[RP] Retour d'un voyageur - juin 1458

Il avait suivi les consignes de Tatoumi qui semblait ravie de le revoir. Il se dirigea donc vers l'avoirie, sortit de sa besace sa pipe, un peu d'herbe qu'il bourra dans la partie adéquate. Il prit ensuite son briquet à étoupe, alluma le tabac puis tira quelques bouffées.
Il aperçut quelqu'un qui héla.

Hola ! Sanctus ! Fraichement élu grand électeur. Où se fait donc la votation je vous prie ?

Le vote sera public, en halle de genève.Jusqu'à vendredi soir. Après je voterai au nom de la cité

Merci Nicbur. Alors je me suis prononcé.

Il se présenta sobrement à l'entrée de la mairie.

Salvé. Je me nomme sanctus, ou Cromwell, c'est selon. J'ai parcouru la moitié du monde et j'annonce qu'il n'est pas de meilleure place qu'à Genève. Je viens de réaménager dans ma cité natale et je demande l'insigne honneur de redevenir membre du conseil de la République de Genève.

Cela faisait longtemps qu'il n'avait revu ce visage à Genève... Leprieure s'avança :

Bienvenu à nouveau dans notre belle cité messire Sanctus ! Je me nomme Leprieure et je suis un des balayeurs/peintres de la mairie.
En ce qui concerne votre demande de vous joindre au conseil municipal, je vous laisse vous adressez à notre avoyère, Dame Tatoumi, que vous connaissez peut être déjà.

Leprieure souria et lui indiqua le chemin du bureau de l'avoyer

Merci de votre accueil, sieur Leprieure. Je vous connais de réputation et suis ravi de vous rencontrer. Je vais suivre votre conseil et rejoindre le bureau de l'avoyère.

Et vous mes mains, restez tranquilles
C'est un lion qui nous revient dans la ville
Cromwell est revenu
Et vous mes mains, ne frappez pas
Tout ça ne vous regarde pas
Cromwell est revenu
Et vous mes mains, ne tremblez plus
Souvenez-vous quand j'vous pleurais d'ssus
Cromwell est revenu
Vous mes mains, ne vous ouvrez pas
Vous mes bras, ne vous tendez pas
Sacré Cromwell puisque te v'là !

Une cht'ite larme à l'oeil... Humbert, Guillaume, ceux-là reposaient en cendre dans la crypte de l'ermitage au Salève.

Préboist, apporte-nous du vin
Celui des noces et des festins
Cromwell m'est revenu
Toi la servante, toi la Maria
Va tendre le grand lit de draps
Cromwell m'est revenu !

La vieillesse est un naufrage disait l'autre...

Le Vieux commençait vraiment à devenir gâteux...

loquace chez moi : Fribourg inscription le : 03/08/2009

Gaia, suite à des rumeurs qu'elle avait entendu dans les tavernes, arriva enfin à l'entrée pour saluer le nouvel arrivant.
Comme d'habitude elle était toujours un peu un retard, se rapprocha et fît une p'tite révérence, mais pas trop.

Bonsoir Messire Sanctus,

ravie de vous connaître en personne !

Je suis Gaia

nous avons eu le plaisir de pouvoir échanger quelques courriers.

Elle lui sourît sincèrement et ajouta :

Rebienvenue dans notre belle cité, qui est devenue la mienne aussi depuis cette année !

Le Capitaine arrivait en beuglant.

Qui donc a encore laissé l'Ancien sans surveillance ?!
Je l'ai déjà dit pourtant qu'il fallait l'économiser...

Ralentissant l'allure, il salua l'auguste Vieux Lion.

Salvé Cromy... t'aurais pas vu passer l'Vieux ? il me fait tourner Bourrike aujourd'hui.

Semblant enfin réaliser qui se trouvait devant lui.

Et sois le bienvenu chez toi. Comme tu pourras t'en rendre compte, certaines choses ne changent jamais.

Dame Gaia, je suis moi aussi ravi de mettre un visage sur la dame avec qui j'ai échangé il y a quelques semaines.

Salvé Melian. J'ai vu le Vieux. Dis donc... il a pris un sacré coup. Il était au placard ?

Au placard, au placard... j'irais pas jusque là. Mais disons que j'essaye de le garder au frais. Parait que ça garde plus facilement les chairs fermes et que ça augmente la durée de vie des fonctions vitales...

Lep avait avertit son épouse de l'arrivée de Sanctus. Elle se dirigea donc vers la mairie où elle retrouva facilement ses repères. Alye et son énorme chien Hercule la suivaient sagement.

Bonsoir messire Sanctus. Contente de vous revoir ! Vous me remettez ? Je suis Océ, j'étais à Pau et nous nous sommes croisés à plusieurs reprises au Refuge.

Elle lui sourit, puis alla voir si elle arriverait à sortir un peu son mari de cette fichue mairie. Elle avait envie de le voir un peu plus présent pour sa famille quand même et elle avait beaucoup de choses importantes à discuter avec lui pour leur avenir.