[RP] Ambassades de Provence

Bonsoir Excellence. Je suis ravi de vous retrouver. Vous pourrez enfin constater par vous même que tous les genevois respectent scrupuleusement la promesse que nous vous avions faite il y a quelques mois en s'interdisant de faire pipi dans l'onde pure du Rhône.

Nous sommes hommes et femmes de parole.

Izaac se rappela, nostalgique, le joyeux accueil qu'il avait reçu à Avignon, quand il avait présenté le document du canton, assurant le marquisat libre que les genevois avaient bien pris acte de sa pleine et entière souveraineté.

Cette fois, c'est à moi de vous offrir le poisson, quand vous aurez salué notre Avoyère à la chute de rein savoureuse.

Alexis s'inclina légèrement devant Izaac avant de sourire à ce qu'il lui dit, il avait eu de bons échos sur sa personne cependant sulfureuse dont il connaissait toutes les facettes désormais, ce qui ne l'empêchait pas de l'apprécier mais aussi de taire cela dans certains de ses rapports.

Vous voilà donc de retour sain et sauf, j'espère que vous avez ramener de Franche-Comté des mets du pays, je ne vous cache pas que je suis un fin gourmet doublé d'un gargantuesque gourmand... Mais puisque vous en parlez, j'aimerai que la Provence et Genève discutent justement d'un traité de coopération judiciaire quant à quelques récalcitrants qui pourraient encore s'amuser à rendre l'eau d'Avignon et Arles fétide ! Nous pourrions en parler avec votre avoyère ?!? demanda-t-il tout malicieux en suivant son homologue.

Izaac rougit de confusion et murmura à son avoyère,

ben disons que je cause beaucoup, alors des fois... on me connait un peu. Mais, mon avoyère, je vous assure que je suis là, et que je reste au service de Genève. tenez, j'ai été sollicité dernièrement en Poitou ! J'ai décliné l'invitation de la comtesse du Poitou, qui m'invitait à participer comme juge, au jugement d'une princesse Plantagenet, accusée de régicide, sur la personne de Levan III de France. Ma légendaire réputation de probité est connue, je ne sais comment, je le confesse, jusqu'aux rivages de la mer océane. Je pense surtout que cette affaire était litigieuse,et risquait de causer des torts entre la cour du roi et le Poitou. Un suisse, c'est neutre, c'est propre, c'est très bien.

Messire ambassadeur, j'ai soumis à Lordfear, il y a un petit moment, la copie du traité d'extradition que nous avons signé avec le Languedoc, vous l'avez eu sous les yeux ?

Sur le chemin menant à l'édifice municipale de cette belle ville de Genève, Alexis en profitait pour échanger légèrement avec son homologue genevois Izaac, lorsqu'une personne se présenta à lui comme étant l'avoyère du Canton souverain. Il lui sourit, et s'inclina courtoisement pour lui baiser la main, protocole obligeait.

Mille grâces belle avoyère, j'espère que les accueils helvètes sont pareils dans tous les cantons ! Oui, la Provence Libre et toute province pouvant rejoindre le MAO sont vos amis, et le seront toujours. J'espère pouvoir développer les liens déjà savamment constitués par votre ambassadeur en Avignon !

Puis il se retourna vers Izaac pour lui répondre.

Oui j'ai pu lire avec autant de facilité et d'amusement votre traité de coopération judiciaire, je vous transmettrais soit un avatar, soit une possible décision venant de notre conseil comtal !

Mais rentrons au chaud, je ne suis pas encore habitué à votre climat, je n'ai jamais dépassé le Danube, alors imaginez pour moi me retrouver aussi au Nord, ajouta-t-il en souriant à ses interlocuteur.

Je suis confus mon avoyère, je n'ai plus d'absinthe, on tout torché avec nefti pour fêter le départ de melian. Voulez-vous que je retourne à Pontarlier en chercher une lichette ?

Décidément, il ne l'aimait pas...Rien à faire...

Citation :

je retourne à Pontarlier

Etait-ce un piège ? En pleine paranoïa bernoise, Tatoumi imagina Izaac prenant d'assaut la cité comtoise mandaté par la ville, oups...

Bien sur que non, nous avons ici ce qu'il nous faut sans avoir besoin des comtois !

[dsl pour le contre-temps hrp, on en est où dans le rp, je suis quelque peu perdu moi^^]

Y a plus une goutte d'alcool ?!? demanda Alexis surpris d'un tel accueil, pas de rafraichissement, alors il farfouilla dans sa musette pour en sortir une petite gourde de cuir.

