[RP] Ambassade de Franche-Comté

Comme je l'ai dit et répété, Votre Excellence... La Franche-Comté n'a pas accordé d'autorisation de passage aux Sanctes Armées. Ce qui a été accordé par la Savoie ne l'a pas été par la Franche-Comté.

D'ailleurs...

Imladris ricana

Tu as bien constaté que la Savoie faisait à sa mode... Elle laisse passer des armées croisées et nous ne le faisons pas... Elle signe une trêve sans tenir compte de l'avis comtois...

Au final... La Franche-Comté s'est fait doublée à deux reprises... Maintenant à voir ce que vous voulez...

En signe de bonne volonté :

Citation :: Nous, Jontas de Valfrey, Franc Comte régnant, avec l'accord du Parlement de Franche Comté, annonçons par la présente,

La fin de la fermeture de la frontière entre le canton de Genève et la Franche Comté et la réouverture du col de la faucille à toute personne qui souhaiterait passer par cette route.

Faict à Dole le 16 mars 1459

Jontas de Valfrey
Franc Comte

Il va de soi que les genevois sont les bienvenues chez nous dans le strict respect de nos loys.

De plus, il est convenu de voir avec votre chancelier un accord global et écrit évitant la mise en doute de la paix de doute.

Je pense discuter ici dans le bureau qui m'est réservé si personne n'y voit d'inconvénients?

Voici le signe que nous sommes sur la bonne voie mon cher Imladris. Nous vous en remercions. Aussi bien pour ce décret que pour cette volonté d'entamer des discussions. Les deux démarches empruntant clairement un chemin qui nous mènera à coup sûr vers une sérénité et une concorde retrouvée.
L'auguste Chancelier se fera peut être un peu désirer. J'ai cru comprendre que ces dernières semaines mouvementées auront grandement usé son corps fatigué. Il prend un peu de repos bien mérité.

Pendant que j'y pense, une petite info en passant. Peut être êtes-vous déjà au courant. Mais Genève ne semble pas être la seule cible de Rome, malgré ce que leurs représentants ont pu clamer un peu partout. Une armée de croisés s'est enfoncé un peu plus dans les terres helvètes ces derniers jours, à 40 lieux de Genève. Et cette nuit, ils ont pénétré les terres du Canton de Sion et ont chargé l'armée helvète qui assurait la protection de la cité...

Imladris a écrit:: De plus, il est convenu de voir avec votre chancelier un accord global et écrit évitant la mise en doute de la paix de doute.[/b]

Bien vu Kirk... Je ferrais mieux d'arrêter de boire du vin Very Happy

Je rentre de vacances, monsieur Imladris. Je ne crois pas avoir été démis de mes fonctions de chancelier pendant mon absence, je suis donc tout à vous.

ALors commençons dans votre salle diplomatique si vous le voulez bien

Hoplà !

au fait, c'est quoi toutes ces villes franches ?

on s'demande...

Au fait, c'est quoi toutes ces villes franches, chez vous, monsieur Imladris ?

Un petit problème avec des gouverneurs rebelles... Rolling Eyes

Peut-on poursuivre la discussion ^^

Citation :: Déclaration officielle de la Franche-Comté

Durant ces derniers jours, le silence de la Franche-Comté a dû paraître surprenant en ce qui concerne la situation politique de la Confédération Helvétique et de la République Souveraine de Genève en particulier.

Ce silence, nous le devons à plusieurs éléments qui sont une analyse de la situation politique actuelle et les attaques incessantes des Grandes Compagnies sur notre sol.

Cette déclaration a pour but de clarifier notre position.

Premièrement, la Franche-Comté rappelle une nouvelle fois son souhait de respecter l'intégrité territoriale de la Confédération Helvétique. Lors des précédentes déclarations nous avons eu de cesse de rappeler que ce que nous avons refusé aux genevois lors de la guerre d'Annecy, nous le refuserons à d'autres. Nous prenons note de la récente déclaration de Son Eminence Mrgroar que l'Eglise Aristotélicienne n'a pas d'objectif géopolitique dans ce conflit mais nous lui rappelons qu'il y a autant de dignitaires religieux et laïcs qui ne suivent pas sa déclaration. La Franche-Comté ne souscrira pas à ces actes malveillants même si ces rumeurs ne sont pas avérées.

