Demande d'inculpation d'Abbygaele. TOP [Relaxe]

Monsieur le juge. La femme Abbygaele, s'amuse à aller et venir à travers nos frontières comme le font les petits oiseaux dans le ciel, selon son bon vouloir. Elle est venue le 18 novembre, repartie, puis à nouveau à Genève le 23. Elle a été déjà prévenue de la loi sur la fermeture par dame Queen qui sera témoin dans cette affaire, ainsi que notre sergentissime Leprieure qui a observé les faits. Je précise que cette femme est savoyarde, ce qui aggrave son cas.

Monsieur le Juge,

Je demande a être reçu au titre de témoin par la cour. Je souhaiterais apporter quelques éléments concernant les raisons des aller et retours de Dame Abbygaelle.

Monsieur le Juge d'Agoult-Stauffen, Messer l'Accusateur de la république Sanctus, Messieurs les témoins et jurés,

Je me présente devant vous afin que d'accertainer certains points. Plaise à la cour de bien vouloir entendre mon témoignage tel que suit.

Citation :

Je, Andaevinn Svensen, Citoyen de Genève, Duc d'Arlanda, Chancelier des Helvètes, Margrave de Koenigsbrunn certifie à la cour l'exactitude des faits que je m'apprête a relater. Que la langue me choie dans le bren si je venais à mentir.

En date du dix-huitième jour de l'an de Grasce 1458, Dame Abbygaele s'est présentée en ma taverne, surprise de voir sur la porte de celle-ci un panneau annoncant l'interdiction d'entrée aux curés Savoyards. Domiciliée elle-même à Belley, elle a demandé si cette interdiction s'appliquait à elle également. Sur ma réponse négative quant à ma taverne, je lui ai indiqué l'interdiction en vigueur d'entrer sur le territoire de la République Souveraine Réformée de Genève pour les citoyens Savoyards.

Elle a évoqué la peine que cette interdiction lui suscitait, et a annoncé qu'elle s'y conformerait dès le lendemain, mais qu'elle devrait probablement l'enfreindre à nouveau plus tard, n'ayant d'autre moyen de rentrer chez elle dans un délai raisonnable.

Elle est ensuite partie en direction de Lausanne, mais je ne sais quelle était sa destination finale.

Je l'ai revue le mardi vingt-troisième jour de novembre de l'an de Grasce 1458, en taverne également, en compagnie d'un citoyen helvète dénommé Alta. En discutant ultérieurement sur le risque qu'elle encourait en stationnant à Genève, elle m'a confirmé qu'elle quitterait la ville aussitôt, n'ayant point envie ni intérêt à enfreindre plus outre les ordres de la République.

Sur les raisons de son retour rapide et de son passage sur les terres genevoises plutôt qu'en entreprenant un long détour par Grandson et la Comté Franche, elle m'a confié avoir récemment obtenu emploi auprès d'une Haute Dame domiciliée en Lyonnais- Dauphiné, en ville de Briançon, plus précisément l'escorte du neveu de celle-ci. Cette Dame, également de mes amies, m'a confirmé la chose par pigeon lorsque je lui l'ai demandé.

Dame Abbygaele a ensuite quitté Genève ce matin ving-quatre novembre, en direction de Saint-Claude.

Ceci, Messires, clôt mon testement.

Monsieur le Juge d'Agoult-Stauffen, Messer l'Accusateur de la république Sanctus, Messieurs les témoins et jurés, si la cour me le permet, je souhaiterais ajouter quelques informations à mon témoignage, ceci non plus en tant que Citoyen, mais en tant que Chancelier, Duc, et Commandant de l'ordre des Veilleurs, puisque c'est dans cette qualité que je parlerais.


Cela agrée-t-il à la cour?

Andaevinn frémit de colère sous l'injonction irrespectueuse de ce monsieur d'Agoult qui semblait oublier lui-même d'ou il venait et que son nom de famille traduisait sans aucun doute un ancien titre, mais il passa outre. Il ne put s'empêcher de penser que lorsque lui-même était juge, et il l'avait été plus longtemps que cet homme, il se serait même permis de remercier le témoin pour sa déposition. Décidément, les voies de Déos étaient impénétrables...

Monsieur le Juge, je vous prierai d'omettre le nom de Svensen de votre intervention. Je vous prierai également de considérer que je ne suis pas de l'espèce a faire valoir des passes droits devant une cour, fusse-t-elle celle de la République Réformée Genevoise. Je poursuivrai tout de même, avec votre permission, et je vous signalerai qu'il faut parfois bien recourir à la fois au titre et à la fonction puisqu'il faut que la Cour puisse juger impartialement de la manière dont les renseignements que je vous présente ont été obtenus.

Partant du fait que Dame Abbygaele a pris la route de Saint-Claude, et partant également du fait que nos services confédéraux n'ont put établir aucun lien d'aucune sorte entre les autorités militaires de Savoie, d'Annecy, ou de Chambéry, et la prévenue, je doute que celle-ci ait saisi l'occasion pour accomplir une quelconque mission d'espionnage ou de subversion au profit de nos belliqueux voisins.

J'ajoute en outre qu'elle a plusieurs fois répété sa volonté de ne nuire en aucun cas à Genève ou a ses habitants, et en outre qu'elle regrettait de ne pouvoir y rester plus longtemps pour faire plus ample connaissance avec certains de ses habitants.

Ceci clôt l'information que je souhaitais vous délivrer. Avec votre permission, je me retire.

La Dame a effectivement quitté la ville cette nuit. Cependant, je lui ai quand même envoyé le chemin de cette salle afin qu'elle puisse venir s'expliquer devant vous de tout ses aller-retour. Surtout qu'apparemment, il est prévu qu'elle repasse encore par ici.

