[archives] Asile de Bazin et Mazarin - octobre 1457

Qu'il le fasse en halle et qu'un conseiller le transpose ici pour Lorad.

Bien, je l'invite donc à nous conter tout ça en halle !

je l'ai déjà inviter à aller compter ça en halle
il me propose 100 stères qu'il a sur lui, je négocie pourles avoir à 3.85

Oui 3.85 maximum car tatou arrive avec des steres a 3.80

ah... c'est bon à savoir

Citation :

Salutations cher conseil,

D'une, je suis loin d'être sur le retour, Lorad, et je ne serai pas pressée de vendre.
De deux, nous n'avons pas acces non plus à la halle de Genève et je suis interessée aussi par ce que raconte ce sire.

Amitiés d'un coin paumé,
Tatoumi.

Pas de problème, dans ce cas, nous transcrirons chacune de leurs paroles pour ensuite vous les transmettre, ici-même.

Je vous passe tous les faits et gestes, voici leur petit discours, transcris mot à mot :

Citation :

Citoyens !
Citoyennes !
Mes chers amis,

Je me nomme Bazin ; Bazin de la Clapiotte. J'ai demandé l'asile politique à votre belle cité pour moi et pour mon fidèle conseiller Mazarin, qui, compagnon d'Ulysse, traîne dans notre périple sans fin, le fardeau de la liberté.

Voici notre histoire:

Le Roy, ainsi que l'Empereur, ont donnés à chaque sujet le droit de voter pour qui bon lui semble et d'être candidat si bon lui semble. Depuis, duchés et comtés se sont appliqués à contourner cette règle en mettant en place des lois électorales aux justifications bien souvent fallacieuses.

La triste conséquence est que l'immense majorité des duchés est aux mains d'oligarchies locales. A travers ces lois scélérates, ces gens empêchent tout sang neuf, toutes méthodes nouvelles, tout renouvellement des élites. Dès lors les Royaumes sont nécrosés. Leurs populations périclitent !

La Bourgogne n'échappe pas à ce fléau. Une petite clique, une noblesse alliant consanguinité et alcool à longueur de journée - s'est arrogé le pouvoir et a mis en place ses lois qui lui permet de le conserver. A chaque fois qu'un opposant se hisse un peu trop haut, ils modifient les failles qui lui ont permis de passer outre leur main-mise.

En décembre, je me présentais à la mairie de Cosne. Je fus élu mais destitué la nuit même de mon élection. Ils m'intentèrent un procès où l'orchestration de la justice flirtait avec les preuves trafiquées.

En janvier, je monte une liste et me présence aux ducales. Ils profitent de mon procès pour me rendre inéligible le jour même de l'annonce de ma candidature.
Durant la campagne, ils ne reculèrent devant rien pour nous discrédité et nous évincer: orchestration de la justice, faux avis de recherche, usage des courriers du maire à des fins de diffamation et de propagande, viols du codex et j'en passe. Ils m'accusèrent même d'être un pilleur de duché forçant ainsi ma soit-disante victime à démentir officiellement par deux fois. La Duchesse d'alors va jusqu'à invalider notre liste sans qu'aucune loi ne l'y autorise.

Mais Renaissance, notre liste, remporte 56% des suffrages et inflige une cinglante défaite aux 4 listes fossiles.

Après notre écrasante victoire, ils renversèrent la Duchesse légitime qu'ils avaient pourtant eux-mêmes reconnue. Ils mirent en place un Conseil fantoche qui s'appliqua à modifier les lois pour s'assurer une meilleure main-mise sur le pouvoir. Renaissance ayant montré les failles à leur absolutisme.
Tous nobles, ils mirent en place une loi qui donne à leur collège le plein contrôle sur les candidatures. Ainsi ils peuvent évincer tout candidat sans raison ni justification.

Pire ! Cyniques et odieux, ils laissèrent – quand ils n'y mirent pas la main – une armée privée procéder à des assassinats politiques systématiques contre les sympathisants Renaissance.

Mais voilà ce qui m'amène dans votre accueillante ville, mon île St Hélène, et qui me pousse à vous demander asile et protection:

Il y a deux semaines, je me présente à la mairie de Dijon, la capitale. Je suis élu. Mais les nobles invalide ma candidature.

