Demande d'inculpation de Savoyards pour TOP [Relaxe]

Sieur juge, encore moi. Je demande l'ouverture d'un procès pour TOP à l'encontre de quatre Savoyards, les dénommés Torlem, Tiberias, Weil, Mayrie. Ils ont à ce jour 18 novembre 1458 refusé de quitter notre canton comme le veut le décret de fermeture de nos frontières avec nos voisins des Alpages.

Pour rappel :

Citation :: Moi, Tatoumi, avoyère de Genève,
Devant le rassemblement important d'hommes en armes et d'ordres de chevalerie en la ville voisine d'Annecy,
Après les exactions commises sur ses concitoyens,
Et en réponse à la fermeture des frontières savoyardes,
Déclare expressément son territoire interdit à tout ressortissant savoyard, d'autant plus si il s'avère noble, écclésiastique ou armé.
A Genève,
Le seize novembre mille quatre cent cinquante huit.
Tatoumi, avoyère de Genève.

Invité

Je vous écoute mon sieur Cromwell.

Qu'avons-nous là ? Si je pouvais en savoir plus sur chacun, et s'ils pouvaient venir se présenter en cette Cour pour se défendre.

Votre Honneur, Messire le Procureur,

Courrier a été envoyé séance tenante aux 4 prévenus leur indiquant l'ouverture du procès ainsi que le chemin à suivre pour se présenter devant vous.

Trois d'entre eux ont tenu à me répondre suite à la signification de mise en procès, je tiens leur courrier à votre disposition si nécessaire.

Invité

Votre Sérénissime... grogna le Provençal, souriant néanmoins, taquin, à la greffière.

Joignez donc cela à mon dossier, s'il vous plait!

S'incline un petit sourire en coin

Votre Sérénissiiiiiiiiiiiiiime... corrige t-elle tout en appuyant intentionnellement sur la fin du mot. Vient déposer les 3 parchemins devant le juge

Voilà Votre Sérénissiiiime...nous avons ici les réponses de Messires Tiberias et Weil ainsi que celle de Dame Mayrie.

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Regarde un pigeon se poser en plein milieu de ses papiers, détache le parchemin enroulé de sa patte en grommelant puis, après l'avoir lu et limite éclater de rire, va l'apporter au juge

Une réponse supplémentaire de Messire Weil...Votre Sérénissime Honneur.

Spoiler:

Certains sont en train d'aggraver leur cas en ce moment...

Invité

Vous avez les éléments en main pour votre acte d'accusation, monsieur le Procureur de la République! Mais j'aimerai les voir se défendre. Certains semblent francs, d'autres prétentieux. Laissons-leur le verbe.

Ne faudrait-il pas fixer une date ? Dois-je comprendre que les procès ont commencé ? Si oui, je propose une charr... un procès commun à tous ces gens.

Invité

Si cela se fait dans l'immédiat, je préfèrerai. Comme dit à côté, interpelez ces gens et traduisez-les devant notre Cour pour que Justice soit rendue au plus tôt.

Après avoir discuté en aparté avec le scribe des registres de la ville, Queen revint auprès des deux hommes et toussota pour attirer leur attention.

Votre Honneur, Messire le Procureur,

il semblerait que Dame Mayrie et Messire Weil aient quitté notre ville cette nuit. Messire Torlem, quant à lui, a été vu entrant au monastère. Il y avait eu également une certaine Dame Abbygaele de Belley qui a préféré obéir aux ordres et partir.

Donc, en notre belle ville, il ne reste plus que Messire Tiberias. dont je n'ai plus de nouvelles et qui se fait bien plus rare en nos tavernes.

Se recule un peu laissant les deux magistrats discuter entre eux et attendant une tâche éventuelle à effectuer.

Pffff...pour une fois qu'il y avait de l'animation en ces lieux marmonna t-elle en regardant par la fenêtre

Votre Sérénissime Honneur,

je viens de recevoir ce parchemin de Messire Torlem que je vous signalais hier comme étant en retraite.

