[RP] Ambassade de Franche-Comté

Monsieur Schmurtz est en effet mandaté par nous pour aller goûter au fromage qu'on nous sert.

A ma connaissance, il n'y a aucune négociation proposée par l'Eglise. Elle s'est substituée au duché de Savoie et aux plénipotentiaires impériaux dans la guerre que nous a imposé le duché de Savoie et sa politique de terreur et d'assassinats menée sans répis depuis avril 1456. Ses mercenaires ont pris le contrôle de la cité le 28 janvier dernier par bataille et y exerce leur imperium, ce qui me parait bien naturel : la guerre continue, monsieur. Et elle n'est pas faites exclusivement de batailles caparaçonnées. J'ajoute que l'appel à la croisade lancé en 1456 contre les réformés n'a jamais été suspendu. Cette "troisième" croisade est donc une redondance inutile juste bonne à agiter les fonds de chaumières : l'Eglise a toujours eu le projet de bruler tous les aristotéliciens réformés, rien de neuf au bord du lac, monsieur.

Nous rajouterions, messire,

Citation :

Au nom de l'Avoyerie genevoise légitime nous déclarons que:

Suite à l'occupation de notre ville et la prise de l'avoyerie par les armées de l'église aristotélicienne,
Considérant que pour nous, genevois cet état de fait n'est pas acceptable,
Nous déclarons l'état de guerre perpétuelle jusqu'à la libération de Genève.

Tatoumi étant l'avoyère en place avant la prise de Genève par les armées ennemies, seule Tatoumi est considérée comme légitime pour représenter les genevois aux élections tant que la ville sera occupée.
Le vote envers Tatoumi sera notre voix pour marquer notre demande de libération.
Tous les autres candidats seront considérés comme partisans et membres actifs des armées d'occupation et devront être jugé comme tel une fois Genève libérée.

En contre partie, Tatoumi s'engage à démissionner une fois la ville libérée, pour mettre en place des élections libres et ainsi permettre aux candidats qui l'auraient souhaité de se présenter.

Le conseil des bourgeois de Genève,
Ce 17 février 1459.

Que je suis la candidate légitime déclarée par Genève.

Au fait, votre déclaration de guerre perpétuelle a fait des émules en Franche-Comté.

Citation :

Déclaration de l'Eldorado faisant suite à la glorieuse prise de la mairie de Saint Claude du 19 février 1459

Les compagnies franches œuvrant au titre de la lettre de marque concédée par le gouvernement de Genève proclament que la guerre continue et se poursuivra tant que la paix ne sera pas faite avec le duché de Savoie. Les Franc-comtois doivent savoir que leur gouvernement les a engagé dans une guerre qui ne les concernaient pas : ils paient les inconséquences de ceux qui les ont engagés comme mercenaires d'un duché qui les méprise.
Il fut un temps, quand la paix de Dole d'Imladris de Voiteur était respectée dans la lettre et dans l'esprit par le gouvernement de Franche-Comté, où les braves gens de Dôle et des cités comtoises n'avaient à craindre que les outrages et les pillages des brigands du royaume de France. Les autorités de Franche-Comté savent quel chemin prendre pour rétablir la paix qui fut jadis si bénéfique tant pour elles que pour la république de Genève.
Au lieu de cela, la clique des Sparte, qui règnent tant à Dôle qu'à Chambéry et Strasbourg, a engagé les populations qui étaient en amitiés sur le chemin périlleux des aventures militaires pour la gloire, les honneurs et les couronnes baronniales.
L’état-major de la glorieuse compagnie de l'Eldorado, somme les haineux de Dôle de bien se souvenir qu'un sous est payé trois. Nous assurons que chacun de nos compagnons maltraités par la soi-disant justice des Spartes sera décompté à sa juste valeur, aujourd'hui, demain et après-demain.
Sparte ! Prends garde ! Aussi haut qu'on est assis, on l'est toujours que sur son cul !

Ad Vitam Aeternam.

Certes, la Franche-Comté est intervenue comme alliée de Genève et ne soyez pas surpris de ce fait, je vous avais prévenu de ce traité d'alliance.
Certes, la Franche-Comté s'est placée devant les murs de Genève suivant les ordres du Franc Comte d'alors mais nous n'avons jamais fait d'actions contre la ville en elle-même. Un siège n'implique pas d'office violence.
Certes, nous nous sommes retiré une fois Annecy libérée.

