[RP] Ambassade de Franche-Comté

mais pas seulement celui ci d'après ce qu'on me dit

La rumeur court que trois navires ont coulé dont un de Savoie

J'attends évidemment confirmation mais j'avoue que je suis ennuyé. même si je ne suis pas toujours d'accord avec l'EA... Le commandant Chevreux était un ami personnel de Macricri, Lothilde et moi-même.

Oui, j'ai ouï dire que Sieur Chevreux était un homme de bien, mais que diable allait-il faire dans cette galère ?
Les hommes de bien ne devraient pas se fourvoyer en répandant la guerre, la mort, et la désolation.

Enfin à vrai dire ces considérations n'ont pas lieu d'être : vous savez sûrement qu'il se porte comme un charme, car il était bien loin du bateau de MrGroar quand celui-ci a sombré.
Si vous ne le saviez point, vous pouvez être rassuré sur ce point.

Citation :

Déclaration portant sur la lettre d'excuses du CESE et sur la présence de l'armée Sicut Aquila à Saint-Claude

Aux évêques du cercle francophone du Saint-Empire,
Aux autorités helvètes et à l'armée Sicut Aquila,
Aux autorités du Royaume de Lotharingie,

Salut!

Nous saluons le geste d'ouverture et les excuses publiques des évêques du cercle francophone du Saint-Empire.

Nous demandions le respect à notre province et que les armées croisées demandent un laissez-passer et respectent nos conditions.

Néanmoins, nous ne reviendrons pas sur la dénonciation de notre Concordat avec l'Ordre Teutonique (OT) dans l'immédiat. Votre lettre d'excuse permettra que nous accueillions avec bienveillance l'arrivée d'un émissaire de l'OT pour écouter leurs doléances et régler la question du Concordat.

Dans un geste de bonne bonté, la Franche-Comté est prête à accueillir tous les blessés de cette croisade à la condition qu'ils renoncent à leurs armes durant leur séjour et qu'ils respectent nos lois.

De plus, la Franche-Comté n'a pas oublié son ami Chevreux qui a été coulé par la flotte de Cendres. Nous sommes prêt à aider l'Eglise à le retrouver et à le soigner.

Concernant la proposition de trêve et de médiation de la République Souveraine de Genève, nous sommes prêt à y souscrire si les conditions d'une telle médiation sont réunies.

Or il s'avère qu'en ce jour elles ne le sont pas. Une armée helvète du nom de Sicut Aquila se trouve ce jour sous les murailles de Saint-Claude sans notre accord. De plus, cette armée recrute des soldats sur notre sol ce qui est à nos yeux une circonstance aggravante. Nous actons les raisons et les excuses du gouverneur de la dite armée mais nous ne les excusons pas.

Nous ordonnons et exigeons que cette armée retourne en territoire helvète dans un délai de 48 heures. Passé ce délai, nous considérerons cette violation territoriale comme un casus belli entrainant la mobilisation de notre armée, de notre ban et arrière-ban ainsi que de nos alliés. Nous demandons également des excuses de la Confédération Helvétique pour cette violation territoriale irrespectueuse et mal venue.

Notre neutralité vis à vis de cette croisade n'autorise pas tout!

Fait à Dôle le 13 juin 1459

Sa Grandeur Blanca Corvinus
Franc Comtesse


Imladris Van Ansel
Chancelier

On attend plus que vos excuses officielles mais ce n'est pas très malin de traquer les croisés sur notre sol... Ca plombe votre proposition de médiation et de paix...

Cher ami,

je vous ai connu plus à même de vous mettre à notre place.
Nous sommes agressés, et vous savez fort bien par où sont venus nos agresseurs. Nous les poursuivons par où ils sont venus.

Je souhaite aussi partager avec vous une information qui vous concerne : l'armée "Evit Enor Breizh" dirigée initialement par Killdragon, puis après la légère indisposition de celui-ci, par Cassiel, était hier au col de la faucille, entre Genève et St-Claude. Cette armée n'était manifestement pas sous votre commandement, mais bien plutôt une armée croisée agressive envers nous. Elle a attaqué nos troupes, qui l'ont expédiée ad padres, mais les voies du Seigneur étant impénétrables, nul ne peut affirmer que des lambeaux de ces forces hostiles ne se trouvent pas quelque part sur votre territoire.
Je vous en informe au nom de l'amitié qui nous lie.

Imladris a écrit:

On attend plus que vos excuses officielles mais ce n'est pas très malin de traquer les croisés sur notre sol... Ca plombe votre proposition de médiation et de paix...

