16 février 1460: Eireen VS. Antoine. : harcèlement et usure [EN COURS]

Philippe n'en revenait pas. C'était bien la première fois qu'il voyait un inculpé quitter une ville en ignorant complètement l'injonction d'un juge, et qu'on ne ferait que de lui demander gentiment de bien vouloir revenir, sinon, ben on l'attendrait ...

Ce gars était en train de se moquer ouvertement de la Justice de Genève. Et en plus, il n'était même pas parti en tant que sergent du guet, mais bien en tant que simple civil. Quelles qu'aient été les raisons de cette absence, bonnes ou mauvaises, elles allaient à l'encontre d'une décision de justice. Qu'on ne me fasse pas croire que d'autres que lui auraient pu partir à la rescousse de cette jeune femme en péril !

Pour l'heure, le Comte espérait bien qu'on inviterait Bigmamma à venir confirmer ou non qu'elle avait bien autorisé l'accusé à quitter la ville. Il en doutait fermement. Et il craignait déjà pour la malheureuse si cet ignoble vil sergent s'accaparait de sa personne. Il imaginait déjà Antoine forçant sa nouvelle victime à se dénuder afin qu'il puisse vérifier par lui-même qu'elle n'avait subi aucun mauvais traitement. Il n'aurait plus qu'à la rassurer en lui affirmant que le viol qui s'ensuivrait ne serait opéré que pour son bien car on ne la croirait jamais quand elle rentretrait à Genève. Et puis de toute manière, si elle venait à refuser, il suffirait qu'il la tue. Il aurait facile à faire croire que les soi-disant brigands l'auraient eux-même tuée.

Ce soir, Philippe prierait Deos de mettre fin aux tourments de l'accusé. Après tout, il l'avait prié d'occire la Reyne de France, et il avait été exhaussé ...

Philippe s'adossa au mur, posant les pieds sur le banc devant lui. Il ne pouvait pas s'empêcher de sourire en pensant à ce qui pourrait arriver dans les prochaines heures, les prochains jours, les prochains mois ...

- Mes propos sont modérés et réalistes monsieur Garwin. A un moment, lorsque l'on voit cet acharnement dont vous faites preuve ça en devient affligeant. Témoin ou pas témoin, j'ai suffisamment d'informations sur ce qu'a subi mon frère Michel.

Se tourne vers Eireen et la regarde bien en face aussi...

- J'ai fui toute conversation en taverne depuis que cette histoire a débuté... et je ne vois rien dans mes propos qui vous permettent de me juger de la sorte, surtout que vous vous teniez assez loin de Léo et moi... Les saletés de commérages que peuvent raconter les gens, très peu pour moi, même si malheureusement parfois j'en ai entendu avant de filer dans une autre taverne, et vous devriez savoir vous qui passez bien plus de temps que moi dans les auberges que je m'y rends très rarement. Alors je vous prierai de ne plus jamais dire de telles insanités sur ma personne. Apprenez à me connaître d'abord.

Le bras toujours tenu par Andaevinn, elle attendait impatiemment de sortir de ce lieu et ne comptait pas y remettre les pieds. A moins qu'il ne le lui demande. Si un seul échange de regards lui redonnait du courage à la tâche ardue, alors elle serait là, comme toujours.

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

La séance ayant été suspendue par M. le Juge, je ne crois pas que ce soit le lieu pour se chamailler sur différents points contestés. Je vous suggère à tous de continuer cette conversation soit dans le bureau du Juge soit dans le mien.

Dame Cameliane, quand à vous, vous avez manifestement troublé la quiétude de ce tribunal par vos chuchotements tout au long de ce procès ce qui est inconvenant à mon avis.

- C'est vrai que les pensées c'est mieux... la prochaine fois je penserai, pendant des heures et des heures...

Garwin a écrit:: La séance ayant été suspendue par M. le Juge, je ne crois pas que ce soit le lieu pour se chamailler sur différents points contestés. Je vous suggère à tous de continuer cette conversation soit dans le bureau du Juge soit dans le mien.

Léo se frotta les mains, le spectacle connaissait un nouveau rebondissement. Il dit à Océane:

Chic on a un nouveau rebondissement, un homme de pouvoir qui s'enferme avec une jeune femme dans son bureau, ça nous promet une belle suite. Dis, tu crois que c'est le juge l'assassin?
Au fait, est ce que tu serais libre pour m'accompagner le dimanche sur les marchés histoire de pratiquer des démonstrations du côté pratique du casque?

chez moi : conflans qualité particulière : sans inscription le : 18/02/2012

Le bruit du marteau résonna dans la salle

La séance était suspendus.. déclara le juge ..

