[RP] Ambassade de Franche-Comté

Excusez-moi... Nous avons une armée illégale sur notre territoire.

Je vais devoir vous laisser. Merci de nous avoir laisser la "merde" à gérer.

Nous allons voir ce que nous allons faire de cette action illégale, irrespectueuse et, quoiqu'on en dise, agressive par la violation de notre territoire et de nos lois.

Je n'aime même pas envie de débattre avec vous sur les questions de droit.

Sort de la pièce et claque la porte

Imladris n'avait pas trop envie de revenir mais on lui forçait un peu la main... C'était une question d'urgence apparemment

Bonjour, mes collègues du royaume de Lotharingie... Oui vous savez le truc dont vous niez l'existence... souhaitent connaitre les modalités de votre accord avec l'infame Thoros.

En effet, nous le soupçonnons fortement son envie de s'attaquer avec la Lorraine...

Personnellement, un vil brigand n'a qu'une promesse qui n'engage que lui mais je souhaiterais savoir si son engagement vis à vis de Genève était bel et bien de ne pas s'attaquer à la Lotharingie en ce compris la Lorraine.

Si vous avez des informations sur son voyage, ce que je doute, je suis preneur.

En vous remerciant par avance

.....Passant par la

Oh ben vous en faite une tête m'sieur l'ambassadeur!

écoute sa requête

Je suis pas chancelier mais ce que je peu vous dire c'est que Thoros n'est pas notre jouet on lui as bien dit de ne pas s'en prendre a la Franche Comté parce qu'il y avait des négociations en court

Et apparament il as tenu promesse

Maintenant il est pas a notre service et il agit seulement selon son bon vouloir donc anticiper ses mouvements c'est un peu comme jouer a la loterie personne peu dire le numéro qui va sortir...

Passe aussi par là...

Bonjour Imladris, bonjour Luc...

Leur sourit, écoute ce dernier...

Voilà... tu as tout dit Luc.... Thoros a tenu parole et n'a pas attaqué les terres comtoises ni savoyardes, pour le reste personne ne sait rien... mais on peut lui demander tout de même d'éviter certaines autres régions... du moins rien ne coûte d'essayer.

Imladris ricana

Bien sûr, je me doutais bien que vous n'aviez pas de réponses à ce sujet. Cette armée qui a reçu votre aval sous le faux prétexte du "libre arbitre" commet des actes de pillage et des rapines...

Si la Lorraine est malgré tout agressée par cette armée, je devrais malheureusement tenir informer Sa Majesté Impériale sur l'histoire de cette armée...

Maintenant, je dois vous laisser... Je reviendrais quand Genève sera peut être plus "responsable"...

Imladris se demandait si il ne ferait mieux pas de revoir sa politique vis à vis de cette cité orgeuilleuse... Trop de déception et un réel manque de confiance venait de le gagner.

Bonjour à vos familles

bras croisés, elle écouta son ami...

Il n'a pas reçu l'aval de Genève, si tel était le cas, nous lui dirions quoi faire et où se rendre, il aurait l'agrément et notre bénédiction. Mais ce n'est pas le cas justement. Il aurait pu monter son Oriflamme n'importe où, à Saint Claude par exemple, ou même ici sans que nous puissions faire grand chose pour vous, c'était justement montrer un acte "responsable" comme tu le dis que de lui laisser un endroit aux pieds de nos remparts pour la constituer et de lui demande de n'attaquer ni la Franche Comté ni la Savoie. Chose qu'il a honorée. Et moi, je n'oublie pas qu'une Commissaire au Commerce de Lorraine voulait faire un don de pains à Genève pendant les croisades, nous étions surpris, et enchantés d'un tel soutien, jusqu'à ce que nous apprenions que ces rations étaient... pour les croisés qui nous assiégeaient. Qui est venu en aide à Genève ? Personne. Et nous n'avons pas pleurniché pour en avoir. Et vois-tu, Thoros n'est même pas au courant pour cette anecdote.

Préviens Son Altesse que Genève n'a rien à voir dans les actes de Thoros et que grâce à nous, je le répète encore une énième fois, la Comté et la Savoie n'ont eu à pâtir d'un pillage en règle de sa part. Tout ce que nous souhaitons, c'est la paix avec nos voisins mais nous n'en oublions pas pour autant notre souveraineté et nos droits de décisions sur nos terres.

