Plainte contre Magenoir - APPLICATION DE LA PEINE - APPEL REJETÉ

loquace inscription le : 07/07/2008

Dans le bureau d'Andrew...

Votre honneur, ce jour, je dépose plainte contre Magenoir pour ne pas respecter le décret "Amnistie Erga Omnes". Il a notamment incité à la haine religieuse et s'est rendu coupable de violence verbale pour des raisons religieuses.

L'Ancien Juge se rendit au tribunal, en tant qu'accusé, il prit la parole:

-Pas besoin de m'envoyer un pigeon, je serai là pour mon audience, et je ne souhaite pas d'avocat!

Bon sang, voilà Andrew qui allait juger un juge... Situation quelques peu inhabituelle...

Sir Procurateur,

Comme le accuse ne voule pas de avocat, je crois on est prêt pour le commence.
Je écoute donc le énoncé dé-tai-llé des faits et de ce que vous considère le accuse a enfreint comme loi. Quand vous ave fini, marci de nomme les témoins vous voule voir à le barre.

Le parole sera ensuite à le défense.

Mon cas se fait finalement par vote au conseil, le procès n'a donc aucun lieu d'être!

Vanitas, qui assistait Powerjeff jusque dans la matinée, avait suivi les premiers échanges. A la remarque de Magenoir, il bondit et répliqua:

Monsieur le juge, le procès ayant été ouvert, nous ne le refermerons pas. Par ailleurs, le Conseil ne discute point de peine pénale mais bien de mesures disciplinaires à l'égard de Magenoir. Je crois donc que nous pouvons poursuivre.

Il se rassit dans le fauteuil occupé jusque là par Powerjeff, et attendit un signal du juge pour relater la version des faits de l'accusation.

Aux mots de Vanits, Magenoir se tut et accepta le fait d'être jugé? Il attendait le réquisitoire avec impatience.

Très bien Sir Procurator,

Je écoute le acte de le accusation ainsi que les faits vous reproche à l'accusé.
Marci de donne le liste de les témoins vous voule produire à le fin de le réquisitoire.

Vanitas, à peine rassit, se releva.

Votre Honneur,

Nous reprochons au sieur Magenoir d'avoir indirectement menacé la ville de Genève dans une lettre adressée au sieur Valdemare le 27 mai de cette année.

Vanitas prit la pièce à conviction sur son bureau et lu le passage incriminé:

Citation :: Répondre à tes sottes phrases seraient une perte de temps,
J'espère bien te voir quand je passerai à Genève petit effronté.
Nous pourrons régler sa d'une manière rapide et noble, le duel!
J'oubliais, tu es parti à ce stupide Tournoi de Genève, tu risques de ne pas revenir indemne!

Allez mon p'tit Serviteur du Lion de Juda, meurt comme tous les autres.
Qu'Aristote et Christos fassent quelque chose pour cette ville maudite qu'est Genève!
Après l'ouverture d'un lieu de recrutement, on verra des affiches du Lion partout à Genève!
Ton esprit a été perverti par ces personnes...

J'ai hâte de rentrer sur Genève, je serai accompagnée bien sur de dignes membres de la Noblesse Noire, les routes sont si mal fréquentées!
Nous espérons bien récupérer ce qui nous appartiens, notre Cathédrale!

Par la Raison ou par l'Epee, telle est notre devise!

Il me semble évident que le Sieur Magenoir ne respecte ici ni le simultaneum genevois, ni l'amnistie "erga omnes" et encore moins son serment de conseiller, puisqu'il qualifie notre cité de "maudite".

J'appelle donc à témoigner Powerjeff, lieutenant de Genève, Guidrion, avoyer, et Valdemare, citoyen.
Il viendront chacun vous expliquer pourquoi cet homme, Magenoir, doit être condamné pour ces dérapages verbaux belliqueux, violents et dangereux...

Magenoir sourit et attendit les témoins.

Andrew avait écouté avec attention et cela lui avait suscité quelques questions pour l'accusé.

Sir Procurator,

Je a cherche le texte de l'amnistie "erga omnes" parmi les loi et décrets de le République Souveraine de Genève mais je le trouve pas. Je le a vu comme tout le monde mais il est pas là où il douve être si il doit être applique. À moins ce est que un délai de le procédure, je va pas en tenir compte.

