[RP] Ambassade de Franche-Comté

Annonce du Parlement de franche-Comté

Citation :

Franc-comtoises, Franc-comtois, voyageurs venus d'ailleurs, étrangers souhaitant guerroyer en terres helvètes, que toute personne, toute âme qui vive porte la voix qui va vous être portée, que nul ne puisse ignorer ce que je vais vous conter. Que tout homme, femme ou enfant puisse dire "Je le sais". Que nul ignore cette annonce et que tous la transmette par monts et par vaux !

Aujourd'hui, alors que nombreux sont ceux qui appellent à la guerre en Confédération Helvétique, alors que nombreux sont ceux qui veulent punir le Canton de Genève pour ses exactions armées en terres du Béarn et tandis que même l'Eglise Aristotélicienne en appelle aux armes pour cette agression, le Parlement de Franche Comté, Institution souveraine de la Franche Comté et seule entité apte à décider de l'avenir de notre Province, vient de prendre en urgence une décision qui doit être sue de tous.

A l'heure actuelle, le Parlement fini de voter pour ou contre l'autorisation de passage aux armées désignées comme Croisées mais non moins composée de guerriers français comme l'autorise le Concordat en vigueur actuellement signé par l'Eglise et par le Parlement de Franche Comté le 2 janvier 1455.

Article 3 alinéa 2 :
§2. L'Eglise ne pourra procéder à une intervention armée sur le territoire franc-comtois qu'avec l'accord du parlement franc-comtois. Dans le cas contraire, le parlement franc-comtois pourra considérer cette intervention comme une déclaration de guerre.

Etant donné que le Parlement de Franche Comté considère le fait de faire passer des armées composées de guerriers souhaitant porter l'épée en terres helvètes comme une intervention armée sur le sol franc-comtois.
Etant donné que le Parlement de Franche Comté souhaite rester neutre dans la guerre ouverte entre le Royaume de France et le Canton de Genève.
Etant donné que le Parlement de Franche Comté est seul et unique maître des terres franc-comtoises.
Etant donné que le Parlement de Franche Comté à le droit de refuser le passage des Saintes Armées si celles-ci souhaitent effectuer une intervention armée en terres franc-comtoises.

Le Parlement de Franche Comté vote, sachant qu'il ne reste qu'un parlementaire qui ne s'est pas exprimé, par 1 Pour, 15 Contre et 2 Abstention, le refus de laisser-passer aux Saintes-Armées ainsi qu'aux armées composées de français, présentes aux frontières franc-comtoises et ce, tant que notre Suzerain, le Saint Empereur LongJohnSilver, n'en décidera pas autrement.

De plus, il nous a été rapporté que plusieurs armées françaises ralliées aux armées saintes sont entrées sans autorisation en Franche Comté violant l'alinéa 2 de l'article 3 de notre Concordat avec l'Eglise Aristotélicienne. Ainsi, le Parlement de Franche Comté somme à toute armée étrangère frappée ou non de la croix aristotélicienne de sortir du territoire franc-comtois. Si cet appel n'est point suivi d'action, le Parlement de Franche Comté ordonnera la défense de son territoire par n'importe quel moyen que ce soit et contre toute armée n'ayant pas reçu l'autorisation de pénétrer les terres franc-comtoises.

Pour assurer la pérennité de la Franche Comté et que nos frontières restent inviolées, le Franc Comte, Sa Grandeur Debenja von Riddermark en appelle à la noblesse franc-comtoise pour défendre nos terres. Je lis :

Citation :

Nous, Debenja von Riddermark, XXXIe Franc Comte, Comte de Villers Buzon, Vicomte de Marnay,

En appellons à tous les nobles franc-comtois dans cette période trouble pour qu'ils honorent leur serment et servent la Franche Comté à sa défense alors que nous traversons des temps de grand danger pour notre territoire. Que tous les nobles franc-comtois se fassent recenser auprès de notre Capitaine.

Pour que la gloire armée de la Franche Comté fasse comprendre à tout un chacun qu'on ne peut impunément menacer la souveraineté de notre Empereur et de notre Franc Comte sur nos terres !

Faict à Dole le 23 décembre 1457
Pour le Parlement de Franche Comté.
Debenja von Riddermark
Franc Comte

Que ces annonces soient lues et sues par tous.
Pour notre Empereur,
Pour notre Franc Comte,
Pour la Franche Comté !

