[RP] consulat de Sion

Mes amis...

Je connais deux femmes de part et d'autres entre nos Cantons qui pourraient faire l'affaire... Puis-je suggérer à mon homologue que son choix se tourne vers Miss Gaïa et le nôtre se tournerait vers la Miss Aurea... Nous savons tout deux que les deux femmes sont d'une extrême confiance, beauté certaine ainsi que le talent nécessaire est présent. Aussi, sont-elles habilent à travailler ensemble et pour le plus grand bien de nos Cantons...

Qu'en dites-vous?

Je connais bien Aurea et je connais bien ses compétances, après je ne sais pas si celle-ci acceptera je lui en parlerai.

Pour vous parler du serment des Vallées, j'ai soumis le texte initial aux sédunois, texte qui n'a pas plu du tout. Ainsi suite au mécontentement nous avons modifié plusieurs parties voilà le texte que nous vous proposons:

Citation :

Par cet Edit perpétuel entre les deux Cantons Souverains de Sion et Genève et ce jusqu'à ce que l'une des parties, au moins, décide de le réviser pour motif grave.

Au nom du Seigneur, Amen. C'est accomplir une action honorable et profitable au bien public que de confirmer, selon les formes consacrées, les mesures prises en vue de la sécurité et de la paix.

Que chacun sache donc que, considérant la malice des temps et pour être mieux à même de défendre et maintenir dans leur intégrité leurs vies et leurs biens, les gens de la vallée de Sion, et ceux de Genève se sont engagés, sous serment pris en toute bonne foi, à se prêter les uns aux autres un secours alimentaire si les marchés se trouvaient démunis , appui et assistance si le canton de Genève ou de Sion se faisait attaquer Si l'un ou l'autre canton souverain venait à créer des conflits sans l'aval des autres cantons, il ne serait porter aucun secours.
Si l'un de ces deux cantons se trouvait pris aux mains de vils brigands, de villageois malveillants; le secours devra être immédiat et sans appel, dans la limite bien sur, du temps qu'il faut pour organiser une défense.

De même, après commune délibération et d'un accord unanime, nous avons juré, statué et décidé que les cantons étant souverains économiquement, militairement et judiciairement il appartient à chaque canton de régler ses procès dans son canton mais si un brigand prend domicile chez le voisin ou qu'il se rend chez le voisin pour échapper à la justice de son canton, la canton lié par ce pacte est autorisé à mener procès au nom du canton victime des actes délictueux.
La charte du juge devra en outre être respectée à la lettre, les abus de pouvoir sur le plan économique, militaire ou judiciaire ne sont pas autorisés.

De plus, si l'un des confédérés dépouille un autre de ses biens ou lui cause n'importe quel autre dommage, il dépendra de la victime de déposer une plainte et de réclamer réparations.

Les décisions ci-dessus consignées, prises dans l'intérêt et au profit de tous, doivent, si Dieu y consent, durer tant que l'une ou l'autre partie ne demande pas de modification ; en témoignage et confirmation de quoi le présent acte, dressé à la requête des prénommés, a été muni des sceaux des communautés et vallées susdites.

En gros, monsieur l'avoyer, vous nous proposer de ratifier un traité de délégation de justice entre nos deux cantons. Pour le reste, nous pratiquons déjà avec vous, et avec les cinq autres cantons, cette solidarité particulière que vous exposez dans ce document. Solidarité politique, militaire, économique et patati et patata. C'est pour nous autres genevois l'essence du Bundesbrief qui nous unit tout particulièrement au six autres cantons.

Monsieur Waldemar, le sens du serment des vallées comme celui que nous scellâmes jadis avec Grandson puis Fribourg, est autre qu'une simple redondance du bundesbrief. Ce serment, tel que nous le concevons, est une porte ouverte dans nos avoyeries réciproques. Dans nos petites et grandes affaires. Une marque de confiance toute particulière incarnée par nos deux consuls réciproques.

Monsieur Waldemar, avant de faire des chartes nouvelles qui n'ont aucun sens tant que les sedunois souhaiterons se "préserver" des initiatives de Genève l'ombrageuse et tant que les genevois se méfieront de Sion la Romaine ligotée par ses amitiées calotines, aprenons à nous fréquenter et nous faire confiance. Vous souhaitez faire de Dame Lyana une simple ambassadrice de Sion à Genève ou la consule des genevois à Sion avec accès au huis clos du consistoire de la république de Genève ?