Elle espérait vivement cette fois-ci qu'il comprendrait, sinon un énième pigeon ferait un aller direct en convoi express dans sa main...

Bonjour à la tienne aussi Imladris.

Cher Imladris, permettez que je répète ce que j'ai dit, je ne sais pourquoi, à l'Ambassade de France. Pourtant je n'avais pas abusé de boisson.

Lorsque Thoros a monté l'enseigne de sa compagnie franche, ce qu'il a fait Genève mais aurait pu faire tout autant ailleurs, le consistoire des Bourgeois de Genève lui a demandé de respecter scrupuleusement l'intégrité territoriale de nos Cantons frères d'Helvétie ainsi que de la Franche-Comté et de la Savoie en n'attaquant ni armée, ni cités ni passants, justement en raison des traités négociés avec chacune de ces deux provinces de l'Empire.

Il a agi en respectant scrupuleusement ces prescriptions. Ce qu'il a pu faire ailleurs dans le cadre de la guerre civile française ne nous concerne pas. Nous ne cherchons pas à départager le Ponant des loyalistes. Genève n'a pas à interférer avec la liberté de chacun de s'organiser comme il l'entend et de sanctionner par avance des crimes ou des délits. Thoros n'a donc en rien violé ni les lois de Genève, ni celles de la Confédération ni celles de traités dont nous avons anticipé la signature.

Enfin, vous faites état, sans étayer vos dire de menaces éventuelles pesant sur la Lorraine. Nous n'en savons rien, Thoros n'étant pas Genevois et agissant en son nom propre, conformément au libre arbitre que Deos a placé en tous ses enfants. Je ne sais si Thoros répondra, ni ce qu'il répondra à une demande mais nous pouvons toujours essayer de lui faire passer ce message.

Je constate d'ailleurs que nous n'avons pas, à ce jour d'ambassade de Lorraine active à Genève, voire pas d'ambassade de Lorraine du tout. Je me tiens prêt à parler avec les autorités de cette province, au besoin accompagné de vous même, en tant que chancelier d'Empire et exclusivement à ce titre.

Et bien Excellence, je vous laisserais expliquer à la Lorraine et éventuellement à l'Empereur pourquoi Thoros se trouve devant Toul surement pour piller la ville...

A la limite, les actions de Thoros en France sont préjudiciables mais ne nous concernent peu sauf de part notre alliance avec la Bourgogne. Par contre, les actions de Thoros en terre d'Empire... C'est d'office moins drôle.

Que comptez-vous dire à Sa Majesté Impériale si, par malheur, le sieur Thoros dont l'armée a reçu l'accord du "Phare du Monde" pour être construite sans problème aucun?

Désolé, le libre arbitre?

Enfin soit, je fais encore la part des choses... Vous n'êtes pas responsables des actions de cette armée... Mais ça fait mauvais genre d'autoriser la construction de cet ost qui part piller les régions de France et d'Empire... Vous ne trouvez pas?

Je vais m'enquérir auprès de la Lorraine mais je ne m'attends pas à de la joyeuseté

Bonjour Imladris.

Je suis heureux de savoir votre retour chez nous et cette fois dans une fonction qui rencontre nos intentions de discussions de paix avec l'Empire.

Surprenant, l'Avoyer est plutôt calme malgré le ton de l'Ambassadeur...

Je tenais à confirmer les dires de notre Chancelier. Le sieur Thoros n'est pas genevois. Selon les derniers rapports il serait même Lorrain! Donc, puisque maintenant vous êtes près de l'Empereur, vous pourrez lui transmettre qu'encore une fois, la République de Genève s'est assuré que ses voisins de Lotharingie soit en paix. Était-ce notre devoir? Je dirais que non. Par contre, notre considération sincère envers vous nous amène à jouer de notre influance parfois pour contacter ce sieur pour nous assurer que les termes de notre arrangement tiennent.

Ainsi, le sieur Thoros nous a dit qu'il n'attaquerait pas les bons gens Lorrains, lieux de sa propre résidence.

Il eut un sourire puis reprit.

Maintenant, vous pouvez transmettre à l'Empereur toute notre considération pour son Royaume de Lotharingie et que nous espérons que nos discussions évoluront dans le sens d'un traité de paix, plutôt que de parler d'un de vos habitants maintenant, qui a assuré sécurité à nos bonnes terres.