Votre Honneur,

je viens de recevoir réponse de Dame Abbygaele.

Citation :

o Expéditeur : Abbygaele
o Date d'envoi : 24/11/2010 - 21:11:17
o Titre : Re: Re: Re: Infraction
o Bonsoir Dame,

Je vous remercie pour la carte..pour le proces. Et je ne retraverserais pas votre ville, je fait un détour meme si ca ne m'arrange pas.

Bien à vous,
Abbygaele

A première vue, elle ne compte pas venir s'expliquer en ces lieux.

Le Juge dévisagea la Savoyarde de la tête au pied. Oui, c'était bien la dame qu'il avait croisé en taverne.

Mieux vaut tard que jamais. Monsieur le Procureur de la République, pourriez-vous répéter, s'il vous plait, l'acte d'accusation à l'encontre de dame Abbygaele de Savoie pour qu'elle puisse s'en défendre ?

Mon sieur le juge, je vais donc répéter. La femme Abbygaele, s'amuse à aller et venir à travers nos frontières selon son bon vouloir. Elle est venue le 18 novembre, repartie, puis à nouveau à Genève le 23. Elle a été déjà prévenue de la loi sur la fermeture par dame Queen qui sera témoin dans cette affaire, ainsi que notre sergentissime Leprieure qui a observé les faits. Je précise que cette femme est savoyarde, ce qui aggrave son cas.
Elle vient de faire l'effort de se présenter à nous, écoutons donc sa défense.

Elle n'avait jamais vu autant de monde venir au tribunal pour témoigner sans y avoir été convoqué et laissa donc passer toutes ces personnes avant de se lever et de venir témoigner comme l'avait demandé le Procureur

Votre Honneur, Messire le Procureur,

tout d'abord permettez que je corrige une chose...je n'ai pas été témoin du passage de Dame Abbygaele dans la nuit du 17 au 18 de ce mois. C'est le Sergent de Police Leprieure qui a constaté l'infraction et a envoyé le courrier d'avertissement. Je n'ai fait que lire son compte rendu.

Par contre, c'est bien moi qui ai constaté son retour dans le nuit du 22 au 23 et lui ai, comme prévu, envoyé la signification de mise en procès vu que...

Se retourne vers le Sieur Alta

...c'était son deuxième passage en nos murs et qu'elle avait signalé à Sieur Leprieure, qui l'avait vue en taverne, qu'elle repasserait encore une semaine plutard. Si je compte bien, cela aurait fait trois passages de frontière alors que celle-ci sont fermées.

Regarde de nouveau le juge et le procureur

De plus, je tiens également à le préciser, aucun laisser-passer n'a été demandé au nom de cette Dame, ni par elle-même, ni par son compagnon Sieur Alta.

Elle salua les deux hommes de la tête et alla se rasseoir derrière son bureau afin de continuer à prendre des notes

Alta écouta dame queen, puis dit

Dame vous vous trompé elle n'a pas retraversée les frontières si ce n'ai vers la FC, et vous lui avez signifier qu'elle avais 48 heures pour quittée Genève ce qu'elle a fait non? Vous avez tellement peur des savoyard que vous êtes prêt a les mettre en accusation et les empêchez de venir en CH. je compte beaucoup d'amis en Savoie, vous les empêcheriez de venir me rendre visite a Fribourg ou ailleurs en CH

Queen ayant été interpellée par Sieur Alta, se leva afin de lui répondre

Messire Alta, votre Dame a été vue par la douane entrant dans notre ville au petit matin du 18 et du 23 novembre, ça vous ne pouvez le nier.

La fermeture de nos frontières par rapport à la Savoie signifie simplement que tout savoyard se trouvant dans Genève est en infraction, quelque soit l'origine de leur voyage. Parce que si on prend votre principe de dire elle venait de Lausanne et ensuite de St Claude, on peut se retrouver avec la Savoie entière ici sans qu'il y ai infraction!!! De plus Messire, contrairement à ce que vous venez de dire, ce n'est pas 48h que les personnes ont pour quitter Genève...mais bien 24H!!!

Elle se rassis attendant de voir si on avait encore besoin d'elle

Son poing retomba bruyamment sur la table où était assis le Juge qui fit entendre sa voix.

Dites-moi!!! Vous vous croyez dans une taverne ou quoi? Ceci est le tribunal cantonal de Genève. D'un, vous n'avez pas à débarquer ici en territoire conquis, annoncez-vous. Deux, apprenez à attendre la permission du Procureur de la République, ou de moi-même pour parler. Trois, si ce que vous nous dites n'apporte rien à cette Cour, vous n'y êtes pas le bienvenu.

Pons d'Agoult soupira longuement après avoir bruyamment inspiré. Il se reposa contre le dossier de sa chaise.

Bien... Mon sieur Alta de Fribourg, la prochaine fois justement que vous avez la bonne idée d'inviter des "amis" savoyards, lorsque notre République & Canton de Genève est en froid avec le Duché voisin : prévenez les autorités genevoises de votre bonne foi. Et non pas d'attendre que vous soyez ici pour vous défendre de vos desseins bucoliques!

Il invita Cromwell à reprendre la parole et à interroger ce témoin inattendu.

[rha, ljd Cromwell, tu fais caguer, tu pouvais pas un peu attendre ]

Mon sieur le juge, je n'ai rien à rajouter à vos sages paroles. J'attends plutôt la défense de la prévenue qui ne saurait tarder.

J e laisse la parole a ma compagne

HRP j'ai lu /HRP