Habsbourg, Paranoya et Karlheinz- TOP - [abandon des charges]

Bigmamma se leva :

A la question de Messire Djock, je ne peux répondre, n'ayant pas assisté à la totalité de la conversation, et étant donné le brouhaha ambiant, je n'ai pas tout entendu. Mais par contre, je peux vous assurer que j'ai fait part à Dame Rgmax de mon sentiment, à savoir une mauvaise plaisanterie, avant son départ de la taverne. Par contre, je maintiens que je comprends sa réaction, vu le contexte.

Pour ce qui est de l'aide que nous ont apportée Messire Karlheinz et Habsbourg, je peux vous donner les éléments suivants :

- Ils sont arrivés à Genève le 26 Décembre, se sont présentés le jour même à Messire Geoffroy de Villers et ont été intégrés dès le lendemain à l'armée de Lionel "Sicut Aquila" au motif de compléter une lance et vu qu'ils parlent tous deux allemand ! Ils y sont restés jusqu'au départ de Lionel et de ses troupes, et s'apprétaient à partir aussi le jour de l'incident !

bigmamma, ne trouvant rien à ajouter se rassit dans la salle.

Non, aucune question.

Je vous remercie Bigmamma.

Je désirerais faire entendre à la Cour la version des faits de mon deuxième témoin, le Sieur Leilan. Mes questions seront les mêmes qu'à Dame Bigmamma.

Le Lieutenant de police avait été avisé par l'huissier de l'Avoyerie qu'il était attendu au Tribunal pour témoigner en tant que Responsable de la Police Cantonale.

Le policier se demandait pourquoi il n'avait pas été convoqué par courrier comme il en aurait été d'usage. Cependant, même en l'absence de convocation écrite, il ne perdit pas de temps et s'en alla au Tribunal pour aller y déposer son témoignage.

Arrivé au Tribunal, il pénétra discrètement dans la salle d'audience où les débats étaient déjà en cours. Il allait s'asseoir quand le Procureur l'invita à prendre place à la barre. Il se rendit immédiatement à la place qui lui était désignée et prêta serment.

- Votre Honneur. Je suis le Lieutenant de Villers et je vous prie de bien vouloir me pardonner mon retard, je n'ai été que tardivement informé du fait que ma présence était requise en audience et je ne vous cache pas que la situation à Genève est plus que préoccupante pour moi.
Mais, trève de bavardage, passons aux faits.

Le soir où les faits ce sont produits, j'effectuais une ronde dans le quartier de la taverne des Retrouvailles. Mon attention fut attirée par les haussements de ton qu'on pouvait entendre très clairement de l'extérieur.
Alors que je regardais par la fenêtre pour me rendre compte de ce qui se passait, j'ai été appelée par notre Avoyère honoraire, Dame Rgmax qui était en prise de panique.

Je suis entré sans délai dans l'établissement et les joutes verbales fusaient en tout sens. Les trois prévenus ici présents étaient là et débattaient clairement de la prise de l'Avoyerie de Genève ainsi que, par la suite, de la Maire de Dijon.

Ma présence n'a pas réfreiné les prévenus qui ont continué encore quelques minutes leurs joutes et menaces avant de dire que ce n'était que plaisanterie.
Bien que j'ai signalé que ce genre de railleries n'était pas du meilleur goût en ces temps de troubles, les prévenus n'ont fait que veinement se justifier.
Les faits étaient là, une prise de l'Avoyerie avait été évoqué et il nous fallait être prudent à ce sujet.

Les prévenus, à l'exception de Sire Paranoya ont tous pris la peine de venir se présenter à leur arrivée. Quand j'ai demandé à Paranoya de faire une demande de laissez-passer, il a refusé invoquant que sa dame était Genevoise.
Malgré le fait que je lui ai clairement stipulé que cela ne comptait pas, il n'a tout de même pas obtempéré.

Quand aux autres comparses, ils sont partis après que notre Avoyère, avec qui je me suis longuement entrenu pour le devoir d'enquête, soit partie.
Le doute et la méfiance demeuraient bien présents même si le motif de l'humour avait été énoncé par les trois défendeurs.

Plainte a été déposée par notre Avoyère, laquelle a été enregistrée et déposée au bureau de Messire le Procureur comme le veut la procédure.

