Je n'ai jamais eu d'envies politiques.
Je suis plus vagabonde qu'autre chose, même si Genève est profondément ancrée en moi.
En plus, je suis naïve.
Je pensais qu'il y aurait des échanges, des désirs communs pour faire renaitre Genève après les 8 mois d'occupation.
Mais ... Rien.
Un espoir quand les provençaux sont revenus ...
Mais rien.
A ceux qui pensent qu'une ville brillera, alors qu'ils sont invisibles, je leur souhaite bonne chance.
Mais peut-être ont-ils vendu Genève pour un accord.
Genève est morte.
Morte parce qu'ici, ce n'est pas la vie.
Morte parce que les gens qui passent s'y ennuient.
Morte parce que ceux qui y naissent, fuient.
Il ne suffit pas de vouloir briller..
Cela me ferait mal que Genève soit vendue ...
Mais qui suis-je pour espérer une autre destinée.