Deuxièmement, nous rappelons également que la Croisade telle qu'elle a été lancée par Notre Très Sainte Eglise est limitée à la République Souveraine de Genève. De ce fait, rien ne justifie que les armées croisées sillonnent les autres territoires souverains de la Confédération Helvétique. Nous n'admettrons pas ce genre d'agressions caractérisées qui ne fait que grossir les rangs des Grandes Compagnies et des Hérétiques.

Enfin, nous rappelons que la République Souveraine de Genève ne fait que récolter que ce qu'elle a semé. A maintes reprises, la Franche-Comté a rappelé à Genève que la force ne mène à rien. Nous voyons ce que cela a donné comme résultat : la violence a répondu à la violence.

La Franche-Comté n'est pas une terre de condamnation mais c'est également une terre de propositions.

Nous rappelons à la Confédération Helvétique la première déclaration impériale qui stipule que la Confédération Helvétique est terre d'Empire. Nous ne prenons pas position sur la question de l'indépendance, de l'autonomie ou de la dépendance mais nous poussons plutôt au dialogue avec Sa Très Sainte Majesté Impériale. Nous sommes convaincus que la sauvegarde de la Confédération Helvétique passera par une négociation respectueuse avec l'Empire sur cette question. Nous croyons à une entente cordiale entre l'Empire et la Confédération Helvétique.

Nous souhaitons que l'Eglise Aristotélicienne comprenne bien que la Croisade a engendré des coûts humains importants que cela soit aussi bien dans le rang des croisés que dans le rang des helvètes. De plus, cette Croisade crée des dommages collatéraux sur notre sol. Des groupes de brigands sous le couvert de la Croisade ou de la résistance helvète menacent la stabilité et la prospérité de nos régions. La Croisade, par son action spirituelle légitime, a soulevé une vague nauséabonde de brigandages dans nos régions. Cette arrivée massive des brigands est une conséquence de cette guerre. Les brigands ne sont que des profiteurs et ils ont profité de cette Croisade pour salir le nom des hommes de bien des deux camps.

C'est pourquoi la Franche-Comté ne soutient pas cette croisade et ne compte apporter aucune aide logistique ou en vivres aux croisés et encore moins une aide militaire. Notre mobilisation est entièrement tournée à la lutte contre les Grandes Compagnies de brigands qui sillonnent notre beau comté.

Enfin, nous souhaitons poursuivre dans la voie de la paix avec la République Souveraine de Genève. Les fondamentaux de la paix de Dole sont un gage important de stabilité pour nous. Néanmoins, nous rappelons que Genève au début de la Croisade a autorisé les Grandes Compagnies à s'attaquer aux croisés. Cette erreur politique a entrainé que ces Grandes Compagnies se sont attaquées à la Franche-Comté en brandissant ce décret genevois. Ce blanc-seing a créé une situation chaotique en Franche-Comté alors même que nous n'avons jamais souscrit à la Croisade.

Nous exigeons de la République Souveraine de Genève qu'elle abroge ce décret si ce n'est déjà fait ; nous demandons qu'elle arrête de soutenir politiquement les Grandes Compagnies qui nous attaquent sous des prétextes fallacieux. Nous n'attaquons pas Genève et nous ne le ferons pas! Nous attendons la même attitude de Genève et de ses alliés brigands vis à vis de nous. Auquel cas, nous reverrons notre politique étrangère qui nous permettra de détruire les soutiens politiques et économiques aux Grandes Compagnies.

Néanmoins, nous souhaitons poursuivre nos discussions pour terminer un accord écrit sur la paix de Dole et sommes convaincus que Genève ne désire que la paix avec nous.

Nous souhaitons vivement que chaque camp face preuve d'humanisme et que nous devons cesser d'écouter la voix des fanatiques qu'ils proviennent de l'Eglise Aristotélicienne, des hérétiques ou de personnes laïques qu'elles soient brigandes ou dignitaires.

La prospérité de nos peuples passe par la paix dans notre région.

Vive l'Empereur
Vive la Franche-Comté
Vive le Peuple Comtois

Au nom du Parlement Comtois
Imladris Van Ansel,
Chancelier de Franche-Comté

Citation :: Aux autorités ducales de Bourgogne,

La Franche-Comté a pris connaissance de la décision unilatérale du Duché de Bourgogne de geler ses relations diplomatiques avec nous.