N'y voyez pas de la défiance envers Dame Lyana. Nous ne connaissons pas cette dame, simplement. Aussi, notre avoyer souhaiterait que ce soit Dame Auréa que vous nommassiez.

Et vous-même, en réciproque au consulat de Dame Auréa, si elle l'accepte, quel genevois ou genevoise souhaiteriez vous honorer du consulat des sedunois à Genève ? Avec accès aux salles arrières de votre avoyerie ?

Au contraire d'Izaac, je trouve que ce traité est une bonne idée.
La bundesbrief est actuellement bonne à jeter aux chiens. Elle n'est pas respectée et d'ailleurs, ce n'est pas le seul texte qui n'est pas respecté dans les accords entre confédérés.
Ainsi, faire un texte qui va dans le même sens n'est pas redondant. Du moins, s'il est respecté.

Le serment des vallées que j'ai proposé par les sédunois a été refusé par tous les habitants qui ont participé au débat. Les sédunois ont préférés rédiger un traité où il est question d'une sorte de coopération judiciaire entre nos deux cantons mais ils sont tout à fait opposé à une alliance militaire...

Personnellement et je dis bien personnellement en tant que Waldemar et non pas en tant qu'avoyer j'étais favorable à ce serment des vallées mais en modifiant quelques points. Néanmoins je ne prends aucune décision de ce type si le peuple sédunois y est fermement opposé. Je suis d'accord sur le fait que nous devons mieux nous connaitre pour mieux fraterniser il est sans doute vrai que les choses vont un peu trop vite...

Vous dites:
"Sion la Romaine". Sachez bien que pendant mes mandats je vais complètement changer Sion. Depuis un mois un débat sur la suppression du concordat est en cours, concordat que je juge stupide, inutile, suranné et qui a été rédigé par un croisé que vous connaissez bien: Metalpark. Je souhaite que l'on cesse de voir Sion comme vous l'avez dit comme un lieu qui est profondément ancré dans la religion aristotélicienne car je suis pour la liberté de culte tout comme Genève.

Mon cher Waldemar, nous ne nous connaissons pas, mais vous m'avez l'air d'être une personne de bon sens. Vos paroles semblent le prouver. Il vous faut par contre être conscient que votre tache s'annonce longue et fastidieuse. Il est parfois bien ardu de se débarrasser des fausses idées reçues qui vous collent aux basques comme une fondue oubliée dans une marmite. Sion la romaine, Genève l’hérétique... Mais vous trouverez assurément des soutiens chez nous.

Et c'est exactement cela que j'ai reconnu en mon homologue d'où le pourquoi je souhaite aujourd'hui rapprocher nos peuples.

Le Pactio Helvête est un échec.

Nous le voyons par le fait que les Helvêtes ne veulent plus s'unir comme jadis. Maintenant, la chose militaire est laissé à la discrétion de tous... Nous avons perdu au fil des ages ce sentiment de confiance qui nous unifiait.

Si aujourd'hui le Serment des Vallées est remit sur la table, c'est bien pour faire face à l'échec du Pacte! Sans la notion d'Alliance Militaire, ce traitée a bien peu de valeur de plus que l'hypothétique Pactio en cours d'écriture.

Les mentalités peuvent changées. Des amitiés peuvent se créer et des liens peuvent se tisser! Mon homologue de Sion entreprend une tâche collossale mais je le sait homme de rigueur et je crois en son entreprise. Donc c'est à nous tous de démontrer que l'amitié entre Sion et Genève n'aura que d'issu logique que l'Alliance complète. Nous avons emboité le pas sur des relations commerciales prometteuses. Nous avons aussi démontrer notre désir de tenir Consulat pour que chacun de nos peuples puissent apprendre à connaître l'autre.

Au point où nous en sommes aujourd'hui Messire Waldemar, nous devrions officialiser les Consulats. Si Dame Aurea est d'accord, elle sera mon choix pour représenter les Genevois chez vous et comme conseillé, je vous recommande chaleureusement Dame Gaïa car inutile de rapeller l'amitié et les compétences des deux Dames.

Aussi, nous serons en mesure de vous acheminer une nouvelle cargaison de Poissons si vous êtes disposé.

Voir la dame Gaia en consul me convient parfaitement, je vais demander à Aurea si elle est favorable à devenir elle-même consul.
Au sujet du poisson je vous recontacterai au moment opportun nos stocks sont encore suffisamment remplis.