A ces mots tout les gens se levèrent pour quitter la salle,
Elle préféra attendre un peu, trop de monde c’étaient lever en même temps, bloquant l’allée central,

Elle jeta un regard furtif a son frère , et ce dis que ce n’était ni le lieu, ni le moment, ni l’heure pour avoir des réponses a ses questions,
La déception ce lisais sur son visage,
elle avait du mal a cacher ses émotions..
Elle lui en voulait de l’avoir abandonné … d’une certaine manière …
Le silence, c’était installer entre eux, rien que le silence,
À croire qu’il avait du mal a digéré son existence,
Elle en voulait au groupe aussi …oui elle c’était attacher a son groupe, en quelques jours plus rien, la solitude,

Il fallait ce reprendre, chasser ses idées noire au plus vite,
elle était là pour Eir ,il fallait faire bonne mine .

elle afficha un sourire sur son visage avant de retrouver son amie

Elle finit par ce lever et rejoindre Eire en pleine discutions avec une personne
Elle attendit un peu a l'écart qu’elle eu finis pour la rejoindre.

Lui fit une bise et la serra dans ses bras pour la réconforter
Toute cette épreuve pour que au final se soit suspendus, quel injustice ..**pensa t'elle **

Bonjour Eir, comment vas-tu ?
Pas trop déçus que la séance soit suspendue,
tu crois qu’il va revenir Antoine ?

Sortons prendre l’air et si tu veux nous pourions allez dans une auberge boire un verre de vin chaud ou une bonne bière, et nous restaurer,
Tu fais peine a voire, tu es si maigre …

Monsieur le Juge, Antoine m'a écrit. Il souhaiterait que le procès se déroule sans lui et Monsieur le Procureur semble aussi le vouloir. Je répondrai donc aux questions que l'on pourrait poser à Antoine, quitte à dire que je dois lui écrire pour avoir la réponse.

Invité

J’avais atteint la sortie du tribunal lorsque je poussai un immense soupire, me reculant jusqu'à ce que mon dos touche l’une des parois du muret. Ma tête s’adossa également, je secouai discrètement ma frimousse .. je n’en revenais tout simplement pas. Je glissai mes mains finement contre mon visage pour tenter de me réveiller, ce ne pouvait être que le fruit pourri d’un affreux cauchemar qui ne finissait tout simplement pas.

Une voix qui ne m’était pas inconnu vint me sortir de ma torpeur. Je rouvris les yeux doucement pour apercevoir le visage de Clelia. Je répondis à sa bise en lui en tendant une sur la joue puis la serrai dans mes bras à mon tour.

'' Bonjour Eir, comment vas-tu ? ''

- Clelia si tu savais le cauchemar que je vis en ce moment .. je suis contente que tu sois venu.

'' Pas trop déçus que la séance soit suspendue,
tu crois qu’il va revenir Antoine ? ''

Je l’a regardai un instant, un faible sourire au visage, les yeux emplis de points d’interrogation tant je ne comprenais plus rien à ce tribunal.

- Déçu ? Non, je ne fus pas déçu par le fait qu’on avait suspendu la séance mais par toute les contradiction qui s’exposai depuis le début de ce procès. Rien de rien de tout ce qu’avait énoncé le procureur ou le juge au début n’était respecté, ni par l’accusé ou ni par d’autres. Si eux aimaient à faire rire d’eux ainsi et à faire passer le tribunal de notre République pour une Cour de Justice inconstante et inapte à se faire respecter et qui avait plus l'air d'une risé zoologique.. que pouvais-je y faire ?! Pour te dire vrai, le mot déçu est bien faible ! Je me sens davantage berné, trompé, leurré .. tu peux aisément ajouter tout les autres sentiments se rattachant à l’un ou l’autre de ses mots ..