Sir Magenoir,
En même temps vous fait le expose de votre version de le fait, et avant de entendre les témoins de le accusations, je voule vous pose deux trois questions.

Le première est de savoir si vous reconnaisse vous ave écris en envoye ce lettre au Sir Valdemare
Si le réponse est oui, je va être très intéresse par le raison qui vous a conduit à écrire un tel lettre...
Enfin, je a entre dans Genève le même jour que vous et je a vu vous dans un groupe de 7 ou 8 personnes dont au moins un je a reconnu et que je sais être un membre de le Noblesse Noire. Est-ce que le venu de vous à Genève avec ces gens a un rapport avec le lettre que le Sir Procurator nous présente ?

Jusqu'à présent l'opinion de Andrew sur cette affaire était complètement neutre. La prise de parole de Magenoir allait être décisive pour la suite du procès.

Magenoir prit la parole pour répondre aux questions:

-Votre Honneur, je reconnais avoir écrit ces lettres à Messire Valdemare, la raison est assez simple à vrai dire, Messire Valdemare est un des premiers à lancés des moqueries sur les Romains, comme un jour a peu près un mois où il a dit:
"J'irai a la mine, et j'en profiterai pour voir si il n'y a pas deux ou trois Romains pour leur donner des coups de pelles!"
Ceci, étant Romain, m'avait déjà bien agacé!
Ensuite, dans la TaverNN, taverne bernoise de la Noblesse Noire, il était venu, après Sanctus, le fameux Lion de Juda, et eux deux avait critiqué notre Noblesse Noire, notre Charte.
Ce qui m'a également bien agacé, comprenez moi!
Et ceci a été comme la goutte d'eau qui fait déborder le vase!
Un échange de lettres se fit alors durant plusieurs jours, lettres que vous avez pu lire en salle du Conseil!
Lui, également mépriser les Romains, il me disait que j'étais un de leurs "esclave" et que j'étais mené par le bout du nez!

Pour ce qui est de la lance de 7 ou 8 personnes, il n'y a aucun, je dis bien aucun rapport avec ma lettre!
En effet, Dame Edwige et Messire Maxc, deux Nobles Noirs m'escortaient de Genève à Lausanne, accompagné de ma femme, Aorine, car je venais récupérer l'argent de mes champs, soit 800 écus!
Pour le reste du groupe, composé de Dame Zyvette et Dame Nacchia, ce sont deux voyageuses qui rentraient chez eux, on a donc fait le voyage Lausanne-Genève ensemble et vous avez pu le remarquez, mes Frères nobles Noirs ne se sont point fait remarqués à Genève!

Il en avait terminé pour la réponse aux questions du Juge, il marqua une courte pause, avant de reprendre, cette fois-ci, pour sa défense:

-Votre Honneur,
Comme dit un peu avant, je reconnais avoir écrit ces lettres à Messire Valdemare et je reconnais avoir dit ces phrases "haineuses et contre Genève"!
Je suis accusé de ne pas avoir respecté le décret de notre Avoyer.
En effet, si les lettres avaient été envoyés après l'instauration du décret, j'aurais pu être en faute mais là, les lettres datent du 27 mai 1457 et le décret lui, me semble-t-il a été décretée quelques jours après!
La plainte se fut après le décret mais les actes non!
Me comprenez-vous? Je n'ai donc pas réellement fraudée!

Le Reiter Teutonique et ancien Juge reprit son souffle après cette phrase, plutôt longue, il prit la parole une dernière fois:

-Dans ce que Messire Vanitas, Procureur, a souligné sur la lettre.
Il n'est pas dit d'abord que nous agirons avec violence!
De plus, a t-on fait du mal à Genève durant notre venue? Et la véritable mission diplomatique à Genève a été annulé car les Nobles Noirs ont trop de travail dans les autres Cantons!
Pour en finir, bien que ce n'est pas à l'Avoyer de régler cette affaire mais à vous, l'Avoyer est tout de même le "Chef" de Genève et, en salle du Conseil, il avait exposé mes lettres et avait dit : "Si personne ne se manifeste sur ces lettres avant ce soir, Magenoir sera relaxé!",
Et, personne ne s'est manifesté contre ces lettres, l'Avoyer m'a donc "relaxé" pour les lettres que vous citez comme chef d'accusation!

