Demande d'inculpation des signataires du "gouvernement en exil" [Coupable]

Monsieur le juge, je demande la mise en procès rapide des nombreux signataires de la lettre qui proclame un gouvernement en exil, à savoir: Meliandulys, Nicbur, Izaac, Phonya, Tatoumi, Andrew_Largs, Cromwell, Leamance, Petit Frère, Barbapounette, Mariposa, Zarathoustra, , Kartouche, Kirkwood, Nimgly, Skiid, Barkus, Oce6, Philodendron, Jacquot, Marquise_des_anges, Shirine, Harchette, Ange et Glover.

En effet, ce faisant, ces personnes se sont rendues coupables de Crime contre le Peuple de Genève. Non seulement en s'auto-proclamant autorité légitime de Genève, mais aussi en appellant au combat armé et à la révolte.

Un procès me parait inévitable. A moins que ces personnes puissent démentir de façon satisfaisante avoir signé le document, je ne vois nulle raison d'empecher ce procès.

Je vous remercie.

Citation :

DEPOT DE PLAINTE

Date: le 27 janvier 1458

La République de Genève
Contre: Meliandulys, Nicbur, Izaac, Phonya, Tatoumi, Andrew_Largs, Cromwell, Leamance, Petit Frère, Barbapounette, Mariposa, Zarathoustra, , Kartouche, Kirkwood, Nimgly, Skiid, Barkus, Oce6, Philodendron, Jacquot, Marquise_des_anges, Shirine, Harchette, Ange, Glover.

Motif: Haute Trahison (Crime contre le Peuple de Genève)

Résumé des faits: En apposant leur signature sur un document appellant à la révolte, à la conquête en arme de notre ville et en se targuant de représenter l'autorité légitime de Genève, ces personnes se sont rendues coupable de la plus haute trahison.

Témoin: Geoffroy de Villers, (les soi-disant témoins que la lettre évoque)

Citation :

En ce vingt-cinquième jour du mois de janvier de l'an 1458 de l'aire de la réformation de la foi, Nous, bourgeois recensés de Genève et sympathisants réformés, envoyés naguère guerroyer en Béarn au nom de Genève, aujourd'hui trahis par notre cité-mère, proclamons la République de Genève en exil et toutes les institutions afférentes.
Nous déclarons solennellement que lorsqu’une longue suite d'abus et d'usurpations, tendant invariablement au même but, marque le dessein de soumettre des Hommes libres au despotisme absolu, il est de leur droit et de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles sauvegardes, à leur sécurité future. Telle est aujourd'hui la nécessité qui force les soldats des compagnies franches de Genève en guerre au Béarn à changer leurs anciens systèmes de gouvernement et à rompre avec les actuelles autorités genevoises.
L'histoire du gouvernement actuel de Genève est celle d'une série d'injustices et de déshonneur répétés, qui tous ont pour but direct l'établissement de la tyrannie totale de l’Eglise Aristotélicienne Romaine. Pour le prouver, soumettons les faits au monde impartial :
Il a négocié secrètement l’ouverture des portes de la ville aux armées croisées, acte qui n’avait jamais été fait auparavant, bafouant ainsi l’honneur des morts glorieux que la cité de Dieu a connu, parmi lesquels l’ancien maire PetitCed.
Il a perdu toute dignité en autorisant le maintien de troupes d’occupation françaises aussi longtemps que ces dernières le voudront, sans consultation des habitants de la cité.
Il a produit des décrets iniques, visant des Genevois historiques, dans le seul but de leur interdire à jamais leur terre natale.
Il s’est abaissé à abandonner en pleine lutte les hommes et les femmes qui se sont battus comme des lions en Béarn pour défendre les valeurs éternelles du phare de l’aristotélité, à savoir Genève.
Il a enfin permis par faiblesse l’arrivée au sein du conseil de la cité de personnes étrangères et ouvertement liées à Rome. L’élection du comtois de Villers au poste d’avoyer en est une parfaite illustration.
En conséquence, nous, libres bourgeois de la République Réformée de Genève en exil, assemblés en Congrès général, prenant à témoin le Juge suprême de l'univers de la droiture de nos intentions, publions et déclarons solennellement que nous sommes désormais dégagés de toute obéissance envers le mauvais gouvernement occupant notre bonne ville de Genève. Tout lien politique ou militaire entre la République Réformée de Genève en exil et ce mauvais gouvernement est et doit être entièrement dissous.
Nous, libres bourgeois avons désormais pleine autorité de faire la guerre, de conclure la paix, de contracter des alliances, de réglementer le commerce et de faire tous autres actes ou choses au nom de la République Réformée de Genève en exil. Et pleins d'une ferme confiance dans la protection de la divine Providence, nous engageons mutuellement au soutien de cette proclamation, nos vies, nos fortunes et notre bien le plus sacré, l'honneur.
Nous appelons également tous les vrais citoyens de Genève en âge de combattre à venir nous rejoindre en Béarn afin de nous rassembler pour préparer la reconquête de notre cité.

