[RP] De la citoyenneté genevoise

Je ne fais pas votre procès, frère Izaac, et je ne doute pas de votre engagement envers Genève.

Cependant vous jouer un peu sur les mots, et dire qu'il n'y a pas de hierarchie proprement dite à la Compagnie ou chez les sicaires est un peu facile...mais difficile à prouver ou a argumenter donc je ne me lancerais pas là dessus. Ni sur vos histoire de cuisses ou de popol avec petitfrère.

Quant à l'histoire de Genève et tout le reste je la connais, je ne figure peut être pas dans vos belles histoires de héros réformés mais j'étais sur les remparts moi aussi et j'en garde une belle cicatrice...et je hais toujours autant Rome et ses oies vautrées dans la luxure chimèrique que leur donne le soit disant pouvoir d'être la parole du très haut.

Laissez moi vous rappelez que j'ai également été maire, comme vous, et le premier maire à se marier lui même publiquement au nez et à la barbe de l'EA. Loin de moi l'idée de vous prendre pour un veillard sénile (quoique ) mais ne négligez pas mon intelligence non plus, même si je suis loin d'être l'érudit que vous êtes, ni mon expérience.

Je parle ici de tolérance, cette dame est diacre et jure qu'elle est fidèle au très haut, elle est venue en toute simplicité pour remettre un peu d'animations dans notre ville, ce dont nous aurions bien besoin...

Elle dit elle même qu'elle n'est pas du genre à céder aux éventuelles pressions de Rome envers notre cité, alors il vous faut quand même ce foutu serment ? Qui sommes nous pour juger cette personne ?

J'aurais plutot pensé de vous que vous l'auriez accueilli et peut être même enseigné ce qu'est la réforme et pourquoi nous sommes si amer envers Rome nous les genevois

Ha et en parlant de liberté... j'aime po les serment d'allégeance

Chirstos a dit :

Citation :

Logion 17 : À ceux de ses disciples qui s'interrogeaient sur la perfection de la société des Hommes, il leur disait : "Autant la plaine est une montagne plate, autant les Hommes entre eux doivent-ils être de même hauteur".

Ainsi donc il n'existe point de hiérarchie ni au Lion ni dans la Réforme réintroduite par le Lion en Confédération helvétique. Et au passage, ce logion démontre bien que jamais Christos n'a voulu de clergé avec un sommet et des membres serviles.

Sieur Leprieure, il y a à Genève des lois. Le lieu n'est pas ici de savoir si elle sont bonnes ou pas puisque le débat s'est déjà déroulé et que ce serment de prime allégeance a été voté.
Cette dame refuse de le faire, preuve qu'elle n'est pas dévouée à notre cité comme elle devrait l'être. Le sieur Pons semble l'avoir fait, bien que j'avoue ne pas avoir compris toutes ses explications.

Frère Leprieure, comme je l'ai déjà dit, je n'ai qu'un préjugé coupable envers Dame cyrianna de Genève : de la sympathie.

Long soupire… et de revenir (^^vi, quand même)

Messieurs, Dame Gaia, Dame Tatoumi... il est inutile de poursuivre ce débat ; j'ai parfaitement bien saisi qu'on n'en voulait pas à ma personne mais davantage à ma charge au sein de l'Eglise. Je n'éprouve nulle rancœur quant à vos positions, croyez le bien et j'espère avoir compris l'importance de ce serment pour nombre d'entre vous.

En revanche, je persiste à dire qu'il ne me concerne pas ; aussi, dans un souci de concorde, je m’abstiendrais de quelconque poste au sein du conseil.
Une chose cependant *s’adresse directement à Sanctus* comme dit précédemment, je ne me permets pas de juger qui que ce soit, d’autant moins les inconnus, je vous saurais gré d’en faire de même. Si vous pensez que mon entêtement prouve mon manque de dévotion envers la cité, vous manquez autant de discernement, soyez-en sur !

Sur ce, bonne continuation.

La brune salue l’assemblée et sort -cette fois- en posant les clés sur un bureau.

La dame, je crois au contraire que j'ai vu juste.Je connais bien le monde des curés pour savoir que leur patrie est d'abord à Rome. Votre refus de prêter serment le démontre. Et c'est bien regrettable. Est-ce un si lourd sacrifice ? Et dans l'affirmative il faut nous l'expliquer. Car dans le fond, vous n'expliquez pas votre refus.

