[RP] Babouches et turban : Izaac is no good - octobre 1460

Citation :

Monsieur Sembre, votre candidature au Consistoire est acceptée dans la mesure où vous réglez le dossier catalan. Notwen remonte comme capitaine de la caraque marchande de Genève, Melian remonte comme capitaine de la caraque de guerre du Lion de Juda. Vous avez dix jours à compter de celui-ci - soit le 28 novembre à la minuit. A défaut, je fais mettre votre tête à couper par l'armée de Cendres. Cela fait deux fois que je vous demande de traduire un document, autant de fois que je vous sollicite pour régler un dossier que comme chancelier vous avez initié. Vous saoulez. Débrouillez-vous comme vous voulez, couchez avec qui vous devez, mais finissez votre boulot.

I. despote oriental.

Abasourdie, écoeurée et furieuse :

Citation :

Débrouillez-vous comme vous voulez, couchez avec qui vous devez, mais finissez votre boulot.

J'espère Messire avoyer que par cette simple phrase vous venez de couler votre caraque, car voyez-vous, le cul alimentaire n'a jamais payé que pour ceux qui n'ont pas les moyens de mettre autre chose dans leur assiette !!!

Part en claquant la porte !

Tiens donc, vous lisez dans les pigeons des autres, vous ? Le Grand Oeil j'imagine. M'enfin, c'est intéressant de savoir que vous tenez les cordons de l'affaire des caraques : on ne peut donc les ramener, mais en revanche on peut les couler ? Moi qui naïvement ignorais les accusations de Haute Trahison qu'on me sussurait à l'oreille vous concernant et concernant monsieur Sembre...

En el temps de vida que porto, mai havia escoltat unes paraules amb tan poc de respecte i educació com el que acabo de llegir, personalment ho trobo vergonyós, si és així com es pretén aconseguir arribar a un acord comercial, insultant, amb la meva persona no hi compteu pas.

Les carraques quedaran a Barcelona fins que no llegeixi unes disculpes. Izaac em pots amenaçar amb judicis d’Alta Traïció també, i si és així com vols solucionar els problemes no trobo que sigui el camí ben encertat, ara bé no m’hi ficaré pas en les teves actuacions, no és cosa meva, com la meva intervenció ara mateix està fora de lloc, però no ho he pogut evitar perquè ningú es mereix paraules amb to despectiu.

I no et tradueixo el text perquè en definitiva reclamaràs un traductor, o sigui que no val la pena que m’hi escarrassi per facilitar-te la feina.

Salut, i visca Catalunya!

Mademoiselle Trencacors, i n'y a pas de problème. Uniquement des solutions. Les problèmes, ça m'encombre. Je tranche. C'est mon côté Gordien. En plus de mon côté fond de vallée un peu bourbine sur les bords, bien sûr. Je laisse les alinea aux latins.

Messire Avoyer, vous le savez, Sembre et moi sommes amis, je n'ai donc aucune difficulté à parler avec lui de son courrier, surtout quand le courrier, laissant apparaître tant de bêtise, le fait éclater de rire !

J'ai bien peur, Messire Izaac, que vous n'ayez trop fréquenté la cour de France, ses dames "commerçantes" et même la Reine Leyah, mais sachez que nous ne sommes pas toutes de la même espèce

Dame Trencacors est jeune, belle, intelligente, mais surtout, elle est intègre, ce qui ne semble pas être le cas de tout le monde dans cette affaire.

La malhonnêteté peut être pécuniaire, mais elle peut être aussi intellectuelle, et comme nous avons de la chance, ici elle est les deux !

Puisque vous semblez affectionner les mots lourds de sens, je vais également me faire un devoir d'en employer aussi : je suis traitre ? Vous êtes malhonnêtes !

Et chez moi, le vous est collectif. Vous êtes malhonnêtes parce que vous refusez d'admettre qu'une fois Sembre mis sur la touche, il n'y a plus eu, en matière d'organisation, que le "bordel à la genevoise".

Vous êtes malhonnêtes parce que vous savez que la plus grande cause de retard dans cette affaire est votre "non état" ou la mise en pratique du "plus fort en gueule qui commande".

Vous êtes malhonnêtes parce que vous tentez de faire passer les effets pernicieux de votre incurie pour les manoeuvres dilatoires d'un homme seul. Et en plus il est conquérant et conquit ! Quelle audace !!

Vous êtes malhonnêtes parce que vous savez que de fortes sommes d'argent se sont évaporées et pas seulement au soleil catalan.

