[archives] Contre le Conseil du faux duc Garwin - Août 1460

Bonjour à tous

La situation au château devient franchement intolérable.

Des insultes, de la dictature, de la communication inexistante, des procès aberrants, des incompréhensions entre anciens et nouveaux conseillers, entre nouveaux et nouveaux conseillers, etc...

Garwin, vous êtes genevois et chancelier helvète.

J'aimerais connaître vos idées sur ce qu'est une Confédération pour vous.

Comment voyez-vous votre rôle en tant que Chancelier ?

J'ai oui dire, mais ce ne sont surement que des rumeurs, menfin je demande quand même au cas où ...

Est-il donc vrai que le Chancelier a fait savoir qu'il ne reconnaissait pas la souveraineté des cantons ?
Est-il vrai qu'il ne reconnait donc plus, de fait, l'état de Genève ?
Est-il vrai qu'il va se marier avec le procureur ?
Est-il vrai qu'il n'y a plus de bourreau pour exécuter les peines judiciaires ?
Est-il vrai qu'il n'existe plus de cours d'appel, signifiant par là-même que nous venons d'entrer dans un système totalitariste ?
Est-il vrai que le simple fait d'émettre une opinion contraire à un membre du Conseil confédéral, nous mènerait au tribunal, comme dans n'importe quel banal duché du Royaume de France ?
Est-il vrai que de fait, liberté de culture, de langue sont abrogées ?
Est-il vrai que de fait, la liberté de culte sera probablement bientôt abrogée ?

On se choque de la cour d'appel? mais elle n'existait plus que pour la forme depuis longtemps maintenant.

Il est clair que Garwin va trop loin alors ma question est :
Garwin, vous en rendez-vous compte?

et on ne se choque pas de tout ceci ?
étonnant d'entendre ce silence ...

Ce qu'est une confédération pour lui? Des institutions inefficaces qui l'empèchent de faire avancer le pays.
Voici ce qui'il a proclammé aujourd'hui:

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2043124

Spoiler:

Garwin avait décidé, avec l’aval des Messires Cabotin et Xitnes, de reprendre les choses en main. Il se disait finalement qu’il atteignait un but, et ce, bien avant de se présenter comme Chancelier. Il entendait par ci par là, des personnes forts mécontentes de son choix de conseillers, il se faisait traiter d’imbécile, il faisait semblant de ne pas comprendre ce qu’était une Confédération, et finalement il s’apercevait que c’était ces personnes qui n’avaient pas compris ce qu’il était en train de réaliser. Deux mois à tenir, mais deux mois riches en événements et une surprise finale digne de lui, P’tit Garwin comme il l’avait entendu dire.

Au vu de la complexité des textes régissant la politique helvète, j’ai décidé de faire simple. Vous m’avez élu Chancelier, vous en assumerez les conséquences. Et dites-vous bien que vous avez de la chance. J’ai choisi une équipe de Conseillers parmi ce qui se fait de mieux en Helvétie. Pour le pire et le meilleur.

Je sais, certains vont encore râler, mais je leur rappelle qu’ils avait tout loisir de créer une liste adverse. Certains vont crier au scandale, nous insulter, on a l’habitude, certains vont brandir des textes dont seuls eux comprennent le sens, certains vont se révolter. Car ce qui fait notre force actuelle, c’est cela et vous l’avez alimenté sans le savoir vraiment de votre haine, de vos insultes, de vos intimidations ou de vos propos diffamants.

Certains vont dire que nous cassons ce qui a été construit pierre par pierre. Ce n’est pas entièrement faux mais nous ne pouvons avancer sur des acquis. Car il faut regarder ce qui se passe autour de nous. Qui braillent, qui crient ? Toujours les mêmes, ces anciens helvètes qui veulent imposer leurs lois afin de satisfaire leur ego. Car voyez-vous, sous leur profils de beaux parleurs se cachent des êtres malsains et nuisibles. Ils ont des amis partout dans les cantons et donc que voulez-vous faire ? Rien, jusqu’à maintenant puisque notre Conseil est un barrage à leurs manigances.

Nous vous offrons la liberté, Peuple Helvète.

Citation :: Par Ordre du Grand Chancelier Garwin, la Confédération Helvétique devient Fédération Helvétique et est placée dorénavant sous sa haute autorité.

L’élection du Conseil Fédéral dépendra uniquement du vote du peuple helvète. Le peuple helvète étant tous les habitants de l’Helvétie sans distinction.

Les anciens textes relatifs à l’élection du Conseil Confédéral par les avoyers et au Tribunal Confédéral sont abrogés. Seuls, les nouveaux, signés par le Grand Chancelier Garwin, seront valides.

Le Conseil Confédéral devient Conseil Fédéral tout comme le Tribunal qui devient Tribunal Fédéral. Il est placé également sous l’unique autorité du Grand Chancelier.

