Dossier "Lion"

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Sanctus
3 septembre 1457

Citation :

Je me permets d'intervenir rapidement en ce lieu pour éclairer les courtes vues de certains. Louvela a été envoyée secrètement par le Parlement Comtois pour piller Genève. Depuis la croisade, les faux-cultois, comme dirait l'autre, ne rêvent que de revanche. Ceux qui croient en ce lieu que la gueuse Louvela sera un jour extradée pour être condamnée et empalée selon nos lois léonines genevoises se fourrent le doigt dans l'oeil. Ceux qui pensent que les écus seront restitués sont aussi naïfs qu'un noble noir prépubère.
Le Lion de Juda a décidé d'agir et de mener acte de guerre sur le territoire comtois afin d'obtenir réparation. Car c'est le seul discours que ces nobliaux dégénérés comprennent. Qu'on se le dise.
Dieu Aide !

4 septembre 1457

Citation :

Le Lion de Juda est Genève et Genève est le Lion. Nous ne reconnaissons pas "l'ambassade" qui est partie en terre comtoise. Il ne peut y avoir d'amitié quelconque avec nos voisins depuis la croisade pour laquelle nous attendons toujours réparation. Genève est le phare de l'aristotélité et la cité fut profanée. Cela ne restera pas impuni. Certes, l'action que nous menons est ponctuelle car nous avons été pris de court par la forfaiture de la gueuse Louvela téléguidée par le Parlement faux-cultois.
Le Lion doit en priorité récupérer Yohann le curé défroqué de sinistre mémoire et qui se terre en Béarn. Cela nous donnera l'occasion d'aller propager là-bas l'idée de République réformée comme nous l'avons fait jadis à Genève.

Et comme l'écrivait Fra Dolcino dans le "Livre du Lion" ou Liber Leonis :

Citation :

8. Quand vient la guerre sainte, le vrai combattant de la foi doit se porter au-devant des flèches ennemies sans faire cas de sa vie. Et s'il vient à périr, il mourra en souriant car les portes du Ciel lui sont ouvertes.

Placard affiché en FC dans la nuit du 30 août au 1er septembre 1457 lors de l'ambassade genevoise dans ce comté.

Citation :

Au nom de Dieu qui sait tout : le présent, le futur, le passé, le caché et l'évident, le visible et l'invisible,

Nous, Sicaires du Lion de Juda assemblés,

Protestons officiellement contre le pillage de Genève, notre cité sanctuaire. Nous réclamons réparation juste et rapide du crime qui vient d'être commis par la Franche-Comté qui tire les ficelles de l'opération.
Nous exigeons donc les points suivants :
1. Extradition de la femme répondant au nom de Louvela afin qu'elle soit jugée puis empalée comme le veut la tradition des peuples évolués.
2. La restitution pleine et entière de la somme dérobée, augmentée d'une pénalité de 10% (dix pour cent) par jour de retard.
3. Les excuses plates et sans tromperie du Parlement de Comté pour avoir élevé en son sein une telle engeance diabolique.
4. Un jour de prière de l'ensemble du peuple comtois afin de demander à Dieu le pardon pour une telle infamie.

Dans l'attente des points sus-cités, le Lion mènera une première action de guerre sur les terres impies. Celle-ci sera brève, rapide, et brutale. Elle sera renouvelée aussi longtemps que nous n'aurons pas obtenu réparation.

Scellé par nos soins.

Placard affiché en FC dans la nuit du 1er au 2 septembre 1457. L'ambassade était toujours en cours.

Citation :

Au nom de Dieu qui sait tout : le présent, le futur, le passé, le caché et l'évident, le visible et l'invisible,

Nous, Sicaires du Lion de Juda assemblés,

Annonçons que la nuit fut chaude et que les premières victimes sont tombées. Ce sont pour la plupart des militaires comtois qui ont eu le tort de se trouver au mauvais moment au mauvais endroit. L'entêtement du Parlement comtois qui n'a donné aucun signe positif à notre revendication et le manque de discipline d'une armée comtoise à la dérive, sont à l'origine de ces drames.
Dieu abandonne la Comté livrée aux suppôts de Rome et à une noblesse pervertie et corrompue.

Il est temps pour le peuple de rejeter cet infâme gouvernement et pour le Parlement de payer la dette due à Genève.

Scellé par nos soins.

Dires de tatoumi, minutes du Conseil tenu le 2 septembre 1457 sur le sujet "cabale en FC"

Citation :

Si c'est un faux, c'est bigrement bien imité, on croirait lire du Sanctus.
Manque pas d'air celui-là !

Réponse de Notwen aux dires de Tatoumi lors cette même réunion du 2 septembre 1457.

Citation :

En effet, je confirme aussi l'authenticité de ce message : c'est en tout point le style de Sanctus. Pas une erreur qui trahirait une usurpation.

De toute façon, il nous faut réagir pour le dénoncer, et je félicite Nicbur et Vanitas pour leur réaction tout à fait appropriée

En Béarn
Dires et documents prétés au lion de juda lors de la guerre de Béarn du dernier trimestre 1457.