Mais sachez au moins deux choses :
premièrement, nous voyons d'un mauvais oeil les opérations que l'EA mène chez vous
deuxièmement, nous voyons également d'un mauvais oeil des opérations militaires sur notre territoire pour des actions qui nous concerne pas. L'EA est la seule qui vous occupe militairement et nous aimerions savoir pourquoi des brigands s'attaque à notre comté sous le prétexte faux que nous sommes responsable de l'occupation militaire et la guerre à Genève.

Nous aimerions que vous fassiez une déclaration qui condamne l'action de l'Eldorado...

Monsieur Imladris, notre gouvernement s'apprête à changer, je dois d'abord entendre les nouvelles orientations de notre futur avoyer pour pouvoir vous répondre officiellement. Si ce n'est pas moi, ce sera quelqu'un d'autre, mais nous répondrons, bien entendu.

Sieur Imladris bonjour. Cromwell, bourgeois de Genève et membre du conseil. Ne me dites pas que les Comtois ont la mémoire aussi courte. A être venu parader en armes sous les murs de Genève, vous avez déclenché un casus belli. Ce n'est donc qu'un juste retour de bâton. Je m'exprime en mon nom propre. Je ne peux que féliciter le groupe "Eldorado".
Désormais la défense de TOUTES vos villes et capitale va coûter cher. Mais il ne tient qu'à vous de revenir à la situation antérieure à cette malheureuse affaire. Et ces gens ne sont pas des brigands. Ils ont lettre de course de la cité de Genève. Nuance. Ils agissent donc en toute légalité.

Nous assumons.

Sourire poli au chancelier comtois, qu'elle apprécie pour ses paroles justes mais qu'elle se doit de laisser de coté en ces temps troublés.

Vous heu... ne soutenez pas heu... l'occupation.... et heu... vous attendez le prochain avoyer...

Pardon ?
Discutez directement et maintenant avec Valzan ou celui qui lui donne des ordres, non ?

Sieur Imladris, je vous connais bien, croyez-le. Le vieil Izaac ne tarit pas d'éloge sur vous. Je vous sais aussi très bien informé. Inutile donc de jouer ici les fausses ingénues. Vous savez tout comme moi que les Savoie ont tiré les premiers. Le casus belli vient donc d'eux et vous êtes donc lourdement fautif.
Nos frères de l'Eldorado sont par contre totalement incontrôlables. Ils n'en font qu'à leur tête. Mais je crois qu'ils ont fait au parlement de Comté une proposition honnête.

Messire Sanctus, les provinces de Lotharingie ont fait une annonce qui permet de situer un peu mieux ce que nous souhaitons.

Quant aux propositions de l'Eldorado, voici ce que j'en dis.

La liberté de circuler existe déjà sauf lors de loi martiale ce qui arrive rarement. Par contre, si vous pensez qu'on ne va pas toucher à vos amis pilleurs, ils se trompent.

Notre loi est claire : soit ils se soumettent à notre Justice pour leurs méfaits soit ils se retrouveront pourchasser sur notre territoire. La Franche-Comté ne transige pas avec les voleurs, pilleurs, violeurs ou autres scélértats.

Les personnes qui respectent nos lois sont les bienvenues... Pas ceux qui les violent.

L'eldorado aura donc une fin de non recevoir à leurs exigences... Qu'ils rendent les fruits de leurs rapines... On pourra éventuellement revoir notre position après

Imladris arriva et présenta le dernier décret de la Franche-Comté

Citation :

Franc-comtois, franc-comtoises,

Par la présente, nous, Jontas de Valfrey, Franc Comte élu, décrétons avec accord de la majorité du Parlement de Franche Comté ce qu'il suit :

Qu'à partir de ce jour, toute personne membre reconnue ou proche d'un groupe de brigands ayant agit contre les intérêts comtois ou les menaçant et étant présente sur les terres de Franche Comté est sommée de quitter expressément le territoire dans les deux jours suivant la signature de ce décret.

Qu'en cas contraire et à partir de ces deux jours, toute personne membre reconnue ou proche d'un groupe de brigands ayant agit contre les intérêts comtois ou les menaçant et étant présente sur les terres de Franche Comté sera poursuivie, par tous les moyens qui sont en notre possession jusqu'à ce qu'ils quittent les terres franc-comtoises.