Les avoyers des différents cantons n’ont aucune autorité sur le Conseil Fédéral mais pourront être entendus à titre consultatif. Leur mission principale étant de gérer convenablement leurs cantons respectifs.

Les tribunaux cantonaux sont maintenus. Les verdicts des Juges seront examinés par le Juge Fédéral avant d’être exécutés. Les accusés auront 48 heures pour faire entendre leurs doléances auprès du Procureur Fédéral. S’il juge la demande recevable, le verdict ne sera pas appliqué et un nouveau procès s’ouvrira au Tribunal Fédéral présidé par le Juge Fédéral.

Si le Procureur Cantonal n’est pas satisfait du verdict donné par le Juge Cantonal, il sera entendu dans un délai de 48 heures par le Procureur Fédéral qui jugera de la validité de sa demande.

La Cour d’appel helvétique est dissoute. La désignation de Bourreau de Berne est supprimée.

Toute personne portant atteinte à l’intégrité du Conseil Fédéral, atteintes verbales envers le Grand Chancelier et les membres du Conseil, et délits divers, sera poursuivie devant le Tribunal Fédéral. En fonction du délit commis, un procès sera engagé allant du simple trouble à l’ordre public (3 jours de prison) à la haute trahison (10 jours de prison et bannissement), ainsi que d’amendes à hauteur du délit commis.

Fait ce jour à Berne
Le 1er Août de l’an 1460
Le Grand Chancelier

GARWIN

Jadis, alors qu'il menait procès contre moi, j'avais demandé l'expertise de ses urines par l'apothicaire de maître Kirkwood. Ne serait-ce point un déséquilibre des quatre humeurs ? un p'tit coup d'pituite dans la bile noire ? Quelqu'un à un médicastre spinoziste sous la main ?

Rien que le mot médicastre, ça me fait froid dans le dos ... ça fait toujours boire des tisanes un médicastre ...

Non mais sinon, ça peut aussi le stress du mariage avec le proc hein, faut le comprendre ... enfin je sais pas si c'est le proc ou le chancelier qui devrait le plus s'angoisser là ... épineux dilemne.

Sinon, Genève se positionne officiellement ?

Se positionner officiellement ? Pourquoi ?

Notre Etat a ses prérogatives. Ecrite tant dans la coutume que dans le droit. Tant que ces prérogatives ne sont menacées que par des placards, ça occupe les bavards. Quand on nous sucrera en revanche l'agrément technique, on nous mégotera un mandat, on nous déboulonnera monsieur Schmurtz de la capitainerie ou encore qu'on nous chipotera un verdict de notre juge, alors là... on lève une armée et on prend le château.

Un Etat, ça se défend.
certes, certaines choses peuvent paraître futiles, puériles, et tout ce qu'on peut imaginer du même acabit.

Mais se réveiller trop tard ... cela n'est pas mieux.

Genève ? Détruite ? Tout au plus un peu malmenée de temps en temps. C'est plutot amusant d'ailleurs.

Sourit en coin.

Qui a parlé de destruction de Genève ? Je pense bien qu'il en faut pour cela ... elle aurait déjà étée détruite de longue date sinon. Le rêve d'Hobb; il me semble, ou un truc du genre.

Mais sa ligne de conduite semble déjà tracée ... contester un verdict de notre juge ... sa fonction n'étant plus reconnue ... ou aurais-je mal compris ?
ou alors, prenons l'exemple de l'agrément ... prendre le chateau sans agrément ? ne serait-ce pas alors déjà trop tard ?

Mais oui ... nous pouvons toujours laisser faire, et jouer les bavards comme nous le faisons actuellement, n'est-il pas ?

Mais y-a-t-il vraiment lieu de s’inquiéter ? Que peut faire un homme seul ? Parce que finallement, Garwin peut parler, annoncer ce qu'il veut, mais il n'a aucune légitimité pour changer complétement l'organisation de la confédération. Et il n'a surtout pas les moyens (principalement armés) d'imposer ses élucubrations aux cantons souverains et de présider à leur destinée. Quand on veut jouer les tyran, il faut être certain de pouvoir donner le coup de bâton à ceux qui sortiront du rang. Et on sait tous que la bâton de Garwin n'a plus la vigueur de sa prime jeunesse...

exact.

quoique je ne connaisse pas la vigueur de son bâton.

Je me suis demandée si... si Garwin, qui m'entend je le sais, n'a pas une idée derrière la tête... Nous verrons par la suite...

Que Genève se positionne officiellement ou pas n'est pas important en soi. L'important est que les Helvètes se réunissent et réagissent, ensemble. Peut-être est-ce ce que voulait Garwin. Et là je dis chapeau parce qu'il a réussit un coup de maître.

Oui Garwin, chapeau bas.

Fait une révérence en souriant, sort de la salle pour filer à la caserne avant de rejoindre son bureau où l'attendent des heures de travail...

Revient et pose un papier sur la table ronde...

