16 février 1460: Eireen VS. Antoine. : harcèlement et usure [EN COURS]

La pauvre Océ n'en avait pas mené bien large.
Le casque salvateur, moultitâches, avait bien remplit son office et se retrouvait sous le banc, prêt pour un usage ultérieur.

Tout petit murmure à l'oreille de son ami, totalement inaudible, à se demander d'ailleurs si Léo l'entendait...

- Léo... tu rajoutera à ta longue liste d'usages pour tes casques "réceptacle à nausées, léger, ne gardant pas l'odeur comme le bois, facile à laver, alliage ne rouillant point"... tu feras fureur auprès de certaines femmes...

Un petit coucou du bout des doigts à sa Océ, sourire aux lèvres...

Puis regarde un peu tout le monde, les voit penser, parfois tellement fort qu'ils doivent s'imaginer être entendus...

Ecoute les témoins, surprend un mensonge dans la bouche de l'un d'eux...

Se penche à nouveau, hésite...

- Léo... je crois que ce procès n'est qu'une... une manière de... Je crois que je vais sortir...

Je remercie Messire Guillaume de son témoignage et après d'éventuelles questions de la procure, du Juge et de mon confrère Freng, la défense demande à Dame Phonya et Messire Noa d'apporter, s'ils le souhaitent, leur témoignage.

Je poserai mes questions quand ce sera mon tour de parler.

loquace inscription le : 27/11/2007

En entendant son nom, Phonya se leva et réfléchit soigneusement aux mots qu'elle allait employer.
Puis elle se lança.

Ce jour là, j'attendais Dioscoride dans la taverne de Barkus, quand Eireen est entrée.
Elle était pâle et avait vraiment mauvaise mine. Son sourire était éteint alors que quelques jours avant je l'avais croisée à St Claude où elle resplendissait de joie de vivre.
Inquiète je lui ai demandé comment elle allait, pensant à un retour mouvementé de Franche Comté.
Il a fallu que j'insiste, Eireen ne voulant pas se livrer.
C'est là qu'elle m'a expliqué le prêt souscrit auprès d'Antoine.
Je suis tombée des nues.
Antoine , le représentant de la Police Genevoise était un arnaqueur ...
De belles paroles, de l'argent facile ... Et Eireen naïve était tombée dans le piège.
Je n'ai que peu croisé Antoine, mais sa familiarité m'avait déplue.
Sa manière de prendre ma joue comme un endroit où poser ses lèvres sans mon consentement, avait pour effet de le considérer comme un irrespectueux.
je lui ai d'ailleurs dit que cela me déplaisait... depuis il ne s'y est plus risqué.

Pour revenir à ce qui vous intéresse, ce jour-là, Eireen m'a avouée ne plus se nourrir convenablement, que la date de remboursement approchait à grand pas et qu'elle ne savait que faire pour en venir à bout.
Je lui ai prêté quelques écus pour qu'elle puisse au moins rembourser un peu de sa dette ou se nourrir un peu mieux.
Elle me les a remboursés moins de deux semaines plus tard.

Phonya posa ses yeux sur Eireen et lui adressa un léger sourire.

Elle n'allait vraiment pas bien, mais elle ne s'est pas plainte.
Elle était triste et découragée, ne sachant comment s'en sortir.

Le regard gris revint vers le juge et le procureur.
Nous sommes Genevois.
Nous ne sommes pas nés pour profiter d'un moment de faiblesse d'un de nos concitoyens.
Antoine l'a oublié, avide de richesses rapidement gagnées sous couvert de sa position au conseil.
Quelque soit le jugement rendu... Il a perdu ma confiance et celles de nombreux autres citoyens.

Sentence inutile dans ce lieu, elle le savait, mais au moins Antoine l'avait entendue.
Elle s'éloigna pour laisser la place aux suivants.

Philippe était revenu dans la salle, seul. Sa compagne s'était en effet absentée pour quelques jours. Il était arrivé juste à temps pour entendre Phonya prendre la parole, et était également loin d'être malheureux de l'avoir entendue parler et dire, ou plutôt rappeler, ce qui devrait être une manière de vivre "citoyenne". Phonya en restait à ses yeux le plus bel exemple.