Imladris sourit

Et bien, Sa Majesté Impériale et le Conseil Impérial sont au courant de l'affaire. Et j'ai bien précisé que votre seul tort est d'avoir laissé cette armée se faire.

Je distingue Thoros le brigand et la cité de Genève

Quant à dire que Thoros est lorrain...

Imladris ricanna... On le prenait vraiment pour un abruti

Il est aussi lorrain que Sanctus est aristotélicien... De mes informations, il n'est pas contrôlable et s'attaquera à la Lorraine... Il embauchait encore hier soir pour son armée. Mais bon, vous vous en foutez c'est pas votre gars et c'est ni le notre, c'est juste un bandit des grands chemins avec une armée

Imladris s'arrêta de parler... Traité de paix... Les discussions se feront à Berne et puis l'Empire n'est pas en guerre avec Genève... Genève a déclaré la guerre à la Savoie... qu'ils se débrouillent avec la Savoie et le reste de la Lotharingie.

Imladris ajouta

Et j'apprend que cette nuit, il y a eu des combats entre l'Ost lorraine et l'Ost de Thoros... Vu les combats, je doute qu'il soit la bienvenu en terre d'Empire

Euh... Excellence... Sanctus est bel et bien aristotélicien.

Ah bon... ALors c'est Cromwell qui est réformé ?

J'avoue que la religion et moi, ça fait deux...

Je ne ferais jamais un bon aristotélicien ni un bon réformé

Je suis juste bon à m'occuper des affaires d'Etat. Je laisse à d'autres le soin de prier pour mon âme

Sembre s'adressa à l'avoyer.

John, il faudrait bien spécifier à l'Empereur ainsi qu'aux Régnants des provinces d'Empire que Berne, même logée à Fribourg, n'est qu'un office d'administration et que la Confédération n'ayant pas de souveraineté n'aura jamais de compétence diplomatiques.

Voyant l'ignorance, parfois crasse, de certains diplomates devant les particularités de Genève et de la Confédération, je songe qu'il faudrait faire appel à nos meilleurs légistes pour expliquer ici comme à Berne, même déplacée à Fribourg, quelle est la marche à suivre.

Une sorte de ... hum ... bréviaire institutionnel.

Se tournant vers Imladris

Cher chancelier, je suis votre conseil et prend l'attache de la Savoie mais qu'en est-il de la Franche-Comté ? Il me semble que c'est avec elle qu'un traité était en voie de conclusion. Voulez vous que nous le reprenions ou considérez vous qu'il est lettre morte et que nous restons sur la situation de fait intervenue après la Paix de de Dôle et la trève ?

Personnellement, l'Empereur est au courant de la spécificité de la Confédération ainsi que la Savoie et la Franche-Comté. D'ailleurs, je l'ai même apprise pas plus tard que la semaine passé au Grand Ambassadeur Royal de France.

Imladris leur sourit

Vous voyez, je donne même des cours de théorie helvète à l'étranger. Ceci étant dit, le chateau confédéral, qu'importe où il se trouve a deux avantages. Premièrement, celui de regrouper les cantons en son sein. Deuxièmement, vu que le conseil confédéral est au service de la confédération, si j'ai bien compris vos débats, il se doit de propager l'information qui arrive à son niveau. D'un autre coté, votre organisation interne est interessante pour un juriste comme moi mais il va de soi que je n'ai rien à y redire, que ce soit en bien ou en mal. C'est votre système politique et, si cela fait votre bonheur, alors pour moi, c'est le principal.

Imladris ensuite répondit plus spécifiquement à la remarque de Sembre.

En fait, techniquement, la Franche-Comté ne vous a jamais déclaré la guerre et Genève n'a pas déclaré la guerre à la Franche-Comté.

La trêve entre Genève et la Savoie ne concernait que Genève et la Savoie.

Concernant les modalités de la Paix de Dole, nous la respectons.

Pour ce qui est d'un traité... J'y vois pas d'oppositions mais il faudra qu'on m'explique ce qui se passera si la Bourgogne réplique aux rapines de nos amis leonins ou si l'Eglise réorganise une nouvelle croisade...

Comme aime si bien dire ma chère Caméliane du temps où j'essayais d'avoir un traité avec Grandson, un traité pour qu'il soit rompu à la moindre incartade de l'un des protagonistes... Cela ne sert à rien...