J'avoue avoir voulu faire entrer trop vite dame Cyrianna dans la communauté des bourgeois de Genève.
Je m'en excuse, ma naïveté, mon envie de croire en la bonté du prochain....

Elle ne veut pas préter le serment de prime allégeance.
Zut, une si jolie force vive...

Oui en effet, une si jolie force vive... amen

Bref comme dirait la mère Not du fond de son jardin magique : dura lex sed lex ou un truc dans le genre

Monsieur Pons, vous le dites vous-même : votre épée revient de prime abord à une autre que Genève. C'est pour éviter tout conflit d'intérêt que la prime allégeance à Genève est exigée des membres du conseil. Deux mecs et une nana, ça n'a jamais été judicieux.

En vertu de cette loi votée il y a longtemps, nous déclinâmes les offres de bons offices d'un brave genevois, qui, une fois devenu diacre sous l'étole de Vienne, est devenu arrogant et morgeuilleux. Doit-on croire que les oripeaux ecclésiastiques ou impériaux corrompent l'âme ? J'entends que Guillaume de Baskerville s'est fâché et boude parce qu'on lui aurait refusé je ne sais quelle chasuble ! En Franche Comté, il y a peu, Bobyzz de Sparte s'est drapé dans son orgeuil familial pour fronder ouvertement le parlement de Dole avec une telle impudence qu'il a fallu lui envoyer l'armée pour le déloger de Pontarlier.

Nous sommes ici et maintenant loin d'une chasse aux sorcières, monsieur Pons ! La République de Genève ne chasse pas les curés ni ne coupe la tête des nobles qui y vivent, monsieur Pons. En revanche, elle n'admet aucun des devoirs qu'impose la noblesse entre un vassal et son suzerain. La noblesse est une fleur à la boutonnière de certain. Soit. Un chapeau à plume ou un bilboquet, plutôt. Foutaise que ces successions à Particule ! Mon bien est disséminé aux quatre vents, Et je chevauche en tous lieux pour le rassembler. Il n'est jamais donné à Deos que l'aumône que l'on consent aux pauvres. Tout le reste est donné au monde et je viens prélever ma part. Au Diable, les héritages.

Monsieur Pons, vous êtes juge élu de Genève. J'ai moi-même voté pour vous. Votre seul maitre est le codex des lois de Genève, comme il l'est spécifié dans nos lois. J'ai du mal à concevoir que vous pensiez pouvoir vous dispenser de respecter certaines d'entres elles. J'ai été moi-même très longtemps bourreau de Berne. J'ai été en désaccord avec certaines choses, au nom de l'esprit des lois. J'avais tort. Que l'évêque se retranche de la communauté de notre cité en refusant obstinément le simultaneum est une chose que je peux concevoir : il est savoyard. Mais vous ?

Pour apaiser la discussion ici et bien illustrer que personne n'est au dessus des lois, je viens de prêter moi, ce serment de prime allégeance à Genève. Pourtant vous-même chicanez. Je ne comprends pas que dame Cyrianna et vous même puissiez être sourds aux fantômes de chez nous. Les noms de ceux qui sont tombés sur nos remparts sont gravés sur la statue de la grand'place. Rome nous a voué aux gémonies et chaques pas que nous faisons hors de notre havre peut nous mener au tombeau. Vous me parlez de l'héritage d'une maisnie en Provence pour décliner la prime allégeance à Genève ?

Amen mon capitaire, j'vous laisse avec vos fantômes...

Désolé mais comme je l'ai déjà dit, j'aime pas l'allégeance. Si je dois y perdre ma citoyenneté aussi, tant pis, si au moins je peux rester libre. (oui je sais je ne vais pas la perdre, enfin j'espère )

Monsieur Leprieure, comme il est aisé de vous froisser. Deos sait aussi que vous êtes joyeux compagnon et que vous revenez vite une fois le saut d'humeur passé. Même d'entre les morts, des fois.

Juste pour exprimer ma tristesse... et pour vous dire que Pons d'Agoult aurait défendu Genève, ses habitants, son honneur contre tout le mal..
Je comprends de même les craintes de certains genevois, Genève qui a été trahie, trompée, bafouée..
..chose que Pons d'Agoult n'aurait jamais fait, non : bien le contraire.. il voulait s investir, s'engager, il a prêté serment,.. même dans les tavernes il a défendu et parlé pour Genève expliquant aux nouveaux arrivant de l'étranger .. mais il se sont rejetté maintenant, abandonné.