Philippe laissa son regard se poser sur l'accusé. Il se demandait si ... Cet individu pourrait-il être habité par certains sentiments auxquel il pensait ?

Philippe opina du chef lorsqu'il croisa le regard du témoin ...

chez moi : conflans qualité particulière : sans inscription le : 18/02/2012

a l'appel de son nom ,elle ce leva et s'approcha du banc des temoins ,
lles retrouvaille avec Eir pendant la pause avait été trop court ,
elle esperait la revoir plus tard ...
elle prit place ,en saluant discrétement son frére qu'elle n'avait pas vue depuis longtemps ...
elle ecouta Dame Phonya finir son récit ..

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

M. le Juge,

Sans autorisation préalable malgré mes nombreux pigeons, le sieur Antoine s'est volatilisé du côté de St Claude alors que celui-ci était assigné à résidence.

Je considère cet état de fait comme un délit de fuite et demande la révocation immédiate de ce sieur du poste de Sergent du Guet.

Tappant du marteau sur la table:

- Procès suspendu jusqu'au retour volontaire ou jusqu'a l'arrestation de l'accusé.

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

M. le Greffier,

Mon principal suspect, le sergent Antoine, vient de s'enfuir de Genève à la recherche du sieur Arnaut_ et de Dame Opaline, sans aucune autorisation officielle, ce qui constitue une faute grave et un délit de fuite.

Le sieur Antoine étant supendu de ses fonctions de sergent du guet jusqu'au verdict, il redevient ainsi un simple genevois.

Je vous prierais de lui envoyer un pigeon afin de l'avertir qu'il agit en toute illégalité et que sa fuite pourrait être considéré comme un aveu. Seule possibilité pour lui, revenir sur Genève rapidement avant qu'il ne soit trop tard.

M. le Greffier, si vous avez d'autres idées intéressantes à soumettre concernant la possible arrestation du sieur Antoine, je vous remercie de nous en faire part.

Invité

Quelques très fins sifflements me titillèrent les oreilles encore et encore. Je ne pu faire autrement que de me demander d’où ces bruits presqu’imperceptible provinrent. Il y en avait de ceux qui avaient un respect pour le déroulement en cours, d’autres qui, on ne su trop pourquoi ils étaient là, mais qui sans doute n’avaient rien de mieux à faire au lieu de se contenter de leur petit pain en bonheur du matin. Il fallait nécessairement qu’ils aillent se poser le bout du nez à quelque part où ils pouvaient se satisfaire en persiflages du jour.

L’Avoyer vint de terminer son témoignage, Maitre Sembre appela maintenant Guillaume et Noa à la barre. Comme cela faisait un certain moment que je n’eu revu ce Franc-Comtois. Je pu aisément me souvenir encore de la première fois qu'il était arrivé en notre Canton, blessé. Et Guillaume, la dernière fois que nous nous étions aperçu .. ce fut .. ce fut .. humm depuis trop longtemps déjà. Définitivement j’aurai fort bien aimé les revoir en toutes autres circonstances. Nul doute que meilleures occasions allaient venir prochainement pour que je puisse discuter un peu avec eux.

J’écoutai donc la suite, attentive à ce qui pu se dire au devant, faisant abstraction de ces sifflements importunant et inadéquat pour le lieu. - Car parfois il vaut mieux trop penser que de trop parler – Je vis Gabriel qui vint de prendre place dans le ''box'' des témoins. Un sourire un peu mal à l’aise s’afficha à ma frimousse, des yeux de biches qui eurent l’air de dire : ''Pardon de ne pas vous en avoir parler avant .. la honte, le malaise, le désarrois.'' Avec Gabriel je n’avais pas toujours besoin de parler, il aurait compris bien souvent malgré mes silences, mes sentiments ou expressions refoulées. Mais depuis ces deux mois de calvaire, je m'étais attelée en silence forcé. Qui aurait pu se douter de mes efforts pour conserver mon sourire malgré tout ?!

Vint le tour de Phonya ensuite de s’exprimer, mes mains se trouvèrent toujours bien sagement posés sur mes genoux, et malgré tout l’inconfort ressenti depuis le début, je demeurai assise droite, me concentrant sur ce qu’elle exprima. Je répondis à son sourire tout aussi vaporeusement lorsqu’il se posa sur moi, il fut bien vrai que j’eus toujours évité au mieux de confier tout cela. Ce n'était pas vraiment le genre de choses qu’on avait envie de crier sur les toits ..