Je pense que cette phrase vous a échappé, et que vous ne le pensez pas que notre légitime défense contre l'agresseur n'est "pas très maline".
Si vous pensiez ça, je ne serais pas loin de penser que le fait que vous laissiez passer les croisés plomberait sérieusement la proclamation de neutralité qu'a faite la FC. Plus que la plomberait, elle l'infirmerait catégoriquement.

Mais vous n'avez pas pensé que notre légitime traque des ennemis de la Paix plombait notre permanente ouverture envers la Paix.
Aussi n'ai-je pas pensé ce que ma phrase au conditionnel exprimait.

Nous pouvons donc retrouver notre sérénité habituelle, vous et moi, n'est-ce pas ?

Votre violation de frontière n'est pas justifiée

Nous avons condamné les violations de frontière de l'EA

Nous faisons de même avec vous

L'EA s'est excusée pour les violations de frontière, nous attendons de même pour vous

la Guerre que vous avez avec l'EA ne nous concerne en rien et nous ne voulons pas que vous l'amenez sur notre territoire

Il est donc de votre intérêt de présenter des excuses et avant tout de retirer cette armée de notre sol. Cette dernière condition n'étant pas négociable.

De nombreux ambassadeurs helvètes sont venus nous voir pour nous demander de ne pas amener des troupes comtoises sur votre sol... Nous attendions de même.

L'armée de killdragon n'avait pas reçu de LP... Nous aurions condamné son passage mais vous avez agit avant. Assumez vous actes!

Aucun navire savoyard n'a été coulé et la Savoie écrit au Duc du LD afin qu'il modère ses ardeurs belliqueuses.

Passant non loin et entendant quelques rumeurs au sujet d'un bateau savoyard qui aurait été coulé par Cendres, l'Ambassadrice de Savoie en Helvétie se permet d'intervenir auprès du chancelier Imladris, après l'avoir salué et s'excuse de son intervention saluant également Dame Notwen.

Bonjour Votre Excellence, je suis Precye, Ambassadrice de Savoie en Helvétie et pour le Ponant. Si cela peut vous rassurer, je suis en mesure de vous confirmer qu'aucun bateau savoyard n'a été coulé par le dénommé Cendres.

Un sourire à Sembre qui vient d'arriver également.

Je confirme cela en effet, mon duc a envoyé missive au duc du LD précisant bien que la Savoie fait preuve d'une entière neutralité sur ces derniers évènements mais il signifie également qu'il condamne l'empressement et les ardeurs belliqueuses dont le duc du LD serait atteint ces derniers jours.

Ca me rassure pour les navires de la Savoie. C'est une bonne chose.

j'ai eu des nouvelles de mon ami Chevreux, il est soigné par sa femme.

Néanmoins, pour le reste, ça change peu : excuses officielles de la CH et retrait des armées

Bonjour Imladris.

Voici la copie du courrier de la Chancelière de Berne à la Comtesse Franche. L'original est déposé à votre ambassade bernoise.

Sembre

Citation :

Nous, Gaia d’Agoult-Staufen du Léman, Chancelière de l'Helvétie et
Pons d'Agoult-Staufen, Capitaine des Suisses,

À sa Majesté Blanca Corvinus, Comtesse palatine de Bourgogne dite Franche, ainsi qu’à ses sujets,


Salut et paix de part et d’autre du Jura à nos deux peuples.


Dans les faits, nous ne pouvons reprocher à ces capitaines leur initiative couronnée de succès,
car c’est bien votre pays que traversaient clandestinement nos ennemis.
Et devant votre difficulté à assurer la paix publique sur vos routes, nos gens d’armes se sont avancés pour mettre en déroute une bonne fois pour toute les croisés qui s’y rassemblaient impunément.

Chacun sait où le bât le blesse. En admettant nos ennemis sur votre sol, ou en ne faisant pas respecter effectivement vos engagements à ceux que vous refusez, nous n’avons pu le faire que pour vous.
Nous avons dû agir dans l'urgence pour éviter que cette armée que vous aviez omis de nous signaler tout autant que de l'empêcher d'avancer, ne déferle sur Confédération.
La Confédération s'en excuse bien volontiers et promet que cela ne se produira pas. Elle a rappelé aux soldats concernés les limites posées par le mandat qu'ils ont pu outrepasser. Ils ont d'ailleurs sans attendre adressé leurs excuses, je crois.
La Confédération souhaite coopérer avec vous en ce domaine mais serait sensible à ce que vous coopériez également en nous signalant les dangers qui nous menacent qu'il s'agisse d'armées que vous agréez mais plus encore d'armées séjournant en toute illégalité.
Je puis vous assurer que lorsque la Franche-Comté connaîtra la guerre, non seulement nous n’autoriserons pas vos ennemis à passer par les vallées suisses pour vous attaquer,
mais vous recevrez aussi nos troupes en renfort par amitié et respect envers votre souveraineté.