'' Sortons prendre l’air et si tu veux nous pourions allez dans une auberge boire un verre de vin chaud ou une bonne bière, et nous restaurer,
Tu fais peine a voire, tu es si maigre …. ''

- Je sors si peu maintenant .. Je baissai les yeux doucement. Je voudrais tellement que mon petit chevalier soit là .. , de murmurer faiblement comme pour moi même.Je poussai un petit soupir et posai mes prunelles sur les siennes en acquiesçant doucement de la tête. Tu as sans doute raison, je dois faire un effort et recommencer à sortir un peu au lieu de m’enfermer ainsi. Cet endroit n’a rien de rassurant ou ni même de cohérent ..

Je glissai un bras autour de celui de mon amie afin de sortir de ce lieu le temps qu'on puisse se restaurer.

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

J'y pensais justement, M. le Juge. Le procès peut très bien se dérouler en l'absence du principal suspect, surtout que celui-ci le souhaite par l'entremise de son avocat, Messire Freng.

Nous avons déjà beaucoup d'éléments en notre possession, je crois qu'il serait temps de laisser la parole aux avocats des différentes parties, à moins que certains témoins n'aient pas été entendus, et dans ce cas, qu'elles se manifestent très rapidemment.

Par contre, je pense qu'une requalification générale des faits doit être effectuée afin de correspondre au mieux à nos lois en vigueur. Je suggère, Eireen contre Antoine : escroquerie, crime et trouble à l'ordre public.

Je vous remercie, M. le Juge.

Reprofitant d'une suspension de séance pour se mettre sur le péron du tribunal avec ses friandises a la chataigne et au chocolat

Palpapal Palpapal qui veut des Palpapal

deux pour le prix de trois vous le regretterez pas

Palpapal Palpapl................y as qu'a lui qu'sa fait du mal........Palpapal Palpapal..........

Freng sentait enfin qu'il allait devoir agir.

Parfait! il prit donc ses notes et les relut avec attention. Il allait falloir tout dire et bien le dire.

Invité

Gale commençais a en avoir plus qu’assez de traîner au tribunal, ont le convoqua, mais personne pour lui demander de prendre la parole. Il se disait que le procès prenait une drôle de tournure. Ont pouvait même commencer a croire a du favoritisme a la longue. Un procureur qui .. même pas foutu de répondre a ses missives. Un greffier qui ont le voit de suite a un idée déjà préétabli pour l’ accusé. Un juge qui tente par tout les moyens de mettre de l’ordre dans la salle. Sans oublier deux ou trois pauvres moineaux perdu dans la salle a chuchoter sans arrêt de n’importe quoi. Une vrai foire quoi. Et sans oublier l’accusé qui lui c’était pousser pour un sauvetage… Oh mais qu’elle bravoure, ont pourrait même dire qu’il cherche a bien paraître du coup.

Gale avait la tête complètement vide de tout a force de regarder ce cirque. Voilà pourquoi il ne reviendrait pas a Genève. C’est un foutoir et un cirque.. Il salua gentiment Cleilia et Eir.. Le moment n’était certes pas au retrouvaille, encore moins dans un cette foire.

Il resta donc la un instant, sortant plume et parchemin et écrivit une missive a l’avocat de Eir. Déposant quelques mots en guise de déposition.

Citation :

Monsieur le Juge, Monsieur le Procureur, Messieurs les avocat. Je vous parle de par cette missive, étant depuis trop longtemps a attendre que l’ont m’appelle, je ne puis rester d’avantage.

Je vous raconterai les faits que je connais, et par le fait même quelques événements qui pourront venir appuyer les dires de Eireen. Commençons par le début. En fait, tout commença tranquillement , quand moi et Eireen avons fait la connaissance du Sieur Antoine. Un homme qui au début se voulait amical bien entendu. Chaque soir, nous trouvions a la taverne Municipale , la ou travaillais Eireen comme tavernière. Avec le fil du temps, le Sieur Antoine commençais a se faire insistant envers Eireen, lui laissant parfois sous entendre qu’il aimerait bien l’avoir comme maîtresse.

Le voyant a ce moment sans offense et mauvaise foie, nous n’en portions guère rigueur. Par contre, plus les jours avancèrent et plus il se faisait insistant, allant même jusqu’ a lui poser quelques baiser sur la joue.. lui permettant ainsi de se rapprocher d’elle d’avantage. Eireen me faisait souvent la confidence qu’elle ne souhaitait aucunement voir une relation naître avec le Sieur Antoine. Enfin bref, les jours continuèrent , et la même histoire se répétait. Chaque soir, une fois sa femme Bloudas partis au pieux pour la nuit, il nous rejoignait moi et Eireen. S ‘empressant sans attendre de lui voler une bise et ainsi au fur et a mesure se rapprocher encore et encore. Se faisant des plus insistant. Un jour arriva, ou il la força même a prendre place sur ses genoux. Voyant a ce moment que Eireen ne souhaitait aucunement prendre place sur le Sieur.. Et le voyant qu’il insistait. Je me mis de travers de sont chemin, le giflant au visage en guise d’avertissement, c’est que se soir la, était mon dernier a Genf.

