[RP] Un genevois au Consistoire - le Consistoire aux genevois

Pour ma part c est en dernier ressort, je n' ai pas tant de temps que ça et surtout je n' ai pas l'ancienneté pour les subtilités propres à Genève.

Il y a bien des genevois pour prendre la relève.

oui et moi avoyer c'est la ruine de l'économie et la guerre permanente je suis pas sur que ce soit judicieux

quand j'entend un poème de François Villon il me vient comme une envie d'envahir l'Orléanais...

Tatoumi !
Tatoumi !
Tatoumi !

Tatoumi avoyère !

Lui fait un grand sourire...

non ?

luc la misère a écrit:

oui et moi avoyer ... c'est la guerre permanente je suis pas sur que ce soit judicieux

quand j'entend un poème de François Villon il me vient comme une envie d'envahir l'Orléanais...

Ah le beau programme...

Rit devant la trogne de Tatou...

Fais pas ta timide Tatou...

Tatou... t'as tout pour faire l'avoyère idéale !

Il lui manque peut-être un beau chapeau comme le tien Not

Je peux lui en prêter un

Je n'ai pas tout emmené à Barcelone, j'en ai laissé chez moi, je peux lui dire où c'est !

Un sourire balafrait largement son visage lorsqu'elle se mit à lire la lettre de John.

Citation :

Traine pas !

Vous êtes gentilles et même flatteuses, les filles, mais l'énergie me manque et j'ai peur de partir en retraite à mi-mandat.....

contente de te revoir
je te laisse les clés avec plaisir

content de te débarrasser de moi Lio?

Content de voir quelquun prêt à reprendre le fardeau

Et il respire l'air Helvête... Et il arrive...

Citation :

Bourg, le 1er août 1460,

Au membre du consistoire des bourgeois de Genève,

Chers tous,

J'espère que la présente vous trouve en pleine félicité.

Nous sommes à Bourg présentement, et profitons un peu de la quiétude du lieu pour nous remettre des avanies de la route avant de la reprendre pour la dernière étape qui nous mènera à Genève.

Les rumeurs les plus folles courent sur l'Helvétie et sur Genève. J'ai ri en entendant les bobards que l'on colporte au loin.

Il paraîtrait que Garwin est devenu par élection chancelier et s'est couronné Roi. Il parait qu'il a épousé toutes les avoyères par son deuxième décret.

Je profite donc de l'occasion pour féliciter Camy et lui souhaiter tout le bonheur du monde dans les bras de son nouvel époux !

On parle aussi d'un impôt sur chaque poisson pêché dans le Léman, d'un autre pour chaque poisson importé, et de l'obligation faite aux gens de porter un chapeau aux couleurs de leur métier. Mais ils n'ont pas pu me dire quel était le chapeau du berger.

Nous devrions quitter Bourg d'ici une dizaine de jours.

Je vous embrasse tous.

Cordialement,

Iskander

Lit la missive.... Eclaaate de rire........

Citation :

Ho cher Isk !

Merci de m'avoir dénoué les muscles des joues, de la mâchoire, du ventre, des paupières à tant rire en te lisant !

Epouse de Garwin. Mon adorable Yoyo et mon amour d'Anda en riraient bien eux aussi !

Dis-leur aux impériaux, ho oui dis-leur que le poisson genevois est frais et qu'ils viennent y goûter dans les petites auberges des bords de quais, mais dis-leur aussi que la seule chose qui fait peur à un helvète c'est que le ciel lui tombe sur la tête. Le reste n'est que boutade et pacotille. L'helvète repousse l'envahisseur, et les cheveux tondus sur le crâne de l'helvète repoussent toujours aussi !

Je te laisse pour aller quérir mon époux de Roy helvète, voir s'il souhaite sa tisane du soir pour mieux dormir. Une fois endormi, j'irai me glisser dans les bras de mon amant Mars.

Bientôt tu comprendras, et en attendant, prend soin de vous tous, revenez-nous entiers.

Eden m'a fait savoir par messager que tu portais quelques stères de bois pour Genève, mais vous pouvez en prélever quelques uns pour réchauffer votre soupette du soir ainsi que les nuits fraiches.

Bises envolées,
Camy

Citation :

Camy,

Ta lettre m'a surpris, avec plaisirs, et incompréhensions aussi. Il faudra sans doute que tu m'expliques une chose, ou l'autre.

Enfin, par ailleurs, c'est maintenant officiel, semble-t-il, puisque la presse en parle : Garwin a pris le pouvoir.

Bon, je n'aime pas trop la presse : elle a tendance à tordre la vérité pour la faire rentrer dans ses papiers.

Garwin a récupéré les sous-vêtements en dentelle noire de Vignolles. Bon, je n'en suis pas certain, mais vu que ni moi ni personne d'autre ne les a récupéré, ce ne peut être que lui, aussi improbable que cela puisse paraître. Enfin pas si improbable que cela, puisque sa passion pour l'hermine l'a conduit à une certaine démesure.

Ne t'étonne donc pas, au moments où l'intimité s'accompagne de ténèbres, de sentir sur lui la douceur soyeuse de ses fanfreluches.

Je te laisse pour ce soir : Mes ânesses me réclament. Enfin, pas moi, leur pitance. Elles calculent leur salaire avec une exactitude comptable.

J'en soupçonne deux d'êtres pleines : elles ont des envies soudaines et incongrues, et les satisfaire devient une gageure.