Et enfin, vous êtes malhonnêtes parce que vous prenez les catalans pour des pigeons à plumer et pensez être des aigles alors que vous vous comportez comme des buses !

Je suis donc traître car je ne cautionne pas ces agissements, je suis traître car j'honore ma parole jusqu'au bout, je suis traitre car je ne renie pas mes amitiés et Déos m'en est témoin, je suis fière de ma traîtrise.

Je vous laisse donc aux bons soins de vos thuriféraires, je vais continuer à me dire genevoise, et à faire aimer mon canton, en espérant que l'ayant connu ensuite, mes interlocuteurs ne m'accusent pas d'avoir enjolivé la réalité, autre forme de traîtrise fort répandue de nos jours !

Monsieur Sembre a ri, monsieur Sembre vous a montré le pigeon. Grand bien. Monsieur reçoit donc les pigeon qu'on lui envoie.

Bigmamma_fwi a écrit:

je suis fière de ma traîtrise.

J'en connais qu'on a condamné à mort pour moins que ça...

Citation :

De Genève à Barcelone,
Dame Trencacors,

Mes humeurs teutoniques semblent faire de l'écho jusque chez vous. Enfin. On me dit aujourd'hui, chez vous autres catalans, qu'il ne resterait plus à Genève que régler le solde de ce que nous devons à l'arsenal catalan pour la construction de la caraque marchande. On m'assure que la caraque de guerre commandée par la guilde privée du Lion de Juda est construite et payée et sera livrée dès que l'on aura ce solde chez vous autres Menestrals ? Pouvez-vous m'assurer Madame que nous en sommes là et dites moi combien je vous dois, qu'on en finisse. Je n'ai jamais été favorable à ce contrat public, je réglerai toutefois le solde sur mes deniers propres et je ne veux plus jamais avoir à faire avec les procéduriers latins. Je verrai à trouver les fonds parmi les bonnes âmes suisses encore présentes en Catalogne puis nous nous arrangerons à leur retour. Dame Trencacors, quatre mois de sang payés par les miens me semblent bien mal récompensés par tant de défiance et mesquineries procédurières. J'ai rossé des duchés pour moins que cela. Demandez voir aux savoyards et aux béarnais. Une messe pour ces histoires de boules ! Je veux bien aller à la messe à Tibère si vous me fichez enfin cette affaire au coffre des archives. Je vous mets deux tapis avec ?

scellé le 20 octobre de l'An de Grâce 1460 du petit Christos en pagne

Respectueusement,

I
despote et djihadiste des alpages.

Elle s'approcha de l'endroit après avoir entendu l'avoyer.

Bonjour Messire l'Avoyer,
je me doute que ce n'est nullement l'endroit, mais je n'ai pas trouvé mieux en vos murs. Je vous autorise à me botter plus loin d'un coup de pieds aux fesses si vous avez local plus agréable, tant que cela reste accessible au plus grand nombre.

Elle le gratifia d'un sourire forcé, se doutant qu'il n'avait pas besoin de son autorisation pour la mettre dehors.

Je suis venue parce qu'une question me taraude, j'avais d'abord pensé crier au loup au chateau, mais finalement, je voudrai d'abord savoir à quoi m'attendre. Comme vous le savez peut-être, ou peut-être pas, 7000 écus confédéraux avaient été prêtés à Messire John Edwart pour une affaire de cailloux en Catalogne. Le mandat contenant une partie des écus avait été récupérée par Cabotin lors d'un de ses accès de pouvoir, alors que John se trouvait à Fribourg. Enfin, ça c'est pour ce qu'il m'en a dit. Mais peut-être serait-il bien de savoir ce qu'il va advenir du reste de la somme. Ma question est dont la suivante, qui jouit actuellement de ces écus, la République de Genève? le Lion de Juda? vos armées en Catalogne? Messire John?

Monsieur John Edward devrait bientôt être de retour. Il vous répondra lui-même.

Elle sortit un parchemin de sa poche et le tendit à Izaac;

Citation :

Mandat numéro '1085124'
Contrat :


Mandat exceptionnel, pour Johnedward, contenant initialement 7000 écus en inventaire. A rendre avec 7000 écus ou du minerai de fer (prix et quantité à voir en accord avec le Cam, Lordhammer, le bailli, Arlette23 et le CaC, Moirha) dès le retour en Confédération.


Ausnahmemandat für Johnedward, das ursprünglich 7000 Taler im Inventar enthält.
Das Mandat muss mit 7000 Taler oder Kg Eisenerz im Inventar zurückgegeben werden an der Rükkehr in Bund (Preise und Quantität zu sehen mit Lordhammer (Baumeister), Arlette23 (Kämmerer) und Moirha (Hbz)).