Aurea a accepté la charge de consul

(néanmoins vous devez savoir que Sion n'a plus de forum externe pour son avoyerie depuis la fuite de jeandebien)

Bonjour messire avoyer de Genève et membres du consistoire

Je voulais savoir si vous étiez intéressés par des fruits de notre verger

Prenez-vous du poisson en retour?

Ah, je pourrais voyager à Sion et amener le poisson ou les fruits en retour.. si vous voulez et si quelqu'un m'accompagne..

Je n'ai en retour pas besoin de Poissons j'ai déjà acheté du Poisson à Grandson.

Pour votre déplacement Gaia je vais vous envoyer une missive par pigeon

Waldemar a écrit:

Voici le nouveau concordat de notre canton qui a été modifié. Il remplace celui du 24 Octobre 1456


"CONCORDAT ENTRE LE CANTON DE SION ET L'EGLISE ARISTOTELICIENNE.
Préambule

Par la présente l'Église reconnaît le Canton de Sion comme Aristotélicien. Toutefois, le dict canton prône une liberté de culte, les autres cultes étant officié dans un lieu distinct qui leur est dû.

I - Du rôle de l'Eglise dans l'organisation spirituelle du Canton

Article I.1 : Le présent Concordat fait de l’Eglise Aristotélicienne Universelle et Romaine, la religion officielle du Canton de Sion. Le Canton reconnaît l’Eglise Aristotélicienne Universelle et Romaine comme unique et légitime Institution du Tout Puissant, ainsi que détentrice de la Vraie Foi.
Le Canton de Sion reconnaît l'existence du Saint-Siège et de toutes ses institutions.

Article I.2 : Seul le culte Aristotélicien pourra être exercé en public dans la halle, ainsi que faire acte de prosélytisme en ces mêmes lieux.
Toutefois, il est toléré que les averroïstes et les spinozistes ouvrent chacun un et un seul lieu de culte qui leur sera propre dans la halle, ceci avec l’accord des autorités temporelles et ecclésiastiques. Cette tolérance ne leur permette pas de faire acte de prosélytisme dehors de leur lieu de culte.

Article I.3 : Le Canton de Sion reconnaît la pleine autorité de l'Eglise Aristotélicienne et Romaine dans le domaine spirituel et sur l’Archevêché de Moustier-en-Tarentaise couvrant le Canton.

II - Du rôle de l’Eglise dans l’organisation temporelle du Canton

Article II.1: Le diacre, le curé de Sion ou à défaut toute autorité spirituelle romaine résidant à Sion et participant un minimum à la vie Sedunoise peut, si il le souhaite joindre le conseil municipal. L'avoyer peut lui accorder le droit de vote si il le désire.

Article II.2 : L’Archevêque et le Curé membres du conseil municipal s’engagent à ne pas révéler d’informations pouvant compromettre la sûreté civile. Tout écart à cette règle pourra être porté, en accord avec la Sainte Curie, devant un tribunal local pour haute trahison. Cependant si les informations détenues par l’ecclésiastique sont de nature à mettre en danger le Saint-Siège, l’ecclésiastique est autorisé à communiquer, par la voix du secret de l'Eglise, les informations qui pourraient mettre en danger la Papauté.

Article II.3 : Un membre du clergé aristotélicien qui se voit confiée une mission d'ordre temporel ne pourra s'en acquitter que si cette tâche ne heurte point les principes de la Vraie Foi, dont l'Eglise aristotélicienne est unique dépositaire.

Article II.4: La religion Aristotélicienne étant religion officielle du Canton de Sion, les membres du Conseil ainsi que l'avoyer, en tant que représentant d'un canton Aristotélicien, ne doivent point s'exprimer au nom d'une autre religion quand ils prennent parole pour leur charge.

Article II.5 : Les membres du clergé aristotéliciens sont admissibles à toutes charges temporelles.

Article II.6 : De la Justice :

L'Inquisition a pour rôle d'enquêter et de poursuivre les hérétiques, les blasphémateurs, les sorciers et les gourous sectaires, délinquants au regard de la justice sédunoise, suite au présent concordat. L'Inquisition pourra faire appel aux autorités judiciaires locales en cas de besoin. Elles devront alors sanctionner toute violation manifeste du présent concordat
.
Article II.7 e la Procédure :

L’Inquisition est représentée dans le Canton par l’Officialité de Tarentaise. L’Archevêque de Moustier-en-Tarentaise pourra juger les fautes décrites ci après au sein de l’officialité épiscopale dont le verdict sera mit en application par le tribunal local.