Même sa femme Dame Bloudas disait se méfier de Eireen, et le Sieur Antoine disait a sa femme et a qui voulait l’entendre qu’elle ne devait pas se méfier de Eireen.. mais bien de lui en l’occurrence, Sieur Antoine lui même. Il alla même jusqu'à dire un jour et ce, devant moi, qu’il la violerait bien, nous parlons d’ici de Eireen . Lui disant même qu’elle pourrait porter plainte, mais que jamais sa plainte ne serait prise en considération, disant qu’il la rejetterait parce qu’il s’occupait des plaintes personnellement et qu’il était le Sergent de police.
Ce que je trouvai un abus de pouvoir flagrant.

Bref, chaque soir jusqu'à mon départ de Geneve, ce fut moi qui accompagna Eireen jusqu'à la porte de sa demeure, m’assurant ainsi qu’elle se rendait en toute sécurité. Enfin bref, je vous avouerai que depuis ce jour, j’ai pris en mépris le Sieur Antoine, abuser ainsi d’une innocence fragile. Et en ce qui concerne ce prêt, je vous dirai qu’avoir encore été a Geneve, rien de toute cette histoire de prêt d’argent ne serait arriver. Surtout en voyant l’absurdité des intérêts encouru. L’ont ma appris une chose.. C’est que les Genevois se devaient de s’aider mutuellement sans demande e retour. Ce que j’aurais fait volontiers pour Eireen, ou pour quiconque se trouverait dans le besoin.

Enfin, voilà ce que j’ai a dire sur ce propos, si vous avez des questions quelconque a mon encontre, je vous y répondrai sans faille.

Bien a vous
Galehaut

Si vous m'en donnez le temps, je vais mettre au point quelques questions.

Je compte commencer les contre-interrogatoires et ensuite je risque d'être fort long afin de répondre aux divers éléments soulevés jusque là, de citer abondement les propos des uns et des autres.

Sylphael, entra le plus discrètement possible dans la salle du tribunal, profitant de sa petite taille et de ce qui ressemble a une cohue pour ce placer près du siège ou ce replacera eireen quand elle reviendra.

Domenja se glissa dans la salle, un peu gênée de se présenter aussi tardivement. Les évènements s'étaient succédés et elle n'avait pu se rendre sur les lieux auparavant. Cherchant Eireen du regard elle espérait pouvoir s'excuser de vive voix.

chez moi : Valence qualité particulière : aucune inscription le : 16/03/2012

La brune avait enfin retrouvé son berger mais pourtant ses esprits n'étaient toujours pas clairs.
Elle savait qu'une personne dans le Royaume avait besoin de son soutient. SulfurA s'empressa de monter sur sa monture pour galoper jusqu'à Genève. Son chemin laissait une mêlée de poussière de jours comme de nuits.

Enfin, la sulfureuse arriva au seuil de la ville. A peine foula t elle le territoire que les souvenirs de son séjour lui revinrent en mémoire comme si c'était hier. Elle descendit de sa monture et alla l'attacher près d'un abreuvoir. Après lui avoir caressé la crinière, son regard dévia sur le paysage qqui s'offrait à elle. Un voile ténébreux s'immisca dans ses deux prunelles ébènes. La tumultueuse savait pourquoi elle était là comme elle savait fort bien qu'il fallait qu'elle garde son calme chose quasi impossible. Elle espérait voir Gale dans la salle, lui sûrement qu'il saurait atténuer son tempérement.

La teigne de Valence était comme une boule de nerfs prête à exploser à tout moment. Etait ce une bonne idée qu'elle vienne témoigner en ce jour ? Qu'importait, elle s'en moquait au moins, si elle lui sauterait au cou pour l'écorcher vif cet Antoine, elle se serait défouler et auraitmis un terme à ce procès qui n'en finissait pas. Mais il fallait faire montre de diplomatie.