Au nom du Seigneur et de la Confédération des Cantons, amen.

Que votre règne soit long et éclairé.
Nous souhaitons profondément que la paix revienne dans nos vallées pour reprendre des relations viables




*********************************************************
Wir, Gaia d'Agoult-Staufen et du Léman, Kanzlerin Helvetiens und
Pons d’Agoult-Staufen, Hauptmann der Schweizer,

An Ihre Majestät, Blanca Corvinus, Comtesse palatine der Bourgogne genannt Franche, sowie an ihre Untertanen

Gruezi, Friede sei mit uns vom Jura und unseren beiden Völkern.

In der Praxis können wir diesen Hauptmännern ihre von Erfolg gekrönte Initiative nicht vorwerfen, denn es ist wohl Euer Land, welches unsere Feinde heimlich durchquerten. Und vor Eurer Schwierigkeit den öffentlichen Frieden auf Euren Strassen zu gewährleisten, sind unsere Waffenmänner weiter vorgedrungen, um einmal mehr die Kreuzritter, die sich ungestraft versammelten, zurückzudrängen.

Jeder weiss, wo der Stock schmerzt. Indem Ihr unsere Feinde auf Eurem Boden gewähren lasst oder indem Ihr Euch tatsächlich nicht an Eure Verpflichtungen denjenigen gegenüber haltet, die ihr ablehnt, haben wir dies für Euch tun können.
Wir mussten in grösster Eile handeln, um zu verhindern, dass diese Armee, von der ihr versâumt habt, uns davon zu benachrichtigen sowie sie davor zurückzuhalten weiter vorzudringen, nicht in der Eidgenossenschauft aufbrandet. Die Eidgenossenschaft entschuldigt sich gern hierfür und verspricht, dass sich dies nicht wiederholen wird. Sie hat die betroffenen Soldaten an die durch das Mandat gesetzen Grenzen erinnert, die sie haben übertreten können. Sie haben übrigens sofort und ohne Zögern Euch ihre Entschuldigungen dargebracht. Die Eidgenossenschaft möchte gern mit Euch in diesem Bereich zusammenarbeiten, wäre aber empfänglich dafür, dass Ihr auch kooperiert, indem Ihr uns über die Gefahren in Kenntnis setzt, die uns bedrohen. Wobei es sich um Armeen handelt, die Ihr anerkennt, aber mehr noch um die Armeen, die sich bei Euch in völliger Illegalität aufhalten. Ich kann Euch versichern, dass sobald die Franche Comte den Krieg erfährt, werden wir nicht nur Euren Feinden verbieten unsere Täler zu durchqueren um Euch anzugreifen, sondern Ihr werdet auch aus Freundschaft und Respekt Eurer Souveränität gegenüber unsere Truppen zur Verstärkung erhalten.

Im Namen des Herrn und der Eidgenossenschaft, Amen.

Möge Eure Regentschaft lang und hell sein.
Wir wünschen zutiefst, dass der Friede wieder in unsere Tâlter kommt, damit wir wieder lebensfähige Beziehungen aufnehmen können.

je transmet à la Franc Comtesse

« Je n'aime guère votre ton, monsieur Imladris, vous me décevez, et votre comté par dessus tout. Si j'avais eu vent de l'esclandre que vous faisiez à l'avoyerie de Genève, je n'aurais même pas modéré mon propos dans la lettre qu'on vous a transmis.

