16 février 1460: Eireen VS. Antoine. : harcèlement et usure [EN COURS]

Messire Philippe Pygmalion, je vous ferais remarquer que vous n'avez aucune autorité en ce tribunal si ce n'est la défense de votre cliente, alors tenez-en vous à votre fonction d'avocat et non de serveur. Merci.

Monsieur le Procureur,

Vous savez sans aucun doute le respect que j'ai pour vous, la Justice, son travail et ses intervenants.
Mon rôle ici n'est que celui de témoin. Je ne suis aucunement avocat, et je ne désire pas le devenir..
Mais je suis également le petit ami de Dame Elysabeth, et justement, elle compte plus que tout pour moi.
J'attends donc de la part de toutes et tous un minimum de respect à son égard.
Je crois que c'est le minimum auquel nous ayons droit, tout comme Dame Eireen, qui devrait avoir droit à un procès un rien mieux organisé. On dirait un jour de marché !

Philippe en avait assez dit, pour l'instant. Il retourna, avec Elysabeth, à sa place, et murmura alors, à sa compagne :.

ça devient pesant ... et cette odeur ... tu crois que je pourrais vider un seau d'eau sur le feu ?

Monsieur le Juge, Monsieur le Procureur, la liste des témoins convoqués à laquelle, en effet, il risque de falloir ajouter du monde à l'instar de JohnEdward, notre cher avoyer dont j'approuve la convocation que vous lui faites.

Ma cliente me fait d'ailleurs parvenir une liste, que j'espère cette fois exhaustives de témoins.

L'avocat à la léonine crinière blonde fait porter le parchemin bien rempli aux magistrats.

Au vu de sa longueur, outre que cela va donner une surcharge de travail à notre greffier, il semble que celui-ci.Geste méprisant de l'avocat en direction de l'accusé sur son bancait agi à l'encontre de Damoiselle Eireen, au vu et au su de la moitié de Genève.

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

Ne vous méprenez pas Messire sur mes intentions, elles n'en sont que louables, ce n'est simplement que pour faire avancer ce procès avec du concret.

Jour de marché, dites-vous ? c'est bien ce que je me demande aussi. Entre les saucisses et autres mets, boisson à l'appui, je pense M. le Juge qu'il serait bon de recentrer ce procès sur les choses essentielles.

Ecouter attentivement en glissant un mot aux pigeons du tribunal.

Alerte Alerte, tous les pigeons à leur poste, décollage imminent, ceci n'est pas un exercice, je répète, ceci n'est pas un exercice ...

Leo écoutait d'une oreille distraite ce qui se disait au tribunal. Il y'avait certes encore des éclats et de l'animation, mais toujours pas de cadavre, pas d'amants en caleçons cachés dans les placards, pas de musique...
Il faut dire aussi que quelque chose de beaucoup plus intéressant se passait dans la salle. Caméliane venait de se saisir de son casque pour sauver la situation, et quoi de plus intéressant que tout ce qui concerne les casques, la forge et l'élevage bovin. La guerre peut être?

Qu'allait elle en faire? Le lancer à la tête d'un des protagonistes pour mettre un peu d'animation, le laisser choir au sol pour faire du bruit, le confier à l'un des avocats pour qu'il puisse démontrer la supériorité des hommes casqués dans la conversation (supériorité obtenue à base de coups de boule sur le front ou sur la poitrine du débateur opposé)?
Dans tous les cas ce serait une excelente occasion de prouver la solidité des casques de la maison léo, et en cas de tir sur témoin (ou sur juge, greffier, avocat, etc....) une démonstration de l'utilité de porter un casque en toute circonstance.

Il attendait la suite avec impatience, cela promettait d'être intéressant.

Andaevinn s'adressa à Sembre:

- Bien, Mission à vous messire d'interroger les témoins que vous souhaitez produire. Messire Garwin, vous pourrez les questionner également à votre guise!

Merci monsieur le Juge. Ainsi que vous l'avez constaté, nous explorons pour l'instant, le premier volet de l'affaire celui concernant le prêt, dans ses conditions d'octroi et de remboursement également constestables ainsi que de la destination de la somme prêtée.

Aussi, j'appelle le témoignage de Dame Domenja si elle est ici ou bien de Phonya en lui rappelant que pour ce jour elle est à la place de témoin.

Elle était retournée s'assoir avec Philippe.

non, attend un peu. Au moins on a du vin.

La rousse essaya de se concentrer sur le déroulement, mais elle n'arrivait pas à comprendre.
John avait été appelé à la barre avant qu'elle commence son témoignage, puis Oce avait été demandée alors qu'elle était encore à la barre, Philippe avait été pris pour un avocat, et voilà qu'on appelait Domenja et Phonya.
Mais Domenja, elle était au couvent encore une semaine au moins, elle ne revenait pas avant le 2 mars, au minimum. Elle se souvenait car elle devait se rendre au couvent avant le 2 mars et elle ne reverrait pas Domenja avant son retour.

Elle regarda Philippe et lui murmura :

Tu y comprends quelque chose, toi ?

Elysabeth et Philippe étaient à nouveau à leur place et écoutaient les différents intervenants.