Ont apposé leur seing et ce devant témoins le 25 janvier de l'an 1458.

Meliandulys, Nicbur, Izaac, Phonya, Tatoumi, Andrew_Largs, Cromwell, Leamance, Petit Frère, Barbapounette, Mariposa, Zarathoustra, , Kartouche, Kirkwood, Nimgly, Skiid, Barkus, Oce6, Philodendron, Jacquot, Marquise_des_anges, Shirine, Harchette, Ange, Glover.

Ma fille faisant partie des signataire je ne peux donc pas m'en occuper....

Monsieur le Procureur,

J'accepte volontiers de m'occuper de cette affaire. Je vais en prendre connaissance immédiatement.

Bien à vous. Garwin.

Je m'occuppe des convocations ou vous le faites? Nous sommes un peu à court de greffier ces temps-ci.

Monsieur le Procureur,

Il est quand même navrant que nous n'ayons pas de greffier, surtout pour une affaire de cette importance.

Je vous laisse donc le soin d'établir les convocations.

D'après la liste , certains des signataires présumés ont déjà été cités dans une de mes précédentes affaires concernant le Lion de Judas.

Je valide donc l'inculpation de ces signataires et fixe l'ouverture de leur procès en date du vendredi 5 février.

Bien à vous. Garwin.

Bien, je m'occuppe des convocations. Une annonce a été lancée en halle pour un nouveau greffier. Aucun retour pour le moment. Je vais peut être lancer un sujet propre au lieu d'annoncer cela dans les "annonces et lois".

lettres d'inculpation expédiées aux prévenus. Mais on me signale que Phonya et Leamance n'existent pas. J'ai réussi à envoyer la lettre à Phonya via la mairie mais nulle trace de Leamance.

Citation :

XXX,

L'Honorable Juge Garwin a prononcé votre inculpation pour Crime contre le Peuple de Genève.

Le début des audiences ont été fixées au vendredi 5 février 1458. Vous êtes prié de vous y présenter le jour dit. Si vous possédez une excuse valable vous rendant cela impossible, veuillez la faire valoir au Tribunal qui jugera. L'absence de toute intervention de votre part deux jours après la date d'ouverture du procès, autorisera la Cour à procéder à un jugement par contumace. L'audience se tiendra ici: https://mairiegenevoise.forumactif.info/salle-d-audience-f18/demande-d-inculpation-des-signataires-du-gouvernement-en-exil-t1933.htm#34973

Vous avez le droit de vous faire assister d'un avocat mais il n'en vous en sera pas fourni un d'office.

Veuillez croire en l'expression mes meilleures considérations,

Vanitas du Puy de Véraz
Procureur de la République Souveraine de Genève

Pigeon béarnais

Citation :

Messire Vanitas,

J'ai pris note de l'acte d'accusation, mais suis au regret de vous préciser que je ne pourrai être présent à ce procès. Comme vous le savez, je suis dans le Béarn, et des armées me barrent la route. Je ne doute pas que vous aimeriez me voir tué par ces armés, mais tout nicburissime que je suis, je ne suis pas fou...

En outre, quand bien même ces armées me laisseraient passer, je ne pourrai arriver dans les temps à Genève.