Mais bon, je suis un homme ouvert et pragmatique donc je vous écoute

Sembre sourit aux propos du Chancelier d'Empire.

Pour la connaissance des particularités Genevoises et Helvètes, ce n'est pas précisément à vous que je pensais car vous en remontreriez à nos spécialistes et à beaucoup de conseillers ... surtout ceux de l'ancienne équipe puisqu'il a fallu mettre fin de manière prématurée à leur fonctions. Mais justement, si vous-même avez bien compris, une grande partie des diplomates doit être en capacité de faire de même en acceptant seulement de s'affranchir de leurs manières presque routinières de faire.

Vous avez appris à nous connaître et à nous respecter et accepter nos différences nous avons fait de même.
Je crois me faire le porte parole de mes combourgeois en pensant qu'il faut aller plus loin.

Là où il y a une volonté, il y a un chemin. Et même s'il est malaisé à trouver, l'intelligence et l'énergie permettent d'atteindre des sommets, les montagnards comme nous le savent.

Si vous êtes pragmatiques, nous le serons aussi. Je vois pour ma part deux domaines où nous pouvons avancer.

- Celui de la sécurité mutuelle afin de faire en sorte que nos territoires et nos villes soient, le plus possible épargnés par les agissements de bandes et de compagnies franches. Nous ne transformerons pas les bêtes féroces en doux agneaux, nous savons qu'il est illusoire de prétendre qu'on peut les dresser et les rendre aussi fidèles que chiens de berger ou doux comme les agneaux ... voici une comparaison qui conviendrait à Iskander, songea le Genevois... , ni à les mettre à mort par le combat, vous savez que la légende dit que les têtes de l'hydre repoussent et parfois en plus grand nombre lorsqu'une seule est tranchée, mais pouvons nous espérer qu'elles aillent commettre le plus grand nombre de prédation possible, ailleurs.

- Celui de la coopération commerciale, car vous n'êtes pas sans savoir que la fin des mandats protéger augmentera le besoin d'escorte des caravanes commerciales et que la voie des fleuves et des mers sera la plus sûre. Il faudra conclure des accords plus minutieux afin d'acheminer des denrées sans trop de risque et sans que le coût financier ne fassent casser les bouliers des marchands à force d'être maniés et remaniés sans donner de solution convenable. Genève a un port, en croissance qui ouvre sur la France, la Provence et la Méditerranée. Genève a des navires et en aura davantage. Il est un travail à faire en ce sens, me semble-t-il pour agir en vue d'une prospérité commune.

Sembre sourit.

Ce ne sont là que quelques pistes et j'entends bien que la question des bandes brigandes croisées qui déferlent ici encouragées par des Duchés voyoux et des Evêques rapaces soit aussi traitée mais elle peut faire l'objet d'une traitement particulier, ce me semble.

Imladris l'écouta.

Pour la coopération commerciale, c'est pas un souci en soit. Le commerce existe déjà officieusement entre nos régions.

La Franche-Comté a également un port qui la relie à l'Allemagne et à la Hollande.

Pour la sécurité mutuelle, je suis dubitatif... Que proposez-vous?

Concernant les croisés... Je négocie actuellement certaines clauses contraignantes vis à vis des Ordres militaro-religieux et l'EA mais bon vous les connaissez.

Bonjour

Vu que Thoros est dans vos murs, nous souhaiterions que l'armée soit détruite.

Si non... bah... je ne sais pas... Mais je n'ai pas envie d'étudier cette possibilité...

Imladris se racla la gorge... Il préférait régler cela de manière pacifique mais bon... Il verrait bien la réponse... si il y'en a une

Imladris quitta les lieux... Donc Genève le snobait... Et bien il snobera Genève également

Sembre avait entendu le chancelier grommeler.

Si vous n'êtes pas parti, vous devriez nous préciser votre demande et ce qui la fonde. Genève est une République, qui est organisée par le droit et protège la liberté de ses concitoyens et de ceux qui ont des sympathie pour le camp de la Liberté.