En nous faisant élire, nous voulions faire abolir ces lois scélérates de l'intérieur et faire des réformes. Mais ces gens se jouent du choix du peuple quand celui-ci ne leur plait pas.

Pour ces gens, nous est un danger politique car nous prônons l'abolition de ces lois fallacieuses qui écrèment la population. Nous prônons un renouvellement des élites plutôt que cette plutocratie de mollusques accrochés au rocher du pouvoir. La liberté plutôt que leur législaïte aigue. En bref, laisser l'un de nous au pouvoir signifierait pour eux la fin de leur main-mise sur le duché.

Face à l'évident échec de la voie légale, je n'ai plus eu d'autre choix que de prendre une mesure forte. J'ai séquestré les richesses de Dijon et ai lancé un ultimatum:

L'abolition sans condition des lois scélérates et la punition des criminels de janvier et de leurs complices; parmi lesquels le Baron Théognis pour avoir renversé une Duchesse légitime et la Vicomtesse Saxaltesse pour avoir orchestré la mascarade électorale de janvier.

Je ne rendrais le trésor que lorsque les Droits du peuple seront respectés.

La liberté est notre trésor. Rendez-la nous !

Avec une insistance sur cette dernière phrase.

Citation :

J'aimions bien le style et la thématique de cet orateur !

Nonobstant !

Citation :

Je plussoyons à l'avis de notre Kiki.

Et je pense qu'aucune contrée mieux que l'Helvétie n'est indiquée pour accueillir des personnes de cette trempe.

Mélian.

Oui, en plus de ce discours en halle qui m'a bien plu, j'ai eu l'occasion de croiser les deux petits gars en taverne, et je peux vous assurer qu'ils sont tout ce qu'il y a de plus sympathique. Néanmoins, ils avaient l'air craintifs par rapport au risque de coopération entre Genève et la Bourgogne, et ils attendaient qu'on accepte leur asile politique avec impatience. D'ailleurs, c'est vrai qu'on est un peu lents à ce sujet-là... Si on veut les garder, il faudrait peut-être se dépêcher. Quelqu'un sait où on en est?

Citation :

On est en effet très lent, très très lent... étonnant qu'ils n'aient pas été tenter leur chance dans un autre canton.
Mon avis a déjà été donné au tout début du débat, et je n'ai point changé d'avis depuis.

Savoir où on est à quel niveau Dekos ?

Indéniablement, leur discours plait. A moi comme à vous! Cependant, il faut mesurer les conséquences de nos actes. Si nous leur donnons le plein asile, nous risquons un conflit diplomatique à court terme avec la Bourgogne. Or, la Bourgogne a comme allié fidèle la Franche-Comté. Quelles seront les réactions de cette dernière face aux pressions de son allié? Les risques pour nos entreprises diplomatiques vis-à-vis du Franc Comte sont énormes. Peut être devrions nous nous renseigner sur la position bourguignonne avant de prendre une décision définitive. Pour le moment, que leur soit offerte notre protection et que leur soit offerte la garantie que si nous commençons à négocier un traité judiciaire avec Dijon, ils en seront prévenus. Le temps que les pourparlers aboutissent, ils seront loins.

Citation :

Maitre Vanitas,

Comme souvent vos paroles sont sages et réfléchies. Pourtant, je reste persuadé qu'il nous faut faire un choix et ce sans attendre après la Bourgogne. Soit nous prenons contact avec les bourguignons afin de coopérer, soit nous offrons à Bazin des garanties solides. Je ne souhaite point dénigrer la voix diplomatique que vous voulez que nous prenions, mais j'apprécierai que Genève affirme clairement sa position dans cette affaire, sans donner l'impression de rester timidement le cul entre deux chaises dans une volonté maladroite et frileuse de chercher à bouffer à tout les râteliers.

Si il nous faut nous courber pour plaire à toute les provinces avec qui la FC entretient des liens privilégiés, alors on n'est pas sorti du sable. Si je ne m'abuse, la FC entretien d'ailleurs des liens étroits avec mes amis champenois...

Mélian

moi je ne suis toujours pas persuadée du bienfondé de la démarche de messire bazin et de son collègue...
il m'a affirmé en taverne avoir été plusieurs fois maire.... quoi 1 journée à chaque fois le temps de piller?...

j'ai un mauvais pressentiment là dessus... j'ai l'impression de donner asile à un "louvela"...