Spoiler:

Je lui ai redonner le chemin pour venir en ce lieu et lui ai conseillé de venir s'expliquer sur les raisons de son départ tardif.

Il semble que le sieur Torlem ne soit entré au monastère que pour aller se soulager la vessie. Tiberias est toujours en nos murs. Les deux autres cités par dame Queen sont effectivement partis de Genève. Je pense légitimement que les procès ne doivent s'ouvrir que contre les récalcitrants qui bravent la loi volontairement.

chez moi : Savoie ! qualité particulière : Nulle inscription le : 20/11/2010

Accompagné par quelques gardes jusqu'au Quartier Général de Genève, Tibérias ne parlait, les yeux usés, fatigués, gris, à compter les nuits, les moutons d'insomnie. Pâle et défait, il se présenta à tout le petit et joyeux comité qui attendait les ressortissants savoyards.

Mes sieurs, mes dames, les Magistrats, Tibérias, ravi de vous rencontrer. Est-ce bien là qu'on m'attend ?

Il parvint à sortir un léger sourire qui autrefois fut si radieux.

chez moi : Annecy qualité particulière : Rentier inscription le : 20/11/2010

Après avoir été incité et autorisé à venir plaider sa cause devant la cour...

Votre sérénissime Honneur, Monsieur le procureur,

Moi Sieur Torlem; - résident de la ville d'Annecy, comparaissant librement devant cette Cour, tenant compte du décret cantonal de l'avoyère de Genève; - Attendu d'une part qu'il fut soulevé la notion de légitime ouverture de procès quant aux ressortissants savoyards présents sur les terres de la ville libre de Genève ; - Attendu d' autre part qu'il fut fait lecture de ma missive adressée à dame Queen en sa qualité de Greffière ; - N'étant animé d'aucune volonté de nuire bien qu'ayant tardé de me justifier auprès des magistrats compétents en la matière;
Me soumets aux lois de la ville de Genève et consens à la quitter dés qu'il m'en sera donné la possibilité.

En suivant la protocole habituel, Torlem remercia la Cour.

Invité

Merci mon sieur Torlem, asseyez-vous, je vous prie.

Le Juge se tourna vers le premier arrivé qui n'avait dit mot. Aussi il l'invita à parler haute et intelligible voix comme son prédécesseur.

Mon sieur Tiberias, je vous écoute. Après je laisserai monsieur le Procureur de la République vous charcuter à la question!

chez moi : Savoie ! qualité particulière : Nulle inscription le : 20/11/2010

Tibérias écouta son collègue savoyard plutôt apeuré par la situation. Puis le juge se tourna vers lui, il l'avait déjà croisé en taverne. Un homme intéressant quand il était hors de sa charge. Tibérias s'avança un peu plus et dit simplement :

"Un procès en bonne et dûe forme commence par un acte d'accusation en bonne et dûe forme. Monsieur le Procureur peut-il exposer les faits reprochés, les articles bafoués, les risques selon vos lois et toute la normalité, somme.

Puis il se tut, regardant chaque visage de son oeil droit, le gauche étant malade quand il s'agissant de regarder loin.

Invité

Hem, hem, lâcha Pons d'Agoult avant de chercher dans ses courriers qui trainaient sur sa table.

Veuillez me pardonner mon sieur Tiberias pour mon zèle. En effet, je me suis laissé fourvoyer par votre compatriote qui visiblement savait de quoi il était hors-la-loi. Et je devrais dire qu'il en est de même avec vous après moult échanges en taverne, non ?

Bref. Monsieur le Procureur de la République, on vous demande, s'il vous plait, de faire part à mes sieurs Tiberias et Torlem de ce dont on leur reproche. Faites votre œuvre!

Sieur juge, je vais donc être obligé de me répéter parce que ces deux hommes ne sont pas arrivés dans les délai. Soit. Je ferai bref car l'affaire est très simple.