Vous dénoncez, vous dénoncez, c'est tout ce que sait faire la Franche-Comté. Un pays qui se targue de son passé glorieux mais qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Vous vous êtes alliés, comme le Lyonnais-Dauphinois, à nos ennemis romains, et non seulement nous ne faisons que protéger nos terres d'une contre-attaque que vous soutenez hypocritement, mais en plus, vous nous reprochez cette intervention devant votre mollesse à faire respecter vos lois aux croisés. Là, contre les Suisses, vous élevez votre faible voix, parce que nous avons massacré vos pitoyables alliés. Pourtant vous ne savez pas assurer votre souveraineté, ni appliquer vos lois sans force coercitive. Voyez néanmoins que nos armées n'ont pas poussé plus loin par amitié et respect, restant dans les limites de leur mission, mais vous nous insultez! Votre Paix de Dole n'est qu'une dissimulation de vos velléités à souhaiter la perte de Genève et de la Confédération suisse. Par quelques moyens qu'ils soient, je les empêcherai. Et s'il vous venait une nouvelle fois d'insulter cette noble cité, ou un autre canton, je prendrais personnellement les mesures qui s'imposent contre la Franche-Comté, qui n'est libre que de nom, et pas de fait... soumis au diktat d'un roitelet dont les ambitions sont sans limites, d'un empereur qui n'est plus saint depuis des siècles, et enfin d'une Église qui ne prend plus à cœur de guider ses fidèles, mais de les massacrer sans vergogne sous le prétexte d'hérésie! Vous en êtes les complices, et cette complicité est aussi odieuse que l'action que vous soutenez!

Notre nouveau chancelier Sembre se laisse peut-être marcher sur les pieds, notre avoyère Notwen préfère ramper devant vous, et vous croyez aussi qu'insulter la Suisse et ses habitants sera sans conséquence ; soit, mais moi je m'en insurge et vous met en garde de votre insolence! Si la Franche-Comté ne sait pas où est sa place dans les Royaumes, je viendrais l'y remettre par les armes.

J'ai dit! »

Le Capitaine des Suisses bouillait, et sur ce il tourna les talons devant son interlocuteur.

Nous ne sommes pas alliés avec l'EA...

Si vous pensez cela c'est que vous n'avez rien compris à la situation politique et diplomatique de la Franche-Comté.

Renseignez-vous auprès de dame Cameliane sur certaines choses et modérez vos propos.

Ensuite, vous avez crié au scandale quand nos armées comtoises se sont retrouvés sur votre sol. la dernière fois, c'était légitimé par vos actes d'agression contre la Lotharingie. Alors je ne vois pas en quoi cela vous dérange si on apprécie pas des armées chez nous.

Je vous rappelle que nous avons également exigé des armées romaines qui violaient notre sol de se retirer... Vous l'oubliez aussi. Bon je reconnais qu'elles ne l'ont pas fait...

Vous voulez la réciprocité, on le fait.

Il est facile hurler aux scandales... La FC n'est plus l'ombre que de ce qu'elle a été... Oui, je le reconnais... Est-ce une raison pour nous insulter, ne pas nous respecter et violer notre territoire? A vous de voir ce que vous voulez... Soit on peut s'entendre sur une paix vraie et durable... Soit on peut continuer comme ça mais ça risque de ne pas être à votre avantage à long terme

« Oh que si, je me renseigne toujours sur ce pays qui m'avait accueilli, fut un temps.

Je sais par ailleurs la dernière création ridicule qui s'ajoute à votre codex : un prince de Lotharingie, en la personne de votre ami Sparte. Cela montre à quel point vous entérinez les ambitions de certains de voir le prétendu retour de la Suisse dans un Empire auquel elle n'a jamais appartenu.

Ensuite, vous exigez. Oui, on peut aussi longuement exiger le retrait du siège de Genève par les troupes croisées. Mais sans les repousser militairement, l'auraient-elles fait ? C'est ce que je reproche à la Franche-Comté. Beaucoup de volontés, mais aucun moyen pour les assurer. Et oui, vous me rappelez au bon souvenir la présence de vos armées devant nos murs, parait-il avec de bonnes intentions. Les nôtres en avaient tout autant, puisqu'elles n'ont pas remis en question la suzeraineté de Dole sur vos villages.

Alors oui, je vous insulte, je vous manque autant de respect que vous n'en avez pour nous. Violer notre territoire, vous l'avez fait plus souvent que nous ne l'avons fait. Et votre alliance avec certains prélats prétentieux de l’Église n'en reste pas moins notoire, quoi que vous en direz. Alors votre paix "vraie et durable", j'en doute de plus en plus devant les faits... Si vous ne nous protégez pas de nos ennemis, comment croire à votre amitié ?

Et non, je ne crie pas au scandale comme vous, je constate simplement l'état déplorable de nos relations qui se dégrade chaque jour par votre seule faute, de vos seules envies inavouables. Après vous pouvez dire ce que vous voulez, vous trouverez certainement les mêmes prétextes fallacieux qui ont permis aux armées croisées de franchir autant de pays pour nous agresser.