En ce qui concerne l'implication des Sires Karl et Habsbourg, tous deux ont bien servi en armée alliée lors de la menace d'invasion des Croisés.
Sire Paranoya n'a pas été signalé au niveau de mes listings, je ne puis donc confirmer son implication en défense alors qu'il était clairement mentionné que pour séjourner à Genève durant la fermeture des conflits et les menaces de guerre, il fallait impérativement en faire la demande et accepter de participer à la défense.
Il s'agissait là d'une condition non négociable.

Voilà Votre Honneur, j'en ai terminé de mon témoignage. Le reste du dossier ayant été remis à notre respectable Procureur.


Geoffroy attendit qu'on lui donne l'autorisation de quitter la barre pour rejoindre la salle.

Plus de question Messire le juge

Leilan se leva et s'avança dans la salle venant se placer devant le juge, bien la première fois que ça lui arriver il savais même pas ce qu'il devait faire.

euh bin bonjour votre euh honneur ? euh bonjour les gens.
bin vi je le jure 'sieur.


il resta bien droit et regarda le juge.

Je vous remercie Sire Leilan. Pourriez vous dire à la Cour ce que vous avez entendu en taverne le 5 janvier dernier alors que vous y étiez en compagnie d'autres Genevois et des prévenus. Ceux-ci, je vous le rappelle, sont accusés de trouble à l'ordre public car ils auraient menacé de s'en prendre à la mairie de Genève.

N'hésitez pas à être large et complet dans vos explications, pour offrir à la Cour le plus d'éléments possibles qui lui permettront de juger des faits.

En effet, je confirme, nous avons un grand et gros problème.

L'élection des juges, Lorad et vous en l'occurence, remonte à mi-octobre. Or, les mandats des juges durent deux mois. Cette période est manifestement passée depuis un mois. Ce qui fait que les décisions de justice sont viciées pour les procès lancés après la mi-décembre. Je dois dire que c'est pour le moins, génant.

Je crois donc que nous devons libérer tout le monde en attendant que le juge nouvellemnt élu prononce l'inculpation. A moins que le Parquet n'abandonne les charges dans certains procès.

Et je crois que ce procès en fait partie tant j'ai acquis la certitude qu'il s'agissait d'une plaisanterie, certes pas du meilleur goût, mais une plaisanterie quand même. Et bon, on est pas en Champagne quand même. Pour une affaire d'aussi peu d'importance et aussi incertaine, il serait tout à fait injustifié de retenir plus longtemps ces messieurs et je crains que cette affaire de mandats de juge terminés depuis un temps fou ne provoquent des retards considérables dans le traitement de ces affaires.

Cependant, je tiens à vous rassurer Votre Honneur, toutes les affaires enregistrées par Berne ne sont en aucun cas sujettes à révision si le délai d'appel est passé.

Citation :

Vanitas a écrit:

Je crois donc que nous devons libérer tout le monde en attendant que le juge nouvellemnt élu prononce l'inculpation. A moins que le Parquet n'abandonne les charges dans certains procès..

Je dirais plutôt abandon de toute charges des procès en cours. Car les procès ne devait débuter. Un juge fini caque affaire qu il a commencé monsieur le procureur, par contre il ne peut entamer de nouveau procès après son mandat. Les diverses clients doivent donc être relaxé.

Mais au pire je peux me faire avocat de ceux qui le demande si vous voulez ? Comme vous l'avez dit monsieur le procureur, la justice se porte très bien.... Donc je reste toute ouïe....

Leilan écoutait les gens puis du coup il savait même plus quoi faire, on lui demandait de dire ce qu'il s'était passé le 6 janvier et puis un autre l'accusé c'était levé et disait qu'il fallait tout arrêter le 'sieur vanitas disait la même chose, Leilan regarda le juge attendant sa réponse.

incline la tête avec respect au 'sieur Vanitas.

d'accord, merci bien 'sieur, je m'en vais donc retourner a la mine.

puis il se dirige vers la porte et sort sans trop faire de bruit.

Ce procès ne me semble pas très clair en mon absence voulue sûrement par Messire Vanitas.

Donc suivant toute logique, nous allons reprendre dès le début puisque je n'ai pas été informé.

Garwin.

Comment le saurais je si vous avez été informé ou non? Je ne suis pas greffier. Et ce n'est même pas la peine de reprendre depuis le début puisque j'abandonne les charges.

A moins que vous vouliez vraiment que je m'obstine?

Non, vous n'êtes pas relaxéx, le Parquet abandonne les charges. Mais ça revient au même. Donc, pour répondre à votre question: vous êtes libre de faire ce que bon vous semble.

Navré des problèmes que tout cela vous aurait occasionnés.

charges abandonnées, dossier clos.