[RP] ambassades romaines

Il arrisva après plusieurs jours passés à galoper vivement, malgré le frimas de fin décembre...

Il alla derechef devers les hauts murs de Genève, comme au temps où avec un cardinal, il avait vu l'édification de cette majestueuse cathédrale qui y trônait.

Sortant drapeau blanc devers les gardes lourdement enferrés, il dict : Pax, je viens visiter l'avoyer de vostre bonne ville, je suis monseigneur Acar de Ventoux, le responsable des forces vives des Sanctes Armées en Béarn. Voyant un des gardes partir pour porter information, iIl rasjouta : Dicte-lui que je viens en paix, parlementer sur nos malheurs respectifs.

Bien le bonjour capitaine,

Vous me voyez fort aise que les sanctes armées aient quitté le territoire souverain de la République de Genève tel qu'il avait été convenu.

Vous nous excuserez du retard, comme vous voyez, nous remettons de l'ordre. Il faut dire que le passage des armées papales ne se fait pas sans créer une certaine désorganisation.

Nous sommes tout disposés à discuter des questions de paix entre Béarn et Genève. Je suppose que vous savez que nous continuons à réclamer que le traitre Yohann65 ne puisse repparaitre chez vous sans en subir de fâcheuses conséquences. C'est d'ailleurs la seule chose que nous réclamons.

Nous avons une autre requête, qui va de soi d'ailleurs: que nos troupes, restées fidèles à Genève puissent rentrer sains et sauf en Helvétie. Tous ne sont point sicaires du Lion de Juda, et il ne peut être juste de leur faire subir le fait d'avoir obéit aux ordres donnés par nos institutions légitimes.

Je vous remercie de vos voeux et je vous adresse les miens avec autant de sincérité.

Une loi est en train d'être débattue. Je vous en ai d'ailleurs envoyé copie.

Ce texte doit encore être discuté au Conseil et donc quelques changements pourraient intervenir. J'ose esperer qu'ainsi, la situation se clarifiera et nos soldats fidèles pourront retrouver leur foyer.

Je crois que si nos positions se rapprochent désormais, nous pourrons conclure une paix juste et durable. Je doute que Madame l'avoyère soit fort disponible pour le moment, mais je suppose qu'elle sera ravie de rencontrer Monseigneur le Régent de Béarn.

Tard dans la nuit, un jeune messager se présenta devant les portes de la ville. Le voyage avait été exténuant, mais il lui fallait remettre la missive que le régent lui avait remise avant d'aller se reposer.
Escorté par des gardes, il se présenta à la mairie:

Bonsoir, je viens de Pau afin de remettre à l'avoyère de Genève un message provenant du régent de Béarn.

Citation :

A Madame l'avoyère de Genève,

soyez assurée de la volonté du Béarn de trouver un terrain d'entente afin de faire cesser ce conflit qui nous oppose depuis bien trop longtemps déjà.

J'aimerais m'entretenir avec vous prochainement, afin de discuter des détails d'un éventuel accord pouvant satisfaire nos deux parties.

Respectueusement.

chilou, régent de Béarn.

Saluant : Vous remerciant vivement.

Une silhouette encapuchonnée arriva à l'accueil de la mairie de Genève. A un garde en faction, la silhouette déclara sobrement :

L'envoyée de la nonciature romaine souhaite s'entretenir avec le responsable des négociations entre Genève et le Béarn.

A l'homme qui lui répondit :

Aucun représentant béarnais n'est-il donc présent ?

Si fait, mais il parait que vous voulez vous adresser au responsable des négociations. Je demande s'il s'agit du Genevois ou du Béarnais. Je reste à votre disposition.

Je demande à être introduite auprès d'une personne capable de me remettre la clef du lieu où se déroulent les négociations. A priori, il doit s'agir d'un Genevois.

Et pourquoi cela? Je ne vois pas bien ce que la nonciature a à voir avec les affaires qui occuppent la République Souveraine de Genève et le Duché de Béarn. Ces questions ne concernent que nos deux états.

A moins que vous nous offriez la tête de Yohann sur un plateau (métaphoriquement, nous ne sommes pas des barbares.) je ne vois pas comment vous pourriez être d'une quelconque aide.

Cependant, nous pouvons vous ouvrir un autre salon pour discuter des différends qui subsistent entre la République de Genève et l'Eglise Aristotélicienne.

Après avoir réajusté sa capuche :

Mais qui êtes-vous, sieur, pour juger de l'opportunité de ma présence ici ? Vous ne vous êtes même pas présenté.

Wilgeforte retira alors sa capuche, révéla ses cheveux de jais, son teint pâle et ses yeux opalins.

Monseigneur Wilgeforte de Torretta-Granitola,vicaire diocésaine de Vienne, préfet du Saint-Office romain, missa inquisitionis et secrétaire apostolique française septentrionale. C'est en vertu de cette dernière charge que je suis ici.

Je ne suis en outre pas ici pour des discussions entre l'Église et Genève mais bien pour matérialiser le patronage ecclésiastique sous lequel les Béarnais ont souhaité voir placées les négociations avec Genève. Considérez-moi comme médiatrice-observatrice et non comme troisième partie. Je n'ai aucun intérêt à défendre à part la paix et un accord juste et équitable.

Concernant votre proposition, j'accepterais volontiers un verre de vin chaud. Le climat hivernal de votre république ne sied guère à la Sicilienne que je suis.

Bien, par décision de l'intendante de Genève, Julia_Condoin, il a été décidé que j'avais toute latitude pour traiter des affaires de Béarn. Si tous les interlocuteurs et observateurs sont prêts, je crois que nous pourrions commencer à discuter de vive voix.

Venant d'être réintégrée dans mes fonctions d'ambassadrice de Genève par l'intendante en fonction Julia_Condoin et étant actuellement présente sur les lieux en Béarn, puisque sur Tarbes, j'ai donc ordre de travailler avec toi sur ce dossier Vanitas.