Réglez vos affaires publiques une bonne fois pour toute, et nous verrons bien... »

Premièrement, mon "ami" Sparte n'en est pas un. Je n'ai pas nommé Victor comme roi c'est l'Empereur, et je n'ai aps voté pour Bobyzz comme Prince au contraire j'ai conseillé de voter pour un autre

preuves que vous êtes mal renseigné.

Ensuite, je n'ai aucun ami au sein de l'EA, c'est un secret de polichinelle. je suis presque sûr que j'ai un dossier aussi long que Lothilde au sein de l'EA...

Quant à nos moyens militaires... Ma foi vous avez raison, je le dis moi-même à Dole mais comme vous le savez, je ne suis diplomate pas militaire...

Enfin, si nous avions remis en cause votre souveraineté, nous aurions souscrit à la "délégation aristotélicienne", nous aurions été d'accord avec la franchise de Genève... Hors je pense que nous avons jamais reconnu les actions de l'EA dans ce domaine...

Soit, pensez ce que vous voulez... Mais pour rappel, pendant que vous aviez les armées de l'Eglise, nous avions eu à tour de rôle ou en même temps vos amis de l'Hydre et de l'Eldorado pour piller nos cités...

Je n'ai pas entendu Genève dénoncer ces pillages manifestes fait en votre nom que ce soit officiellement (Eldorado) ou officieux (Hydre)

« Ouep, notre amitié avec vos brigands, comme la vôtre avec les Sparte, marque de notre bêtise réciproque à piquer l'autre en sachant pertinemment que c'est faux. »

Le bourgeois sourit, amusé.

« Si nous devions dénoncer tous les pillages dans les Royaumes, nous n'en finirions point, n'est-ce pas ?

Nous nous accordons sur l'impuissance de votre gouvernement à affirmer sa souveraineté. Et cette dernière n'a pas été remise en question par la Confédération des Cantons. L'action de nos capitaines a été salutaire aussi bien pour la Franche-Comté que pour la Suisse, pourquoi la reprocher... c'est totalement absurde.

Bref, j'ai dit ce que j'avais à dire, et il ne sert à rien de poursuivre pour longuement. Vous avez certainement à faire, et moi aussi. »

Ôtant son chapeau, il le salua, et disposa enfin.

Oui... Un de vos capitaines menace Pontarlier...

Enfin il est de Fribourg... mais je pense qu'il ne nous laisse pas le choix.

Sinon, je ne suis pas l'ami d'un Sparte... EN FC, tout le monde connait mon inimitié vis à vis de cette famille...

Qu'est ce que cela Imladris ? Genève est concernée ou la CH ?

Genève n'est pas concernée par une armée folle venant de Fribourg...

Les représentants de Fribourg m'ont avertit d'un "problème" et soit Grandson soit nous allons le régler.

Après tout si nous devons appliquer la trêve en cours de discussion, nous devons être capable de l'appliquer et donc de contrer ce genre de "problème"

Il s'agit d'un fribourgeois: Buno von Quefurt, ce n'est pas un soldat mais un bourgeois de la ville.
Il a tenu à participer à la lutte contre la croisade et a pris la première embauche qu'il a trouvé dans l'armée. Il s'est trouvé que c'était au sein de la lance de commandement.
Les premiers jours de combat ont été très violents et la lance de commandement a été décimée.
C'est lui, le seul survivant de la lance, qui s'est retrouvé à la tête de l'armée.

Entre les consignes de l'avoyer et du lieutenant général, assez modérées, et celles qui lui venaient du capitaine de la confédération beaucoup plus virulentes, il a choisi de suivre celles du capitaine. Ajouter à cela quelques maladresses de la part de l'avoyer et du LG et ils se sont fachés.

Du coup l'avoyerie de Fribourg a demandé à tous les soldats de quitter l'armée, c'est chose faite. Elle a aussi demandé à la confédération de lui retiré l'agrément (fait) et à Bruno de démanteler l'armée et rendre les stocks.
Non seulement il a refusé, mais il s'est mis à passer ses propres embauches (qui aux dernières nouvelles n'ont pas été prises) et envoyé un courrier à la mairie annonçant qu'il marchait sur pontarlier.

Il a aussitôt été démis de sa charge de juge de Fribourg et ils parlent là bas de le mettre en procès, et le logisticien a distribué tous les stocks pour qu'il reste le moins de choses possible pourfinancer son expéditon.
Ils ont aussi demandé à Whal et son armée de lui tomber dessus si jamais il le croisait au sein de son armée, et écit aux autorités comtoises pour vous prévenir, non pas du danger il est tout seul, mais qu'un kamikaze s'était mis en tête de vous attaquer.

