Demande d'inculpation d'Izaac-Haute Trahison [Relaxe]

Vous pouvez donner la valeur que vous voulez à ce témoignage, mais il n'y a aucune raison de le déclarer irrecevable. C'est tout l'intérêt d'un témoignage. Imaginez que j'arrive auprès de vous, Votre honneur, pour faire inculper un brigand qui aurait avoué son forfait en aparté à un témoin. Vous accepteriez d'entendre ce témoin? N'est ce pas? La situation est tout à fait comparable.

La question est de savoir si Izaac, au courant de l'expulsion de Yohann, n'a pas manigancé pour le cacher au Conseil afin de provoquer la guerre. Car c'est là tout l'enjeu. Y a-t-il eu rupture de la part d'Izaac de la confiance que lui accordait l'Avoyer et le Conseil de la République de Genève?

edit: la remarque sur Silimaure était une pensée de lorad, j'efface donc la contre-remarque de Vanitas.

tout comme il est déplacé de lire dans les pensées...... Monsieur le procureur.......

Pour se qui est de la recevabilité si le sieur Acar ne peut prouver être porte parole officiel au moment des faits, et s'il ne peut prouver avoir donné ou envoyé ses renseignements il n'est donc pas un témoin ! Il est juste un capitaine des saintes armées......

Cette audience allait être un vrai carnaval, accuser des personnes avec comme témoins des personnes du saint empire qui était porte parole du Béarn en royaume de France..... Des personnes des saintes armées qui sont là pour expulser un curé, cela frisé le ridicule...... En fait tout devenait ridicule à un point que lorad se dit que cette affaire n'avait peut être même pas lieu.... Il devait être en trein de dormir dans son bureau.....

De plus vous allez pas m apprendre ma façon de juger, je ne monte pas les dossiers à votre place ! Si vos témoins sont encore arrogant ou manquant de respect il y aura amende comme Selon notre codex !

Il lui fict sourire, et s'en restourna après avoir dict : Messire juge, l'intéressé a bien rescu mon billet le presvenant du despart de Yohaan ainsi que la copie du billet de messire Yohann, desclarant son despart du Béarn... Voila les faicts et seulement les faicts.
D'ailleurs, mesme messire Izaac reconnait avoir eu ces deux courriers de moi, courriers que je donnais en intégralité à mon conseil, si cesla n'est pas officiel, alors...

Pour mon tesmoignage, vu le cas que vous en faictes, alors portez-le en irrecevabilité, cesci ne m'estonnera poinct vu la tournure, presque attendu de tout cesla. Je ne vous salue poinct messire juge.

Et pour vostre gouverne, je suis un chevalier de l'église, adoubé depuis deux pleines années, membre du haut-conseil et de l''état major des Sanctes Armées de Rome, venu icelieu à la desmande fort sympathique de messire Veritas. Mais je fus aussi juge et je sais que vous estes partial en cette affaire, je ne vous en feliscite poinct ! Il desposa donc son long veslin contenant les courriers car de toute vraisemblance, le juge ne les avaient poinct encore vu...

Citation :

Excellences, nobles gens, jadis de fin septembre 1457, demande du conseil Béarnais (sous dame Caro) pour exclure du Béarn le défroqué, l'on me fict, suite à la desmande de Geneve.
Ainsi j'acceptais et mis pression sans cesse sur ce dernier. Voici mon denier escrit avec le conseil Béarnais de l'espoque, un jour avant le despart du dict Yohaan :

Citation :: Sujet: Re: Entretien avec Messire Acar au nom de la Sanctes Armées de R Sam 10 Oct 2009 - 20:39

Noble conseil, le triste sire dénommé Yohann65 partira dès demain du Béarn, ne pouvant le faire car il travaillait ce jour.

Pour que cette information soit validée, noble conseil, veuillez asttendre dès demain, il prendra des chemins accidentés (nœuds vierges) donc il ne figurera plus dans la ville ou il réside encore, dès lundi mastin.