Tu y comprends quelque chose, toi ?

C'est un peu décousu, mais au vu du nombre de témoins qui doivent se présenter, je crois qu'on peut comprendre qu'il y ait un peu de chamboulement dans les débats. Du moment que chacun est entendu, et qu'on laisse le temps à tous de venir s'expliquer, je pense que tout va bien.

Apparemment, le juge n'avait pas soif, il était simplement exaspéré, on dirait. Je crois bien qu'on va être bons pour retourner chercher une cruche de vin bien frais. Cette fois-ci, on sortira ensemble. ça te permettra de prendre un bon bol d'air. Ça fait du bien, tu verras. Le pire étant de rentrer et de faire face, une fois de plus, à cette odeur. Mais heureusement, Léo est là. Bientôt, il n'y aura plus de saucisses. J'espère...

Fais-moi signe quand tu veux qu'on sorte faire une promenade. De toute manière, on est pas près d'être à nouveau invités à reprendre la parole, je pense.

Ils se turent à nouveau, écoutant, et sirotant leur godet de vin avant qu'il ne réchauffe.

(Pour votre information et à titre d'anecdote, pour ceux que ca intéresse! Je participe cette semaine comme juré à un procès pénal ou il y a vingt-huit témoins... Juste pour la partie civile. Et il y'en a treize pour la défense, et 122 pièces à conviction. Le juge prévoit une audience qui doit durer environ trois semaines... Ca vous donne une idée de la difficulté de ce genre de procédures Very Happy

Ca reste au demeurant passionnant!)

Andaevinn secouait la tête. Cette foutue perruque, qu'est-ce que ca grattait. Il regarda Caméliane qui semblait avoir mille difficultés à dompter son Lionel sauvage... Elle était bien courageuse!

- Monsieur le Procureur, pour que tout cela soit plus clair, je propose une interruption de séance, afin que nous comparions tous les témoignages déjà reçus avec l'ordre de passage, et que nous nous assurions de ce qui est nécessaire de convoquer pour la suite.

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

Je suis tout à fait d'accord avec vous, M. le Juge.

loquace inscription le : 27/11/2007

A la voix de Sembre qui appelait sa présence, elle s'était levée mais avant qu'elle ait pu prononcer un seul mot, l'interruption de séance avait été décidée.
C'est avec un léger soupir qu'elle se rassit, le nez frétillant aux odeurs de saucisses, se demandant combien de temps elle tiendrait avant d'en quémander une.

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

M. Le Juge,

Permettez-moi de m'exprimer sur ce procès. Il est inconcevable que certaines personnes dans l'assemblée et à la cour puissent tout à loisir se permettre certaines choses inadmissibles : barbecue, pique nique, etc...Pourtant une interruption de sénace avait été notifiée...soit.

Car cela occasionne une gène dans ce procès, bien que mon réquisitoire ne sera ccomplet qu'avec le témoignage de messire Edward et du prévenu, messire Antoiine.

Maintenant, si des témoins se manifestent, d'un côté ou de l'autre, pour ma part, je ne les accepterai pas.

Il ne me manque en fait que certains éléments.

John se pointa et prit un banc... Un sentiment qu'il allait bientot devoir parler à cette cours... Ça fesait un bout en fait, pratiquement aussi longtemps que sa charge de Grand Accusateur de la République...

Blou se demanda pourquoi le greffier lui avait venir si elle allait pas témoigner. Elle était pourtant présente depuis qu'on lui avait demander de venir.

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

Messire John Edward, je vous remercie de votre présence. Il est important pour nous de connaître votre version des faits. Comme vous êtes avoyer, représentant du peuple, nul doute que votre parole est importante pour ce procès aussi je vous écoute.

L'entracte était terminé. D'habitude cela sert à se dégourdir les jambes, vider sa vessie et changer les décors maisi ici aucun décor n'avait changé, on avait juste ouvert quelques fenêtres pour aérer un peu. Et Léo en avait aussi profité pour achter un peu de maïs soufflé.

On avait annoncé la reprise du spectacle, la salle se remplit donc à nouveau de son public et on annonça l'entrée en scène des acteurs. La suite promettait d'être passinnante mais ils allaient devoir faire fort pour être à la hauteur de la première partie.

Les saucisses, mises à l'index, trouvèrent une petit place bien pratique et discrète dans un rouleau de parchemin.

Juste à portée de main ... assez près pour les déguster à deux doigts, en toute discrétion.

Enfin, autant qu'on peut être discret quand on est devant une assemblée ... à savoir quand quelqu'un d'important parlait.

Elle avait reçu le casque avec reconnaissance. Elle n'avait pas eu le temps de le remplir qu'elle avait été appelée à sa grande surprise, à témoigner.
Son tricot déposé à côté d'elle, le casque remplit très berk et menaçant de déborder si d'autres odeurs lui parvenaient aux narines, elle s'était levée puis rassise.

Heureusement, la levée de séance lui avait permis de s'esquiver, prendre qq bouffées d'air frais et faire qq pas pour se détendre.