Que ce faisant, si ils devaient rester alités en terres franc-comtoises, ils souffriraient des dispositions suivantes :
- Interdiction d'acheter sur les marchés des villages franc-comtois pour plus d'un jour de nourriture sous peine de procès pour Trouble à l'ordre public.
- Le seul déplacement qui leur sera autorisé sera la sortie du territoire comtois une fois leur convalescence terminée sous peine de poursuite par nos armées jusqu'à ce qu'à nouveau, ils doivent rester au lit ou qu'ils prennent la fuite.

De plus, toute personne membre reconnue ou proche d'un groupe de brigands ayant agit contre les intérêts comtois ou les menaçant sera passible d'être ajoutée sur la liste noire de Franche Comté.

Toute personne inscrite sur la liste noire de Franche Comté n'a aucun droit de passage ni de résidence sur les terres de Franche Comté sous peine de poursuites pour Trouble à l'ordre public. Si une personne inscrite sur la liste noire de Franche Comté est présente sur le territoire franc-comtois lors de la publication de ce décret, il lui est octroyé deux jours pour quitter le territoire franc-comtois sous peine de poursuite pour Trouble à l'ordre public.

Toute personne inscrite sur la liste noire de Franche Comté est susceptible de se voir attaqué par nos forces armées sans qu'aucune réclamation ni aucune plainte ne puisse être acceptée. Il en sera de même pour toute personne accompagnant une personne inscrite sur la liste noire de Franche Comté.

Nous décrétons de plus, que si une procédure pénale est engagée contre une personne et que celle-ci fuit les services de la prévôté en se cachant par n'importe quel stratagème, la procédure du talion sera engagée dès la fin de la première journée de tentative de mise en procès.

De plus, nous enjoignons toute personne franc-comtoise volontaire à la participation à la traque de ces brigands de grand chemin de contacter le Capitaine Bobyzz de Sparte.

Que cela soit su à travers la Franche Comté et auprès de nos voisins les plus proches et que ce décret fasse force de loi tant qu'il sera en application.

Faict à Dole le 26 février 1459.

Par le Franc Comte Jontas de Valfrey

Citation :

Liste noire franc-comtoise datant du 26 février 1459

Adessa
Ahlatete
Alex0159
Angecassis_lasteyrie
Angelina1
Asendra
Aqwaqwaqwaqw
Camelia_lorca
Cassis
Castapogne
Chantyl.
Chevalieredyllianiii
Cromdentdur
Dekos.
Ephiphone
Erz_nerak
Fandango.
Galovert
Gohamar_
Guilhem
Gutfrin
Jaja.la.rousse.
Jullio
Khamaileon
Kika15
Labaronne
LeDiabolo
Lesudsarthois
Liam
Mahaud
Mindy.
Momo_la_teigne
Nenuphar
Santiagoriccardo
Sbouby
Silvio007
Valkyrie
Volpone
Will
Yolun
Zazerra
Zefta

Imladris se récla la gorge...

Et bien, disons que sur cette liste, certains noms ne vous sont point inconnu... J'avais malheureusement prévenu que des attaques de brigand entrainerait... comment dire... une réplique.

Il y a une expression qui dit ceci : "qui sème le vent, récolte la tempête"... J'en suis bien désolé mais au moins, vous êtes au courant que certains sont persona non gratae et que nous ne sommes plus d'humeur à plaisanter.

Une rumeur court en FC comme quoi certaines villes helvètes seraient franchisées

Peut-on m'en dire plus à ce sujet ? Est-ce une action de brigands, de l'EA ou ou est-ce une action interne à la CH. Et si c'est cette dernière, pour qu'elle raison s'est-elle produite?

En vous remerciant

Seigneur

C'est terrible ce que vous dîtes. Les populations concernées sont-elles saines et sauves ? La Franche-Comté peut-elle vous aider pour lutter contre ce fléau terrible?

On vous envoye Wahl et quelques uns de ses amis acheter des seaux cerclés chez vous...