Clelia s’avança ensuite jusqu’aux bancs des témoins, je surpris une salutation discrète sur son frère, je ne pu faire autrement que de lui adressai un regard sensible. Puis soudainement, je sursautai légèrement de sur mon banc, la voix du procureur me sortis de ma brève torpeur. Un deuxième saut, plus prononcé cette fois ci, eut raison de moi lorsque le marteau du juge cogna contre le bois. Procès suspendu.. ca voulu dire que je pourrai un peu mieux respirer et me détendre en attendant ?! De l’eau .. humm .. oui, vite de l’eau, ca me fera du bien ca !

Citation :: Antoine,

Reviens. Nous avons les mêmes à la maison. Des gens à enfermer.

Si tu poursuis sans autorisation du juge, tu te condamnes.

Si tu poursuis sans autorisation de Genève et de la Franche Comté, tu risques de provoquer une guerre entre Genève et la Franche Comté.

Bref, si tu poursuis, tu provoqueras une catastrophe, pour toi et pour nous tous.

Donc, reviens. Nous allons devoir organiser le sauvetage d'Opaline sur plus de distance.

Garwin t'envoie tous ses compliments. Il parait que tu es révoqué de tes fonctions aussi. Je n'ai pas encore vu la décision de John à cet égard, mais, bon, voilà.

Et le Juge Andaevinn te commande de revenir.

Donc, reviens.

A tout bientôt !

Cordialement,

Iskander
Greffier de Justice au tribunal cantonal de Genève

Et de récupérer enfin un pigeon égaré ... envoyé tôt ce matin.

antoine a écrit:: Bonjour,

Messire le greffier, pourriez-vous faire parvenir cette lettre compte rendu de mon voyage, car je suis parti, avant que le juge ne prenne de décision, je ne pouvais perdre plus de temps, il en va, de la vie d'une femme.

Premier jour de recherche hors Genève, je suis arrivé a Saint-Claude, j'ai commencé par contacter le bourgmestre de la ville, afin de lui demander aide, celui si, ne peut apparemment, pas faire grand-chose, mais il ma demandé de lui prêter le portait que j'avais pris soin de faire, afin de le copier et l'afficher dans sa ville, dans le cas ou de bonne gens le verraient. Il s'est aussi proposé de m'envoyer un courrier dans le cas où il aurait des informations, sinon des gens m'affirme l'avoir vu rôder hors de la ville hier.

Je suis donc sur la bonne piste et cela confirme les dire que j'avais entendue a Genève, par contre, aucune trace d'opaline, j'espère qu'il ne l'aura pas déjà tué. Je me dirige maintenant vers Poligny, n'étant pas resté a Saint-Claude, comme je l'imaginais, je me hâte de rejoindre la prochaine ville en espérant qu'il y fasse une halte, se dont je doute.

Je prends soin de préciser que je fais cela en tant qu'ami et citoyen et nom dans le cadre des fonctions de sergent de guet, bien que j'avoue volontiers que je souhaite ramener messire Arnaut a Genève, afin qu'il y soit jugé.

Je vous tiendrais au courant régulièrement

Bien a vousAntoine.

Tout était dit.

Le glas du marteau sur la table jugesque sonna l'heure de se lever.
Elle ramassa son petit panier, fit une bise à Léo, lui murmura quelques mots à l'oreille.
Il semblait un peu endormi, l'estomac repu, contenté.

Puis elle s'approcha d'Andaevinn et l'invita à aller souper au village, dans une auberge qui annonçait des mets jamais vus, goutés ou essayés. Inventifs !

- Tenté Vostre Grasce ? Allons faire ripaille de plats de folie se terminant par un dessert haut en couleur ? J'ai quelques idées de ce que je compte demander...

Petit sourire, mi figue, mi raisin, mais tout en miel...

Bon, puisque c'était suspendu ... il faudrait reprendre quand cela ne serait plus.

Si Opaline revenait, Antoine reviendrait.

C'était si simple en somme que c'en était déconcertant.

Monsieur le Juge, s'il n'y a plus rien pour votre service, je vais disposer jusqu'à la reprise de l'audience, avec votre permission.