Après autant d'années de collaboration et d'amitié entre nos deux provinces qui ont été bénéfiques, nous regrettons que la Bourgogne pour des raisons qui lui sont propres, ait pris cette décision. Nous trouvons cela regrettable alors que nous n'avons jamais fermé la porte à la discussion pour faire valoir notre point de vue ou écouter celui de la Bourgogne

La Franche-Comté prend acte de cette décision et appliquera un gel total de nos relations diplomatiques avec la Bourgogne.

Tous les traités reliant la Franche-Comté à la Bourgogne seront donc suspendus à partir d'un délai d'une semaine après réception du courrier bourguignon donc à partir du 25 mai 1459.

Ceci implique, à partir de cette date, l'expulsion de l'ambassadeur de Bourgogne de notre chancellerie et le gel des coopérations judiciaires, militaires et sécuritaires entre nos deux contrées.

Nous en profitons néanmoins pour saluer l'excellent travail et la collaboration de Son Excellence l'ambassadeur Jacklepetit.

Nous sommes prêt à revenir sur cette décision quand la Bourgogne fera de même et présentera ses excuses officielles.

Nous considérons toujours la Bourgogne comme un duché ami mais qui n'a, hélas, pas compris la situation politique et militaire comtoise. Nous restons toujours ouvert au dialogue dans le respect des opinions de chacun.

Puisse le Très Haut la faire revenir à la raison.

Fait à Dole le 22 mai 1459

Franc Comtesse Dina Galli

Chancelier Imladris Van Ansel

Messire Imladris,

Tout devrait pousser la Franche-Comté à intensifier la coopération diplomatique, économique et militaire avec Genève et la Confédération Helvétique car votre Comté n'a tiré aucun avantage de la création du royaume croupion de Lotharingie, pas plus que de l'allégeance un peu servile à un empereur aventuriste et moins encore à déférer aux objurgations de l'Eglise Aristotélicienne. Le Comté n'a certainement pas tiré avantage mais peut être que le clan régnant chez vous s'est vu procurer quelques avantages pour des ralliements aussi étranges qu'opportuns.

Vous n'êtes pas des poires, nous dites vous par ailleurs. Voir votre réaction devant les prises de position bourguignonnes qui sont tout sauf inattendues, nous en ferait douter.

Il est encore temps, messire chancelier, de reprendre et d'achever la Paix de Dôle à laquelle nos deux peuples sont attachés mais en se rendant compte, qu'il faut davantage se concerter pour répondre en pratiques aux diverses pressions, menaces et invasions dont nos deux Etats sont l'objet.

Une déclaration en ce sens devrait être rapidement promulguée, la Franche Comté sera alors, si je puis dire, à la croisée des chemins. Il vous appartiendra d'apprécier si vous voulez perpétuellement être vassaux, du roi, de l'Empereur, larbins de l'Eglise et déconsidéré par ceux là mêmes auxquels vous vous soumettez ou d'emprunter une voie plus compliquée, plus difficile car il s'agit de dépasser des décennies de préjugés mais qui est la seule voie qui vous permettre de vous dresser et de vivre dans l'honneur.

Messire le Chancelier de Franche-Comté,

Vous trouverez ci-après la proclamation adoptée par le Conseil des Bourgeois de la République de Genève, en réponse à la Déclaration officielle de la Franche-Comté.

Je vous remercie, et pense me faire l'interprète de nombre des Conseillers de Genève, de votre action diplomatique.

SembreEnDevant - Conseiller de Genève

Citation :: Proclamation du Conseil des Bourgeois de la République Souveraine de Genève sur les relations avec la Franche-Comté en cette période d'agression de l'Eglise Aristotélicienne.

Le Conseil de Genève a pris connaissance de la déclaration de la Franche Comté relative à la situation politique et militaire de la Confédération Helvétique et, notamment de celle de la République Souveraine de Genève, confrontées à la menace imminente d’une agression armée de la part de troupes prétendument croisées. La République souveraine de Genève tient de manière liminaire à rappeler à la Franche Comté que l’Eglise Aristotélicienne a agressé Genève et porté la violence contre elle avant même et plus encore après que Genève eut reconnu la place de la religion réformée et accordé des droits à ses fidèles sans remettre en cause la liberté religieuse des genevois adeptes d’autres cultes, justement parce que la qualité de genevois prime toute autre considérations et toute autre différence.