Aussi, deux solutions s'offrent à vous:
1) vous me jugez par contumace, mais cela serait mesquin de votre part, vu que je compte revenir en ville. Quoi que, je me demande si ma présence changerait quelque chose, vu que j'ai l'étrange impression que je suis déjà reconnu coupable...
2) vous attendez mon retour

A vous de voir

A bientot

Nicbur

PS: Saluez mes amis de ma part, et dites leur que je ne les oublie pas

Citation :

Sir Vanitas,

Je a bien reçu le convoque vous m'ave envoye. Je est bien sur plus que déçu vous vous repelle de les défenseurs de Genève pour les mettre dans un procès plutôt que pour les félicite ils ont réussi le mission que Genève avait assigne.

Comme le majorité de mes amis, je me trouve dans le Béarn. Même si le chemin de le retour se fait plus précis, ce est bien sur pas possible de être présent dans le date vous dites. Faire de le jugement sans le accusé et en donnant même pas le droit de avoir un avocat est un injure pour le justice de Genève.

Je espère quand même pouvoir être dans Genève rapidement afin de pouvoir vous explique ce que vous ave du mal à comprendre.

Regards

Andrew

Un messager advint qui fit remettre un pli à l'honorable juge Garwin. Sa tâche remplie, il alla voir si elles étaient jolies, les filles de ce pays-là.

Citation :

Nous, membres du gouvernement de la République Réformée de Genève en exil,

Accusons réception de la missive envoyée par le greffier Vanitas à chacun d’entre nous, visant à nous informer de l’instruction d’un procès contre nos personnes par le tribunal de Genève.

Notons qu’il nous est demandé de comparaître devant ce tribunal avant le premier jour des humbles de ce mois de février de l’année prometteuse 1458.

Rappelons à Vanitas, sans doute plus retors qu’oublieux, que les récipiendaires sont actuellement en Béarn et qu’ils s’apprêtent à le quitter victorieux après avoir rempli les objectifs militaires pour lesquels ils ont été mandatés par la République de Genève. Le tribunal ne peut pas ignorer qu’il est physiquement impossible aux prévenus de se rendre à Genève avant la date indiquée.

Nous étonnons que les propos du greffier laissent penser que le procureur envisage d’ores et déjà des procès par contumace, procédure habituellement réservée aux fuyards, à l’encontre des soldats ayant combattu avec courage et opiniâtreté pour Genève.

En concluons qu’il s’agit d’une maladroite et malheureuse manœuvre de la clique qui occupe actuellement les locaux de la mairie, sous l’égide de l’usurpateur Villers, secondé par l’acharné et omnipotent Vanitas afin d’obtenir des procès expéditifs sans les moyens de défense garanties par une justice digne de ce nom.

Sommes persuadés que le Tribunal de la République saura ne pas se laisser embarquer dans de telles intrigues et évitera ces procès iniques et expéditifs dont la visée est évidemment politique, sans la présence des accusés et sans avocat, puisqu’il nous est signifié par le greffier que le tribunal ne nous en pourvoira pas.

Déclarons être conscients des difficultés que rencontre Genève suite à nombre de dissensions et démissions conséquentes, qui montrent s’il en était besoin que le Très Haut a momentanément abandonné la cité phare pour y laisser entrer la Bête. C’est pourquoi après le dévoiement de l’avoyerie, la disparition de la chancellerie, nous espérons avec ferveur qu’il reste encore une justice à Genève.

Apportons tout notre soutien au bon peuple de Genève dans ces moments difficiles tout en les appelant à la plus grande vigilance à l’égard des manigances qui ont cours et invitons toutes les bonnes volontés à prendre au plus vite contact avec le gouvernement de la République en exil.

Fait à Pau, en ce 2 février 1458.

Monsieur le Procureur,

J'estime que le temps imparti pour les inculpés pour préparer leur défense et pour se rendre à ce tribunnal est un peu court, sachant de toute évidence, que ce procès sera plus long que prévu. Je vous demande donc de leur accorder un délai supplémentaire sans excéder 5 jours. A vous d'en décider.