Il me donnera aussi une lettre confirmant son despart, avant ce lundi.

Je pense, noble conseil que tout rentrera, ainsi, dans l'ordre.

La desmande du conseil etaict officielle depuis 15 jours, soit fin septembre 1457... Malgré le faict que je suis un homme agissant plutôt dans l'ombre, le but estant bien de le faire partir de chez nous, ce qui arrisva après 15 jours de presse contre sa personne et cesla avec l'aval du conseil Béarnais.

(Temoins de ce faict, en conseil : Caro, Melian, Rose, Dancetaria, Feignant, Oli13, Aknail, Azilize, Erel ) .

Voici donc le courrier que Messire Yohann me remit, le soir d'avant son despart, courrier que je déposa également le soir mesme au conseil Béarnais :

Citation :: Expéditeur : Yohann65
Date d'envoi : 2009-10-11 15:24:51
A Acar, preux chevalier de l'Ordre des Chevaliers Francs,

A toi qui n'a pas cessé de vouloir mettre la main sur moi durant ces dernières semaines, toi l'envoyé de Rome.
J'affirme quitter avec mes enfants le Béarn en ce jour du 11 octobre.
Si Dieu le veux, j'arriverai encore à m'échapper de tout mes poursuivants.
J'ai sûrement une bonne étoile qui me protége de tout mes ennemis dont ces lionceaux et leurs soutiens à qui je souhaite seulement de connaître les enfers ici bas.

Yohann65, l'imprenable

Ce courrier, j'en fict une cospie le soir mesme et le remit prestement à messire Izaac, alors chancelier de Genève et je lui rajoutais ces quelques mots dans mon second courrier :

Citation :: Expéditeur : Acar
Date d'envoi : 2009-10-11 19:01:56
A Izaac,

Je n'ai pu le stopper plus que cela, vous en voici informé, chancelier.

Acar de Ventoux,Seigneur de Béost.
Chancelier de l'Ordre des Chevaliers Francs, Chevalier (Bellator Francus Dei), Président du tribunal franc et Membre du Haut-Conseil et de l'état-major des Saintes Armées de Rome.

Sa réponse se fict par voie non-officielle, par MeSaNGe, juste cesla... Et il me desclara donc que tout estait desja joué, malgré le despart du défroqué, que cesla ne servaict à rien...

Il salua donc les intervenants puis tourna le dos à l'assemblée nullement souveraine sur sa personne puis asvanca jusqu'à la sortie et alla devers son destrier en l'escurie voisine pour enfin le chevaucher, direction son Béarn...

acar a écrit:: Messire juge, l'intéressé a bien rescu mon billet le presvenant du despart de Yohaan ainsi que la copie du billet de messire Yohann, desclarant son despart du Béarn... Voila les faicts et seulement les faicts.
D'ailleurs, mesme messire Izaac reconnait avoir eu ces deux courriers de moi, courriers que je donnais en intégralité à mon conseil, si cesla n'est pas officiel, alors...

J'en prends bonne note, mais je pense avoir le droit de poser des questions, pour faire justement mon jugement !

acar a écrit:: Pour mon tesmoignage, vu le cas que vous en faictes, alors portez-le en irrecevabilité, cesci ne m'estonnera poinct vu la tournure, presque attendu de tout cesla. Je ne vous salue poinct messire juge.

L'outrage devient plus que flagrant ! Déjà on entre dans ce tribunal et en entrant on jure parler sans haine....... Là, dans votre tonalité, je ne vois que haine envers les personnes..... ET même envers moi même !!!

acar a écrit:: Et pour vostre gouverne, je suis un chevalier de l'église, adoubé depuis deux pleines années, membre du haut-conseil et de l''état major des Sanctes Armées de Rome, venu icelieu à la desmande fort sympathique de messire Veritas. Mais je fus aussi juge et je sais que vous estes partial en cette affaire, je ne vous en feliscite poinct !

Que dois je comprendre ? Une atteinte quand à mon sens de la logique de poser des questions concernant cette affaire ? Vous êtes en trein de dire devant témoins que je ne suis pas neutre ?