Un peu de vin des coteaux d'Aix ?!?

[Lyon]

Taverne morne et vide. Sans doute tous partis à l'église se faire bourrer le mou. Pouah... quel idée.
Mélian porta à ses lèvres un verre d'une boisson lui étant jusque là inconnu, une mousse épaisse brune, un liquide jaune pisseux. Une vive grimace passa sur son visage... re pouah.

Qu'est ce donc que ça... à peine buvable. C'est ça qu'ils appellent de la bière dans le coin? Juste bon à désaltérer un soldat comtois.
C'est qu'ils avaient l'habitude de leur refiler de l'imbuvable à leurs soldats... fallait les garder de mauvaise humeur. Ca en faisait des soldats bêtes, mais hargneux et donc dangereux.

Mélian repensa à sa réserve d'Armagnac savamment cachée dans son ancien bureau et qu'il avait oublié lors de son départ... une larme lui vint à l'œil.
Arf... si la Nef' était élu, à coup sûr son trésor serait mis à sac. C'est qu'elle avait comme un sixième sens dés qu'il s'agissait de se rincer le gosier. Pfff... sans doute même que Tatou avait déjà mis la main dessus.

Mélian retourna à son breuvage infecte... c'était ça ou de l'eau de toute manière...

[çà ne fait rien Tatoumi, cela fut un plaisir de vous parler, j'espère vous voir à mon passage à Genève... et puis tant que vous avez de charmantes avoyères, je ne dis pas non ]

Alexis était visiblement bien accueilli par les gentes damoiselles du Canton, dommage qu'Izaac ne fut pas une femme, aussi extravagant fut-il. Il avait cependant après que la charmante damoiselle qui s'était donnée la peine de l'embrasser venait d'être élue maire de Genève, hé hé, on peut dire que la ville n'en perdait pas son charme, il sourit à cette pensée, impatient de s'y arrêter lors de son prochain voyage en CH.

Damoiselle Nefti, mes félicitations pour votre ascension sociale ! J'espère que nos liens seront aussi cordiaux qu'avec dame Tatoumi, lui dit-il simplement en s'inclinant courtoisement.

Alexis sourit à la critique de l'avoyère, et enlevant son couvre-chef il libéra une coupe de cheveux blonds plus dense dont les mèches lui tombaient sur le nez et la nuque.

Un chapeau de ma bien lointaine Romania* belle damoiselle, aux couleurs de ma Maison, le sinople et l'or, avec le dragon de Tara, dit-il en souriant tandis qu'il lui montrait le serpent fabuleux qui étincelait.

Et je vous avouerai que pour moi, la Provence, c'est bien plus au nord que je n'étais allé. Genève est magnifique, un lac qui pourrait rappeler la Méditerranéen s'il ne faisait pas un temps aussi horrible ! Les Flandres me dites-vous ? Il sourit alors. Vous avez parcouru un aussi long chemin que moi !

Et bien dounzello Nef' puisses en effet nos relations être plus qu'excellentes, ajouta-t-il enfin en s'inclinant légèrement.

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* : Empire byzantin

Le Còmte Dàvi de Villaréal arriva à la Mairie de Genève et se retrouva face au garde

Bonjour, je suis Dàvi de Villaréal, Còmte de Saint-Rémy de Provence et nouvellement ambassadeur de la Provence en Confédération Helvètique et donc dans le canton de Genève.

Sort sa lettre de nomination

Citation :

Que soit porté à la connaissance de tous et toutes
Qu'il est nouvelle coulant comme un bon vin

Tonneaulesque joie nous est donc de porter ce jour le Comte de Saint-Remy de Provence, Dàvi de Villaréal dict StrongHoldLol, aux portes de la Confédération-Helvétique et ses Cantons.

Confiance lui fut remise pour la Guyenne, foi en sa personne lui revient de nouveau en digne représentant de Provence Libre et du Marquisat des Alpes Occidentales.

Que l'amas de poussière des chemins séparant nos deux peuples sillonne fraternellement dans l'amitié et la paix!

Rédigé et scellé que nul ne conteste, ce quatre janvier mil quatre cent cinquante huit, en le Castèl d'Avignon. Que cette nouvelle année de grasce soit riche en espoirs, sérénité et accomplissements en terre de la Confédération!