Décret a été pris par notre avoyère de fernmeture des frontières avec la Savoie en date du 16 novembre 1458. Le texte précise l'interdiction du territoire à tout ressortissant savoyard.
Les dénommés Torlem et Tiberias ont refusé de quitter notre canton comme le veut ce décret alors qu'ils ont été informé de la loi par courrier.

Pour rappel :

Citation :: Moi, Tatoumi, avoyère de Genève,
Devant le rassemblement important d'hommes en armes et d'ordres de chevalerie en la ville voisine d'Annecy,
Après les exactions commises sur ses concitoyens,
Et en réponse à la fermeture des frontières savoyardes,
Déclare expressément son territoire interdit à tout ressortissant savoyard, d'autant plus si il s'avère noble, écclésiastique ou armé.
A Genève,
Le seize novembre mille quatre cent cinquante huit.
Tatoumi, avoyère de Genève.

Ces deux hommes sont donc encore là pour la simple raison de nuire ou bien ils sont mus par la curiosité de connaître le pal.

Se tournant vers les deux coupables.

Sieur Torlem et Tiberias, veuillez décliner vos identités, vos métiers et vos responsabilités éventuelles en Savoie je vous prie. Et donnez donc vos explications quant à votre présence en nos murs.

chez moi : Annecy qualité particulière : Rentier inscription le : 20/11/2010

Torlem s'adressant au procureur de la République...

Monsieur le procureur, Mon nom est Torlem, je suis habitant d'Annecy, ancien ressortissant de Provence. Natif de Brignoles. J'appartiens au corps des tisserands. Ma présence en ces murs est simple et j'irais à l'essentiel: j'ai été retenu au monastère où comme vous le savez bien, le courrier n'y entre pas, afin de préserver la quiétude et la sérénité des lieux.
A ma sortie, je me suis vu remettre un message me priant de quitter les lieux ainsi qu'un avertissement de mise en procès. A l'origine j'étais à Genève non pas pour préparer une entreprise guerrière, mais pour réaliser les démarches nécessaire a mon établissement dans cette ville.
N'ayant pas voulu me dérober à ce tribunal par dignité et honnêteté, je comparais en ce moment même.
Je suis comme qui dirait, au mauvais endroit, au mauvais moment.

Voici mes motifs mon sieur le procureur.

chez moi : Savoie ! qualité particulière : Nulle inscription le : 20/11/2010

Tibérias remercia d'un chuchotement le juge puis le procureur. Tribunal certes un peu primitif mais lois et sentences bien réelles ! Après avoir écouté le pauvre Torlem, à lui de se présenter, pour une énième fois.

"Tibérias, éleveur porcin belleysan... brigandé le 14 novembre... vous savez quand on vous vole, vous n'avez plus rien, plus d'écus, plus de marchandises. Les écus, les pièces qui brillent. Le décrêt est paru le 16... vous adviendrez avec moi, qu'en deux jours, impossible de se faire une santé... à part Dieu et Christos bien sûr... n'étant pas un illustre prophète, mes forces se sont épuisés, d'autant plus que je me tuais à pêcher au lac, sur les bords, et je n'arrivais jamais à faire mordre l'hameçon à ses bêtes écailleuses... Crénom ! Alors après, j'ai décidé de quand même travailler à vos mines... et j'ai pu recommencer à manger et être moins famélique. Aujourd'hui, 20 novembre, je vais mieux mais comme vous m'avez mis en procès, je suis bien obligé de rester. Si je pars, qui me défendra...

Le but de notre voyage était de savoir où était passée notre amie commune, Aorine, nous savions qu'elle avait vécu en Genève puis pris la route vers la Franche Comté... Nous espérions la trouver, en vain... d'ailleurs, la connaissez-vous ?

Voilà donc l'affaire, je suis innofensif, vous l'imaginez bien.

Je tiens à remercier votre sergent, la canaille je crois, qui s'est montré d'une grande compréhension, ainsi que la greffière qui fut d'une bonté suprême en m'empêchant de me pendre moi-même pour vous facilier les choses.