Paroles prétées à Sanctus après la prise du Château de Pau par le corps expeditionnaire genevois en Béarn dont il fait partie

Citation :

Frères et soeurs réformés ! Nous pouvons être contents de nous ! Vous avez parcouru la moitié du monde connu pour venir combattre les curés du Béarn et la noblesse capricieuse, son alliée naturelle. Genève vous en remercie. Vous avez affronté mille dangers et connu la mort de près ! En une nuit, le sort des armes nous a été favorable. Ces gens qui méprisaient notre cité doivent maintenant savoir que Genève est le phare du monde et que nul ne peut s’y opposer sans en connaître le juste courroux.
Le peuple de vous reverra avec joie, et il vous suffira de dire « J’étais à la bataille de Pau», pour que l’on réponde, « Voilà un brave » !
Rendons grâce à Deos pour cette victoire ! Et proclamons la République !

Placard affiché à Pau après la prise du Château des Comtes de Béarn.

Citation :

PROCLAMATION DE LA REPUBLIQUE REFORMEE DU BEARN

Au nom de Dieu qui sait tout : le présent, le futur, le passé, le caché et l'évident, le visible et l'invisible,

Nous, Consistoire du Lion de Juda, réuni en assemblée plénière,

Proclamons en ce samedi 28 novembre 1457 la création de la République Réformée du Béarn.

Sa vocation est de répandre parmi les Hommes la Vraie Foi Réformée.

A ce titre, elle abolit en cette terre le pouvoir pluriséculaire des évêques, prêtres et diacres de Rome sur le peuple.

Elle supprime tous les titres et privilèges de la ci-devant noblesse.

Elle donne aux hommes et aux femmes de la République l’entière liberté de commercer, de s’enrichir et de voyager.

Elle autorise et encourage tous les plaisirs sur Terre. La recherche de la Boulasse devient sa priorité.

Le blason de la République est de gueule, au léopard ailé d'or, tenant de ses pattes avant un livre ouvert d'argent, portant le texte "POST TENEBRAS LUX" (Après les Ténèbres, la Lumière).




Cette proclamation, voulue par Dieu, ne pourra être annulée que par Sa Seule Volonté. Nul homme ne peut aller contre le présent acte.


Le Consistoire du Lion de Juda.

Scellé par nos soins.

Lettre affichée au moins à Rome le 27 décembre 1457

Citation :

Au nom de Dieu qui sait tout : le présent, le futur, le passé, le caché et l'évident, le visible et l'invisible,

Le Consistoire du Lion de Juda en assemblée pleine et entière décrète et annonce ce qui suit à la face émerveillée du monde.

La mission menée en Béarn par les sicaires et leurs alliés réformés afin de faire rendre gorge au curé défroqué et maudit Yohann, soixante-cinquième du nom, prend une nouvelle dimension.
Une femme née en Béarn a reçu visitation en sa demeure du Lion ailé, messager divin du Très Haut. Il lui est apparu en rêve comme il se doit. L’Animal, de sa voix grave et céleste, lui a annoncé qu’elle tomberait enceinte du Primus inter Pares de notre Confrérie, le doux Cromwell, aussi appelé Sanctus. Il a rajouté que l’enfant né de cette union se prénommerait Jean et qu’il recevrait le trône de Navarre.

Le Béarn apparaît donc comme un rouage majeur dans la machinerie complexe du Très Haut qui anime ces royaumes. La province devient ainsi le second phare de l’Aristotélicité Réformée après Genève, Glorieuse parmi les Glorieuses.
Le Consistoire du Lion de Juda déclare donc solennellement le Béarn terre de Réforme, au même titre que Genève.
Il appelle également tout réformé et tout sicaire en âge de porter les armes à se rendre en Béarn afin de défendre jusqu’à la mort le futur nouveau-né car les séides de Rome n’hésiteront pas à faire taire ses premiers babils.

Fait à Pau le 26 décembre de l'an 1457 de la Réformation de la foi.

Citation :

Posté le: 30 Déc 2009 11:33 Sujet du message:

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J'apporte ici un éclaircissement à la proclamation faite il y a un peu plus d'un mois, après notre belle prise du castel de Pau. Le Lion de Juda a donc décrété le 28 novembre 1457 la création de la République Réformée du Béarn. Depuis, un gouvernement illégal (puisqu'il a pris le château par la force) et imbécile (puisqu'il ne sait plus quoi faire) est au pouvoir. Par pour longtemps, je vous l'accorde.
Pourquoi donc créer cette République réformée me direz-vous ? La réponse est simple et incontestable.

Il est vrai que le Lion est venu mener la guerre en Béarn au nom de Genève. Il est vrai que le château fut pris et le trésor confisqué car c'est acte de guerre. Mais ce que vous ne savez pas c'est qu'il s'est produit un événement extraordinaire Quelques jours avant notre prise du castel, le Lion Ailé, Messager du Divin, m'est apparu en songe. Et il m'a dit : "Sanctus ! Lève-toi et marche ! Dans quelques jours, tu lanceras les sicaires à l'assaut. Je t'accorderai une victoire facile, parce que tu le vaux bien. Et tu proclameras aux yeux du monde émerveillé que la Réforme devient la Vérité en Béarn !".
La suite, vous la connaissez. Quelques Genevois restés dans la confédération et vendus à Rome ont protesté et baissé leurs braies devant les croisés. Mais les faits sont là. Une nouvelle mission divine a été confiée au Lion de Juda en Béarn. Et désormais, rien ne pourra arrêter la volonté du Très Haut. Le Béarn est terre de la Réforme, tout comme Genève, phare de l’aristotélicité. Qu’il en soit ainsi !
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Cromwell dict Sanctus, dict عبد الواحد, dict Pépé.
Primus inter Pares du Lion de Juda