[RP] De la pèche, des barques et des poissons

Pareil pour le blé dont le cours a chuter. D'ailleurs , il n'y a plus de quotas ?

Izaac favorise la libre entreprise , mais ça commence à s'entasser. Et le poisson à 17,50 représente un salaire pour beaucoup.

Il faudrait exporter ces articles.

Je recupère du poisson à 17,50 pour aller refourguer chez les voisins, mais vec la mobilisation, j'ai encore un stock sur les bras en attente, que je vais aller vendre d'ici demain. Je peux rien acheter d'autre pour l'instant, faut que je vende toute ma camelote. Au retour, je pourrai en reprendre afin d'éliminer. Pareil pour le blé, des villes en recherche.

Monsieur Rigolove, le marché n'est pas un but, c'est un moyen ! Par les petits couillons du pape Eugène ! Un moyen d'attirer des gens qui viendront et rempliront tavernes, halles et caisses de la Cité. Et surtout, qui feront vivre la ville. Un genevois qui ne vend pas sa poiscaille, c'est un mineur qui s'ignore.

Notre marché est attractif : des poissons à bas prix, c'est l'assurance de voir des savoyards et quelques comtois venir passer une journée chez nous, pour en acheter. Et un voyageur, avec un peu de chance, c'est un client pour la taverne de monsieur Schmurtz ou mieux encore, la part du Lion. C'est donc une source de revenu pour la Cité. En plus d'être un être vivant dans la cité. Oui, monsieur Rigolove, un marchand ambulant, ça boit beaucoup et ça cause beaucoup. Et la bière, c'est la vie. C'est le meilleur remède contre les pestes et les langueurs qui nous tuent tant de monde Ici-Bas. Monsieur Aelig, si vous voulez faire la course, faites. Mais surtout, et c'est l'essentiel, faites nous quelques amis qui, la fois prochaine, viendront, eux. En vendez leur le foncet de monsieur Meliandulys, par la même occasion.

Pour ce qui est des exportations via les quotas, monsieur Schmurtz compte ses boules.

Hum....

De mon point de vu, et je crois qu'on partage cela mon Avoyer, Genève est là pour soutenir nos genevois dans leurs aventures. Pour leur donner les moyens de vivre et d'expérimenter la liberté comme il se doit. Le marché libre est une chose qui attire plusieurs personnes chez nous il en est vrai. D'ailleurs, la vie en notre Cité demeure notre meilleure atout, arme, priorité etc... M'enfin, mon point est que nous avons pratiqué une politique des prix forts sur notre marché dans le but de favoriser les salaires pour nos gens.

Nul besoin de citer madame Notwen là dessus, pour un Genevois, il est avantageux de pratiquer cette politique. L'étranger vient à Genève, consomme et rapporte à nos gens. Actuellement, vous laissez toute la place à l'initiative commerçante des genevois. Ceux qui pourraient se saisir de l'occasion d'un bon bénéfice en utilisant les lois de l'offre et la demande à son avantage. Il y a beaucoup à vendre, les prix chûtes... Sans une augmentation des voyageurs et donc de la consommation, les prix continuront de chûter... La solution comme Notwen a toujours valorisé, l'exportation de nos produits même si on n'y fait pas de profit.

Ainsi nous assurons un salaire à nos gens, ainsi ils peuvent continuer de vivre librement leurs aventures. Cela a pour ma part toujours été une portion du "paradis fiscal" de Genève. La guarantis qu'on y trouvera un bon salaire est pour moi une part importante de la chose. Je ne voudrais juste pas ici que la politique actuelle passe pour de la "paresse" ne voulant pas exporter via l'Avoyerie prétextant que se sont aux genevois de le faire...

Le manque d'initiative de nos gens en matière de commerce ne doit pas affecté la coutume global de Genève en matière d'économie nah? Une telle exportation de l'Avoyerie favorisera les genevois par le salaire gagné et les écus du profits redistribué. On n'a jamais entassé les écus, ils ont toujours servit aux genevois, je ne vois pas la honte à pratiquer une exportation pour les salaires de nos gens.

Citation :

Expéditeur : Ulrichvonliechtenste
Date d'envoi : 22/11/1460 - 22:14:30
Titre : péche

hé prévot, il faudrait penser à fabriquer des barques dans ce patelin, sinon comment qu'on fait pour pêcher sur le lac

Un de nos charpentiers pourrait-il ouvrir son étal à monsieur Ulrich ?

Je suis sur ce dossier.

ça commence a puer grave sur les quais, le poisson s'accumule beaucoup ...

Notwen me manque... La politique des prix hauts qui faisait la fierté de Genève n'est plus de mise...

Notwen est parmi nous, monsieur Rigolove. Elle est rentrée avec le capitaine Meliandulys sur le Saifalssad, il y a une dizaine de jour. Quant aux poissons de notre marché, je me suis déjà exprimé à ce sujet. S'il en reste de trop, on fera du garum. Ceci dit, madame Moihra, je vous en donnerais bien à manger tous les jours au château, du poisson, mais vous n'en voulez plus, vous m'avez dit...

Monsieur l'Avoyer, je sais que vous vous êtes déjà exprimé, et je respecte votre décision et votre façon de faire car vous avez été légitimement élu sur ces principes.
Cependant, je reste en désaccord à ce sujet : La pêche est un bon moyen de revenus pour les genevois que nous sommes, et un moyen de revenus pour la ville qui peut les revendre à l'extérieur et faire un bénéfice sur cette vente. Je préfère que ce bénéfice soit fait par la ville que par les marchands privés, mais, une fois encore, je respecte tout à fait votre façon de voir les choses... Aux genevois de faire leur choix lors des élections, aux genevois de respecter les choix faits par les personnes élues...

Non, non Iskander... Pas le temps malheureusement... Peut-être pendant mes prochaines vacances...

dictature, dictature... y'a qu'à mon premier mandat que j'ai été élu à 160%... quand même...

Vous êtes une sorte de Joseph Vissarionovitch Djougachvili avant l'heure, moins sanglant certainement, laissant des volubiles comme moi parler, les écoutant même, pour décider avec sa poigne malgré tout, ce qui a un bon côté : il y a une décision.

Oui, la mine concurrence la pêche, ce qui entraîne une hausse du prix du poisson, c'est mécanique. Je suis de l'avis d'Antoine :

antoine a écrit:

pas besoin ! mon avoyer ! juste accepter la hausse des prix du poisson !

Cette hausse est durable, rien de mieux à faire que de l'accepter. Mais surtout : la répercuter sur nos clients. Ceux qui demandent du poisson à 17 écus... je leur souhaite bien du courage pour en trouver.

Relancer la pêche n'aura d'intérêt que si nous arrivons à exporter le poisson au moins à 18.50, et de préférence à 19 écus.
Si vraiment nos clients refusent de le payer à ce prix, je pense qu'on peut très bien se passer de pêche, les Genevois gagneront bien leur vie à la mine.