[RP] Ambassades de Provence

Citation :

NOMINATION DIPLOMATIQUE
AUPRES DE LA REPUBLIQUE DE GENEVE, CANTON DE LA CONFEDERATION HELVETIQUE

À tous ceux et celles qui liront cette lettre, Salut et Paix !

Nous, Delaïdo de Villaréal, en notre qualité de Chancelière du Marquisat des Alpes Occidentales, et Iskander, en notre qualité de Chancelier Comtal de Provence,

Déclarons et certifions que Dame Aubanne de Barsac portera ambassade de la Provence Libre et du Marquisat des Alpes Occidentales auprès de la République de Genève, Canton de la Confédération Helvétique, représentant notre pays et ses intérêts en toute occasion.

Portons ces faits à la connaissance de tous afin que lui soit conféré tout le respect et la dignité liés à sa charge. Puisse son action renforcer les liens qui unissent la Provence et la République de Genève, Canton de la Confédération Helvétique.


Fait en Avignon, ce 8 mai de l'an de grâce 1459.


Chanceliere du Marquisat des Alpes Occidentales
Comtesse de Saint-Rémy de Provence


Iskander, Chancelier Comtal de Provence

Tristan_masselet a écrit:

Citation :

A tous ceux qui présentes lettres liront, sachent que
Nous, Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
et Nous, Constance de Champlecy, Comtesse Illustre de Provence Libre,

Après avoir bien entendu la peine de l’Église Aristotelicienne, et sa juste volonté de rétablir la vraie foi,

Après avoir pris connaissance de la déclaration du Parlement Franc Comtois, sa volonté de limiter les souffrances des peuples et son désir légitime de voir régner la paix :

Appelons à la paix et à la raison les différents belligérants, et les enjoignons au dialogue et au respect mutuel.

Affirmons le simple fait que la paix ne se gagne que dans le cœur des gens, et que la guerre actuelle se pérennisant en République de Genève et embrasant, tel un feu de paille, la Confédération Helvétique et les contrées limitrophes, est dans les faits, vaine.

Laissons savoir à tout aristotélicien qui voudra fuir la guerre ou l'oppression qu'il trouvera asile et protection en Provence.

Joignons notre appel à la recherche d’une solution non belliqueuse à celui lancé par la Franche-Comté , et à ce titre lui proposons de nous joindre à elle pour aider à la recherche de la paix des peuples , y compris par une mission diplomatique qui pourrait être commune aux Provinces de Franche Comté et de Provence.

Demandons que dans tous les cas, soient respectés les gouvernements élus, les territoires et les peuples.


Fait et scellé en Aix-en-Provence le 19 mai 1459,



Marquise des Alpes occidentales




Comtesse Illustre de Provence

Citation :

A tous ceux qui présentes lettres liront :
Qu'il soit su de tous et chacun , que j'ai délégué mission à Messire Iskander , Consul provençal , et à Dame Aubanne de Barsac , Ambassadrice provençale , de porter la Parole et représenter la Pensée de sa Majesté Hersende de Brotel et de sa Grandeur Constance de Champlecy , dans le cadre de la déclaration que Leurs Majesté et Grandeur ont rédigé le 19 mai 1459 , indiquant la médiation de la Provence .

Que le respect , les égards et toute la crédibilité que confèrent à Dame Aubanne et à Messire Iskander , leur qualité de missi dominici ayant mission de médiation , leur soient attribués .

Fait en Avignon , le 29 mai 1459eme de Nostre Seigneur .

Tristan masselet , Chancelier Comtal

Déclaration du Conseil de Genève pour une initiative internationale de résolution du conflit et de promotion d’une Paix durable


Genève a été saisie, à deux dates différentes par Mme Camille d’Anclair, Ambassadrice du Royaume de France et Mademoiselle Aubanne de Barsac, Ambassadrice du Marquisat des Alpes Occidentales et de Provence de proposition de médiation dans le conflit qui dure depuis de trop longs mois dans la région. Genève, par la voie de son avoyère s’est spontanément et immédiatement déclarée favorable au principe d’une médiation.

Le Conseil apporte son entier soutien à l’avoyère Notwen dans ses efforts pour la Paix et déclare son plein accord de principe à une mission de médiation. Il accueille favorablement l’ensemble des concours proposés et donc l’ensemble des médiateurs déclarés ou qui pourraient prochainement le faire. Il demandent toutefois que ces initiatives de médiation se fondent en une démarche unique associant en un consortium ou groupe de contact :

- Le Conseil constate que le Royaume de France a de fait suspendu sa participation militaire à la Croisade. Il estime que la France est désormais dans son rôle de médiateur et, en conséquence accepte sa proposition.
- le Marquisat de Provence et Alpes Occidentales est demeuré neutre dans l'actuel conflit. Le Conseil reconnait sa légitimité à être médiateur et accepte sa proposition.

L'association de ces puissances est, aux yeux du Conseil de Genève un gage de sérieux et d'effectivité de la médiation, une fois le processus abouti.

Le Conseil souhaite que les modalités de cette médiation se dégagent rapidement, en espérant obtenu également l’assentiment de Groar, des responsables des Ducs et Comtés qui fournissent des troupes et/ou agréent les armées qui projettent d’envahir Genève et la Confédération et semblent agir en méprisant la souveraineté de la Franche-Comté et du Duché de Savoie, pourtant présentée en décembre dernier comme élément déclencheur et primordial du conflit.

Au vu de la situation et des initiatives, le Conseil de Genève estime que la médiation doit porter sur deux thèmes connexes mais dont chacun peut faire l'objet de négociations et de médiation séparées :

- Une médiation à l’échelle régionale serait à mettre en place et à conduire entre Genève/Savoie/Franche-Comté avec pour objectif d'aboutir à une paix durable et à une prospérité régionale. Il s'agit d'assurer la sécurité globale dans la région et l'abandon du recours à une initiative militaire pour régler d'éventuels différends.

- Une médiation qui porterait sur les agressions prétendument justifiées par une référence à la cause religieuse. Elle devrait associer Genève et la Confédération Helvétique, ce qui requiert l'accord de Berne, ce qui revient à obtenir l'accord des 6 autres cantons. La médiation serait avec l'Eglise mais aussi avec les Duchés et Royaumes se déclarant belligérants et expressément favorables à la Croisade.

Le Conseil de Genève souhaite que les puissances médiatrices, la Franche-Comté, la Savoie, les divers Duchés et Comtés belligérants et l’Eglise Aristotélicienne s’associent à la cette démarche de Paix et de concorde et pense qu’une médiation sera à même de régler les raisons des conflits tenant souvent à des préjugés et des rumeurs infondées et d’assurer le respect de la souveraineté des Etats et des peuples.

Le Conseil de la République de Genève attire l’attention des médiateurs et des belligérants sur la nécessité d’agir vite. Au vu des mouvements de troupes hostiles à la Confédération Helvétique dans les Duchés voisins de Genève et de l’agression perpétrée à l’encontre de Genève, le Conseil rappelle son souhait ou plutôt l'impératif de suspendre les opérations d’autant plus qu'elles ne rencontrent l'assentiment ni de la Franche-Comté, ni de la Savoie.

Le Consistoire des Bourgeois de la République de Genève ou Conseil de la République