Il sourit amusé et fit un clin d'oeil à la seule femme présente qui devait donc être la greffière.

Sanctus fronça les sourcils. Il allait sortir sa pipe mais il se retint de le faire vu le lieu.

Mon sieur le juge, je crois que les cas de ces deux personnes doivent être dissociés.

Le premier, Torlem, semble de bonne foi. Il a été aperçu en effet sortant d'un de ces monastères qui encombrent encore nos paysages. Je le crois sincère. Il a cependant commis une faute en ne respectant pas le décret genevois.
Je demande donc une peine symbolique de 1 écu, assorti d'une sommation à partir dans les plus brefs délais. Mais s'il souhaite réellement s'installer, je suggère que la peine soir levée à condition qu'il prenne dès la fin de ce procès résidence en notre chère cité. Notre ville est ouverte aux gens de bonnes volontés.

Se tournant vers Tiberias.

Je dois vous avouer, sieur Tiberias, que vos explications ne m'ont guère convaincu. Vous nous cachez quelque chose, je le sens bien. J'aimerais que cela vienne de vous et non de moi. Quel est donc ce secret que vous portez en vous ? Si vous ne dites pas tout sur votre identité, cela risque de jeter une ombre désagréable sur votre personne et j'entends déjà le bourreau qui aiguise son pal dans la cour...

Invité

Le Juge écoutait ses trois interlocuteurs : l'acte d'accusation du Procureur de la République et la défense des sieurs Tiberias et Torlem. En effet, cette dernière semblait convaincante au point que même l'accusateur communie la peine du pal à un simple écu symbolique avec départ immédiat, voire à une installation immédiate dans notre cité, puisque tel était le souhait de ce Savoyard. D'ailleurs il griffonna quelques mots sur un parchemin devant lui, notamment les recommandations de Cromwell pour cet homme. Puis il se concentra sur celles pour le sieur Tiberias. Beaucoup de choses semblaient troubles, comme les limbes : un voyageur un peu mystérieux. Pons d'Agoult ne put s'empêcher de demander.

Dites-moi, mon sieur Tiberias : selon vous, il y a eu brigandage dont vous fûtes victime. Néanmoins, votre mie a quitté notre cité, et vous non. Pourtant elle s'était plainte de ce larcin. De même, des Genevois vous ont prêté une aide que tout deux avez refusé. Vous ne pouvez pas arguer de ce fait qui ne tient la route!

Puis le Provençal se tourna vers le deuxième inculpé.

Quant à vous, mon sieur Torlem : acceptez-vous l'un des compromis de l'Accusateur public ?

chez moi : Annecy qualité particulière : Rentier inscription le : 20/11/2010

Votre Sérénissime Honneur,

J'accepte la peine symbolique de un écu. Et le fait de quitter les lieux sur le champ.
Il est des questions d'ordre matériel que je dois régler avant mon établissement dans la ville. Prenons la vente de mes champs par exemple, et la récupération de mes biens situés a Annecy.

J'attends que me soit faite la confirmation de mon départ. Afin de me mettre en règle le plus rapidement possible.

Invité

Je comprends bien.

Hochant de la tête, Pons d'Agoult proclama solennellement à haute et intelligible voix :

Monsieur le Procureur de la République, qu'il soit su à travers notre cité que le sieur Torlem doit payer son écu symbolique, et qu'après quoi il la quittera aussitôt. Je lui laisse jusqu'à demain pour régler avec notre greffière voire notre avoyère sa peine par l'achat d'un pain, d'un poisson, voire d'une viande à un écu plus cher que le prix donné sur notre marché.

Je lui souhaite de régler rapidement à Annecy ses affaires courantes, et un bon retour parmi nous en notre République & Canton. Mon sieur Torlem, je vous prie de quitter notre Cour la tête haute. Que nul Genevois ne vous moleste entretemps et après quoi sous peine de devoir en répondre devant notre Justice!

Le Juge se retourna vers Cromwell et le dernier Savoyard, attendant la suite.