Lorad regarda l'homme lui tourner les talons, il se dit encore une façon de faire de la puissante église..... Juste là pour agrandir le fossé des peuples.......

JE PENSE QUE MES QUESTIONS SONT JUSTE ET JE NE VOUS AI POINT DEMANDE DE SORTIR !!!! Il est normal que je pose des questions pour élaboré un jugement !

Ce que je veux dire, Monsieur le juge, c'est que la qualité du témoin n'enlève rien à la pertinence du témoignage. Devons nous demander à un membre du Conseil de Béarn si Messire Acar a été mandaté officiellement par lui pour expulser Yohann? L'intensité des échanges épistolaires entre Acar, yohann, le Conseil de Béarn et Izaac est plutôt de nature à accréditer cette version.

Par ailleurs, d'où que vienne l'information, ce témoignage tend à prouver qu'Izaac savait que Yohann avait été expulsé avant que nos armées ne pénètrent en Comté de Béarn.

Par ailleurs, je me dois de vous informer que le témoin possède la qualité de diplomate, puisqu'il est accrédité pour discuter de paix entre nous et le Béarn, et a accepté humblement de témoigner pour éclairer notre justice.Je crains donc que l'outrage, bien que vous puissiez le prononcer, ne sera pas suivi d'effet en raison de l'immunité diplomatique de Messire Acar. Cependant, vous pouvez toujours faire une protestation officielle auprès de la Comtesse de Béarn pour dénoncer un comportement que vous jugeriez injurieux.

Vanitas ésperait tout de même que Lorad avait l'intention de se montrer aussi retors avec le vieil Izaac... Déjà qu'il traitait le témoin comme un accusé.

Lorad se dit immunité diplomatique en 1458, et bien on aura tout vu........ bientot on pourra se teleporter dans une autre ville ou on se battra a coup de pistole....... Si poser de simple question était traiter le témoin en coupable, alors moi j'ai même signé la lettre du lions de juda..... Si si j'en témoigne, s en deposer preuves, je ne fais que dire ...... Et bien qu elle justice unilatéralement molle........ Genève est à pleurer......

Vanitas se dit que l'immunité diplomatique est un concept accepté depuis bien longtemps et qu'il ne voit pas pourquoi Lorad le regarde avec l'air celui qui ne semble pas comprendre ce qu'il lui dit. Et il lui renvoie le compliment: ce n'est pas beau de lire dans les pensées.

Citation :

De Tarbes,

monsieur le Juge - et juste lui, merci d'en tenir compte - Je réponds ce jour à votre demande, le mieux que je peux. J'en reviens pour cela aux termes de la plainte :

Citation :: DEPOT DE PLAINTE

La République de Genève
Contre: Izaac

Motif: Haute Trahison

Résumés des faits: Le Sieur Izaac aurait profité de sa position de chancelier de la République pour provoquer une guerre sans fondement [le conseil de la république a jugé qu'envoyer un ultimatum qui sans réponse aurait pour suite l'invasion - c'est explicite dans le document - n'était pas sans fondement] entre le Comté de Béarn et Genève dans le seul but de provoquer la chute du régime [pure spéculation et diffamation de la part d'un membre du conseil tout à fait informé des buts de guerre à l'époque où l'expédition a été décidée] dudit comté au profit de l'organisation "le Lion de Juda" dont il fait partie.[ce n'est pas un délit au moment des faits - ce n'est pas avéré au moment du dépot de plainte - ça ne l'est toujours pas ce jour]

