De retour de Bourgogne, la diplomate traversait les couloirs de l'avoyerie en direction de quelques petits salons chouchennisés lorsqu'elle aperçoit du monde à l'entrée. Dont une silhouette féminine qu'elle reconnait aisément. Il est des choses que l'on n'oublie pas et qui reste ancrée en vous pour une vie entière. La perte de son frère en fut une. Elle aperçoit les gardes et ne peut s'empêcher d'entendre la phrase prononcée par l'homme.
Forcément que c'était pas mâlain, ni même malin ! Elle avait été la première à le lui dire à son helvète de chancelier, lorsqu'elle l'avait observé faire ce jour là. Elle s'était même fait violence pour ne point lui rentrer dans le lard en public. Elle l'avait fait en privé c'était déjà pas mal.
Ne doutant point qu'il serait vite prévenu de l'arrivée par les bruits de couloir, la blonde caractérielle continue son chemin. Certes elle l'est à ses heures, mais aujourd'hui n'est pas coutume, celle-ci se trouve exacerbée, allez donc savoir pourquoi. Une excellente raison. Ah vieilles affaires familiales quand elles nous tiennent.
Azurites qui se posent sur le couple qu'elle a forcément elle reconnu. Pas tant l'homme que la femme forcément vous dira t'on encore. Puis la jeune femme s'en continue son chemin vers les petits salons de la diplomatie capitonés, où elle a à faire. Non, elle n'a jamais oublié et n'oubliera point.