment ni antérieur, ni ultérieur, envers qui que ce soit, ne peut me soustraire à cette obligation, sans aucune réserve.
Si je n’observe pas ce serment, que ma main se dessèche, que ma gorge se parchemine, que mes yeux disparaissent, que ma mémoire et ma famille soient maudits.

Art. 3 : Les Officiers de la République de Genève
L’officier de la République est un bourgeois de Genève qui s'occupe d’un office ou charge municipal. On distingue d’une part les hauts officiers que sont le tribun, le Maréyeur, les officiers de la Garde Genevoise, de la Milice Bourgeoise et du Guet , le Chancelier, le Conseiller économique, le Procureur et le Juge et d’autre part les bas officiers que sont les sergents de la Garde, de la Milice, du Guet et de l’Octroi, le Porte-parole économique, le Greffier, l’Historien.
L’Officier est révocable par l'Avoyer, sans condition. Il y a autant d’officiers de la République que l'Avoyer le désire.

Art. 3 bis : Les membres de l'État-Major
Ils sont Officiers de la République, nommés, confirmés et démis par l'avoyer selon les modalités prévues dans la charte de la Garde Genevoise. Ils sont en charge de la défense de la ville. Pour cette raison, ils ont accès au Conseil des Bourgeois.

Art. 4 : Le Juge
Le juge est souverain et doit avoir prêté le serment de fidélité à la République. Il est membre de droit du Conseil des Bourgeois. Il connait le Codex de Genève qui est son seul maître. Il est élu en halle, pour un mandat de 2 mois. Il est en revanche "responsable" devant le Conseil et l'Avoyer qui peuvent voter sa destitution et casser ses jugements, par une majorité des 2/3 des Conseillers. La voix de l'Avoyer l'emporte en cas d'égalité. Le Juge ne transmet pas ses dossiers à son successeur. Il lui revient la responsabilité de clore les affaires en cours.

Art. 5 : Les Elections Confédérales
Elles ont lieu tous les deux mois. Une semaine au plus tard avant le suffrage, chaque citoyen est invité à se prononcer en halle pour la liste de son choix. L'avoyer devra voter à Berne pour celle qui sera arrivée en tête. En cas d'égalité entre les listes, la voix de l'avoyer compte double.

Ont participé au vote : Tatoumi, Cromwell, Leprieure, Gaïa15, Pons d'Agoult, Méliandulys, Queen65, Izaac, Powerjeff et Andaevinn.

L'avoyère, Tatoumi.
Fait à Genève, le 8 décembre 1458.

Spoiler:

A mis du temps pour comprendre ce que voulait dire Sembre...

J'y pensais aussi mais n'importe quel nouveau conseil peut abroger un texte et en voter un autre. Nous pourrons faire n'importe quelle loy, cela ne changera pas grand chose, la seule manière de sauvegarder notre cité en l'état est que tous ceux qui font de Genève ce qu'elle est soient là pour voter et élire l'avoyer qui garantira nos libertés.

Si l'on fait une loy disant qu'il est strictement interdit de modifier un texte existant ou en créer un sans l'accord du peuple, etc..., nous copierons quelque part le Concordat de Sion qui stipule que nul ne peut le modifier sans l'accord des deux parties. C'est dangereux quelque part, parce qu'un jour, nous pouvons avoir besoin de faire une loy sans que le peuple soit concerté.

Ensuite, s'il y a assez de monde pour voter pour Tibère par exemple, il y aura aussi du monde pour voter pour un de ses texte et contre un des nôtre. Je ne sais si je suis très claire... Quant au vote hors de la halle il est achèrepé...

Je pense que s'il y a abus de la part d'un avoyer qui ne préserve pas les textes genevois, il suffira de reprendre la mairie pour bafoument des loys et des libertés des genevois. Qu'ils râlent que nous ne sommes pas tolérants ensuite et nous envoient encore des armées sur la figure ne fera que faire marcher notre économie.

Mais ce n'est que mon avis.

[Sembre est en Catalogne n'est-ce pas ?]

Citation :: Dans les campagnes d'Urgel, le 15 juillet 1460

Chers tous,

J'entends Sembre grogner au coin du feu sur la permanence des choses.

Vous savez comme j'aime les textes bien ficelés. Et je sais combien ils peuvent être encombrants, tout autant qu'essentiels.

Deux choses donc à ce propos.

D'une part, d'un point de vue pratique, il suffirait de défaire la loi de "permanence" pour rendre à nouveau les textes "fondamentaux", je dis bien "les textes", précaires et à la merci d'une décision d'abrogation.