De par nous Sherry de Marigny, Baronne de Beuil
Chancelière du Marquisat des Alpes Occidentales

Citation :

Nous, Debenja von Riddermark, Franc Comte, Comte de Villers-Buzon, Vicomte de Marnay,

Avons pris connaissance de la violation de frontière de la Provence par les armées françaises et de l'ultimatum du Connétable de France à la Provence.

Attendu que nous n'avons jamais reconnu l'indépendance de la Provence,
Attendu que nous considérons toujours la Provence en terre d'Empire,
Attendu le traité de non agression signé entre le Royaume de France et le Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ,

Nous, Debenja von Riddermark, Franc Comte, déclarons au nom du Parlement :
- que la sécession de la Provence est une affaire interne à l'Empire,
- que nous exigeons le retrait immédiat des troupes françaises du sol de Provence,
- que nous appelons nos amis et alliés à réagir aussi fermement à cette violation de frontière impériale,

Il en suffit de l'ingérence des armées françaises dans les affaires impériales. A-t-on vu les troupes impériales venir en Bretagne pour faire la guerre à la place des troupes françaises ? Notre ligne de conduite vis-à-vis de la Provence ne regarde que nous, certainement pas le Royaume de France et encore moins les troupes au service du Connétable de France. Le seul maitre des terres de Provence est et restera Sa Majesté l'Empereur, sa volonté fut, est et sera que la Provence est et restera impériale. Ainsi, aucune troupe française n'est la bienvenue en terre impériale.


Que le Connétable de France s'affaire plutôt à s'occuper des guerres intestines qui rongent ses terres plutôt que de violer les terres du Royaume voisin par deux fois.

De plus, il nous a été rapporté les insultes et autres calomnies affirmant notre volonté d'agresser notre amie de toujours, la Bourgogne, avec qui nos rapports ont toujours été et resteront les meilleurs, que cela lui déplaise ou non ! Nous demandons aussi que les calomnies assurant notre aide au Lion de Juda, moult fois combattu par les Franc-Comtois, sans l'aide de la France d'ailleurs, soient lavées par des démentis publics ! La guerre semble être la seule nourriture de cette personne, nous rappelant des créatures bien plus redoutables.



Fait à Dole le 17 janvier 1458
Au nom du Parlement,
Debenja von Riddermark
Franc Comte

Vanitas eut un haut-le-coeur à l'évocation de l'alcool de sardine, il faut dire que cette dernière avait du mal à parvenir fraîche à Genève. Il se mit à fouiller néanmoins dans la petite armoire à alcool qui se trouvait derrière son bureau.

Désolé, je ne trouve pas de pastis, mais j'ai pu dénicher de la sambuca. Cela vous convient il? dit il en sortant du fond du meuble une flasque de ladite eau-de-vie.

J'ai pu recevoir, comme vous, la position officielle de la Franche Comté. Elle ne pourrait mieux exprimer la position de Genève. A la différence très notable que nous reconnaissons la souveraineté du Marquisat des Alpes Occidentales. Nous condamnons sans appel cette violation du territoire provençal avec lequel nous sommes liés par traités.

Malheureusement, nous ne sommes pas en état de beaucoup vous aider. Nous même sortons d'une guerre difficile et le sort, pour ne pas dire la fidélité, de nos troupes engagées en Béarn reste incertain. Cependant, sachez que vous avez tout notre appui moral et que vous l'aurez encore auprès des instances confédérales.

Citation :

Peuple de Provence,

Ce matin quatre armées françaises qui depuis une semaine sillonnaient les routes de Provence, égorgeant avec barbarie hommes, femmes et enfants qui croisaient leur chemin, ont sauvagement et massivement attaqué notre capitale. Les combats ont fait rage pendant plusieurs heures mais l'ennemi a été repoussé, subissant de lourdes pertes. La défense des Provençaux a été héroïque mais plus d'un est tombé sous les coups de l'ennemi.

Ce que nous défendons est juste et de nombreux peuples nous soutiennent dans notre combat, tant diplomatiquement que matériellement.

Ces hommes, ces femmes de Provence se sont battus pour défendre leurs idéaux : vivre en paix, mais vivre libres! Et pour cela ils ont été prêts à sacrifier leur vie...
Leur sacrifice n'aura pas été inutile. Frères Provençaux, continuons la lutte! Chassons ces barbares envahisseurs de notre pays!

Pour que vive la Provence éternelle!



LedZeppelin
Comtesse de Provence Libre

Hersende de Brotel
Marquise des Alpes Occidentales