Par le Porte-Parole du Parlement de Franche Comté, Jontas de Valfrey, Comte de Beaufort
Pour le Parlement de Franche Comté
En ce jour du 23 décembre 1457

Envoi de deux courriers à la mairie de Genève :

Citation :

Qu'il soit su de tous,

Nous, Debenja von Riddermark, Franc Comte,

Nous souhaitons bonne chance au Primat du SRING, Son Éminence Ecaterina qui se rend à Genève afin d'y apporter, nous l'espérons une solution aristotélicienne à ce conflit qui n'aurait jamais du avoir lieu.

Nous souhaitons aussi bonne chance au Gouverneur Epsonstylus qui effectuera par la même occasion une dernière mission pour la Franche-Comté en escortant Son Eminence jusque Genève.

Nous leur souhaitons bonne chance dans leur mission

Qu'Aristote les garde et les guide

Fait à dole le 30 décembre 1457

Debenja von Riddermark
Franc Comte

Citation :

Très chers voisins,

Nous avions prévu d'arrivée l'an prochain, finalement se sera cette année.

Nous vous remercions d'ailleurs de votre accueil, vos concitoyens et défenseurs ont été aimables ; ils ne nous ont pas fracassé à l'entrée de la ville.

Les troupes françaises ont quitté Genève cette nuit pour rejoindre Annecy suite à une déclaration de sa Grâce Melisende, mais nous avons tout de même poursuivi notre route jusqu'à vous. Nous venions avec des intentions diplomatiques, c'est naturellement toujours le cas, sauf qu'il ne reste plus aucun français à qui tirer les oreilles.

Si je puis vous rassurer, nous ne sommes vraiment pas nombreux, l'escorte de Son Eminence Ecaterina, Primat du SRING se compte sur les doigts d'une seule main et se compose essentiellement de membres de ma famille.

Aussi je ne suis pas une croisée, je viens en comtoise, mandatée par le Franc Comte Debenja, c'est ma dernière mission en tant que Gouverneur et vous devriez savoir que pour m'être opposée de façon très virulente à cette Croisade qui n'était qu'une mascarade, je suis partie des rangs des Saintes Armées et du même coup on m'a fait comprendre que ma présence n'était plus requise à Rome. Je viens donc en amie.

Voili voilou en attendant de nous croiser en taverne, je vous salue.

Amitiés aristotéliciennes.


Epson

PS : Si vous voyez Notwen vous lui passerez mes amitiés.

Citation :

Bonjour,

Juste pour repréciser j'ai envoyé un courrier pour annoncer mon retour à votre avoyère, j'espère qu'elle vous l'a transmis, ça me gênerait d'être là illégalement suite à un oubli. ^^

Nous sommes trois et ma lance va être détruite :

De retour à Genève :
- Chiwi
- Epsonstylus

Arrivé avec nous en plus :
- Psycotik

Nous sommes là si vous avez besoin de défense, en attendant on va aller à la pêche et on repartira d'ici quelques jours.


Epson

HRP : Désolée de squatter le topic d'Imladris.

Imladris avait laissé passer la crise et avait été actif aussi bien au sein du Parlement Comtois qu'à Rome pour la cause de Genève. Il arriva avec une proposition pour Genève

Bonjour

je suis mandaté pour discuter avec vous d'un traité ouvert entre la Franche-Comté et les cantons helvètes.

Nous souhaiterions commencer par vous.

Les points à discuter sont :


1. reconnaissance des territoires de la Franche-Comté et des cantons signataires

2. assistance policière et judiciaire (ce ne serait pas une coopération judiciaire comme on l'entend mais ce serait répondre à des demandes ponctuelles de chacun dans le codex des parties en question)

3. alliance économique et commerciale ou en tout cas liberté de commerce entre nos deux régions

4. assistance militaire ou alliance militaire ou neutralité stricte ou d'assistance mutuelle

Il va de soi que nous imposons aucun des points et qu'ils sont tous sujets à discussions. Je tiens également à faire remarquer que nous sommes ouvert à d'autres points.

L'important est de satisfaire chacune des deux parties et de concevoir un traité ouvert à d'autres membres de la confédération helvétique

L'amélioration des relations entre nos deux peuples justifie tout à fait un rapprochement aussi concret que celui que vous proposez Monsieur l'ambassadeur.

C'est que nous pensons aussi et nous pouvons rédiger ce traité ensemble

Vous m'en verrez ravi. Croyez vous qu'attendre que les élections cantonales se soient tenues pour commencer des négociations soit un gros problème? Comme notre intendante se contente de gérer les affaires courantes, il vaut mieux que les négociateurs soient suffisament couverts pour qu'ils osent faire des propositions.