Doit on pas être un peu plus ouvert à ceux qui ont commencé à aimer notre ville, notre république prêts à la défendre quoi qu'advienne ?

Et de toute cette affaire, je suis attristée, à fond. Oui.

Idem que toi Gaia, pas mieux même je dirais.

Pas froissé mon cher Izaac, mais déçu de voir le conseil aussi dur envers des gens de bonne volonté, dura lex sed lex je sais... aussi, à retrouver systématiquement les mêmes noms au conseil et les mêmes arguments pour écarter certains personnages parfois eux aussi de joyeux compagnons, je me lasse un peu.

C'est donc par solidarité mais aussi par lassitude que j'ai rendu mes clés. La suite seul déos la connait...

Je suis navrée que cela prenne cette tournure.
Oui, j'accueille, oui, j'explique, oui, je patiente.

Mais après ces journées de débats stériles que ne valent pas mieux que mes échanges épistolaires avec l'éveque, j'ai du agir.

Oui, le conseil est ouvert, il suffit de préter serment en en respectant le sens.

Ou alors, on balaie tout ce que l'on a fait depuis avril 1456 et l'on refait de Genève, une ville anomyme comme n'importe où dans les Royaumes.

Citation :

on balaie tout ce que l'on a fait depuis avril 1456 et l'on refait de Genève, une ville anomyme comme n'importe où dans les Royaumes.

*Cael était un brin abasourdi par tout ce qu'elle entendait. Elle toussota et prit la parole. *


"Vous êtes simplement épuisant avec vos débats qui de toute façon n'aboutiront jamais à rien car :
Personne n'écoute personne.
Personne n'est capable d'évoluer... juste parce qu'il ne faudrait surtout pas touché un peu à l'édifice construit... à une époque !
Le monde n'est pas figé... sauf ici à Genève !

Je ne dirai qu'une seule chose : Vous êtes tous fier de parler de Genève comme le société phare, terre de liberté ! Personnellement, je la cherche votre terre de liberté.... pourtant je suis sur le sol de Genève depuis perpète... La liberté est, dans son fondement, la faculté à agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui....Pour moi, nous en sommes très loin !

Genève sera une vraie terre de liberté quand elle n'aura pas peur des mots Tolérance , Respect...

Aujourd'hui, Genève est un bastion... Rien d'autre ! Et vous le savez tous.

Alors si je veux pousser le ridicule au bout... et vous savez que j'aime pousser le ridicule à son apothéose, je vais le faire en détournant le sujet d'allégeance à Genève à la citoyenneté : Comment se fait il que le sieur Sanctus (Cromwell) est accès au post de conseiller alors qu'il n'a la citoyenneté genevoise que depuis quelques jours ? Il débarque... et hop conseiller ? Il me semble qu'il existe une procédure... dans laquelle il y a deux mois d'attente avant de pouvoir se présenter comme conseiller.... Là bizarrement, on jette à la corbeille les lois de Genève ! Mais nous savons tous qu'à Genève, il y a deux poids deux mesures...

Alors franchement, je vous trouve pathétique...

Enfin, je ne dirai qu'une chose : Arrêtez de donner, vous mêmes, à vos ennemis les moyens de vous humilier, de vous dégrader, de vous briser, de faire de vous une risée.... Comprendra celui qui voudra !

Dites- donc, le béjaune qui m'interpelez. Je ne vous connais pas, mais apprenez ceci. Genève est ma ville natale. Je l'ai défendu dans la croisade et je me souviens même avoir occis d'un coup de calebasse une certaine Zoélie qui faisait la mariole sur nos remparts.
Si je reviens après un temps si long, c'est que je suis parti porter le fer en Béarn parce que cette province de France avait osé mépriser Genève. J'ai dû abandonner ma propriété et mon échoppe de forgeron pour cela. près de 1000 écus au bas mot.
Croyez bien que si j'étais le paysan lambda, on ne m'aurait pas aussi facilement ouvert les portes.

Sieur Pons, vous avez prêté serment à l'empereur. J'ai déjà vu des armées impériales sous les murs de Genève. De quel côté serez-vous alors ?
Dame Cyrianna a de son côté été élevée à la charge de diacre par un évêque. A partir de ce moment, elle est clerc et doit obéissance stricte à sa hiérarchie. En cas de croisade, de quel côté sera-t-elle ? Voilà les vraies questions.