De ce fait, les pièces à conviction prouvent [c'est ce qu'il faudrait justement démontrer, or, la procure prend cela pour acquis ?] que le Béarn avait répondu [non, le béarn n'a pas répondu, c'est acar, un simple béarnais sans mandat officiel qui a répondu - Rose de Plantagenet ou n'importe quel membre du conseil de béarn à l'époque le confirmera] aux demandes genevoises légitimes d'expulser Yohann65 [Genève a demandé le bannissement de Yohann, et ce n'est pas la même chose qu'une explusion qui n'est qu'un acte de terreur et non de Justice, sur un individu]. Malgré ce fait [lien de conséquence hasardeux, à démonter par la procure et pure spéculation], le Sieur Izaac, qui en a été informé officiellement [Je conteste le terme "officiellement" ; Acar n'a pas répondu officiellement mais officieusement puisqu'il n'avait aucun mandat officiel de Pau : de quoi aurais-je eu l'air en venant dire aux genevois qu'un obscur chevalier franc avait promis personnellement que yohann ne remettrait jamais les pieds en Béarn] par Acar, capitaine béarnais [ce qui n'est pas une qualité suffisante pour parler au nom du chateau de Pau], n'a pas trouvé bon d'en informer le Conseil de la République [J'ai tenu informé tous les membres du conseil alors avec moi à Jaca, dont trois anciens avoyers]. La raison en serait [pure spéculation], que s'il l'avait fait, Genève [qui ?] aurait rappellé [pure spéculation] ses troupes et le Lion de Juda n'aurait plus pu se réfugier derrière la politique officielle d'un état souverain. [on peut difficilement énoncer sans rire que le Lion de Juda se réfugie derrière qui que ce soit ]

J'ajoute une nouvelle fois que j'ai répondu officiellement à cette information officieuse. Bien entendu, point à Acar, individu à qui on n'accordait aucune créance, ni nous, ni les béarnais. J'ai donc répondu officiellement à Dame Rose, chancelière à l'époque, en lui demandant s'il était exact que ce départ était le fruit du bannissement officiel de l'assassin, par le chateau de Pau. On m'a répondu que ce départ était personnel et qu'il n'engageait pas le comté. Qu'en conséquence, l'affaire était close. J'ai alors renouvelé très officiellement notre demande de bannissement, afin que l'assassin qui loin d'être défroqué officiait encore comme curé en juillet, ne revienne pas immédiatement quand nous aurions tourné le dos. Vous le savez, monsieur le Juge, cette réponse positive n'est venue qu'il y a quelques jours.

Je reste à votre disposition afin de vous fournir plus amples renseignements.

A Genève, le 5 fevrier 1458.

Izaac

S'arrestant en chemin, il prict sa besace, l'ouvrit, sortit plume et veslin et escrivit :

Citation :

Messire juge, je vous ai donc remit mes deux courriers envoyés par voie officielle à messire Izaac, seule sa propre response fuct par MeSaNge, seulement sa response !

Secundo, si vous me permettez, il estait vostre représentant, envoyé par Genève, estant le chancelier... Ainsi, mes courriers lui estait bien destiné par sa qualité d'alors, il aurait du simplement les présenter à son tour à Genève après s'estre renseigné sur ma personne et ma fonction du mosment... Ce qu'il ne fict pas, ni en Béarn, ni en Genève car connaissant ses desseins, il n'avaict poinct insteret de le faire !!

Sachez aussi messire juge que je n'ai point intenté procesdure contre messire Izaac et que ma parole est celle d'un chevalier, suivant avec droiture la desmande du conseil Béarnais, pour cette affaire. Et pour en finir sur ma personne, messire Izaac savait qui j'estais car il tenait courrier avec le chancelier Béarnais de l'espoque, mon suzerain direct !!

Je vous joins donc deux courriers de messire Izaac, envoyé naguère à mon suzerain, chancelier de son estat au mosment des faicts, cesci est à medister, vous verrez sa propre desmande concernant messire Yohaan :