Le Conseil de Genève note avec satisfaction l’absence de soutien de la Franche Comté à cette « croisade » et son engagement à n’apporter aucune aide logistique ou en vivres aux croisés et encore moins une aide militaire. Il souhaite toutefois, que cette abstention soit manifeste, réelle et vérifiable.

Le Conseil de Genève reconnaît volontiers que cet état de guerre civile et d’agression, à laquelle il ne peut remédier, est préjudiciable au développement de la Franche-Comté. Il déplore de telles exactions et note que le processus de la Paix de Dôle, à laquelle la République Souveraine de Genève tout comme la Franche-Comté confirment leur attachement, esquisse une coopération qui peut s’avérer fructueuse pour les deux partie et contribuer, en raison d’une démarche analogue avec la Savoie, à construire une territoire de paix durable. La République de Genève, s'engage à participer dans la mesure se ses moyens au règlement de la situation de violence et d'attaque de villes que connaît la Franche-Comté dès lors nous serons enfin en paix et que les troupes étrangères et ecclésiastiques auront quitté le territoire de nos deux Etats. Cela réclame notamment un travail en commun, un engagement, une ténacité et une confiance qui se construit dans le temps. Le droit de passage accordée par la Franche Comté à des troupes excitées à la haine de Genève par des prêcheurs fanatiques mais très soucieux de maintenir leur emprise sur les esprits faibles et leur influence sans partage sur le pouvoir des Duchés et Comtés, va à l’encontre de la concorde entre nos deux Etats. Le Conseil de Genève demande à la Franche Comté de surseoir à cette autorisation de passage ou, à défaut d’accorder un droit analogue aux troupes helvétiques s’agissant là d’une atteinte aux intérêts vitaux des cantons concernés.

La République Souveraine de Genève prend acte enfin, de la demande adressée par la Franche-Comté à l’Eglise, de respecter l'intégrité territoriale de la Confédération Helvétique et de ne pas souscrire à d’éventuels changement intervenant dans les frontières de la Confédération Helvétique et le statut de n’importe lequel des Cantons qui la composent. Le Conseil de Genève demande cependant à la Franche-Comté de préciser les mesures concrètes qu’elle compte mettre en œuvre lors de l'attaque désormais imminente d’un ou plusieurs cantons helvètes par les envahisseurs en vue de la prise du pouvoir confédéral et, en tout état de cause de déclarer d’ores et déjà comme nulles toute décision provenant du Conseil de la Confédération Helvétique si les autorités légitimes en étaient chassées en l’absence d’un processus électoral, libre, ouvert et transparent.

Il apparaît en effet au Conseil de Genève que c'est l'ensemble de la Confédération Helvétique et non le seul canton souverain de Genève qui est visé. L'Eglise Aristotélicienne ses bandes armées et les Duchés les plus serviles n'ont pas admis la cinglante défaite qui leur a été infligée par les armées unies de plusieurs cantons helvétiques montrant bien que Genève est une composante au même titre que les autres canton de cet ensemble solidaire qu'est la Confédération. Par delà leurs différences, il y a bien une unité de la Confédération Helvètiques et que tous les Cantons sont réunis par les traités et rassemblés autour des valeurs communes de tolérance et d'acceptation de toutes les pratiques religieuses, du régime républicain et solidarité patriotique. C'est bien cet ensemble que l'Eglise et ses sbires entendent démanteler. Le Conseil de Genève presse la Franche-Comté d'être davantage attentive à cet état de fait en indiquant clairement à l'agresseur quelle position elle compte prendre dans cette perspective.

Proclamation adoptée à Genève, le 27ème jour du mois de mai 1459

PS : Les envahisseurs d'apprêtant à perpétrer une nouvelle agression contre Genève et l'Helvétie, Notwen avoyère de Genève me prie de publier la déclaration et apposera les sceaux de la République que l'avoyer militaire précédent a rangé dans un tiroir secret et peut être gardé la clé par devers lui.