Elle serra les poings avant de pénétrer l'enceinte du Tribunal. La brune était en retard et elle ne se gêna pas pour faire une entrée fracassante gardant son Esperanzia contre elle et chassant les gardes qui voulaient l'en débarrasser. Puis, elle balaya la salle des yeux. La brune écouta soigneusement les dires de tout un chacun. Elle se retint de crier comme une furie en entend Les propos d'Antoine qui s'était défilé comme une... lopette ! Ensuite, une certaine Caméliane se plaiganit de certains mots de son amie, Eireen. SulfurA secoua la tête elle avait plus qu'assez et se leva pour sortir prendre l'air.

A son retour, elle s'apprêta à reprendre sa place quand un larbin de premier ordre la prévint que la séance était levée. La sulfureuse le regarda sans une once de sympathie et dévia ses yeux vers la salle. Puis sans demander so reste elle s'écria :

Heyyyy mais vous faites quoi ?!! Je veux témoigner je n'ai pas traverser tout le royaume pour que vous roupillez ! Alors permettez moi de me montrer aigrie mais je crois que la plaignante aimerait en finir une bonne fois pour toute avec cette histoire ! Sur ce, Monsieur le Procureur veuillez bien s'il vous plait reprendre la séance pour que je puisse témoigner!

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

Etant donné, M. le Juge, que le prévenu Antoine s'est volontairement enfui de Genève, et qu'il n'est pas réaparu comme il nous l'avait fait entendre, étant donné également que sa fuite ne devait être en raison de son assignation à résidence et nous reviendrons suivant votre accord sur ce point concernant certaines responsabilités, étant donné enfin qu'une personne inculpée doit se présenter dans les 48 heures, je vous demande M. le Juge à ce que ce procès reprenne, le sieur Antoine étant représenté par son avocat.

Invité

Il s’était écoulé un certain laps de temps entre la suspension de la séance et lorsque je revins à la salle du tribunal. J’avais pris temps de me détendre un peu pour chasser de mon esprit toutes ces émotions par lesquelles j’étais passé en travers ce procès. Et puis, cela faisait du bien de pouvoir enfin manger un bon repas soutenant, rien n’égalait la viande du guerrier Genevois que l’on retrouvait à la taverne de la Part du Lion.

Longeant les murs de l’établissement jusqu’à la salle, glissant une main contre les murs de pierre, un peu distraire, le pas nonchalant, je parviens enfin à me résoudre à entrer. Je poussai un petit soupir discret, avançant jusque là ou j’étais assise, non loin de mon avocat. Ce ne fut que lorsque je passai les bancs destinés au public que j’aperçu une petite silhouette en particulier. Certains autres témoins étaient demeurés présents, je leur adressai un sourire discret puis mon regard dévia inévitablement sur mon petit chevalier. C’est à la hâte que je troquai ma place occupé avant la suspension pour aller m’asseoir à ses côtés. Quel soulagement !

Je glissai une main discrète en la sienne, empreint d’un apaisement inégalable, un sourire serein se posa ensuite sur Gabriel. Je demeurai donc ainsi, en silence, attendant la suite, cela finirais bien par finir un jour. Et si non, si tout du moins je ne pouvais avoir justice en ce tribunal, je savais où trouver la paix intérieure, et c’est tout ce qui comptait.

chez moi : conflans qualité particulière : sans inscription le : 18/02/2012

elle emboita le pas a Eir ,
regardant la salle qui c'était de nouveau remplis ,
elle regagna les bancs des témoins et attendit son tour ,espérant que cette affaire ce termine au plus vite ..

Freng était bien content de a tournure que prenait les événements. Il s'assit donc avec un petit air content de lui. Sa liasse de papiers avaient pris une kyrielle de questions en plus des remarques qu'il pensait faire. Il lui restait encore à ordonner son plaidoyer et l'affaire serait au mieux de ses capacités et des circonstances. Il commençait à penser sérieusement que la victoire était proche. Mais gare au coups de théâtre!

Antoine revenais, il avait mis sa plus belle tenue il avait légèrement maigris, sa mine fatiguer par de longues journées de marche, une blessure au ventre, il avait serré son bandage pour pas que l'on ne puisse la voir, il tenait en main, un sac d'un poids certain, fermer par une cordelette. Il s'approcha du juge présent dans la salle et déposa le sac devant lui, il le regarde dans les yeux...