Citation :: 02/08/1460 18:40 :
Le bailli de la province de Schweizerische Eidgenossenschaft ordonne
que vous lanciez vos miliciens aux trousses des possesseurs de mandats
provinciaux présents dans votre ville.
02/08/1460 18:40 :
Le bailli de la province de Schweizerische Eidgenossenschaft ordonne
que vous lanciez vos miliciens aux trousses des possesseurs de mandats
provinciaux présents dans votre ville.

Il va de soi qu'il peut aller se moucher jusqu'au coude.

J'arrive pas à lire le mot après Eidgenossenschaft.

Vu le comportement de sieur Garwin envers la Confédération, envers tous les citoyens helvètes, vu les mesures qui sont à prendre contre ses agissements, je vous demande chers collègues conseillers votre avis sur sa destitution du poste de Conseiller Genevois.

Des discussions à l'huis clos vont avoir lieu, aussi sa présence n'est pas souhaitée.

C'est bien malheureux d'en arriver là, mais il a fait le choix de trahir la confiance que nous avions en lui.

Merci de vous prononcer rapidement.

Madame Cameliane, Garwin n'est pas conseiller, ce mandat. Il n'en a pas fait la demande.

Où Donc cetrouve le huit-clos ?

Il a prêté serment pourtant Izaac, je le pensais au Conseil... fronce les sourcils... il n'en a pas les clefs ? Je le pensais. Donc cette entrevue n'a plus de raison d'être, je vous remercie tous.

Le huis clos Muse c'est la table ronde où seuls les conseillers du Consistoire peuvent se réunir pour parler de sujets un peu sensibles, de la pluie ou du beau temps sur telle ou telle contrée, du brouillard par chez nous.

Entre dans ce bureau avant de filer au marché pour remplir les quotas...

L'armée des Bocans devrait être sur pied sous peu, que ceux qui souhaitent aider à reprendre le château prennent contact avec dame Arlette23.

Ensuite, souhaitez-vous qu'un procès soit lancer contre Garwin ? Haute Trahison, ainsi que contre Cabotin et Xitnes.

loquace chez moi : Quelque part en France inscription le : 28/01/2008

Mon comportement envers la Confédération Helvétque et envers tous les citoyens Helvètes est la résultante d'agissements et d'atteinte contre moi et le Conseil Confédéral (oui, j'ai décidé de vous rendre votre Confédération comme elle était à l'origine) par des bocans.

Car ce sont eux qui ont mis le feu aux poudres et j'affirme ici que ce sont eux par qui le mal s'est propagé. Tous imbus de leur personne, irrespectueux, malhonnêtes comme Atila ou Captainludo qui ne payent pas leurs taxes tavernières, et ce sont eux que l'on voit en général répondre en gargotte, pourquoi me direz-vous ?

Simplement parce qu'ils pensent avoir l'autorité, fixer des règles, et Genève dans tout ça ?

Me destituer parce que je pensais faire renaître une nouvelle Helvétie est elle vraiment un motif ? Ou est-ce une occasion délibérée de se passer de mes services ?

J'espère que tu ne t'y perdras pas trop Muse sourit...

Pour bien faire les choses, parce que parfois les choses doivent être dites clairement...

Citation :: Monsieur Garwin,

Malgré votre prestation de serment, vu vos agissements allant à l'encontre de la Souveraineté des Cantons, vu les procès que vous approuvez lancés envers de fidèles helvètes, vu vos désirs de suprématie, vu que vous représentez un danger pour toute la Confédération, je décide de ne pas prendre en compte votre prestation d'allégeance et vous refuse au Consistoire Genevois. Nous verrons plus tard la durée de cet état de fait et si procès ou non est lancé à votre encontre.

Que cela soit lu et entendu.
Caméliane,
Avoyère de la République Libre et Souveraine de Genève.
4 Août 1460.

Monsieur Garwin, que vous soyez en colère contre quelques bocans, cela peut se comprendre mais que vous ne veillez pas en tant que Chancelier au bon état des mines, à ce que les fêtes se déroulent correctement, que vous créez la "Fédération Helvétique" pour vous citer, que vous ne reconnaissez pas la Confédération, que vous soutenez monsieur Cabotin dans ses agissements fous, que vous déplacez les conseillers de leurs postes, et j'en passe, fait que vous êtes un traitre à la Confédération et un dangereux personnage. Monsieur Cabotin confirme lui même que les caisses sont pillées. Les cantons sont frères et soeurs devant l'adversité. L'un est en danger, les autres accourent. Il en a toujours été ainsi et Déos soit loué, il en sera toujours ainsi. Vous n'auriez pas agit de la sorte, dans votre folie, à vouloir un trône de duc, vous n'en seriez pas là, ne faites pas la victime je vous en prie.

Ce qui est inquiétant c' est ce silence: Le silence de Genève, de Sion , de Fribourg et des alémaniques.

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