Rappel des fautes selon le Droit Canon :
- L’hérésie consiste en le rejet de tout ou partie du dogme aristotélicien.
- L’apostasie consiste en un ou plusieurs actes de reniement, chez le baptisé, de sa Foy aristotélicienne.
- Toute prêche d’idées religieuses autres que celles prônées par l’Archevêque ou de son responsable du dogme, est prohibée. Tout prêche doit donc recevoir l’autorisation de l’Archevêque ou de son responsable du dogme avant de se déployer.
- Du parjure : Est considéré comme parjure, toute personne ayant trahi un sacrement de l’Eglise Aristotélicienne et ayant menti alors qu’elle avait juré dire la vérité sur les Saintes Ecritures ou sur les reliques des saints.
Tout jugement rendu par l'officialité sera appliqué In Greatibus par la justice temporelle.

III - Du rôle de l’Eglise dans la vie civile


Article III.1 : Les mariages aristotéliciens sont les seuls mariages reconnus comme valides.

Article III.2 : Conformément au décret Matrimonium Phohibiti, le « mariage civil », ou toute autre forme d’union de ce genre ayant vocation à lier l’homme à la femme et la femme à l’homme est strictement interdit pour les fidèles de la Sainte Eglise sur les terres du Canton de Sion

Article III.3 : L’Eglise se donne pour mission d’aider les plus démunis. Dans ce cadre, ses représentants devront de manière active participer aux actions de charité et, autant que possible, coordonner leurs efforts avec les autorités cantonales.

Article III.4 : L’Eglise se donne pour mission de participer le plus activement possible à l’éducation du peuple selon les principes de la Vraie Foi. L’Archidiocèse de Tarentaise se doit d’accueillir tous les demandeurs au Petit Séminaire Moustérien ou au presbytère de Sion.

Article III.5 : Un clerc n’a de compte à rendre, sur ses actes spirituels, qu’à son évêque.

Article III.6 : L’Archevêque et le Curé se doivent de faire acte de présence aux manifestations organisées par le Maire et son conseil pour lesquelles ils ont reçu invitation. L'absence est tolérée, sous réserve que le conseil ou le Maire en ait été informé.

Article III.7 : Il est conseillé à l'avoyer et aux membres du conseil cantonal de se rendre aux offices religieux.

IV. Des droits du Clergé dans le Canton de Sion

Article IV. 8 : L'Archevêque de Moustier-en-Tarentaise, le Curé de Sion ou, à défaut, tout autre autorité religieuse résidant à Sion, peut lever une garde épiscopale au sein du canton à la condition que celle-ci ne porte point atteinte aux intérêts de ce dernier après en avoir informé les autorités compétentes.

Article IV.9 : Les corps d’armées et les lances de cette garde pourront librement circuler sur le territoire du Canton de Sion.

Ce concordat annule et remplace le précédent.

Signé le 10 Avril 1460

Le canton de Sion :



Waldemar, Avoyer de Sion

La Nonciature Apostolique :



Son Excellence Maric-Geoffroy de Montbazon-Navailles,
Ambassadeur Apostolique de CH,
Ritter de l'Ordre Teutonique,
Archidiacre du Diocèse de Lausanne.

Pour ce concordat j'ai tenté de limiter le pouvoir de l'Eglise aristotélicienne au sein de Sion mais un concordat reste un concordat et je n'ai pu modifier que quelques petites choses

Nous comprenons cher ami que chez vous, il demeure des gens qui n'ont pas encore prit la pleine conscience de leur liberté et qui ne sont pas encore prêt à l'être totalement. Espérons que l'avenir leur permettra de mieux réaliser l'effet néfaste de ces concordats.

Je pars demain pour Sion, Waldemar.
Il y a encore des places libres dans ma lance, je vais voir qui voudrait m'accompagner.

A moins qu'il ne soit prouvable que le régime en place l'est contre les lois sédunoises, ce n'est pas à Genève ni à un non-sédunois d'aller prendre parti.
Si au contraire Waldemar peut prouver qu'en effet Kresius est un usurpateur, alors en effet, l'amitié entre les deux villes doit fonctionner. Autrement on appelle cela de l'ingérence.

Je n'y ai rien vu du moins. Si j'ai mal cherché, que l'on me détrompe.

...
Encore faudrait-il savoir comment on définit nos "alliés". Je mets entre guillemet puisqu'aucun traité d'amitié ne relie vraiment Genève et Sion - soit son gouvernement élu par le peuple. Autrement dit, actuellement, le seul à qui l'on devrait du soutien est messire Kresius.