[HRP] De Genève et autour, à quoi ça ressemblait au XVème siècle dans la vraie vie

En bas à gauche, on voit l'extrémité sud ouest du lac. Le Rhone se prolonge vers l'est en bas de la gravure. Au fond, le sud, les Alpes et la Savoie. La montagne au centre est la Salève qui surplombe la cité A ses pieds à l'ouest, l'Arve, qui vient se jeter dans le Rhone à Genève. Chez moi, c'est en haut à gauche sur le Salève... c'est même marqué... l'ermitage.. le hasard fait quand même bien les choses. La gravure est historique et serait du XVème pile poil.

Aujourd'hui...

Spoiler:

Quelques lieux IRL sont propices à servir de décors à nos histoires locales.

Le Salève. C'est pelé et venteux. Une grande falaise calcaire surplombe la cité genevoise. Si on cherche bien, on y trouvera une petite fissure qui conduit à la grotte où sont les cendres de Guillaume, illustre maire de Zürich et procureur confédéral, et sicaire ; celles de celui qu'on croit être Humbert, qui fut évêque champenois, et sicaire. Une bonne partie du trésor du Lion de Juda s'y trouve réservé. Pour s'y rendre, on remonte l'Arve en contournant la falaise par l'est, sur deux ou trois lieues - une dizaine de km -

La Vuache est la montagne où Izaac chasse et capture ses cigognes blanches. Elle est sur la route de la Savoie.

Enfin, le défilé de l'Ecluse est le passage obligé des évêques venant d'Annecy. On y trouve des bêtes fauves. En particuliers des sicaires.

Kartouche ajoute :

N'oublions pas le Col de la Faucille, qui mène chez nos voisins de Saint-Claude. La route passe d'ailleurs par Divonne, où l'on trouve une source puissante, ce qui est appréciable lorsqu'on passe le col à cette saison. En hiver, lorsque l'on ne veut pas se risquer sur la route enneigée et pleine de congères, on fait le tour par l'ouest, en descendant le Rhône jusqu'au défilé de l'écluse, justement (note, elles sont bigrement irréelles, les routes codées en CH). Entre deux, le Jura, sur 40 km, est infranchissable, parce que plein de falaises et (relativement) haut, entre 1500 et 2000 mètres.

C'est pas comme, plus loin vers l'est, entre le Léman et la val de Joux, où on peut passer à peu près partout, pour autant qu'on aime la forêt. D'ailleurs, à 4 kilomètres du Léman, en direction du Marchairuz (le troisième col qui mène dans le Jura depuis le Léman, après La Faucille et la Givrine), au pied de la montagne, on trouve une glacière naturelle. C'est d'ailleurs à partir de ce moment là que les poissons de Kartouche deviennent frais, lorsqu'il se permet ce petit détour.

Entre Genève et Lausanne, on trouve deux "grandes" villes, qui correspondent chacune à un noeud. Nyon, sous la mine (aujourd'hui, c'est aussi une mine, mais archéologique : chaque fois qu'on creuse pour un projet, on tombe sur des vestiges romains) et Morges avec son château qui sert aujourd'hui encore d'arsenal...
D'ailleurs, la route qui va de Genève à Lausanne, contrairement à ce que laisse croire la carte du jeu, passe au nord du Lac. Tout simplement parce que traverser le Léman à la hauteur de Lausanne, à moins d'avoir une barque et des provisions, c'est impossible...

Il faut savoir aussi, qu'à Lausanne, la cathédrale surplombe le lac, et que depuis le parvis, on voit Genève d'un côté, le delta du Rhône de l'autre.

Citation :

Le Mont Salève parce que... Annemasse...

Rendons à Lucrèce ce qui appartient à Lucrèce... Elle est de Caméliane.

izaac a écrit:

Citation :

Le Mont Salève parce que... Annemasse...

Rendons à Lucrèce ce qui appartient à Lucrèce... Elle est de Caméliane.

Lucrèce tendance poète champêtre autant qu'antique ou Lucrèce célèbre empoisonneuse de lignée pontificale ?

izaac a écrit:

La Vuache est la montagne où Izaac chasse et capture ses cigognes blanches. Elle est sur la route de la Savoie.

Ah ben voila, et après on s'étonne qu'il n'y ait plus de naissances à Genève.

Ni l'un ni l'autre Sembre... je verrai plutôt Lucrèce Tarquinius Collatinus qui eut préféré se donner la mort pour sauver son honneur. Mais je ne sais à quoi pensait notre bon Izaac en imitant cette citation. Je me dis que rien n'est jamais innocent avec lui. sourit gentiment...

Juste envie de venir jeter un coup d'oeil un jour, pour voir à quoi elle ressemble la ville, à quoi elle pouvait ressembler et l'air qu'ont les montagnes et le lac.

Quand tu veux, j'habite pas loin... Prépare toi à être déçu par contre!

Pourquoi ? L'avoyer ne ressemble pas à John ?

S'il n'y avait que ca!

Il faudra voir. Merci pour ta proposition.

Bon, depuis ma Belgique, ce ne sera pas une expédition improvisée au pied levé. Donc, à voir.

La région lémanique est magnifique par contre!

Avec une mère qui habitait à côté de Genève, je ne peux que confirmer !
Toute la région autour du Léman est génial ! Mais l'eau est toujous froide, aussi en été !
ça vaut la peine d'y aller !

Citation :

Genève.

Brillante et secrète, ombragée et offerte, Genève se donne et se cache à la fois.

Ivresse du mouvement. Gorgée de soleil, Genève est une ville débordante de vie. De la criée sur le lac aux rues grouillantes de monde, l’effervescence est permanente. Mais Genève est aussi une place financière et un centre d’affaires de première importance, point de rencontre des hommes d’affaires de la région.

Eloge de la diversité. Creuset d’un mélange de cultures hors du commun, Genève abrite une incroyable diversité de langues, de nationalités et de religions. Autant de singularités qui se manifestent dans les rues : les badauds de la corniche et les paisibles pêcheurs côtoient les adeptes frénétiques de la marche sur les remparts dans cet immense ensemble où cohabitent le plus grand panel de modes de vie qui se puisse concevoir.

Saveur de la lenteur. Un dédale de ruelles aux mille couleurs et le temps semble figé. Chaque maison laisse admirer son raffinement et l’élégance de son architecture traditionnelle où les couleurs vives des façades donnent la réplique aux ornements de fer forgé et de bois sculpté. Prendre son temps semble ici élevé au rang d’art de vivre.

Paradis des fêtards. Genève est une ville qui ne dort jamais. Le soleil couché, les lumières de la fête prennent le relais. Tavernes et hostelleries, les nuits genevoises envoûtent ceux qui s’y essayent. Douceur ou folie des musiques, ocres des rues merveilleusement éclairées, obscurité branchée de la taverne cantonale. Que l’on soit dîner romantique ou nuit sans fin, cuisine gastronomique ou bricelets au miel ou au cumin, couche-tôt ou lève-tard, Genève vit, danse, chante et rit à toute heure.

Terreau de la création. Propice à la création artistique par sa diversité et son ouverture, la vie culturelle genevoise est dense : manifestations, festivals, expositions, défilés militaires mais aussi galeries d’art et lieux de rencontre entre créateurs, toutes les audaces fourmillent pour un éternel renouveau.

Tamponné sur papier récupéré à Genève.

hop, rangé.