A tout bientôt !

Cordialement,

Iskander

Citation :

À qui bon jugera bon de lire ces mots,
À ceux qui citent mon nom pour un rien,
À ceux que j'aime,
À ceux que je n'aime pas...

À tous donc,

Depuis un peu plus d'un mois nous vivons en Helvètie une période de grands troubles. Un chaos comme je n'ai jamais eu l'occasion d'être témoin. La situation s'envenime de jours en jours et on ne peut même plus dire que les responsables en sont ceux qui furent à la source de ce chaos. Certain s'unissent comme nous sommes témoins à Fribourg alors que pendant ce temps, d'autres se déchirent encore plus ailleurs.

Je ne reconnais plus nos Vallées... Je ne reconnais plus nos gens... Il y a au sein de nos terres une atmosphère qui ne peut plus durer! L'air m'y est malsain, le vin goûte le vinaigre à mes lèvres et je ne vois autours de moi que nombres de choses qui me répugnent encore plus! Une vieille femme moche prise de gangrène ne saurait me renverser plus le coeur que la situation actuelle que nous vivons!

Je suis dégoûté de voir mes frères et soeurs genevois être abandonnés en Catalogne!
Je suis outré de la façon dont Genève a réagit face au Conseil de Garwin!
Je suis effrayé du mutisme de Genève face au monde connu!
Je suis prit de répulsions face à la politique qui est menée présentement!

Devant toute ces choses, je n'ai pas voulu intervenir... Je n'ai pas voulu m'en mêler... Laisser à d'autres ce que peut-être trop longtemps j'ai fait ce qui me rends peut-être aujourd'hui si amer. Je n'ai pas voulu lever le moindre petit doigt mais j'en suis tout simplement incapable. À force de voir la situation au Conseil Confédéral qui était en train de transformer notre terre en un pâturage féodé, j'ai voulu m'impliquer au côté des Bocans qui eux ne dormaient pas!

La raison était toute simple... Avant même que le chaos ne prenne sans horizon de beaux jours sans une action drastique, plusieurs se permettaient de citer mon nom à toute les sauces que si "John Edward" était du bon sel Helvète dont on parfume son propos comme les petites recettes de nos Vallées! Cela me dégoûte que l'on fasse ainsi... Je n'ai pas la prétention de croire que j'ai fait plus qu'un autre ou qu'en Genève je suis plus important qu'un autre. Les faits sont que je suis John Edward, humble parmi les humbles voilà tout.

Ce que je sais par contre, c'est que jamais je n'aurais agit comme il fût fait si j'avais été Avoyer de Genève. Jamais j'aurais resté sans voix devant cette situation. Les évènements qui se sont déroulés lors de mes précédents mandats l'ont bien démontré ainsi qu'ils ont démontré quel genre d'homme je suis; ce, avec les qualités et les défauts. Puisque nombreux ont cru bon de me citer, laissez-moi maintenant m'exprimer de moi-même!

En ce jour où le résultat pour l'élection de l'Avoyer de Genève m'a fait perdant, en ce jour où nos frères et soeurs genevois sont abandonnés à leur sort en Catalogne, en ce jour où des genevois se sont présentés à Fribourg sans déclaration officielle de la République, je crois qu'il est temps de mettre un poing sur la table et de se réveiller! Le temps où la République de Genève se laissait bercé par les quatres vents des Alpages se doit de prendre fin! Nous habitons l'Helvêtie et dans notre région montagneuse, ici le vent y souffle fort et dans toute les directions à la fois! On ne peut donc pas tolérer de se laisser mener comme des victimes du monde qui nous entoure mais au contraire! De s'élever de prendre en main notre destinée!

Je ne puis être cet Avoyer que j'aurais voulu être pour mettre fin à cet état léthargique... Je ne puis être celui qui parle en votre nom et qui se tient droit et fier comme j'ai su le faire par le passé. Aujourd'hui, les genevois présent à Genève, excluant tous ceux à l'étranger, ont choisi d'élire Caméliane. Je respecte ce choix. Durant le mandat précédant j'ai préféré me retirer plutôt que de confronter mes idées et opinions... Le premier mandat de l'Avoyère est terminé, elle entame son deuxième et cette fois, je serai présent pour m'exprimer en mon nom propre plutôt que de laisser Pierre, Jean, Jacque parler pour moi à tord et à travers!

Malgré que je fus absent de Genève depuis pratiquement mon retour du front de Catalogne, j'ai quand même récolté suffisamment de voix pour avoir droit de siéger au Consistoire des Bourgeois de Genève. Afin d'honorer cet appuis inconditionnel de gens qui ont cru en moi et en mes idées, j'annonce dès lors qui j'irai prendre cette place qui me revient.

Se fût une erreur que de vouloir me retirer sans m'exprimer... Je l'assume pleinement et je vois bien des horreurs qui auraient pu être évitées si nous aurions été là... Plus jamais Genève et l'Helvètie ne doivent revivre cela. Si le forgeron forge, le charpentier charpente, l'homme d'État s'occupe de l'État et ce, majoritairement ou pas! Je reprends donc mon office et encourage tous ceux qui sont restés en retrait à venir s'exprimer.

Il est temps que Genève retrouve sa voix, son caractère et son âme!

Avec mes sincères amitiés à ceux qui se reconnaissent,

John Edward.

Source: http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?p=83382069#83382069