Toute personne présumée coupable a le droit à un avocat. Les prévenus sont libres d'en choisir un, sachant de toute évidence que je suis en indisponibilté à ce sujet et que je connais pas d'autres avocats à part Maître Kirkwood ici à Genève.

D'autre part, la date du procès est toujours fixé au vendredi 5 février. Nous commencerons les débats par votre acte d'accusation, ainsi que par l'audition des premiers prévenus présents. Je dégagerai ainsi les différentes parts de responsabilité de chacun. Au fait, quels sont les témoins de cette affaire ? Seront-ils disponibles au jour de vendredi ?

Bien à vous. Garwin.

Je remercie tous ces sympathiques admirateurs pour ce nombreux courrier.

Je crois que les prévenus ne savent pas tous lire. Il est bien indiqué qu'ils peuvent se faire représenter par un avocat, mais la Cour ne leur en fournira pas un. Donc les droits de la défense sont respecté.

Deuxièmement, je précise bien dans la lettre d'inculpation qu'un procès peut se tenir par contumace si les prévenus ignorent le tribunal et ne donnent pas d'excuses à leur absence. Or, ils en donnent une.

D'autre part, Monsieur le juge, il existe de nombreux moyens de tenir ce procès même à distance, par correspondance par exemple... La rapidité de nos pigeons le permettent très bien.

Pour ce qui est des témoins, je sais répondre en ce qui concerne notre avoyer, il sera là. Mais concernant les soi-disant témoins qu'évoque le texte incriminé, je suppose que leur existence même est sujette à caution.

Mais je désirerai poser une question préliminaire aux accusés dès l'ouverture du procès, juste après la lecture de l'acte d'accusation. Si je puis, bien sûr.

Monsieur le Procureur,

Vous avez éclairé ma lanterne sur les points posés. Effectivemment, tout est correct pour bien débuter ce procès et le mener à terme. Comme je vous l'ai dit, il apparait dans la liste, certains membres ayant eu un lien avec le Lion de Judas.

Vous avez mon aval concernant votre demande de questionnement préliminaire faite aus prévenus

Bien à vous. Garwin.

Je vous remercie Votre Honneur,

Le 25 janvier 1458, un certain nombre de personnes, même pas toutes genevoises, se permettent de signer un document instaurant un "gouvernement en exil". Ces personnes, vous vous en douterez, sont les accusés.

Ce document enfreint, dans son principe même, les lois de notre peuple. Mais pas uniquement dans son principe.

En effet, certains passages appellent ouvertement à la rebellion:

Citation :

Nous appelons également tous les vrais citoyens de Genève en âge de combattre à venir nous rejoindre en Béarn afin de nous rassembler pour préparer la reconquête de notre cité.

D'autres ne sont que diffamation:

Citation :

Il a perdu toute dignité en autorisant le maintien de troupes d’occupation françaises aussi longtemps que ces dernières le voudront, sans consultation des habitants de la cité.

Alors que d'autres encore remettent la nomination de l'avoyer actuel, pourtant élu par la population:

Citation :

Il a enfin permis par faiblesse l’arrivée au sein du conseil de la cité de personnes étrangères et ouvertement liées à Rome. L’élection du comtois de Villers au poste d’avoyer en est une parfaite illustration.

Mais encore, il s'agit là d'une usurpation du seul pouvoir légitime de Genève: celui du Conseil et de l'Avoyer élu, tel que le prévoient les textes fondateurs de notre République.

Ce faisant, j'accuse les signataires de cette lettres d'avoir commis un Crime contre le Peuple de Genève par le fait de Haute Trahison.

Monsieur le juge, je serais presque tenté de dire que ce document parle pour lui. Il est le principal témoin de cette affaire, une preuve accablante. Mais j'ai tout de même cité Messire Geoffroy de Villers, qui est le plus haut représentant de la partie lésée: la République de Genève.

C'est pour cette raison que je voudrais poser cette question à laquelle beaucoup des accusés ont déjà répondu par courrier:

Avez vous signé ce texte en toute conscience et au fait du caractère criminel de cet acte? Si non, désirez vous vous rétracter?

Ce sera la dernière fois que je poserai cette question et je prendrai votre silence pour une réponse affirmative!