Citation :: Genève, aujourd'hui

Seigneur Chancelier,

Je vous répond enfin. Une canicule m'a terrassé ces derniers jours, je vous prie d'excuser le retard de pigeon. J'entends que votre terre est troublée par les sicaires du Lion de Juda. Ces gens ne sont pas genevois. Ils n'obéissent qu'à eux-même. Fut un temps où notre république accordait l'asile à d'autres sicaires, en échange de la paix civile dans notre confédération. Le Rhône a coulé sous le pont de Genève, depuis. Nous sommes en paix désormais. Le temps des guerres de religions chez nous est passé. La république de Genève accorde l'asile à de nombreux proscrits, qu'ailleurs quelquefois on nomme brigands. Toutefois, je vous prie de ne point croire tous les racontars à ce sujet. Genève n'est pas la cour des miracles de toutes les raclures des royaumes. Elle n'est point la main sombre du Malin. Des sicaires ont jadis combattu l'Église de Rome en Suisse afin d'obtenir que soit reconnue la foi en la réformation de la religion aristotélicienne. Ceux de chez vous sont d'une autre engeance. Ceux-là sont d'une autre trempe, ils sont libres de toute allégeance et combattent dans tous le sud du royaume de France, afin d'obtenir ce qui fut chez nous : la pratique libre de la foi. On me dit qu'ils croient que vous, béarnais, protégez le triste sire dont je vous causais : un curé qui fut défroqué et se proclama même réformé quand il participa au pillage du château de Munich. On me dit qu'ils perpétueront leur combat tant que Pau ne leur offrira pas cette tête. Je ne saurais que vous inviter à leur couper l'herbe sous le pied en chassant de vos terres, le criminel yohann65, en vertu d'un accord officiel pour la paix, entre nous. Yohann65 a été jugé régulièrement par notre justice. Il ne s'agit pas d'un caprice. Ma demande peut paraître originale. soit. Je vous assure que nous autres genevois n'entendrions point faire la moindre requête particulière à votre gouvernement, autrement que par amitié.

Notre République reste ouverte à la conclusion d'un accord plus général sur l'extradition des criminels entre nos deux patries.

Respectueusement
Izaac

Second courrier de sa part :

Citation :: A son excellence,

Je vous prie de me faire savoir au plus vite quelle position vous compter tenir au sujet de Yohann65. Nous sommes débordés ici par de plus belliqueux, et votre silence attise leur désir de vengeance. Yohann65 a été jugé par contumace, mais n'a point fait sa peine. En outre, ses pigeons moqueurs nous parviennent régulièrement. Le curé défroqué puis refroqué s'est visiblement acoquiné par correspondance avec une brigande haineuse, que le comte de Franche Comté souhaite pendre. Vous pouvez vérifier mes dires auprès du château de Dole et de son excellence Imladris. Dans la cour des miracles, et à la grotte des joyeux brigands, les rumeurs les plus folles circulent et on y entend que le Béarn protège Yohann65, qu'il est question de déclarer le Bearn territoire de guerre. Coupez court au plus vite, excellence, avant que vous ne voyiez débarquer la lie des spadassins. Signifiez à cette crapule qu'il doit quitter votre terre.

Respectueusement
Izaac

Dernier courrier, public ceslui là, de messire Nicbur :

Citation :: Aux autorités Béarnaises

Justice est acte de bien au regard de Deos. Ainsi a-t-Il voulu que ce pouvoir soit conforté, protégé et accompli par les autorités du monde, en Son nom.

Je vous écris en ma qualité de maire de la ville-Etat de Genève, cité infiniment et excessivement meurtrie par son ancien curé Yohann65. Celui-ci a trahi sa ville en pleine guerre, et a osé abattre de sang-froid un plénipotentaire sans arme porteur d'un drapeau blanc. Nous avons appris que celui-ci était devenu béarnais, alors même qu'un procès par contumace venait de se tenir en Genève et aboutissait, suivant les règles du droit commun à toute l'Aristotélicité, à sa condamnation à mort.

Lorsque j'ai appris que que Yohann65 s'abritait chez vous, mon sang n'a fait qu'un tour, et les échalotes me sont montées au nez. Mon conseil cantonal s'est également mis en branle, et suivi par toute la cité, profondément révoltée, la sauce a pris.

Entre le 28 juillet et le 8 septembre de cette année, notre chancelier Izaac a écrit à moult reprises à votre chancelier Varden pour négocier à ce sujet.