Je suis d'accord avec Mélian, je ne faisais que mettre en garde contre les conséquences de nos actes. Nous devons jouer serré.

J'ai entendu une conversation entre Messire Bazin et la douce Mileina, l'alter ego de notre ami Guid', sur la place. Ce qu'elle disait était fort intéressant. Selon l'interprétation que je fais de ce qu'elle a dit, il est un moyen simple de connaitre la bonne foi de nos exilés: voyons ce qu'ils font de l'argent!

Mileina leur disait justement qu'entamer leur otage ferait d'eux de vulgaires voleurs. Je crois qu'elle n'a pas tort. Adoptons cela comme position! L'argent appartient au peuple de Dijon et à nul autre. Si Messire Bazin n'a que l'intérêt des sujets de Bourgogne en tête, il doit mettre ses actes en adéquation avec ce point de vue.

Citation :

Merci Dekos de nous avoir tenus aux nouvelles.

Ces hommes semblent combattre pour la liberté du peuple face aux nobliaux qui occupent le pouvoir.
Qu'on les accueille et je serai fière de Genève.
Que l'on collabore avec la Bourgogne et j'aurai honte.

Ils ont pris le trésor de Dijon en otage ?
Le temps qu'ils obtiennent revendications.... Il a le temps de passer à poussière...

Ne cédons pas à la paranoïa, il y a des Louvela derriere chaque figure, des plus jolies que ce messire Bazin, même.

Tatou.

Citation :

"Qu'on les accueille et je serai fière de Genève.
Que l'on collabore avec la Bourgogne et j'aurai honte."

Voilà des mots qui résument également mon sentiment. J'ajouterai que tant que Genève n'affichera pas une position claire et affirmée vis à vis de Bazin dans cette affaire, il me parait inconcevable qu'elle se permette de commercer avec lui.

Comment pouvons nous hésiter ainsi à soutenir sa démarche et à l'accueillir chaleureusement et officiellement à Genève, et en même temps traiter avec lui afin de faire l'acquisition à prix cassés de ses marchandises. Sachant qu'une partie de ses marchandises provient probablement des stocks de la mairie dijonnaise.

Je demande donc que toutes les négociations commerciales entamées avec lui soient suspendues tant que nous l'aurons pas assuré de notre bienveillance à son égard. Encore une fois j'aimerai que l'on évite de bouffer ainsi à tout les râteliers. Un choix doit être fait. Et quel qu'il soit, il doit être assumer pleinement.

Mon choix est fait.

Mélian.

Ce qui n'empêche que nous devons nous assurer de ses intentions. Je pense que le fait qu'il soit en état de rendre ce qu'il a emmené avec lui prouve ses bonnes intentions. Nous n'allons tout de m^me pas en revenir au "jugement de Deos" pour statuer de cela!

Citation :

Je suivions mon ami Melian pleinement en cette occasion.
Tranchons sans tergiversersationner davantage.

Il est des risques dans chaque situation. Il faut donc savoir sur quels principes on se basions.

Le brigandage estions mauvaise chose, la révolte, nous le savons, estions parfois le dernier recours même si elle estions danger aussi pour le bon gouvernement.

La diplomatie estions bonne manière entre cités et territoires, mais s'il faut choisir entre différents interlocuteurs, je préférions renforcer Genève en son sein-même d'un tel personnage et en assumer le risque (hrp : je vendrais mes champs au bénéfice de la ville pour rembourser ? ), tout en assurant le franc-comte qu'en cas de brigand comtois, il lui serions réexpédié illico !

je suivrais bien sûr la décision de mes combourgeois réunis en assemblée avoyerale !

Citation :

Mes amis conseillers,

Passons au vote, et acceptons ces gens chez nous. Et pour être certain qu'ils ne nous lèseront, faites leur savoir que s'ils trahissent notre confiance, le nicburissime Nicbur s'occupera personnellement d'eux.

Si ces hommes ont un tant soit peu d'esprit, et ils semblent en avoir, ils comprendront qu'avoir une épée de Nicbur (ndlr: Damoclès est un usurpateur) qui plane au dessus de la tête, ca n'est vraiment pas, mais alors vraiment pas, l'idéal

Cordialement

le nircburissime

bien passons à un vote clair
messire bazin est absent parait il 2-3 jours
je transferts en salle de vote