Je comprends que c'est à vous de régler le "mal" mais vous remettriez donc la parole de l'Avoyer et vous dites que ses paroles sont "fausses" si je suis puni pour mes lettres!

J'en ai terminé votre Honneur!

Son discours terminé, il se rassit et attendit la suite.

Andrew espérait voir les témoins de l'accusation dans un avenir très proche. Quelques morceaux du puzzle avaient été avancés mais beaucoup d'autres ne lui étaient pas encore connu.

Il avait du poser des questions à Magenoir et était persuadé qu'il devrait faire de même avec les témoins. L'affaire était trop sensible et les passions trop présentes pour que tout sorte comme il le faudrait. De plus une décision prise à la légère auraient de trop lourdes conséquences pour traité ce procès par dessus la jambe...

loquace inscription le : 07/07/2008

Poser s'avança à la barre, maintenant son épée de la main droite, le bras gauche fermement plaqué le long de son corps

"J'écoute vos questions, Messire procureur ou Votre honneur."

Lieutenant,
J'en appelle à vous comme expert de l'ordre public, mais aussi en tant qu'ancien procureur.

En effet, dans un premier temps vous avez rejeté le caractère menaçant pour l'ordre public de la lettre de Magenoir. Cependant, le temps passant, vous avez réformé votre jugement et avez décidé d'initier cette plainte. Pouvez vous nous expliquer la raison de ce revirement.

(l'amnistie "erga omnes" se trouve en halle)

Assis sur sa chaise d'accusé, et non de Juge, Magenoir regardait avec attention le déroulement du Procès, il se dit, "Moi j'ai une raison du changement d'avis de PowerJeff!", se rappellant des mots dit pas l'Ancien Procureur:
"T'inquiète, je ne louperai pas Magenoir. Preuve de ma partialité dans l'affaire, à mes yeux en tout cas : avant ta plainte, il a été particulièrement désagréable avec ma bienaimée Precye, j'avais des raisons personnelles de lui en faire baver."

Il sourit, mais se dit que le Lieutenant avait surement d'autres raisons plus nobles que les intérêts personnels.

loquace inscription le : 07/07/2008

"Monsieur le procureur, lorsque j'ai eu le dépot de plainte initial, il était tard, j'avais bu un peu de schnapps de Quetsch venant de ma contrée natale ... enfin, un peu ... un peu trop ... Toutes ces lettres l'une derrière l'autres, m'ont saoulé encore plus que les quelques schnappis avalés plus tot dans la soirée."

Power se racla la gorge.

"Pris d'une bouffée de colère, j'ai envoyé valser cette paperasse à l'autre bout de la pièce, trouvant que les échanges que je lisais n'étaient que des enfantillages. Le lendemain, sans relire les documents, j'ai décidé de ne pas porter plainte pour si peu. Ce fut mon erreur, j'aurai du relire tout ça calmement. C'est lorque j'ai relu la lettre originale de Valdemare, de manière isolée, que j'ai compris mon erreur. Je me la pardonne toujours pas et c'est ce qui a provoqué ma démission du poste de procureur. La lettre de Magenoir est empreinte d'une violence verbale et d'une insitation à la haine que nous ne pouvons pardonner. D'où mon dépot de plainte contre Mage, dernier geste fait en tant que procureur cantonal."

Fort bien, je vous remercie Lieutenant. Je désirerais désormais vous faire entendre l'Avoyer Guidrion pour lui demander ce qui l'a poussé à exiger la mise en accusation de Magenoir suite à sa lettre à Valdemare et ce qui l'a conduit à penser que la menace contre Genève put être sérieuse.

Invité

Guidrion arriva au procès, bien embêté qu'il était de voir que sa plainte avait été remplacée par une autre. Il écouta la question du procureur et répondit.

- Et bien, monsieur le procureur, je n'ai tout simplement pas porté plainte contre Messire Magenoir sur base de sa correspondance avec le messire Valdemare. Tout d'abord, cette lettre était strictement personnelle, donc difficile de parler di'ncitation à la haine, et je n'en ai eu connaissance que dans une discussion avec Valdemare. Ensuite, elle était datée du 27 Mai, soit trois jours avant la mise en application du décret et deux jours avant même qu'il ne fut connu d'autres personnes que moi et un ami avec lequel j'en avais discuté durant la campagne électoral. Finalement, je n'ai cité cette lettre que durant une scession du conseil municipal qui devait statuer sur une possible plainte à l'encontre de Messire Magenoir pour trahison. La motion a alors été refusée et le conseil n'a pas entamé de recours en justice.