Andaevinn se leva, rangea son petit désordre, et regarda ceux qui restaient...

- Vous pouvez disposer. Nous recommencerons dès que l'accusé sera revenu.

Puis, rejoignant caméliane et la prenant par le bras:

- Excellente idée.Je vous suis. Une envie de roti de sauterelles?

Et il fit un grand sourire...

Je souris et lui tendis la main.

Jusqu'à l'heure de vous revoir donc. Prenez soin de la ville jusque là, si vous voulez bien.

Se retournant pour serrer la main d'Iskander:

- Merci Huissier, vous fûtes parfait! Et c'est peu dire!

C'était avec grand plaisir, Monsieur le juge. Vraiment. J'ai beaucoup aimé travailler avec vous.

- Et de phoque farci à la salsepareille... Allons-y ! A bientôt Isk !

Lui rendant son sourire, l'embarque, ou se laisse embarquer en fait, pour une soirée reposante. Quoique...

Avant que les gens ne quittent la salle, le pigeon se posa devant le greffier
(écris sur le dos du même parchemin)

Citation :: Je préfère me condamner, que d'ignorer les souffrances d'un des miens.

La vie d'une personne est en jeu, je continue mes recherches, je contacte les autorités de Saint-Claude, en les prévenant, faites-en de même en leur spécifiant que vous me considérez comme fugitif, cela évitera les guerres.

Pour le moment mes contacte avec les bourgs sont très bons, mais je n'agis pas en temps que Helvète, ni en temps que Genevois, si la franche-comté à un soucis avec mes actions, ce ne sera pas Genève qui sera remis en cause.

Bien, pour ma révocation, dite a messire Garwin, qu'il se trouve un autre sergent du guet. Dite a messire Garwin, que je ne sers pas une justice qui ne fait pas tout pour aider et défendre son peuple, quand bien même opaline et une catin, je ne suis et ne serais pas l'homme qui l'aura laissé tomber.

Demande pardon de ma part a messire Andaevinn, mais je vais mettre quelque jour à revenir, car je ne reviendrais qu'une fois opaline en sécurité. Dite a notre juge, que je lui donne ma parole d'helvètes, de revenir, le plus rapidement que je le puisse après ma mission finie.

Dite a messire Andaevinn, Qu'Arnaut, a fait du mal...
A Lauralou, en la trompant
A Opaline, pour les fait connu. Sois : séquestration ; viole ; blessure ; menace ; enlèvement
A Liberty, votre soeur messire le greffier, en la trompant le jour même de son mariage et en l'amenant a fuir pour je ne sais quelle raison.
Et qu'il a tenté de s'en prendre à MA femme, Bloudas.

Alors, moi, on me retire mes droits, parce que UNE femme se plaint et on laisse filer cet homme, qui a commit les pires crimes....

Antoine.

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

M. le Juge,

Je fais suite au pigeon de Messire Antoine.

Comme que je l'avais prévu, cet individu pourrait mettre un certain temps à revenir. Donc voilà ce que je propose :

Nous avons déjà eu beaucoup de témoignages ici et là et j'estime qu'une reprise d'audience, en l'absence du prévenu, est conforme aux lois Helvètes et dois donc reprendre.

Je suis surpris quand même par le silence de son avocat qui ne s'est guère exprimé en cette cour.

D'autre part, M. le Juge, je pense que l'arrestation du sieur Antoine doit aussi se faire comme vous l'aviez précisé auparavant et que celui-ci soit ramené en cette cour, menotté et enchaîné.

Se retourne lentement vers Garwin après l'avoir entendu...

- Alors... un homme va sauver une femme et on continu son procès malgré tout alors que l'autre fois un autre avait attenté à la vie d'un frère helvète et son procès fut suspendu parce qu'il s'était rendu chez les moines pour éviter ledit procès ? Mais quelle honte ! Laissez donc Antoine ramener Opaline au lieu de lui mettre des bâtons dans les roues ! Vous me faites penser à cette race de chien, les roquets, qui ne desserrent pas la mâchoires tant qu'ils sont encore en vie. Deux poids deux mesures ? Justice... justice... Injustice plutôt ! Il n'a pas fuit puisque j'ai entendu dire que Bm lui donnait l'aval pour ramener la jeune femme, qui est en danger de mort ! Il a promis de revenir, faites-lui confiance, il sera là dès qu'il le pourra.