Elle en profita pour vider et rincer le casque, réprimant qq hauts le coeur, puis retourna dans la salle en tentant de ne pas montrer combien elle trouvait ce procès loufoque malgré les efforts de certains pour le rendre crédible, tenant soigneusement le casque providentiel entre ses mains.

Elle jeta un coup d'oeil reconnaissant à Camy puis Léo -elle avait reconnu sa marque sur le casque- et espéra que les fenêtres resteraient ouvertes et que surtout les odeurs de saucisses et autres nourritures n'envahiraient plus la salle.

Se sentant mieux, elle put adresser un sourire aux personnes qu'elles connaissait puis glissant le casque à l'abri sous son siège, reprit son tricot et écouta la suite.

Mais que fais-je donc faire dans cette ... ? songea-t-elle.
Se résignant, elle continua à tricoter songeant que ce vert émeraude était joli pour une brassière.

as profité de la suspension de séance pour se mettre sur le péron du tribunal avec ses friandises a la chataigne et au chocolat

Palpapal Palpapal qui veut des Palpapal

deux pour le prix de trois vous le regretterez pas

Palpapal Palpapl................

Sembre se leva et de sa voix de basse, couvrit le brouhaha.

Monsieur le Procureur, Monsieur le Juge, j'ai appris que l'accusé persistait, jusque durant ce procès à proférer des menaces à l'encontre de ma cliente. Je souhaiterais que ces troubles cessent et j'aurais en conséquence, des pièces nouvelles à verser au dossier et un témoignage supplémentaire à faire entendre.

Mimique désolée et compatissante en direction du greffier Iskander puis du Juge.

Des rebondissements dans l'affaire en cours ...
Philippe avait en effet eu vent de nouveaux comportements éhontés du prévenu

Il chuchota à l'oreille de sa petite amie :

Ely ? Tu trouves normal, toi, que ce sal... ce co... cet abruti puisse conserver son poste de représentant de la loi, alors qu'il continue à perpétrer des menaces à l'enconte des citoyens ? J'te jure, si il nous menace, je lui en colle une ! J'ai comme une envie de meur... Pfff ...

Phil retrouva son calme en embrassant la belle Elysabeth

Et John se râcla la gorge...

D'abord je serai bref... Cette histoire je ne l'ai pas suivi tel un feuilleton sur papier recyclé genevois... Il a été porté à mon attention qu'un prêt avait été fait de la part de messire Antoine à la mimzelle Eireen. S'en ai suivit qu'à cela il y avait une histoire de robe et qu'il y avait aussi une histoire de don à l'Avoyerie... Vous comprendrez qu'étant donné ma charge d'Avoyer, je ne me suis pas trop souccié des détails de l'affaire mais j'ai plutôt encaissé le don pour soulager les soldes à notre force armée.

Donc de mémoire je serais porté à dire que se fût Eireen qui m'a fait ce don étant donné que c'est elle qui a fait le prêt et ça collerait avec l'impression que j'en ai. Par contre, mes souvenirs de ces dates lointaines sont flous étant donné que je ne suis pas un des principals acteurs de l'affaire. Je n'ai nullement été témoins des histoires de chantage, de bisoutage forcé ni d'amantage truqué... Si vous avez d'autres questions faite... Mais je ne vois pas ce que je pourrais rajouter de plus pour l'heure.

La pause avait fait le plus grand bien, même si l'odeur des saucisses persistait. Et voilà que Luc s'y mettait aussi avec les palpapal...
Elle n'avait jamais été dans un tribunal avant, mais celui-ci lui semblait on ne peut plus inusité.

En chuchotant à son tour, elle répondit à son ducaillon après le baiser.

J'ai pas trop compris pourquoi il était toujours en fonction. Une question de manque d'effectifs, je pense.
Mais effectivement, si il nous menace, je t'aiderai à lui en coller une.

Et elle l'embrassa à nouveau. On ne peut avoir trop d'une bonne chose.

Une question de manque d'effectifs, je pense.

Oui, c'est bien ce qui m'a semblé. La patronne de la police n'est pas là. Du coup, il leur faut quelqu'un pour assumer le rôle. Mais franchement, je trouve qu'il vaudrait mieux aucune police plutôt que ce vil individu. T'imagines ? D'ici à ce qu'il aille arrêter des filles qui font les boutiques pour un prétexte quelconque, qu'il les enferme dans les géôles de la ville et qu'il abuse d'elles ... La seule solution pour elles serait d'avoir des amis qui s'inquiètent et portent plainte. Et t'as vu le temps qu'il faut pour rendre un verdict ? Elles ont le temps de morfler, ses victimes. Si ça se trouve, c'est ce qu'il fait. T'aurais pas des connaissances disparues, des fois ?

Philippe prenait garde à ne pas élever la voix. Heureusement, la reprise du procès ne semblait pas se faire sur les chapeaux de roues. Apparemment, à Genève, il ne fallait pas être trop pressé ...

On va faire un petit tour dehors comme on a dit ? Prendre l'air, se promener une petite heure, boire un verre peinard dans la taverne du coin, puis on revient ... Elle est tentée, ma tentatrice ?

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