Caël, le béjaune - c'est une femme- sourit aux paroles de Sanctus. Comme il n'y avait aucune surprise dans sa réponse ! Tout en ne quittant pas Sanctus du regard, elle se contenta de lui répondre sur un ton très calme.

Contrairement à vous qui ne me connaissait pas, Sieur Cromwell, je sais, moi, parfaitement qui vous êtes... Mais ce n'est pas parce que vous avez combattu pour Genève, il y a bien longtemps lors de la première croisade, que nous vous devons tout ? D'ailleurs, juste pour votre information personnelle, j'étais à Genève à cette époque... Donc, inutile de me raconter l'histoire, je la connais !

Mais peut être que vous estimez que nous devrions, tous, nous mettre à genoux devant vous et vous dire : Ooooh grand maître ! Peut être désirez vous que nous vous remboursions les 1 000 écus perdus ? Si vous voulez être sarcastique, je peux l'être tout autant que vous !

La procédure des deux mois d'attente pour accéder au poste de conseiller est la même pour tout le monde. Vous avez perdu la citoyenneté genevoise, il y a déjà bien longtemps ! D'ailleurs, je pense que si quelqu'un comme Mage revenait ... je rappelle qu'il a combattu lors de la première croisade également... on lui demanderait sans doute de respecter les délais de deux mois d'attente... et même avec ça, je doute qu'il arrive à être facilement conseiller... Ma remarque était là. Ferions nous la même chose pour tout ancien Genevois ? Ma réponse est non. Vous êtes un privilégier... vous devriez en prendre conscience !

Quant au fer que vous avez porté en Béarn, vous l'avez fait au nom de vos convictions personnelles...
Je pourrai vous rétorquer au sujet du Béarn que vous avez lancé Genève dans une guerre meurtrière inutile. Je n'ai jamais caché ma position vis à vis de cette guerre. Mais le débat a déjà eu lieu quand il se devait et je ne trouve pas utile de le refaire maintenant. Je ne cherche pas à coté les points de part et d'autre.

Ma question aujourd'hui est simple : Que savez de la Genève d'aujourd'hui ? de ses habitants ? de ceux qui ont maintenu les rangs sur les remparts à Genève pendant que vous étiez là-bas dans le Béarn ? Que savez vous de ceux qui économiquement se sont serrés la ceinture pour étouffer l'ennemi pour éviter que Genève ne tombe quand vous étiez en Béarn ? Que savez vous ?

Rien...

Personnellement, je n'agite pas le fanion de mes actions envers Genève... parce que la reconnaissance, je m'en moque royalement. Je fais simplement les choses en mon âme et conscience. Mais je ne me permets pas, non plus, de juger de vos actes en Béarn parce que je n'y étais pas. Alors ne jugez pas les actes de ceux qui sont restés ici. Mais je vous rappelle quand même que si certains partent, d'autres doivent rester pour maintenir les choses. Ça s'appelle un duo ou une équipe...

Je ne vous reproche rien... je vous demande juste un peu plus de respect et de tolérance vis à vis des citoyens actuels de Genève.
Toutes les bonnes volontés sont à prendre.... même si leur conviction religieuse ou autre ne vous plaisent pas....

Caël se tut ... puis finalement, elle reprit avec une légère effronterie dans la voix : Une dernière chose, sieur Cromwell, n'essayer pas de dresser la Béjaune que je suis... je mords méchamment..."

Pardonnez ma méprise, je vous avais pris pour un homme. Je suis confus. J'aurais dû être plus attentif à vos formes à défaut du visage qui est bien dissimulé.

Vous parlez de Mage... Cet homme ne sera jamais conseiller, compte tenu qu'il est teutonique et qu'il ne prêtera jamais le fameux serment qui est l'objet de cette discussion.
Et vous avez la mémoire courte : je n'ai jamais appelé à la guerre contre le Béarn. C'est Genève qui l'a décidée, c'est Genève qui a posé un ultimatum et c'est Genève qui fut méprisée par les Béarnais.
Deos a puni cette province en nous donnant la victoire. Je ne suis pour rien dans cette guerre. J'ai fait parti des volontaires qui sont allés à l'autre bout du monde pour faire respecter le droit.
Et il est écrit :

Citation :

Verset 5 : Ceux qui à la guerre ont été laissés en arrière diront : "Nos biens et nos familles nous ont retenus : implore donc pour nous le pardon". Ils disent avec leur langue ce qui n'est pas dans leur coeur. Ceux-là sont des gens perdus".