Et rien n'empêcherait une "nouvelle" majorité, même provisoire, de défaire tous les textes de Genève, au prétexte que cette "nouvelle" majorité est au pouvoir.

En somme, toute mesure prise pour pérenniser nos textes après un prise de Genève ne peut être, au mieux, que dilatoire.

Si nous devons fixer les fondements de Genève, de ses valeurs, faisons-le pour nous et de manière utile. Le texte peut aider à exprimer ces valeurs, et à les rendre publiques, ou à les rappeler. Il doit nous permettre de bien ou mieux vivre ensemble.

D'autre part, et plus fondamentalement, Genève est plus que ses murs et ses textes.

Genève, c'est une communauté unie autour de valeurs de tolérance, d'accueil, de participation, et tout cela, que ces textes ne font que traduire, de manière imparfaite, en fonction des besoins du moment, notamment le besoin présent relatif à la coexistence de plusieurs manières de croire en Dieu.

Si les murs de Genève sont pris, par l'intérieur ou par l'extérieur, rien n'empêchera le vainqueur de brûler les textes. Mais Genève vivra toujours, par ces valeurs et par les gens qui les défendent.

Si vous voulez protéger Genève, faites vivre les textes, faites vivre les gens, et faites les participer à Genève et à tout ce qu'elle représente.

Et, oui, cela impliquera aussi que les choses changent, un peu, beaucoup.

L'essentiel n'est pas dans les murs et le papier.

L'essentiel est dans les valeurs que les murs défendent et que le papier conserve. Et le papier peut toujours être réécrit une fois la Genève reprise.

Faisons vivre Genève et ce qu'elle représente.

Cordialement,

Iskander

Certainement pas, cher Iskander. Un pouvoir défaisant les lois fondamentales de Genève sans utiliser les formes prescrites se mettrait de lui-même hors les lois de la République.

Je m'aperçois que dans l'hypothèse d'un pouvoir cantonal violant les lois de la République, il manque l'élément suivant : "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."

Pour Camy c'est là la différence entre les lois ordinaires et les lois fondamentales : défaire ces dernières réclame une procédure exceptionnelle, en rendant les modifications non pas impossibles mais plus difficiles. Dans ce cas c'est bien la consultation la plus large des citoyens de la République où qu'ils se trouvent, et notamment hors des frontières qui est la garantie du texte. Si tous veulent le changer, cette proposition ne fait pas obstacle mais si la majorité veut le changer, l'avoyer même avec le soutien du Consistoire ne pourrait passer outre. Evidemment un pouvoir pourrait passer outre et promulguer, mais il s'exposerait à la vindicte populaire et à la nullité juridique de tout procès fait en fonction des nouvelles lois adoptées suivant une procédure erronée.

Citation :: Genève, c'est une communauté unie autour de valeurs de tolérance, d'accueil, de participation, et tout cela, que ces textes ne font que traduire, de manière imparfaite, en fonction des besoins du moment,

Tu oublies pas l'empalement des dignitaires papistes Isk dans ta description....

les textes de loi je pense que vous aurez tous compris ce que j'en pense et ce que j'en fait donc....

Donnez moi un Proc et on prend en otage dans les geôles le maitre du Tau que dans mon immense sagesse j'ai qualifié d'organisation criminelle

Alors on peu faire les lois qu'on veut si il y as pas de personnel pour les appliquer ça ne sert strictement a rien!

Afin de seconder l'avoyer dans les relations entre Genève et les régions étrangères, à la Diète et auprès des cantons Helvètes, il est intéressant d'avoir quelqu'un de dévoué, motivé, compétent, au verbiage fleuri, connu de nombreuses personne d'ici et d'ailleurs.

J'ai enfin l'incommensurable plaisir d'annoncer que Maistre Izaac occupera cette tâche, un regain d'énergie l'envahissant.

A t-il votre aval pour exercer pleinement ce rôle de Chancelier de la République Souveraine de Genève chers collègues du Consistoire ?

J'aimerais chère Avoyère, poser ma candidature au poste de Chancelier si cela est possible ou, de pouvoir seconder celui qui y sera élu.

Depuis que ch'uis Ressuscité, j'ai une patate lunaire ! Je veux bien cumuler tribun, bourreau, mareyeur et censeur du vendredi. Si notre avoyère a envie, je laisse la chancellerie à John, bien volontiers. Sinon, je demande la permission de le nommer plénipotentaire omnipotent. Avec tout pouvoir pour qu'il bosse à ma place.

Maitre Izaac ?

Je suis ravie qu'il retrouve de l'allant. Je suis pour ma part favorable à la candidature de John.

"Pour qu'il bosse à ma place"... Ça c'est déléguer^^

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