Si nous n'avons pas répondu sur l'instant c'est que nos légistes se sont penchées sur les moyens dont nous dispositions pour ôter leur privilège à une compagnie franche et qu'en l'état, nous ne disposons pas dans notre droit, de ces moyens. Les capitaines doivent s'engager à ne par nuire à Genève en s'attaquant à nos cantons frères et aux provinces ou Etats à Genève liés. Si l'avoyerie était allée plus loin, le capitaine aurait pu demander réparation d'une décision infondée pour excès de pouvoir.

A l'époque, il n'y avait pas de discussions entre l'Empire et Genève. Vous parliez, je crois, directement avec les autorités confédérales qui n'en avaient pas le pouvoir. Si Genève existe aux yeux de l'Empire et s'il accepte que le Droit rejoigne le fait, l'étendue des territoires où les compagnie franche devront se réfréner en sera d'autant accrue. La République de Genève pourrait prendre des engagements en ce sens auprès de l'Empereur. Mais jusqu'alors, hormis la Savoie, la Franche Comté et des provinces allemandes, force est de constater que c'est l'organisation brigande des croisés qui a trouvé dans les province d'Empire un soutien affirmé allant jusqu'à l'engagement matériel et humain.

Vous faites erreur. je ne parlais pas aux autorités confédérales mais bien aux membres du la diète confédérale que sont les cantons. Je touche plus d'avoyer en parlant à Berne le château qu'en courant à chaque avoyerie.

Maintenant, je vais être clair et direct avant l'annonce impériale qui tombera surement demain.

L'Empereur demande à Genève à ce que l'armée de Thoros soit démobilisée. Cette armée est interdite de passage en Empire et sera considérée comme ennemie si elle repasse en Empire ainsi que tous ses soutiens.

Nous n'avons guère apprécié que cette armée commette des méfaits en terre d'Empire et qu'elle viole nos lois. Comme elle a l'agrément genevois ou en tout cas, elle semble avoir votre protection. Nous considérons donc que Genève est maintenant responsable de cette armée.

Maintenant c'est à vous à voir ce que vous voulez vraiment... Continuez à violer les territoires et les lois de vos voisins ou la paix.

Citation :: De nous, Raboude Modrianus de Ligne, Empereur ,
Bobyzz de Sparte, Roi de Lotharingie,
Imladris van Ansel, Conseiller Impérial aux affaires étrangères,

A John Edward, avoyer de la République de Genève
Au dénomé Thoros

Nous tenons à condamner fermement la protection que Genève accorde au brigand Thoros.

Cet être sans scrupule a commis des méfaits aussi bien auprès de notre amie la France mais également en Lorraine en pillant des villes Impériales. Cette armée en plus de s'attaquer aux intérêts impériaux violent nos lois, nos gens et nos terres.

Nous laissons une chance unique à Genève de prouver par un geste fort leur lien d'amitié envers nous et par ce geste d'amener la sérénité dans ses relations avec l'Empire et la Lotharingie. Par la réponse qui sera apportée par les représentants de Geneve, l'Empire saura si il s'agit d'une ville amie ou pas. Si Genève souhaite être réellement traitée comme une ville indépendante et amie de l'Empereur qu'elle le prouve par les actes.

De ce fait, nous demandons à Genève d'ordonner la démobilisation de l'armée de Thoros endéans 3 jours. Passez ce délai pacifique, nous attendons que Genève prenne les mesures nécessaires pour démanteler cette armée. Soit par le biais de son armée, soit par le biais de nos armées. Nous ne permettrons plus jamais que Thoros pose de nouveau les pieds sur nos terres avec une armée.

Dans le cas contraire, nous serons obligés de cesser tout dialogue entre Genève et le reste de l'Empire, de fermer les frontières et d'agir par nous même.

Tenons à prévenir le vil Thoros, qu'il est reconnu personna non gratae sur tout le territoire impériale. De ce faict, si jamais ce dernier entre sur nos terres sans aucun accord dument signé de notre main, toute personne pourra le traquer, l'attaquer et nous le ramener mort ou vif sans être inquiété par la justice.

Nous espérons que Genève saura prouver son amitié en nous aidant à endiguer toute organisation criminelle qui sevira sur nos terres respectives.

Faict à Strabourg, le dix neuvième jour du mois de décembre quatorze cent cinquante neuf.