Citation :: La Franche-Comté, dans un esprit de solidarité avec la Savoie et dans un souci d'apaisement, déclare par la présente que

Nous accorderons des laissez passer (LP) aux armées croisées sous commandement religieux aux conditions suivantes :
1) faire la demande de LP soit au Franc Comte, soit au connétable
2) la demande devra comporter les informations suivantes :
2.1) le parcours de l'armée demanderesse
2.2) une liste des troupes pour éviter de laisser passer des personnes accusées de crimes chez nous
3) prendre l'itinéraire le plus court
4) aucun ravitaillement dans les villes comtoises

Les demandes provenant d'armées croisées sous commandement laïc sont actuellement traitées sous l'autorité bienveillante de Leurs Majestés la Reine Beatrice de France et le Roi Victor de Lotharingie.

La Franche-Comté a entendu la voix de Notre Sainte Eglise pour la Croisade et nous comprenons qu'il faut lutter contre l'hérésie. Néanmoins, l'autorisation de passage n'implique pas que nous cautionnons politiquement la Croisade.

Fait à Dole le 1 juin 1459
Dina Galli, Franc Comtesse

Imladris Van Ansel
Chancelier

Citation :

Nous, Dina Galli, Franc Comtesse, dénonçons au nom du Parlement Comtois le Concordat nous liant avec l'Ordre Teutonique :

Spoiler:

Nous condamnons la violation de nos frontières par les armées "Ne craint que Dieu " dirigée par Seneschall Vonafred et "Magnarum Rerum" dirigée par OrdensMarschall Makcimus. ainsi que le nom respect du concordat ayant trait au passage des armées sous commandement de l'Ordre Teutonique.

Le Seneschall Vonafred et l'OrdensMarschall Makcimus. seront considérés persona non gratae. De plus, aucun laissez passé ne seront accordés pour les deux armées citées ci-dessus et commandées par les mêmes personnes.

La Franche-Comté révisera sa position quand l'Ordre Teutonique apportera des excuses et des explications face à une violation manifeste du territoire comtois et du concordat signé avec la Franche-Comté.

Fait à Dole le 1 juin 1459
Dina Galli
Franc Comtesse

[RP] Ambassade de Franche-Comté - Page 12 Fcjaunenf9

[RP] Ambassade de Franche-Comté - Page 12 Fcjaunenf9

Imladris Van Ansel
Chancelier de Franche-Comté
[RP] Ambassade de Franche-Comté - Page 12 Sceauc10

En courant en l'avoyerie genevoise elle croisa son ami et s'arrêta net pour consulter les deux documents qu'il portait à la connaissance de tous... puis posa une main sur son épaule en se mettant sur la pointe de pieds et déposa sur sa joue une bise digne de ce nom, et repartit tout aussi rapidement dans un autre bureau...

Une armée helvète se trouve sur notre sol... et je n'apprécie pas trop...

Cher ami,

je comprends votre réaction, elle est bien naturelle.

Vous me connaissez et je sens la retenue dans vos propos. Je tiens à vous rassurer, il est évident que les armées helvètes ne toucheront pas à un seul cheveux d'un pacifique citoyen Comtois.
Je doute fort qu'elles restent bien longtemps en FC, d'ailleurs, ce n'est pas leur rôle.

Permettez-moi juste de faire un parallèle tout à fait équitable : Les croisés nous attaquent, vous le savez fort bien. Plusieurs armées croisées sont ou ont été sur le sol comtois pour nous attaquer. Que des armées helvètes y soient pour combattre les croisés n'est rien de plus qu'un simple équilibre des choses.
La FC a proclamé sa neutralité dans ce conflit, donc il est bien évident que si la FC refusait la présence d'armées helvètes, elle refuserait du même coup la présence d'armées croisées.
Or je crois que vous n'avez pas l'intention de refuser la présence des armées croisées, n'est-ce pas ?

loquace chez moi : Fribourg inscription le : 03/08/2009

Bonjour Messire Imladris,

pour vous rassurer, la dernière armée, l'ACF sous le commandement de Brunovonquerfurt, retournera ce jour à Genève. Je lui ai dit de rentrer sans tarder sous peine de désagrément.

Bruno m'a fait part d'un courrier qu'il a rédigé et envoyé à la Franche Comtesse, si cela peut vous rassurer, je vous montre cette copie :

Citation :: "Mes respects respectueux Franche-Comtesse.

