Propos infâmants sur Genève de Garwin

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Bonjour,


En tant que Procureur Général de Genève, je désirerais faire appel de la décision de non-lieu, qui a été ordonnée ce jour 13 novembre 1459, au tribunal cantonal de Genève concernant les faits de sorcellerie dont se seraient rendu coupable le sieur Freng.

Cet appel fait suite à de nombreux dysfonctionnements dont le Juge Vignolles, garant de la justice, en est responsable, en particulier l'acceptation d'une avocate qui ne l'est pas, des incursions de cette dame sans qu'on lui ai donné la parole, et qui de plus a bafoué notre justice et notre université par des propos calomnieux et diffamatoires.

Mais le plus extraordinaire de tout, fut mon intervention , en fin de procès, lorque je m'approchai de cette Dame. et dont le visage ne m'était pas inconnu. Au risque de me déshonorer, je lui arrachai sa perruque et quelques vêtements, et je découvris, comme je l'ai relaté au tribunal, que cetta avocate 101112v n'était en fait que Messire Freng en personne qui s'était déguisé. Honte à lui, narguer la justice et la cour à ce point. Ce ne peut être que l'oeuvre d'un fou, pensais-je en terme de médecine puisque j'avais conclu en tant que médecin à une folie temporaire. Mais là n'est pas le propos.

Ensuite, ce fut la débâcle dans le tribunal, tout le monde braillait, s'insultait, le sieur Freng étant dans un état que je ne saurais décrire. On aurait dit le Diable en personne. Messire VIgnolles mis fin à ce tumulte et fit évacuer le tribunal.

J'aimerais que l'on prenne cette déposition et qu'un nouveau procureur soit nommé. I n'est pas acceptable qu'un magistrat parle ainsi d'un collègue et d'un combourgeois.

Freng vint voir ce qu'il s'y disait. S'il devenait procureur, il serait peut-être temps de voir cela.