[Pau, à la tombée du soir.]

Zarathoustra, a des centaines de lieues de là, préparait son paquetage pour son départ du Béarn. Il remarqua qu'aucune réponse n'avait été faite aux courriers envoyés qui pointaient plusieurs irrégularités, et il en déduisit que le tribunal n'avait pas cru bon de donner suite à cette étrange instruction. A moins qu'il ait décidé de faire ce procès par contumace, dans le feutré? Il rejoignit le convoi qui se mettait en branle, et goûta un redoux précoce dans l'air pyrénéen.

[HRP: Tout le monde aura compris que, comme tout le monde a accès à ce forum où qu'il soit IG, la correspondance est de pure forme, une pirouette RP. Je ne vais pas m'amuser à envoyer un mp à chaque intervention alors que tout le monde peut la lire directement. Je n'ai pas l'intention de transformer ce jeu en une espèce de bureaucratie aussi inutile que contraignante. Alors jouons, merci. Dès qu'il y a une intervention, vous faite comme s'il y avait un courrier et vous répondez ici avec "quote" si vous voulez, mais ne venez pas me faire ch... avec vos "comme je n'ai rien reçu dans ma petite boîte à lettre, j'estime qu'on fait un procès dont je ne sais rien." D'autant que vous ne négligez pas de vous tenir au courant, même à 700 km de là, de tout ce qui se passe en mairie de Genève.]

Loin de moi l'idée de faire chier qui que ce soit, je joue simplement. Mon perso est en Béarn, il n'est pas à Genève, c'est tout, et vos persos font comme s'il était dans le tribunal. Fin du HRP pour moi, ma boîte à MP reste ouverte pour en discuter en toute cordialité.

[HRP] désolé, je voulais jouer sur le fait que Nic n'était pas la pour ne pas répondre. Vous voulez que ce procès se déroule à distance? j'en suis désolé, car je voulais un procès en halle, car plus facile d'accès pour les joueurs genevois. Je vais néanmoins participer [HRP]

Pigeon depuis la route du retour

Citation :

Messire Vanitas, Juge Garwin,

j'ai bien reçu vos pigeons, mais avec un certain retard, sans doute dû à ma situation de grand voyageur.

Vous me demandez si j'ai signé en toute conscience le texte déclencheur de ce procès ? Je vous réponds par l'affirmative. Je ne reconnais pas ma cité dans les actes de son conseil. Jadis, Genève était une cité fière, ne courbant pas l'échine à la première difficulté. Ses dirigeants préféraient la mort au déshonneur. Aujourd'hui, j'ai l'impression que cela a bien changé...

Ai je conscience du caractère criminel de cet acte? Ma foi, non. En quoi cela constituerait il un crime?

Vous me demandez enfin si je souhaite me rétracter. je présume que ceci est une plaisanterie? Avez vous le Nicburissime ne pas assumer ses actes? l'avez vous déjà vu changer d'avis comme de chemise? Pensez vous réèlement qu'il reviendra en arrière?

Maintenant, messieurs, c'est à moi de vous poser une question: Que nous reprochez vous exactement? Je ne puis me défendre si je ne sais pas avec précision ce que l'on me reproche.

A bientot à Genève,

Nicbur

[HRP: On peut transmettre en halle, il suffit de copier/coller. Ce qui donnera un maximum de publicité à ce procès. Un PNJ fera l'affaire pour qu'il n'y ait pas de confusion.]

Messire Nicbur doit plaisanter. Il ne voit pas ce qu'il y a d'illégal à fonder un gouvernement qui s'arroge la souveraineté alors qu'il n'en a pas la légitimité et qui appelle à la rebellion? Laissez moi rire... jaune, Votre Honneur. L'accusé Nicbur se moque. Non, bien sûr, que peut il y avoir de répréhensible à cela?

Monsieur le juge, je vous présente ces nouvelles pièces...

Citation :

Nous, membres du gouvernement de la République Réformée de Genève en exil,

Accusons réception de la missive envoyée par le greffier Vanitas à chacun d’entre nous, visant à nous informer de l’instruction d’un procès contre nos personnes par le tribunal de Genève.