Aux dernières nouvelles quelqu'un aurait fini par le convaincre que la Franche comté est un pays ami et qu'il se mettrait toute la confédération à dos en l'attaquant. Il apparait qu'il avait mal apprécié la situation et que le fait d'avoir trouvé une armée croisée qui se cachait chez vous l'avait persuadé du contraire.

Nous verrons bien dans les jours qui viennent s'il est ou non revenu à la raison.

Nous mobilisons dans tous les cas. Si ils s'aventurent chez nous, il sera acceuillit

Quant à cette armée croisée... J'ai déjà tout dit

C'était en effet moi même qui avait écrit à Bruno et ce plusieurs fois, le prévenant que la FC et la Savoie sont terrain tabou pour lui,
et que si jamais il touchait un cheveu à quelqu'un de chez nous, en FC et/ou en Savoie, il aura un gros problème avec moi, et pas seulement avec moi mais avec toute la CH.

J'ose espérer qu'il suivra mon conseil et je suppose que je ne suis pas la seule à l'avoir averti.

Raison de plus pour qu'à Berne comme dans chaque avoyerie les ordres sous forme de mandat doivent être précis tout comme les procédures permettant d'y déroger à titre exceptionnel, parce que, jusqu'à plus ample informée, il était interdit à toute armée de sortir du territoire sous quelque prétexte que ce soit. La seule manière de déroger pour une raison urgente et impérative étant d'obtenir l'autorisation de l'avoyer et de Berne (chancelier et capitaine).
Que l'on ne vienne pas dire que c'est impossible puisque le cas échéant peut être désigné un conseiller responsable si l'avoyer est empêché. Cela traduit le fait que l'armée est l'instrument du Peuple qui a confié tout son pouvoir aux élus et à nul autre. Les élus étant au surplus habilités à juger entre les inconvénients et avantages de tous ordres pour choisir la meilleure ou plutôt la moins pire des interventions.

Citation :

A Izaac, chancelier de Genève
Au Conseil des Bourgeois de Genève


Salut!

je vous écris pour vous dire que nous venons en vos terres ancestrales en ami. Je dis nous car avec moi, il y aura dame Alinoé de Chenot , surintendante royale à la diplomatie.

Nous venons en paix et nous souhaitons terminer les diverses discussions qui ont eu lieu jusqu'à maintenant pour garantir une paix seine et éternelle entre nos deux régions.

Je vous prie d'agréer mes sentiments les meilleurs

Imladris van Ansel

Tatou recevait le courrier du Chancelier en poste restante, beaucoup de femmes, beaucoup... On se demandait....

Celle-ci était cachetée plutôt officiellement, de la Comté....

Oups

Elle prit une plume en urgence, vi, la guimauve fleur bleue de missives précédentes ne nécessitaient pas de réponse.

Citation :

Excellence,

Je suis navrée de vous apprendre que notre chancelier, messire Izaac, est actuellement en retraite.
J'ose espérer qu'il vous accueillera comme il se doit dès son repos effectué. M'enfin, si il se repose, le bougre...

Si d'aventure des gardes vous importunent, dites que vous venez de ma part.
La couleur qu'ils prendront alors devrait suffire à vous sentir hors de danger sur notre territoire.

Amicalement,
Tatoumi, avoyère de Genève.

Imladris, toujours en chemin vers Genève, reçut un pigeon cacheté de l'avoyerie de Genève. Il y répondit de ce pas.

Citation :

Honnorale Avoyère

Je vous remercie de l'acceuil futur que le Canton Souverain de Genève nous réserve.

Comme dit précedemment, nous serons deux à venir. Son Excellence Alinoé de Chenot, surintendante aux affaires diplomatiques du Royaume de Lotharingie, et moi-même.

J'escompte vous soumettre un traité de paix sur les bases des Paix de Dole et d'Annecy entre votre Très Souveraine République et le Royaume de Lotharingie incluant la Savoie, la Franche-Comté et la Lorraine. Ce geste nous mettra surement notre Sainte Eglise à dos mais nous privilégions une paix avec notre voisin de toujours au sectarisme religieux.

Son Excellence vous proposera également autres choses au nom de Sa Majesté Victor de Sparte. Je lui laisserais l'occasion de vous en faire part.

Dans tous les cas, nous croyons en la nécessité que nos deux contrées vivent en paix.

Bien à vous
Imladris Van Ansel