Et vous me direz maintenant où j'ai manqué de respect et de tolérance car là encore je ne comprends pas. Je ne parle que de respect de la loi qui est dure mais c'est la loi. Ai-je insulté quelqu'un ? Ai-je levé la voix ?

Au passage, si ma présence vous gène, lancez un débat sur cette question des deux mois. Si les avis de la majorité sont contre moi, je reviendrai dans deux mois, le temps de cultiver mon jardin. Ce n'est pas un problème. Mais je suis Genevois de coeur et d'âme. On ne m'enlèvera pas ce privilège.

Sanctus a écrit:

Sieur Pons, vous avez prêté serment à l'empereur. J'ai déjà vu des armées impériales sous les murs de Genève. De quel côté serez-vous alors ?

On ne le saura jamais...

* Caël faillit éclater de rire. Elle se mordit la joue pour éviter de rire, trouvant soudain la situation burlesque. Elle se reprit et dit simplement :*

"Sieur Cromwell, je ne vous reproche pas votre présence... J'ai même été heureuse d'apprendre votre retour ici. En aucun cas, je ne veux vous enlever quoi que ce soit... Ce que je vous reproche ... c'est votre façon d'évincer du conseil certaines bonnes volontés à cause d'une incompatibilité d'allégeance !

Personnellement, je ne voulais QUE vous faire comprendre que si on respecte bêtement la loi... vous devriez attendre deux mois avant d'être conseiller... Donc si on peut arrondir les angles pour vous... pourquoi pas pour les autres ? A mes yeux, nous avons besoin de toutes les bonnes volontés et aussi d'une divergence de vision si on veut "enrichir" intellectuellement notre cité...

Évincer les gens pour des questions de divergences religieuses ou autres est pour moi s'appauvrir intellectuellement.
De plus, connaître son ennemi permet de mieux le combattre...
Laisser l'ennemi nous connaître permet de le ramener dans nos rangs... La brebis égarée... blabla...blabla...

Autres particularismes chez moi, Sieur Cromwell, je déteste les citations religieuses toutes faites... Ca ne veut pas dire que je ne connais pas les textes... juste que je n'aime pas les régurgiter... je préfère réfléchir à partir d'eux !

Quant à l'affaire Béarn, oui, je sais parfaitement que c'est Genève qui a déclaré la guerre... et je m'excuse pour mon impair. J'ai mal formuler mes phrases."

Bref, tout ça pour dire que je trouve dommage de se priver de bonnes volontés ! Mais après tout, je m'en moque moi... je ne suis rien ici !"

La bretonne ne put s'empêcher de lui faire un sourire angélique alors qu'elle sentait ses joues rougir.

Excuses acceptées la dame. Mais j'aimerais aussi que vous compreniez bien que je n'en veux à personne ici. Je n'ai fait qu'un rappel de la loi. A vous écouter, j'ai l'impression que c'est moi qui décide de tout ici.
Quant à cette histoire de deux mois, elle s'applique pour les non-genevois, ce que je ne suis pas.

Je déplore simplement une chose : que des gens qui veulent s'impliquer dans notre communauté, ou qui le font déjà, refusent de reconnaître ses lois. Cela ne se peut pas. Une cité a besoin de règles et celles-ci doivent être respectées. Et je suis toujours dans l'incompréhension, non pour la décision de dame Cyrianna, car elle est prisonnière malgré elle du clergé de Rome, mais pour celle du sieur Pons qui me semble être quelqu'un de qualité.

Citation :

Leprieure, avant de partir, se rappela un conversation avec un vieux rappeur....de fromage . Au bout d'une longue conversation sur Genève, ses habitants, son fonctionnement ect, le vieux avait fini par lui lancer :

"Tu m'a l'air bien impliqué dans la vie de cette cité mon bonhomme, et c'est fort bien. Mais rappelle toi une chose tout de même : ta cité c'est pas ta mère et si tu meurs elle aura d'autres enfants."

Leprieure semblait enfin comprendre le sens de ces paroles...