Compte tenu de l'absence méprisante de réponse qui équivaut à un refus, je me vois contraint de formuler notre demande d'une façon plus abrupte, et en même temps plus simple :

Je vous demande une dernière fois, au nom d'Aristote, d'expulser ce renégat de votre duché ou de nous le remettre.
A défaut de réponse favorable, par nous reçue dans un délai de quinze jours à compter de la réception des présentes, je serais contraint de déclarer, au nom de Genève, la guerre au Béarn et à ses habitants, et offrirais l'immunité diplomatique à toute personne commettant déprédations sur votre territoire, et cela, tant que Yohann ne nous aura pas été livré.

Dans l'attente de vous lire, vous cuidant soucieux de l'honneur et la paix de votre duché.

Amicalement

Nicbur, avoyer genevois

L'original de ces veslins de messire izaac sont au Casteh de Pau. Vous pouvez donc observer que nous avons suivit la desmande, rien de plus, rien de moins !

Veuillez accepter, mes salutations, messire juge.

Il prit son dernier pigeon et le fict partir vers Geneve, lourdement chargé...

Face à la citation intensive du nom de Dame Rose Deldor Plantagenêt, je crois qu'il ne serait pas inutile de l'entendre. De plus elle est là. Son témoignage ne peut qu'apporter plus à la poursuite de la vérité.

Quen pensez vous Votre Honneur?

Bien écoutons.....

Lorad sourit et se dit que le pauvre Vanitas allait de nouveau souffrir de sa bonne humeur, en effet l'affaire Lorad déposé au conseil allait donc venir vers une affaire Vanitas ! Qui si frotte s'y pique.....

Dame Rose, vous êtes un témoin de la défense. Je lui laisse donc la parole...ou l'écrit plutôt.

Lorad commencait grandement a s'impatienter, il se dit qu'il allait pas laisser un an passer entre chaque témoignage...... Mais bon........

Elle avaist escouté Acar parlé, sans qu’aucun signe ne vienne transparaistre sur son visage, et voicy que maintenant c’estait à icelle de parler devant moult personnes. Cette histoire devenaist un véritable fouilli, et mesme elle, alors présente pour les faicts se perdait…

Bref il fallait qu’elle se lance et se dirigea, après avoir sourit à Acar vers le juge, dont la patience paraissait bien minime, une question efflora son esprit mais elle l’ôta rapidement, ne laissant mesme pas le souffle de cette question venir frôler son esprit…

« -Vostre Honneur » Petite inclinaison du visage, rien de plus alors qu’elle otait ses gants blancs de ses mains fines et les déposa sur son manteau de renard blanc, s’installa et attendict que l’on vienne luy poser des questions, elle ne ferait poinct un simple résumé…

[Désolé pour le retard, une bronchite m’a couché, et les RR ne sont pas les seuls centres d’intérêt de ma vie !]

Lorad commençait vraiment à s'endormir en attendant les témoins....

Bon messire Procureur par intérim continuons je ne suis pas là jusqu'à la fin du siècle !

On ne va tout de même pas me reprocher le fait que la défense n'interroge pas son témoin?

Mais les réponses de ce témoin m'intéressent néanmoins. Puis-je griller la politesse à la défense?

C'est votre témoin non ? donc la parole est à vous avant celle de la défense !

Non, c'est le témoin de la défense. Je ne l'ai jamais appelé. Mais je vais tout de même procéder à l'interrogatoire tout de suite puisqu'on m'y invite si gentiment.

Dame Rose,

Pouvez vous devant la Cour décliner vos identité et qualité, présente et au moment des faits, c'est à dire à la mi-octobre 1457? Jurez vous de parler sans haine et sans malice?

Elle hallucinait en entendant l’échanges de propos mais ne dict rien et les laissa poursuivre leur petit manège, jusqu’à ce qu’enfin quelqu’un daigne lui parler.