Il prit une courte pause.

- Ma plainte, puisque vous en parlez, visait les propos adressés au conseil et donc publics de Messire Magenoir de Montbazon-Nazailles et qui exprima entre autre une "perversion par la réforme". Je n'ai jamais fait allusion à cette lettre dans le cadre de ma plainte. Si c'est ce que votre acte d'accusation dit, j'en appelle à l'erreur judiciaire.

Comme de bien entendu, Andrew avait tout bien écouté mais une première question lui brulait les lèvres...

Sir Lieutenant,

Le lettre dont vous parle est date de quand ? Le accuse parle de le 27 mai de ce année. Ce est le même lettre. Est-ce que ce est que de un lettre dont on parle ou bien ce est un échange plus volumineux ? Je croire que le Sir Valdemare ainsi que le accusé pouve aussi nous aider sur ce sujet.

Sir Aboyer, quand bien même le procès actuel porte pas exactement sur le plainte initiale, je dois tiendre en compte le commentaire vous ave fait car ce va dans le même sens que tout ce affaire. Ce est des faits qui vont dans le même sens et donc qui démontrent le état d'esprit général.

Greffier, le sir Valdemare est attendu. Marci de lui repeller que il doit se présente ici.

Ecoutant attentivement le procès, il se dit également qu'il y avait probablement une petite erreur judiciaire.
Après les derniers propos du Juge, Magenoir se leva et prit la parole:

-Votre Honneur, il y a eu en effet un échange de lettre, environ cinq ou six entre Valdemare et moi-même.
Et, cet échange s'est interrompu le 27 mai, aucun autre pigeon après cette date, vous pouvez demandez à Valdemare, si il dit qu'une autre lettre a été envoyé plus tard, ce serait mentir!

De plus, comme dit par notre bon Avoyer, les lettres ont été envoyés avant le décret et donc le décret n'est pas applicable sur cette affaire!

Il se rassit ensuite, pensant "Mais en fait, le Procureur n'a pas oublié le réquisitoire? Aucune demande de peine n'a été faite..."!

Sir Magenoir,

Je vous remercie pour ce précision.
Sir Valdemare me a préviendu qu'il ne voule pas témoigne dans ce affaire.

Le parole est donc à le Procurator pour le réquisitoire. Le parole sera ensuite un dernier fois pour le défense.

Autant l'amnistie "erga omnes" concerne tout ce qui concerne les affaires religieuses, elle ne concerne pas les menaces personnelles, ou celles proférées contre la ville elle-même! En liant, dans une même lettre, sa venue en lance et la volonté de reprendre la cathédrale, Magenoir a fait comprendre à tous qu'il pourrait agir par la force contre les autorités dans un futur proche. S'il se retrouve aujourd'hui sur le banc des accusés, c'est précisément par sa volonté de donner du poids à sa menace contre Valdemare, en menaçant indirectement et militairement notre cité.

Cependant, je crois, personnellement à sa bonne foi, et je veux croire qu'il ne désire aucun mal à cette ville et que cette lettre ne fut que le résultat d'un emportement. Je ne réclame donc qu'une amende de 30 écus(plus les frais de justice) sans peine de prison pour Magenoir. Mais je le mets fortement en garde contre ses pertes de sang-froid.

Le parole est à Magenoir pour son dernier plaidoirie.

Après avoir écouté le Procureur, Magenoir se leva et reprit la parole:

-Votre Honneur,

Je ne comprends toujours pas les dire de notre bon Procureur Vanitas, en effet quand il dit : "Magenoir a fait comprendre à tous qu'il pourrait agir par la force contre les autorités dans un futur proche." Dans ma lettre, je ne vois pas où je menace par le biais des armes Genève!

Avant d'en finir, je tiens à dire que notre lieu de Culte, la Cathédrale avait été abandonné par Monseigneur Aurélien87, ancien Évêque du Diocèse de Genève, et, il était selon moi normal de récupérer le lieu de Culte des Aristotéliciens Romains!

Voilà, j'en ai terminé!

Il se rassit.

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