[RP] Arrivée de Childerik

A la mauvaise porte, à l'arrière de l'Avoyerie. Mon Childerik est perdu, avec la nouvelle vision 3D. Même pas sûr qu'il retrouve le chemin de chez lui.

To ToC TOC

Ignis tu es là? Igniiiiiiiiiis

En attendant, il regarde l'agitation sur le marché, tarin au vent. C'est quand même pas pareil qu'à Poligny.

A moitié desséché derrière la porte, la langue pendante.

Y'a quelqu'un ici? prononce t'il, dans un râle

Raoul, t'as encore oublié d'arroser les plantes! fait remarquer Germaine à son couteau suisse d'origine lorraine.
Ah! mais c'est pas une plante! c't' un bonhomme!
Ah! j' croyais qu' c'était un papyrus.

L'eau dégouline sur mon Childerik, qui happe la moindre goutte. Une fois abreuvé, il fait son plus beau sourire à la Dame.

- Le bonjour. Je cherche la mairie de Genève. Et dans la mairie, je cherche mon copain Ignis.

Le Franc Comtois regarde le doigts de la Dame.

- Avec de tels doigt, vous devez être une sacrée tricoteuse.

Ah ouais Raoul t'as raison, c'est définitiv'ment un bonhomme...

Se tournant vers l'homme éponge :

Salvé! Z'y êtes à l'avoyerie d' Genève! Pis d'où qu' vous v'nez, on dit pas mairie par chez nous, c'est bon pour les duchistes...

Ignis, j'sais pas d'où qu'il est... faut gueuler plus fort pour qu'y vienne! Sinon z'avez b'soin d'quoi? J'suis Germaine Landru, la tribun d' Genève et pas d'loupiot à m' mett' sous la dent, autant dire qu' z'êtes le bienv'nu!

Ah oui! j'tricote pas qu' des p'tites laines, compris?

Je suis le bienvenu? c'est vrai? c'est gentil ça Madame. Ils se moquent tous de moi au Léman. Ils sont pas gentils. Sauf le Patron Cendres, qui m'a explique tous les dangers de la mer. Vous savez qu'il y'a des oiseaux très méchants au bord de la mer: les lucioles. Elles attaquent les humains, par le nez. J'ai du porter une écharpe pour les affronter. Et il y'a aussi des grands oiseaux tout rose...eux je ne sais plus ce qu'ils font, mais ils sont mortels aussi.

Childerik rentre sa tête dans ses épaules.

Y'a pas de bêtes méchantes ici, hein

Childerik regarde dans tous les sens.

Vous tricotez des écharpes?

Des grands zoizeaux tout roses ? Mmmm... ça sent l'flamand ça ! Par cont' les lucioles, j'connais bien! même que j'en avale pour éclairer ma route, faut pas en avoir peur!

Germaine se dit que c'est peut-être un poète, même si avoir Cendres pour patron n'incline pas vraiment à la rime... sauf riche... bref...

Z'avez l'air d'êt' un couard, vous! c'est quoi vot' nom d'abord? et des zécharpes j'en tricote que pour les pendues. Z'auriez pas envie d'êt' pendu quand même, ou bien ?

Childerik enfonce encore plus profondement sa tête dans ses épaules. On lui a toujours dit que les Genevois étaient des féroces sans fois ni lois, qui tuaient, pillaient et violaient pour le plaisir. Alors quand Germaine lui parle de le pendre, ça le stresse.

- je suis pas peureux, je suis prudent. dit il en claquant des dents.

Ressort un peu la tête

- vous me pendrez pas, dites? j'ai rien fait de mal.

Ressort un peu plus la tête

- je suis Childerik, de Poligny, et Capitaine du navire l'Ambuleur, Madame la Tribune. Et je viens dire bonjour, car mon bâteau est accosté dans le Port de Genève.

Aaaaah c'est pour dire bonjour ! Ben fallait l'dire plus tôt mon p'tit gars ! répond Germaine, joignant à sa parole de bienvenue une tape amicale de son éventail de combat.

Réagissant quelques instants plus tard :

Po..poligny? Z'êtes un putois ?
...
j'comprends mieux....

Lui sourit gentiment. C'est que ce n'est pas bien fini ces petites bêtes là, un peu de tendresse les rassure.

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