SMI Raboude Mondrianus de Ligne
Divina favente clemencia Romanorum imperator electus semper augustus

SMR Bobyzz de Sparte
Roi de Lotharingie

SE Imladris van Ansel
Conseiller Impérial aux affaires étrangères

Citation :: Nous, John Edward,
Avoyer de la République Libre et Souveraine de Genève,
Représentant élu des Genevois & Genevoises,
Commandant de ses Armées,
Chef de sa diplomatie,

Entouré du très sage Consistoire Bourgeois,

À vous, Raboude Mondrianus de Ligne, Empereur,
À votre peuple,
Ainsi qu’à vos vassaux couronnés,

Tenons à rappeler qu’il ne peut y avoir condamnation là où s’arrête notre droit!

Ce sont les lois de la République, adoptées par le peuple de Genève, protégeant la liberté des bourgeois et de ceux qui ont choisi d'y vivre, et non notre bon plaisir qui règlent et limitent les possibilités d'intervention de l'avoyer, de son conseil et des fonctionnaires du Canton.

Nous prenons aujourd’hui la plume dans un effort supplémentaire de voir la Paix ainsi que la prospérité à nos frontières. Depuis déjà trop longtemps nos divers appels à cette harmonie commune ont été ignorés par l’Empire. Nous n’accuserons personne d’avoir voulu créer, en dépit des intentions pacifiques proclamées et traduites en acte vis à vis de la Franche Comté et de la Savoie, un climat belliqueux mais nous n’en penserons pas moins! Nous avons eu confiance par le passé en vos représentants, maintenant nous nous adressons directement à l’Empereur.

Nous avons constaté comme vous les actions que le commandant franc Thoros a commises hors de la République de Genève. Nous constatons que les termes de notre accord avec celui-ci furent respectés. Que la protection fraternelle que nous vous avons offerte par considération pour nos voisins, par notre désir de paix et de prospérité fût le gage de la sécurité de vos terres de Franche-Comté et de Savoie. Nous vous avons traité comme un frère helvète! Par contre, il ne faudrait pas estimer notre protection aussi vaste que le rayonnement du Phare de l’Aristotélité. Il aurait pu en être autrement si l’Empire avait témoigné d’une volonté réciproque à la paix que nous souhaitons bâtir. À l’égard de ce mutisme, nous avons quand même cru bon d’offrir notre protection réclamé au capitaine Thoros et obtenu de lui, que l'intégralité du territoire de vos vassaux comtois et savoyards qui œuvrent avec nous à la sécurité frontalière, soit englobé dans un espace de sécurité absolu.

L’Empereur ne devrait plus chercher les signes d’une volonté de Paix si nos divers appels lui ont été transmis. L’Empereur est en droit de se demander quels signes lui-même a envoyé à la République de Genève? Force est de constater que c'est l'organisation brigande des croisés qui a trouvé dans plusieurs provinces de l'Empire un soutien affirmé allant jusqu'à l'engagement matériel et humain. Alors dans ces conditions, où se trouve la volonté pacifique impériale? Devons-nous aujourd’hui briser un accord gage de notre sécurité avec le commandant franc Thoros alors que tous les termes de notre entente furent respectés? Devons nous également rompre les relations avec les provinces impériales voisines, de Savoie et de Franche Comté, avec lesquelles nous avons choisi de nous engager dans des voies pacifiques pour un mutuel profit ?

Nous ne le ferons pas!

Car la République de Genève sait se montrer fidèle avec qui elle traite!

Il ne tient qu’à l’Empereur de se faire de la République genevoise un allié… Nous avons déjà exprimé notre volonté de combattre côte à côte avec l’Empire des ennemis communs et nul besoin de rappeler au monde l’étendue de nos moyens en la matière ni notre hargne du combat ! Nous avons déjà exprimé aussi l’hospitalité chaleureuse et le respect démontré que recevrait toute amitié commune à nos deux États et nous avons apprécié à sa juste valeur, de compter de hautes autorités de l'Empire et des provinces voisines, parmi la centaine de participant au grand tournoiement de Genève, le plus grand du monde connu.

À l’aube du nouvel an, l’Empereur dispose des atouts nécessaires pour marquer une nouvelle ère! Il possède le choix d’attaquer une République Libre et Souveraine ou bien de répondre enfin à cette main tendue vers lui. Nous le croyons homme assez sage pour ne pas commettre la folie de verser le sang des siens inutilement. Nous croyons qu’ensemble, nous trouverons une solution pour que la troupe du commandant franc Thoros quitte sans aucun dommage ni incident nos territoires respectifs, si cela peut être le gage d’une prospérité à venir. Enfin, qu’il signe la paix avec la République Libre et Souveraine de Genève qui n’attend que cela.