Voici, Monsieur le juge, la preuve que le sieur Arnaut ne présente plus de danger pour qui que ce soit, je l'accuse d'avoir frappé, violé, séquestré, enlevé et menacé damoiselle Opaline, je l'accuse d'avoir tenté de me tuer au moins une fois.

Je me remets à la justice de moi-même, je la prie de me pardonner pour cette absence qui me semblait largement justifier.

Nous pouvons, je le pense, reprendre le procès en cours...

Antoine regarda le juge, craignant que s'ajoute le meurtre à la liste des accusions, ce qui en ferait enfin une de vraie...

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

M. le Juge,

Le fait de fuir d'un tribunal est une circonstance agravante concernant le sieur Antoine. Qui plus est, dans le dessein d'éliminer un homme sans preuve flagrante.

La justice des hommes possèdent ses règles, règles qui ont été transgressées par le sieur Antoine.

Je dépose ce jour une demande d'inculpation du sieur Antoine pour crime et trahison dont vous voudrez bien prendre connaissance.

Sembre demanda la parole et se leva.

Monsieur le Juge, Monsieur le Procureur.

Au nom de ma cliente, je me félicite que le Sieur Antoine reprenne sa place au tribunal et que ce procès reprenne. Pour ce qui est d'un éventuel procès pour crime et trahison, il ne concerne pas ma cliente. Je pense être son interprète en souhaitant qu'une audience pour trahison ne vienne retarder la présente instance.

Il me semble, Monsieur le Procureur que si vous tenez cette fuite pour une circonstance aggravante des délits et crimes commis à l'encontre de Dame Eireen ou une manoeuvre dilatoire, vous ne puissiez d'un autre côté réclamer l'ouverture d'un autre procès.

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

Messire SembreEnDevant,

Ne vous inquiétez pas, j'avais convenu que cette nouvelle demande d'inculpation concernant le sieur Antoine fasse l'objet d'un autre procès sans lien apparent avec celui-ci.

Par contre, le fait de s'enfuir du tribunal est une circonstance aggravante qui ne plaide pas en faveur du sieur Antoine dans ce procès en cours

Monsieur le Juge ...

Enfin, je sais que ce n'est pas vraiment ma place, mais ... et bien, voilà, à quoi sert la Justice ?

Si c'est juste à punir, sans plus, à exercer une juste vengeance pour expier la faute ... et bien, soit, mais à quoi bon ? La vengeance a quelque chose de vain, une chose inaboutie qui n'assouvit pas vraiment celui qui l'exerce, et qui meurtrit celui qui la subit, qui cherchera une retaliation.

Je veux croire que la Justice est plus. Que la Justice permet à celui à qui l'on a causé du tort d'être réintégré dans ses droits et dans sa réputation, d'être soigné de ses blessures du corps et de l'âme, et à celui qui a fauté de réparer ce qu'il a fait, si cela peut être réparé, d'expier sa faute, non pas comme fin d'expiation en soi, mais pour pouvoir ensuite réintégrer la communauté et vivre avec le respect mutuel retrouvé de ceux qui l'ont jugé et de ceux auxquels il a causé dommage ou torts.

Antoine est revenu et s'est présenté spontanément ici. Il est revenu non pas après avoir fui, mais après avoir désobéi, certes, pour accomplir une cause plus grande qu'expier une faute, celle de sauver une personne, un genevoise, l'une d'entre nous, ce qu'aucun d'entre nous ici présent n'a eu le courage d'accomplir, ou d'accomplir jusqu'au bout, ce pourquoi nous devrions avoir honte.

Je veux son départ pour cette quête et son retour pour preuves de sa foi en Genève et son désir d'y retrouver une place, respectable et honorable.

Je veux en cela voir non pas une aggravation ou une atténuation de sa faute, mais un début de cette fin ultime de la Justice de permettre à chacun, victime et fautif, de retrouver une manière de vivre ensemble dans notre Cité.

Si je suis greffier de Justice, c'est surtout pour participer à cela, et pas seulement pour le plaisir d'écrire des petits messages à tous.

Si ce n'est pas cette Justice qui est poursuivie, et bien, je ne pense pas avoir vraiment ma place ici.

Ce n'est pas une menace, mais juste ... et bien, une manière de préciser ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons, et mesurer la portées de nos actes et de nos paroles à chacun à l'aune de cette fin.

...

Euh ...

Enfin, voilà.

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