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

Ecoutez, ce qui se passe est une affaire personnelle entre Antoine et Arnaut et nous n'avons eu aucune preuve tangible de l'enlèvement d'Opaline si ce n'est des propos d'Antoine.

Je vous rapelle que le sieur Antoine est poursuivi actuellement pour des faits du même acabit et je ne saurais que prôner une certaine prudence à son égard.

Dame Bigmamma pourvoit à son remplacement en tant que sergent du guet, étant donné que le sieur Antoine est suspendu de ses fonctions jusqu'à l'énoncé de son verdict.

D'ailleurs Dame Cameliane, je vous prierais de modérer un peu vos propos. De plus, il ne me semble pas que avez été témoin des faits que vous citez, par contre vous colportez des informations qui n'ont pas été vérifiées.

Ce sera tout pour l'instant.

Invité

Je me levai pour aller prendre un peu l'air, adressant des sourires discrets à tout ceux présents. Pourquoi discret ?! Bah parce que je n'étais pas plus dans l'ambiance ''heureuse'' sur l'instant puisqu'aussi invraisemblablement que ce pouvait apparaitre pour certains, l'accusé était parti à la poursuite d'un homme qui aurait agit de la même manière que lui même. Etais-ce une manière de sauver la face ?! Je ne savais trop mais pour sur, moi je ne me sentais pas pour autant rassurée de savoir en cavale un homme tel qu'Antoine qui avait usé de menace de viol, intimidation, diffamation, harcèlement sexuel et psychologique, manipulation, abus de pouvoir et menace de mort et ce devant plusieurs témoins en plus.

Je passai à côté de Cameliane et l'a regarda droit dans les yeux.

- Ca vous fait penser à cette race de chien, les roquets, qui ne desserrent pas la mâchoires tant qu'ils sont encore en vie ?! Et vous, vous me faites penser à ces pies qui picossent constamment sur les autres pour tenter de s'en approprier un bout de chair ou je ne sais quoi d'autres car elles ne peuvent pas s'en empêcher alors qu'elles ne savent même pas de quoi elles picossent puisqu'avant de picosser et de se mettre à jacasser à tout va, elles n'étaient même pas présentes ou témoins de quoique ce soit !

Sur ce, je lui adressai un faible signe de la tête et sortit un peu le temps que le procès recommence.

Quant au fait que j'ai peu parlé jusqu'à maintenant, c'est normal. Pourquoi? tout simplement parce que j'attends patiemment que ce mon tour de plaidoyer et d'interroger qui il me semblera bon. Ce point éclairci, passons à la suite de ce que j'ai à dire maintenant.

Pour commencer, pourquoi parlez-vous des lois helvètes? Nous sommes à Genève dans le procès de première instance. Et même dans la cour d'appel, on regarde les lois du canton concerné.

Ensuite, comment voulez-vous le faire arrêter? en envoyant l'armée sur les terres de FC? C'est une mauvaise idée. Alors en envoyant un autre sergent? J'en ris, vous avez été contraint de demander sa réintégration pour que le travail soit fait.
Je me dois donc d'ajouter que votre demande n'avait rien de légal et qu'Antoine s'y est plié de bon gré, malgré le fait que rien ne l'y obligeait à ce moment-là. Aussi, veuillez évite r de dire qu'il est suspendu quand rien ne vous donne le droit de le décréter.

Je trouve votre attitude légère face à la disparition d'Opaline. Vous êtes bien le seul à faire comme si rien ne s'était passé pour elle. Par contre quand il s'agissait d'Antoine, il m'a semblé que vous serriez l'affaire d'un peu plus près. Je suis déçu de voir une différence de traitement quand la possible victime est du consistoire que quand la possible victime travaille comme prostituée. Je vois là une grande différence. C'est choquant dans une République où tous sont sensés être égaux. On ne peut certes pas l'être en âge, en force, en connaissance, mais devant la Justice on pourrait.
Pourquoi ne l'est-ce pas alors?

Je ne vais pas parler des propos de Caméliane car il est notoire que j'aurais des détails à ajouter. Mais comme vous le dites si bien : "ce sera tout pour l'instant".

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