Mais Izaac, j'en ai tout un st... oups, excusez-moi, je n'ai rien dit

Notwen ressortit sur la point des pieds...

le capitaine Wahl a été repoussé avec son armée au col de la faucille par les soldats croisés. Les duchés lotharingiens se proclament neutres dans le conflit qui nous oppose à l'Eglise. Dans le même temps, ils accordent le droit de passage en armée aux croisés qui viennent renforcer nos adversaires. Je n'ai rien dit sur cela à votre franc comte. En revanche, j'ai réclamé la réciproque : laisser passer Wahl en arme, à travers vos terres, afin qu'il puisse rentrer chez nous par la seule route possible, Grandson. Cela m'a été refusé. Il est entendu pour nous que la neutralité comtoise est une foutaise.

Mon cher Imladris. Vous savez à quel point je vous apprécie, même si ça n'était pas gagné au départ. Et vous savez à quel point je loue votre travail et vos nombreux efforts sans lesquels nous n'aurions jamais pu espérer en arriver à cette paix de Dole. Mais vous me voyez là obligé de réagir et de vous faire par de ma déception devant votre étonnante réaction.

Izaac vient de vous faire part de la raison pour laquelle une armée s'est retrouvée sur vos terres. Contrairement aux contingents comtois qui ont allégrement et délibérément foulé nos terres, violé nos frontière et tué nos frères, l'armée de Walh s'est retrouvé en comté contre son gré. Je ne pense pas que les comtois soient des pleureuses effarouchées. Alors j'espère qu'il ne me feront pas mentir et qu'ils ne se mettront pas à geindre au premier soubresaut en oubliant ce qu'eux même se sont permis de faire sans que pour autant nous rompions tout dialogue et que nous laissions tomber dans l'oubli cette fameuse paix de Dole.

Si les dignitaires Comtois ne veulent plus de cette paix de Dole - ce que leurs décisions et leurs actes tendent à prouver depuis le début du conflit avec la Savoie - qu'ils assument alors leur choix et l'affirme clairement. Que Genève sache à quoi s'en tenir.

Imladris se frotta les yeux... C'est que ça devenait compliquer...

Bon, reprenons...

Il nous avait été dit que Wahl viendrait... Ensuite, qu'il était en armée sur le col de la Faucille et maintenant... Qu'il a été repoussé par les armées croisées...

Alors excusez-moi mais vous ne pensez pas qu'il aura fallu nous dire tout depuis le début au lieu de nous donner que des bribes d'informations... Parce que moi, je ne suis que comtois... Pas devin et on ne demande pas à un comtois de lire l'avenir et pour certains, à réfléchir...

Imladris sourit.

Alors que nous soyons bien clairs pour qu'il n'y est pas de malentendus.

1) J'avais bien précisé à de nombreuses reprises que nous avions une alliance avec la Savoie et que votre guerre au final aurait vu notre intervention 'un manière ou d'une autre.

2) La Paix de Dole n'a pas été une paix écrite ce qui l'a rendu plus facile à oublier pour certains... Je ne vous cite pas leurs noms, vous les connaissez déjà...

3) Que j'ai fait mon possible en tant que diplomate pour préserver cette paix mais il est très difficile quand d'un coté vous avez des annexionnistes et de l'autre des va-t-en-guerre...

4) Je rappelle que notre arrivée devant les murs de Genève ne se sont pas accompagnés par une quelconque attaque de la ville ; que nous n'avons pas participé à l'appel de la Croisade considérant ce conflit avant tout comme politique ; et que nous nous sommes retirés une fois la libération d'Annecy effectuée comme nous l'avons annoncé à de nombreuses reprises.

5) Que nous n'avons jamais donné un quelconque libre passer aux armées croisées. Ce que fait la Savoie n'implique pas la Franche-Comté. La seule armée croisée qui a demandé une autorisation n'est jamais passée par la FC car nous n'avons jamais autorisé son passage. Elle a fait un détour pour passer via la Savoie.

En conclusion, certes, la politique comtoise n'est pas toujours évidente et il est possible que nous ayons fait des erreurs comme la diplomatie genevoise en a fait. Mais dire que nous accordons le passage aux croisés et pas à votre armée est un mensonge. Nous n'autorisons aucune armée qu'elles soient croisées, genevoises ou autres.

Au passage, voici la réponse de la Franche-Comté à la proposition romaine :

Citation :

Nous, Jontas de Valfrey, Franc Comte élu, et avec le soutien de l'ensemble du Parlement franc-comtois,

Tenons à apporter une réponse à la proposition de traité faite par les Représentants de l'Eglise Aristotélicienne en les personnes de Son Eminence MrGroar Von Valendras, Cardinal Connétable et Tibère de Plantagenêt, dict Rehael, Cardinal Connétable suppléant.