28/05/1460

Arlette
Bailli/Kämmerer
Inventaire des marchandises :


Encombrement : 162

#
Nom
37,68 écus
4
morceaux de viande
12
sacs de blé
11
peaux

Voici donc le fameux mandat récupéré par Garwin et son fidèle Cabotin. Le mandat de Messire John au jour de la prise. Cette copie me vient tout droit de notre bailli qui possède encore le relevé dans son inventaire.
Nous avons donc 37,68 écus, 4 viandes soit 72 écus, 12 blé soit156 écus et 11 peaux soit 176 écus. Si je compte, ... bref... on arrive difficilement à 7000 écus!

Fixant Izaac

Messire l'Avoyer, dois-je considérer que c'est la République de Genève ou Messire John Edwart qui vole un peu plus de 6550 écus confédéraux?

Madame Arlette, si vous pensez que monsieur John Edward a enfreint la loi de Genève, adressez vous à notre procureur. Si c'est celle de Grandson ... Je ne connais pas votre procureur. Mais en effet, si John a conservé illégalement un mandat confédéral, il porte préjudice, pour un septième de ce mandat, à Grandson, et pour un autre septième à Genève. Ce mandat avait-il une date d'échéance ? L'affaire que vous soulevez serait une affaire de détournement d'écus ? de "brigandage" en quelque sorte, donc ? non ?
Je ne suis ni juge, ni procureur et je n'étais pas aux affaires à l'époque où ce mandat a été délivré : vous êtes donc bien mieux placée que moi pour déposer éventuellement une plainte. Monsieur John Edward et ses avocats se chargeront de répondre de l'accusation devant la loi de Grandson ou celle de Genève. Comme disait un vieux chambellan du royaume de France, je fais confiance à la Justice de ma patrie.

Sourit à John.

Ce que vous veniez de me dire, c'était... hum, un tas d'explications sans intérêt pour moi sur les affaires de Genève. Mais je pense que vous venez de répondre à mes questionnements. Bien plus clairement. Dois-je comprendre qu'il faille vous faire monter sur vos grands chevaux pour obtenir réponse claire et précise?

Messire l'Avoyer, l'échéance du mandat et le retour de son contenu étaient fixé au retour de Messire John Edwart sur le territoire Helvète. Il me semble qu'elle est donc largement dépassé, pourtant le mandat est de retour et pas ses biens. J'entends donc les arguments. Ceux de John d'une part, que les biens se trouvent toujours en Catalogne. Et d'autre part, que la République de Genève ne prend pas responsabilité de ceci. Messire l'Avoyer, je vous remercie pour cette réponse. C'était tout ce que je voulais savoir.

Regarde une nouvelle fois l'intéressé.

Messire John. Ne vous dérangez pas, je trouverai bien le chemin de la sortir. Je ne m'excuse pas du dérangement, je le trouve nécessaire et instructif. Une bonne continuation.

Madame Arlette, si l'on parle de responsabilité, prenez donc les vôtres si dans votre for intérieur vous pensez qu'il y a malveillance et prenez le chemin du tribunal plutôt que d'alimenter billevesées et balivernes. en ce qui concerne Genève, nous attendons des nouvelles des contrats genevois en Catalogne dans une dizaine de jours, selon mademoiselle Trencacors. Et comme y'a pas le feu au Lac... M'enfin, il me semble assez scandaleux toutefois que la diète finance tel projet cantonal, même par le biais de simples facilités de mandat. C'est franchement pas mon truc, ces petits arrangements, m'enfin, c'est tout à fait personnel et ça n'engage que moi, j'étais à Chambord quand tout cela s'est fait. Sachant que vous même, du coté de Grandson, faites appel à cette même diète pour aider au développement de votre port de Lausanne, je ne me permettrais pas de venir faire la leçon chez vous.

John, pour ce qui est des cailloux et des joujoux, voyez avec le Grand Boulier, moi, ça m'emmerde, le commerce. Vous êtes omnipotent, profitez. Et c'est le prévôt d'une compagnie internationale qui vous l'assure... Les histoires de solde des soldes, vu l'ambiance qu'il y a quand on s'adresse aux galonnés ombrageux, je m'assurerai pour l'essentiel que les soldes des tours en cours soient parfaitement assumés. Je ne laisserai pas de dette. Pour le passif, voyez avec mon successeur.