« -Je me nomme Rose Deldor de Plantagenêt, je suis Ambassadrice Royale Française pour l’Ecosse et à la mi Octobre dernier, j’étais Chancelière Béarnaise.

Je jure de parler sans haine et sans malice. »

Une pensée la traversa…La haine et la malice régnait dans ce tribunal, elle devait estre la seule personne honnête…mais bon, patientons avant que son désir de partir ne la reprenne…

Je vous remercie, Madame.

En votre qualité de chancelière de Béarn au moment des faits, pouvez vous nous préciser la nature de la mission que vous avez confiée à Messire Acar et si cette mission était soutenue officiellement par le Comté de Béarn?

D'autre part, pouvez vous nous informer plus amplement sur les rapports diplomatiques que vous avez pu établir avec le Sieur Izaac, notamment dans la période qui a précédé l'engagement armé de la CRS en Béarn?

Elle écouta, se concentrant, les souvenirs étaient si loin…

« -Le Seigneur Acar a eu l’aval du Conseil afin d’agir en nostre nom envers le dénommé Yohann. Par là, comprenez qu’il avait les pleins pouvoirs afin de le faire partir de nos terres. La façon dont il pouvait s’y prendre ne nous préoccupait guère étant donné que déjà à ce moment là nous avions des menaces venant des Lions de Judas. Par nos indicateurs, nous pouvions savoir ou ils se trouaient à peu près…

Quand à son Excellence, Izaac, il a du recommencer son laïus lorsque j’ai pris les rênes de la chancellerie, pour la simple et bonne raison que je ne connaissais poinct les déboires concernant nos deux contrées. Nous avons alors parlementé longuement, je lui ai mandé du temps afin de mettre ma Comtessa au courant, temps qu’il m’a offert.

Les relations que j’entretenais avec son Excellence Izaac étaient excellentes, nous avons les mesme plaisirs : la diplomatie, et peu d’hommes peuvent se dire estre de grands ambassadeurs. Son Excellence Izaac fait partie de ces hommes qui ont la diplomatie dans le sang. Mesme si nos avis divergeaient, nous avions le respect l’un de l’autre. »

Attendre les prochaines questions, et laisser son esprit rêvasser au Poitou…

Vanitas écouta avec attention Rose. Il attendit qu'elle eut fini pour lui poser les quelques réponses qui restaient en suspens.

Cependant, vos pourparlers n'ont pas abouti, n'est ce pas? Et ce malgré que Yohann ait quitté le Béarn du fait d'un ordre direct donné par votre Conseil.

Avez vous eu des contacts avec le Sieur Izaac entre le départ de Yohann et l'arrivée de la CRS? En gros, le sujet a-t-il pu être abordé?

Lorad frappa de son marteau et se leva, cela n'avait que trop duré....

Bon je vous ai bien écouté, tout ceci tiens dons de par des courriers envoyé grâce à des pigeons en temps de guerre s 'est bien cela ?

Lorad frappa de son marteau sur le haut comptoir de chêne puis regarda l'assemblée.

Mesdames et Messieurs, vu la lenteur de se procés je vais donc prononcer le verdict sans attendre la suite !

Vu que tous les messages se sont transmis par pigeon et non par un coursier ou un chevalier.... J'ai donc admis la possibilité d'une épidémie pouvant tuer ses bestioles avant leurs arrivées....

En effet sachant que ses pauvres pigeons peuvent mourrir tout comme nous soit de vieillesse, ou de maladie, ou mangé ! ou pas mal d'autres choses.....

Je dirais donc admettre la possibilité que les messages fut envoyer mais jamais reçu !
Je dirais qu'il en est de même pour chaque chose étant fait par dit pigeon.

De plus les pigeon messenger dont je n'ai jamais vu la sorte ici, sont pour moi inconnu et totalement fantasque... Je dirais Donc que je relaxe se jour le sieur Izaac de toutes charges de haute trahison.

Donc relaxé ce jour de l an de grace 1458
J'ai dit !

Lorad frappa de son marteau puit sorti.

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