Excusez je vous prie ma mise défaite je n ai point eu le temps d�effacer les traces de sang et de tripes qui maculent mon armure et je crois que je sens le rat crevé a force de guerroyer depuis si longtemps.

Votre Magnificence, comme vous ne l ignorez certainement pas, des armées de conquêtes ont fait le siège de Genève sous de faux-prétextes de sainte -croisade. Nous avons défait et massacré ces misérables sans coup férir. Hélas, les restes des armées disloquées se sont égayés dans la campagne et une armée croisée s�est enfuie comme un serpent en refusant de combattre. Nous avons poursuivi et occis ces lâches afin de démontrer aux fous qui les dirigent, la puissance de la vengeance Helvete. Notre quête nous a conduit bien involontairement au pied des murailles de Saint-Claude. Nous n avions point réalisé l�ampleur de l�avancée de nos troupes, transcendé que nous étions par le goût du sang des bâtards et qui guidait notre marche.

J�ai donc dès ce matin informé le maire de Saint-Claude de nos intentions pacifistes afin que personne ne soit blessé bêtement. Nous avons tués plusieurs assiégeurs de Geneve sur la route de Saint-Claude, preuve que ceux ci profitent honteusement de la légendaire hospitalité Comtoise pour fuir leur destin tragique. Nous plierons bagage immédiatement après avoir exterminé les dernières vermines qui se terrent au lieu de mourir les armes à la main.
Nous n�avons aucune intention de déstabiliser la FC, vous conviendrez cependant que nul ne peut échapper à son destin. Si le Très-Haut a décidé de donner la victoire totale aux Genevois, nos ennemis doivent mourir tous jusqu au derniers afin de payer le prix de leur audace pour avoir oser user de son nom afin de justifier leur entreprise hasardeuse.

De plus, j�attire humblement votre noble attention sur le fait que la présence de troupes vaincues sur votre sol est un grand danger d instabilité pour votre comté, ces mécréants se transformant souvent en brigands sans foi ni loi, pillant longuement le Comté où ils se réfugient. Je pense donc que notre armée peut rendre service à votre Grandeur en nettoyant et sécurisant la route de Geneve à Saint Claude en attendant que vos puissantes troupes de Dole puissent prendre le relais. J�ai également évoqué le souhait de voir le Maire de Saint-Claude rejeter hors les murs les groupes et lances vaincues en état de se battre et qui pourraient se réfugier dans sa ville. Ce afin que nous puissions les égorger tranquillement dans les fossés sans perturber plus que de raison la tranquillité des habitants honnêtes qui n ont rien à craindre de notre présence, mais bien plus de ces insectes rampants qui n�hésiteront pas à mordre la main qui les protège.

Une nouvelle fois je vous prie de ne point prendre ombrage de notre présence accidentelle et fort temporaire aux pieds d�une de vos cités Comtoise. J�ai donné des ordres bien précis afin d éviter tout comportement qui pourraient avoir tendance à dégrader les relations cordiales entre nos deux pays, les troupes ne pourront se saouler comme d�accoutumée, seuls 5 litres de vin seront permis par homme et par jour. De plus les hommes devront demander la permission avant de profiter des beautés comtoise. J�espère que ces mesures finiront de vous convaincre de nos intentions pacifistes et amicales à votre endroit votre Grandeur.

Bruno Von Querfurt chef de l�armée Sicut Aquila

Je l'ai déjà vu

mais ça n'empèche que vous n'aviez aucun droit d'entrer sur notre territoire

On exige aux croisés qu'ils nous demandent l'autorisation... c'est pareil pour vous

Il a 48 heures pour revenir en CH et qu'il cesse d'engager pour son armée à Saint-Claude

loquace chez moi : Fribourg inscription le : 03/08/2009

Messire Imladris,
je m'excuse pour cet évènement, Bruno a reçu un ordre direct de ma part sous peine de punition de se rendre tout de suite sur nos terres, et ce sans tarder, et il nous a promis de le faire.
Encore une fois toutes mes excuses, cette sortie n'était point prévue.

il va sans dire qu'on va devoir faire une déclaration ferme...

je dois prendre les devants pour le roi victor... surtout qu'on me dit que le navire de Cendre a coulé aussi un navire de Savoie...

Préparez déjà une réponse officielle d'excuses...

Le navire de Cendres a coulé le navire de MrGroar.

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