Notons qu’il nous est demandé de comparaître devant ce tribunal avant le premier jour des humbles de ce mois de février de l’année prometteuse 1458.

Rappelons à Vanitas, sans doute plus retors qu’oublieux, que les récipiendaires sont actuellement en Béarn et qu’ils s’apprêtent à le quitter victorieux après avoir rempli les objectifs militaires pour lesquels ils ont été mandatés par la République de Genève. Le tribunal ne peut pas ignorer qu’il est physiquement impossible aux prévenus de se rendre à Genève avant la date indiquée.

Nous étonnons que les propos du greffier laissent penser que le procureur envisage d’ores et déjà des procès par contumace, procédure habituellement réservée aux fuyards, à l’encontre des soldats ayant combattu avec courage et opiniâtreté pour Genève.

En concluons qu’il s’agit d’une maladroite et malheureuse manœuvre de la clique qui occupe actuellement les locaux de la mairie, sous l’égide de l’usurpateur Villers, secondé par l’acharné et omnipotent Vanitas afin d’obtenir des procès expéditifs sans les moyens de défense garanties par une justice digne de ce nom.

Sommes persuadés que le Tribunal de la République saura ne pas se laisser embarquer dans de telles intrigues et évitera ces procès iniques et expéditifs dont la visée est évidemment politique, sans la présence des accusés et sans avocat, puisqu’il nous est signifié par le greffier que le tribunal ne nous en pourvoira pas.

Déclarons être conscients des difficultés que rencontre Genève suite à nombre de dissensions et démissions conséquentes, qui montrent s’il en était besoin que le Très Haut a momentanément abandonné la cité phare pour y laisser entrer la Bête. C’est pourquoi après le dévoiement de l’avoyerie, la disparition de la chancellerie, nous espérons avec ferveur qu’il reste encore une justice à Genève.

Apportons tout notre soutien au bon peuple de Genève dans ces moments difficiles tout en les appelant à la plus grande vigilance à l’égard des manigances qui ont cours et invitons toutes les bonnes volontés à prendre au plus vite contact avec le gouvernement de la République en exil.

Fait à Pau, en ce 2 février 1458.

Citation :

Conformément à la déclaration et constitutive de la République provisoire de Genève du 25 janvier 1458, les bourgeois réformés de Genève ont décidé de se donner les moyens de parvenir aux buts définis par cette même déclaration en élisant un conseil municipal et un avoyer, seul légitime à représenter Genève tant que le gouvernement d’usurpation qui squatte –que la rouge de la honte leur monte au front- illégitimement les locaux de la mairie de Genève afin de détruire de l’intérieur la cité phare et en livrer les oripeaux à ses ennemis historiques ne sera pas mis à bas.

En ce jour du 5 février 1458, jour des humbles béni par Deos, les bourgeois réformés de Genève, vétérans et acteurs historiques de la cité du Léman, ont élu à l’unanimité le conseil dont la composition est comme suit :

Avoyère : Tatoumi
Chancelier : Meliandulys
Procureur : Andrew_Largs
Juge : Lorad
Etat Major : Oce6
Lieutenant : Nicbur
Porte-parole : Zarathoustra

Qu’il soit su de tous que le conseil de la République provisoire est le seul interlocuteur valable et légitime représentatif de la bonne ville de Genève, sanctuaire de la Réforme et cauchemar de Rome.

Le conseil élu de la République provisoire, ce 5 février de l’an 1458.
Conformément à la déclaration et constitutive de la République provisoire de Genève du 25 janvier 1458, les bourgeois réformés de Genève ont décidé de se donner les moyens de parvenir aux buts définis par cette même déclaration en élisant un conseil municipal et un avoyer, seul légitime à représenter Genève tant que le gouvernement d’usurpation qui squatte –que la rouge de la honte leur monte au front- illégitimement les locaux de la mairie de Genève afin de détruire de l’intérieur la cité phare et en livrer les oripeaux à ses ennemis historiques ne sera pas mis à bas.

edit: orthographique, une coquille s'étant glissée: "monbsieur" avait un "b" en trop. Vanitas n'étant pas enrhumé, pas de raison...^^.