Mais si vous voulez, nous pouvons commencer des discussions et des échanges d'idées qui ne seront qu'informels. Nous pourrons toujours les remettre en forme plus tard.

Personnellement, je n'ai rien contre le fait d'attendre une nouvelle direction politique à Genève

Concernant le débat ou la tempête d'idées, nous pouvons avancer sur des points qui peuvent vous tenir à coeur et qui pourront être le socle de notre entente

Nous pouvons commencer par la reconnaissance de nos territoires respectifs. Je crois que c'est un point qui ne souffre pas beaucoup de contestation. Je crois que nous sommes tout à fait d'accord pour dire que la frontière entre Genève et la Franche Comté se trouve au Col de la Faucille et que ledit col est sous le contrôle de la Franche-Comté, tant du point de vue militaire que judiciaire.

Sur ce point justement, je crois qu'un accord de coopération pour réduire le brigandage entre Saint-Claude et Genève sera le bienvenu. Par exemple en introduisant une équivalence des plaintes. Une plainte soumise à Genève pour ce type de délit sera automatiquement envoyée à la juridiction comtoise compétente tandis qu'une plainte déposée en FC pour la même raison sera transmise à Genève. Genève autant que la Comté pourront alors arréter les suspects qui, en toute état de cause, seront jugés uniquement par la Franche Comté car c'est elle qui possède l'autorité judiciaire sur le lieu du délit.

Concernant la condamnation du malfrat, si c'est Genève qui détient le coupable, le jugement comtois lui sera transmis et envoyé à Berne pour application. Si c'est la Franche Comté qui le détient, il va de soi que ce sont les procédures de chez vous qui s'appliqueront tout du long. La Loi comtoise s'apliquant pour ces faits, tant pour la condamnation que pour le jugement.

Qu'en pensez vous?

Citation :

Nous pouvons commencer par la reconnaissance de nos territoires respectifs. Je crois que c'est un point qui ne souffre pas beaucoup de contestation. Je crois que nous sommes tout à fait d'accord pour dire que la frontière entre Genève et la Franche Comté se trouve au Col de la Faucille et que ledit col est sous le contrôle de la Franche-Comté, tant du point de vue militaire que judiciaire.

Sur ce point comem vous le savez, aussi bien Genève que la Franche-Comté a toujours été d'accord. Le dit Col avait été acheté par la Franche-Comté à la Savoie. De plus, nous avons toujours reconnu la souveraineté de Genève sur les territoires qui lui appartiennent.

En clair, nous avons notre premier accord

Pour la coopération judiciaire, comme vous le savez surement, la Franche-Comté n'en fait plus officiellement. Les seules coopérations ont été dans le cadre de nos alliances. La FC vous a fait une fleur lors de vos pillages.

Néanmoins, il serait bien de trouver un cadre légal pour des demandes ponctuelles pour des affaires graves (prise de mairie, brigandage, autres?) et nous pourrions prendre votre procédure :
- une plainte acceptée chez vous ou chez nous serait acceptable
- le codex utilisé sera là où e contrevenant se fait prendre en procès. Exemple : brigandage d'un genevois mais plainte en FC, le brigand se trouve à Genève : il sera jugé à Genève suivant les lois de Genève
- les cours d'appel seront celle où a eu lieu le jugement

enfin c'est une idée comme une autre

La vice-chancelière avait eu vent de l'arrivée de l'ambassadeur de Franche-Comté. Aussi profita t'elle d'une nouvelle pause dans son emploi du temps pour aller l'accueillir.

Bonjour Excellence, je suis Dame Preciosaa, vice-chancelière de Genève. Bienvenue parmi nous, notre chancelier ne devrait plus tarder. J'espère que votre voyage ne fut point trop harassant.

Puis-je vous offrir un vin chaud ?



- En deuil de son frère et en colère..

Monsieur le Chancelier,

Elles se sont apaisées, déjà sous la direction diplomatique d'Izaac, et elles ne cherchent qu'à s'améliorer. Ce qui est sans doute la raison des propositions de Monsieur l'Ambassadeur Imladris céans.

Pour le moment, à part quelques manifestations de bonne volonté, rien d'officiel ne nous lie.

Excellence, je confirme les propos de messsire Vanitas. Nous n'avons pour le moment aucun texte nous liant malgré des bonnes volontés en terme de diplomatie et de justice.

Néanmoins, la FC souhaite aller de l'avant

Merci Sieur Vanitas pour vos renseignement. Genève aussi veut aller de l'avant en diplomatie avec la FC. Pourquoi ne pas commencer par un traité d'extradition?

Quand pensez-vous Excellence?