Nous nous devons, par respect à notre serment de vassalité auprès de Sa Majesté l'Empereur Alveran de Varagine, et par respect des textes fondateurs de la Franche Comté, de refuser cette proposition de traité. En effet, celle-ci est trop restrictive dans certains de ses pans et trop laxiste dans certains autres. La Franche Comté n'a toujours reconnu qu'un seul pouvoir décisionnaire, celui du peuple par les urnes, ainsi donc, elle ne peut se retrouver à s'ingérer dans les institutions d'une autre Province ou défendre une volonté imposée, au mépris de la volonté populaire. De plus, la Franche Comté a toujours reconnu comme primordial la liberté de culte sur ses terres tant que le respect dû à l'Eglise Aristotélicienne était constaté et ceci, en parfait accord avec les institutions religieuses avec lesquelles nous avons signé le Concordat des douze Apôtres l'an passé.

Néanmoins, la Franche Comté ne tient pas à fermer la porte à toute négociation et se porte de façon volontaire à la disposition des Représentants de l'Eglise Aristotélicienne pour rediscuter des termes du traité proposé. En cela, nous proposons notre Chancelier, le Vicomte Imladris van Ansel, qui saura trouver les mots justes pour représenter la volonté franc-comtoise.

Faict à Dole

Jontas de Valfrey
Franc Comte

Imladris, fatigué, dit ceci...

Il me semble que notre réponse devrait vous faire plaisir... Mais bon...

Il haussa les épaules, à quoi bon...

Je crains que jamais les raisons de la présence d'une armée helvète sur vos terres n'aient été caché au Franc-Comte. Peut être aura-t-il omis de vous donner l'ensemble des détails. Les intentions de l'armée qui gratte ainsi le séant des hauts dignitaires de Dole n'étaient pas plus belliqueuses que celles ayant poussé - selon les déclarations comtoises - vos bataillons à traverser nos terres et à camper sous nos murailles. Aviez vous d'ailleurs l'aval de notre République pour agir de la sorte ? Je ne crois pas... Genève n'aura pas pour autant réagit violemment.

Une paix et une relation de bon voisinage, c'est bien plus qu'un simple papelard qu'on ressort quand on en a besoin. Mais vous le savez plus que quiconque, mon cher Imladris, vous qui avait tant œuvré pour en arriver à cet apaisement entre nos deux provinces. C'est une question d'honneur, de réciprocité et de franchise dans les rapports. Ce n'est pas interpréter un fait de même nature - le franchissement des frontières par une armée en l'occurrence - de deux façons différentes selon que le fait en question se déroule sur ses terres ou chez le voisin.

Mais ne voyez aucune agression dans mes propos Imladris, je vous respecte trop pour cela. Il est d'ailleurs préférable que je reste à ma place et que je laisse mon chancelier continuer.

Le Franc Comte Jontas est parfaitement au fait de tout cela. Nous en discutons à Chambéry actuellement, avec les autres ducs et le roi de Lotharingie. Etant en guerre et n'étant pas habilité à divulguer les détails des manoeuvres militaires de nos stratèges et en tout particulier "la tactique de la tenaille qu'on prend dans la gueule", j'ai toutefois précisé que cette armée pourrait être tant au col de la faucille qu'à celui de l'Ecluse. Nous ne réclamions rien d'autre que ce que les ducs de lotharingie accordent "en toute neutralité", aux armées formées, qui viennent du Périgord pour renforcer l'armée du Cardinal MrGroar.
C'est sûr, ceux là sont des potes proches... Ou alors, ils ont menacé d'envahir l'empire ? M'enfin, on a raison dans les cours lotharingiennes d'accorder ce genre de droit de passage plus vite que son ombre, quand même... une invasion de poules au pot au foie gras périgourdin, ça fait peur, Et je ne parle pas de la vicomtesse Leyla quand je parle de poule ! N'allez pas me fâcher avec toute les belettes de l'Aristotélité.

Jontas a été le premier à... comment dit-on en langage diplomatique... m'envoyer chier. C'est noté, retenu, et compté.

izaac a écrit:

n'étant pas habilité à divulguer les détails des manoeuvres militaires de nos stratèges et en tout particulier "la tactique de la tenaille qu'on prend dans la gueule"