Pour que naissent à nos frontières la paix et la prospérité auxquelles aspirent nos peuples!

Fait à Genève le matin du vingtième jour de décembre quatorze cent cinquante neuf,

Sous le regard du Consistoire Bourgeois de Genève au nom des Genevois et Genevoises,

John Edward,
Avoyer de la République Libre et Souveraine de Genève.

Citation :: De nous, Sa Majesté Impériale, Raboude Modrianus de Ligne, Empereur ,
Son Excellence, Imladris van Ansel, Conseiller Impérial aux affaires étrangères,

A John Edward, avoyer de la République de Genève
Aux peuples de Genève et aux Helvètes

Nous accusons réception de votre courrier de ce matin.

C'est avec tristesse que nous constatons que Genève persévère dans son soutien d'un brigand notoire. Que Genève se rende bien compte que revendiquer des libertés pour elle implique également des responsabilités.

Nous rappelons donc les faits à Genève :
- Non content de permettre la construction de l'armée d'un brigand connu en France, Genève a fermé les yeux sur les exactions de celui-ci. Ni la Bourgogne pour les pillages, ni la Champagne pour les exactions sur son territoire, ni la Lorraine pour l’extorsion qu'elle a subie, ni la Franche-Comté pour la violation de son territoire et de sa souveraineté n'ont reçu de messages compatissants ou d'aide de la part de Genève.
- Au contraire, non seulement Genève ne s'est pas soucié des tourments de ses provinces françaises et impériales mais a en plus décidé de recueillir le brigand Thoros sur son sol et de le protéger.

Votre message renvoie la responsabilité à d'autres... Genève doit comprendre que la liberté des uns (celle qu'elle revendique pour elle-même) s'arrête là où commence celle des autres.

De quel droit Genève se permet-elle de décider pour autrui?

La demande de l'Empire était simple et sans équivoque. Nous demandions qu'une chose : la démobilisation du brigand Thoros. Cette démobilisation aurait été un signe clair de paix provenant de Genève. Votre réponse semble indiquer que vous ne l'avez pas compris.

C'est pourquoi nous sommes contraints et forcés de préciser notre pensée :

Thoros est et sera considéré comme ennemi de l'Empire. Nous réitérons la condamnation persona non gratae à son encontre ainsi que la clémence judiciaire à toute personne aidant à la destruction de son armée ou de sa personne.

Nous demandons à la Franche-Comté et à la Savoie de prendre les mesures nécessaires empêchant ce pilleur sanguinaire de passer et menacer une nouvelle fois notre amie la France. La mobilisation se poursuivra avec comme double objectif de détruire l'armée de Thoros et de l'empêcher de passer en France.

De même, tant que Thoros sera mobilisé, tant qu'il restera une menace pour l'Empire et ses intérêts et tant que Genève le soutiendra contre vents et marées, nous exigeons à toutes les provinces d'Empire et spécialement la Franche-Comté et la Savoie de cesser toutes relations diplomatiques et commerciales avec Genève ainsi de fermer les frontières avec Genève.

Genève n'est pas considérée comme une ennemie et nous ne l'attaquerons pas mais toute agression de la part de Thoros sur une terre d'Empire sera une agression de Genève ;
Toute agression d'une armée genevoise en terre d'Empire sera un acte de guerre.

Nous tenons à préciser que nous ne considérons pas les autres cantons helvètes comme partie prenante du soutien de Genève à l'armée brigande de Thoros. De ce fait, les mesures diplomatiques, commerciales et frontalières ne sont pas d'application pour les autres cantons de la Confédération Helvétique.

Nous espérons que notre pensée est plus claire et souhaitons vivement que ce problème soit réglé de manière pacifique. Il n'en tient qu'à Genève de permettre à Thoros de démobiliser pacifiquement. Nous mettons Genève face à ses responsabilités.

Faict à Strabourg, le vingt troisième jour du mois de décembre quatorze cent cinquante neuf.

SMI Raboude Mondrianus de Ligne
Divina favente clemencia Romanorum imperator electus semper augustus

SE Imladris van Ansel
Conseiller Impérial aux affaires étrangères

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